LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
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03042017
LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
Sortie le 01/04/2017
1. Praise His Name (Live) (3:09)
2. Still A Fool (Live) (4:36)
3. Got My Mojo Working (Live) (5:23)
4. Five Long Years (Live) (3:55)
5. No More Doggin' (Live) (3:06)
6. Woke Up This Morning (Live) (3:43)
7. My Babe (Live) (3:31)
8. Sweet Little Angel (Live) (3:51)
9. Cadillac Baby (Live) (3:11)
10. Po Boy (Live) (3:18)
11. You Don't Have To Go (Live) (3:01)
12. Pepticon (Live) (3:02)
13. Don't Let The Devil Ride (Live) (2:47)
14. Rollin' & Tumblin' (Live) (4:07)
15. Good Morning, Little School Girl (Live) (3:53)
16. Walkin' The Floor Over You (Live) (2:49)
17. Me And My Lord (Live) (2:12)
18. Sweet Home Chicago (Live) (2:44)
19. Dust My Broom (Live) (2:56)
20. If You Don't Like My Peaches (Live) (2:11)
21. 3 O'clock Blues (Live) (2:39)
22. Country Road (Live) (2:52)
23. Hi-Heel Sneakers (Live) (2:16)
24. A Long Journey (Live) (4:07)
1. Praise His Name (Live) (3:09)
2. Still A Fool (Live) (4:36)
3. Got My Mojo Working (Live) (5:23)
4. Five Long Years (Live) (3:55)
5. No More Doggin' (Live) (3:06)
6. Woke Up This Morning (Live) (3:43)
7. My Babe (Live) (3:31)
8. Sweet Little Angel (Live) (3:51)
9. Cadillac Baby (Live) (3:11)
10. Po Boy (Live) (3:18)
11. You Don't Have To Go (Live) (3:01)
12. Pepticon (Live) (3:02)
13. Don't Let The Devil Ride (Live) (2:47)
14. Rollin' & Tumblin' (Live) (4:07)
15. Good Morning, Little School Girl (Live) (3:53)
16. Walkin' The Floor Over You (Live) (2:49)
17. Me And My Lord (Live) (2:12)
18. Sweet Home Chicago (Live) (2:44)
19. Dust My Broom (Live) (2:56)
20. If You Don't Like My Peaches (Live) (2:11)
21. 3 O'clock Blues (Live) (2:39)
22. Country Road (Live) (2:52)
23. Hi-Heel Sneakers (Live) (2:16)
24. A Long Journey (Live) (4:07)
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LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium :: Commentaires
Et la belle histoire continue….
L’ami Léo, 85 années au compteur enregistre son premier album live qui fait suite à deux albums studio, publiés en 2014 et 2015. Vous avez noté le nom de la salle ? L’Iridium à New York sur Broadway pas très loin du Lincoln Center. Que peut ressentir notre homme né au fin fond du Mississippi, qui jusqu’à ses 80 ans n’avait jamais franchi les limites de son comté, quand il entre sur la scène d’un des plus prestigieux club new-yorkais ?
Pour avoir eu la chance d’approcher Léo de près à plusieurs occasions (à Clarksdale et au Blues Rules Festival à côté de Lausanne), je peux témoigner que c’est tout le contraire d’une potiche que l’on trimballe de ville en ville. L’œil coquin, sapé comme un milord, souvent en train de rigoler, il est toujours prêt à sortir une blague, ou une anecdote. Certes il a quelques difficultés à se déplacer, mais il a passé quasiment toute sa vie à effectuer des travaux manuels, normal qu’il soit un peu usé physiquement.
De même la voix est parfois chevrotante, mais le micro oreille ne lui facilite pas la tâche surtout en plein air, pourtant la main reste ferme sur les cordes.
Au niveau du répertoire, il joue la musique qu’il a toujours écouté, mélange de religieux et de blues, histoire de tenter de faire cohabiter le bien et le mal, quoique il semble que le malin a pris l’ascendant depuis quelque temps. IL est loin le temps où sa mère lui interdisait de jouer du blues pour qu’il se consacre uniquement au gospel.
Des classiques intemporels, “Got My Mojo Working”, “Woke Up This Morning”, “Sweet Little Angel”, “Good Morning, Little School Girl”, “Sweet Home Chicago”, “Dust My Broom” joués et chantés à son rythme, alors c’est peinard, oubliez les versions de Chuck Berry…
Et à la façon des vrais bluesmen il explique quelques chansons comme cette introduction pour « Pepticon » où il évoque longuement BB King.
Après, en ralentissant sérieusement le tempo, il nous fait aussi une interprétation originale de “Walkin' The Floor Over You” une vieille scie country des années 1940 écrite par Ernest Trubb et reprise notamment par Waynon Jennings,
Avec Léo c’est toute une époque qui vit encore, mais pour combien de temps, sous nos yeux. Quand le musicien prenait sa guitare le soir après une longue et harassante journée de labeur dans la chaleur des champs, s’asseyait sous son porche, commençait à jouer, une bibine encore fraîche à portée de mains. Les voisins arrivaient, reprenaient les refrains en chœur, pendant que la nuit chaude du Mississippi tombait amenant son armée de bestioles diverses. Ce temps finalement n’est pas si éloigné et en tendant bien l’oreille vous l’entendrez si vous errer dans la campagne du Mississippi le soir.
Certes, notre ami est parfois approximatif mais il possède une qualité qui fait oublier cela : l’authenticité, celle du peuple noir qui chante ses chansons, ses espoirs, et surtout ses malheurs. Le genre de musique qui n’a pas de prix, loin des standards et des costards cravates nourris à la coke du show-biz.
Alors Bud aussi, à sa façon est un produit marketing, sauf que lui il prend juste son pied à jouer un peu partout dans le monde, en posant un regard ironique sur la machine à fric, et puis s’il peut s’en faire un peu sur ses vieux jours, il ne va pas s’en priver et il a bien raison.
L’ami Léo, 85 années au compteur enregistre son premier album live qui fait suite à deux albums studio, publiés en 2014 et 2015. Vous avez noté le nom de la salle ? L’Iridium à New York sur Broadway pas très loin du Lincoln Center. Que peut ressentir notre homme né au fin fond du Mississippi, qui jusqu’à ses 80 ans n’avait jamais franchi les limites de son comté, quand il entre sur la scène d’un des plus prestigieux club new-yorkais ?
Pour avoir eu la chance d’approcher Léo de près à plusieurs occasions (à Clarksdale et au Blues Rules Festival à côté de Lausanne), je peux témoigner que c’est tout le contraire d’une potiche que l’on trimballe de ville en ville. L’œil coquin, sapé comme un milord, souvent en train de rigoler, il est toujours prêt à sortir une blague, ou une anecdote. Certes il a quelques difficultés à se déplacer, mais il a passé quasiment toute sa vie à effectuer des travaux manuels, normal qu’il soit un peu usé physiquement.
De même la voix est parfois chevrotante, mais le micro oreille ne lui facilite pas la tâche surtout en plein air, pourtant la main reste ferme sur les cordes.
Au niveau du répertoire, il joue la musique qu’il a toujours écouté, mélange