LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
Page 1 sur 1
20012018
LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
1. That's All Right (5:28)
2. Look Down The Road (3:23)
3. Woke Up This Morning (My Baby's Gone) (2:45)
4. Your Buggy Don't Ride Like Mine (2:54)
5. Got My Mojo Workin' (4:04)
6. Sweet Home Chicago (3:21)
7. You Got To Move (4:45)
8. Hoodoo Man Blues (7:15)
9. I Could Cry (5:44)
10. Mr. Lineberg's Farm (3:43)
11. No More Doggin' (3:23)
12. Broke And Hungry Blues (5:35)
13. Ham Sausage Baby (3:47)
14. You Don't Love Me (3:03)
15. Early One Morning (2:53)
16. Mystery Train (4:32)
17. This Little Light Of Mine (4:11)
Sorties quelques jours après son décès, les derniers enregistrements de Bud
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS :: Commentaires
La carrière musicale de Leo “BUD” Welch a été très courte.
Débutée en avril 2014, elle vient de se terminer avec son décès le 19 décembre 2017. Il ne fait pas partie du club des 27, loin de là, il avait 85 ans en 2017, il n’a pas eu de funérailles nationales, au contraire son producteur a été obligé de lancer une souscription pour qu’il puisse être enterré décemment.
Aucune TV ou radio n’a évoqué sa disparation, c’était juste un noir du Mississippi me direz-vous, et il n’a jamais vendu beaucoup de disques par ici, et puis on ne parler pas de tout le monde déjà qu’avec JH et FG on a eu un putain de boulot à faire tourner en continu les images d’archives sur les chaînes d’information en continu.
Alors pensez donc un mec qui commence une carrière à 82 ans ! ! !
Circulez enfin, vous commencez à nous ennuyer Monsieur !
C’est quand même une histoire incroyable, une véritable histoire américaine, de ce gars né en 1932 au fin fond du Mississippi, à Sabougla, qui n’avait jamais franchi les limites de son comté pendant toute sa vie. Pourtant, à la fin des années cinquante, il demande à BB King une audition. Ce dernier qui habite Memphis accepte. Mais Bud, qui est marié avec quatre enfants, n’a pas assez d’argent pour se payer le voyage (120 miles) et l’hôtel aussi la rencontre n’aura jamais lieu. Son destin s’est joué à une centaine de dollar !
L’histoire repasse les plats grâce à Vencie Varnado qui a vaguement entendu parler de Bud, et qui le retrouve avec difficultés, l’obligeant presque à faire des maquettes qui donneront deux albums studio (Sabougla Voices en 2014, I Don’t Prefer the Blues en 2015) et un live enregistré à l’Iridium à New York, un des clubs les plus huppé de Big Apple
J’ai eu la chance de rencontrer Léo, à plusieurs reprises, à Clarksdale dans le Mississippi, et à Crissier (à l’occasion du Blues Rules près de Lausanne en Suisse). Il me reste le souvenir d’un petit bonhomme malicieux, tout content de pouvoir jouer sa musique, de prendre l’avion, d’avoir des gens (de préférence des filles) qui s’occupent de lui.
Il adorait parler, raconter des histoires, des blagues. Et il était super heureux d’avoir aux pieds des chaussures neuves.
Cet album, sortit quelques jours après son décès, contient beaucoup de morceaux ultra connus et déjà enregistrés « Woke Up This Morning (My Baby's Gone) », « Sweet Home Chicago », « Got My Mojo Workin' »…dont les versions n’apportent pas grand-chose à celles déjà jouées par Léo.
D’autres morceaux figurant sur les deux albums studios sont également présents et là encore les versions proposées n’apportent rien de nouveau.
Cet album doit être considéré comme une sorte d’hommage, un best of, d’autant que l’on peut se dire que la motivation financière est absente eu égard à la carrière et à la notoriété de Léo.
Certes, comparé aux trois autres, ce CD est dispensable (comme ceux d’Hendrix qui sortent presque 50 ans après sa mort) mais il permet d’écouter une dernière fois un gars authentique, qui était heureux comme un gosse de pouvoir jouer devant un public la musique qu’il a toujours connue et aimée.
Léo, j’espère qu’au paradis des bluesmen, tu as trouvé une ou deux poulettes qui te chouchoutent et te disent que tu as vraiment des pompes de ouf !
Débutée en avril 2014, elle vient de se terminer avec son décès le 19 décembre 2017. Il ne fait pas partie du club des 27, loin de là, il avait 85 ans en 2017, il n’a pas eu de funérailles nationales, au contraire son producteur a été obligé de lancer une souscription pour qu’il puisse être enterré décemment.
Aucune TV ou radio n’a évoqué sa disparation, c’était juste un noir du Mississippi me direz-vous, et il n’a jamais vendu beaucoup de disques par ici, et puis on ne parler pas de tout le monde déjà qu’avec JH et FG on a eu un putain de boulot à faire tourner en continu les images d’archives sur les chaînes d’information en continu.
Alors pensez donc un mec qui commence une carrière à 82 ans ! ! !
Circulez enfin, vous commencez à nous ennuyer Monsieur !
C’est quand même une histoire incroyable, une véritable histoire américaine, de ce gars né en 1932 au fin fond du Mississippi, à Sabougla, qui n’avait jamais franchi les limites de son comté pendant toute sa vie. Pourtant, à la fin des années cinquante, il demande à BB King une audition. Ce dernier qui habite Memphis accepte. Mais Bud, qui est marié avec quatre enfants, n’a pas assez d’argent pour se payer le voyage (120 miles) et l’hôtel aussi la rencontre n’aura jamais lieu. Son destin s’est joué à une centaine de dollar !
L’histoire repasse les plats grâce à Vencie Varnado qui a vaguement entendu parler de Bud, et qui le retrouve avec difficultés, l’obligeant presque à faire des maquettes qui donneront deux albums studio (Sabougla Voices en 2014, I Don’t Prefer the Blues en 2015) et un live enregistré à l’Iridium à New York, un des clubs les plus huppé de Big Apple
J’ai eu la chance de rencontrer Léo, à plusieurs reprises, à Clarksdale dans le Mississippi, et à Crissier (à l’occasion du Blues Rules près de Lausanne en Suisse). Il me reste le souvenir d’un petit bonhomme malicieux, tout content de pouvoir jouer sa musique, de prendre l’avion, d’avoir des gens (de préférence des filles) qui s’occupent de lui.
Il adorait parler, raconter des histoires, des blagues. Et il était super heureux d’avoir aux pieds des chaussures neuves.
Cet album, sortit quelques jours après son décès, contient beaucoup de morceaux ultra connus et déjà enregistrés « Woke Up This Morning (My Baby's Gone) », « Sweet Home Chicago », « Got My Mojo Workin' »…dont les versions n’apportent pas grand-chose à celles déjà jouées par Léo.
D’autres morceaux figurant sur les deux albums studios sont également présents et là encore les versions proposées n’apportent rien de nouveau.
Cet album doit être considéré comme une sorte d’hommage, un best of, d’autant que l’on peut se dire que la motivation financière est absente eu égard à la carrière et à la notoriété de Léo.
Certes, comparé aux trois autres, ce CD est dispensable (comme ceux d’Hendrix qui sortent presque 50 ans après sa mort) mais il permet d’écouter une dernière fois un gars authentique, qui était heureux comme un gosse de pouvoir jouer devant un public la musique qu’il a toujours connue et aimée.
Léo, j’espère qu’au paradis des bluesmen, tu as trouvé une ou deux poulettes qui te chouchoutent et te disent que tu as vraiment des pompes de ouf !
Je ne connais que l'album Sabougla Voices que j'aime bien. Malgré son âge respectable, on y entend une belle vitalité. Je ne savais rien de son histoire, mais après t'avoir lu je me dis que cette vitalité est sans doute teintée d'un sentiment d'une belle revanche sur le sort.
A titre personnel, je suis toujours très touché par les gens qui s'accomplissent dans le grand âge. C'est une belle leçon de vie, l'idée qu'il ne faut pas perdre espoir, qu'il ne faut pas se considérer comme "trop vieux pour y arriver" et que c'est "trop tard". Dans une époque tyrannisé par le jeunisme, l'apparence et la réussite immédiate, l'histoire musicale de Léo Bud Welch me réconforte. Certes il n'a pas connu la fortune, puisqu'il faut lancer une souscription pour son enterrement, mais si ces courtes années de reconnaissance lui ont apporté du bonheur, tant mieux pour lui. Voyager, être chouchouté, être applaudi à 85 ans : pour telle vieillesse, je signe tout de suite !
Un futur vieux de bientôt 54 ans
A titre personnel, je suis toujours très touché par les gens qui s'accomplissent dans le grand âge. C'est une belle leçon de vie, l'idée qu'il ne faut pas perdre espoir, qu'il ne faut pas se considérer comme "trop vieux pour y arriver" et que c'est "trop tard". Dans une époque tyrannisé par le jeunisme, l'apparence et la réussite immédiate, l'histoire musicale de Léo Bud Welch me réconforte. Certes il n'a pas connu la fortune, puisqu'il faut lancer une souscription pour son enterrement, mais si ces courtes années de reconnaissance lui ont apporté du bonheur, tant mieux pour lui. Voyager, être chouchouté, être applaudi à 85 ans : pour telle vieillesse, je signe tout de suite !
Un futur vieux de bientôt 54 ans
Sujets similaires
» Leo "Bud" Welch
» Léo "Bud WELCH Sabougla Voices
» Leo Welch - I Don't Prefer No Blues
» LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
» Monster Mike Welch
» Léo "Bud WELCH Sabougla Voices
» Leo Welch - I Don't Prefer No Blues
» LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
» Monster Mike Welch
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Dim 28 Avr 2024 - 10:43 par tiludog
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes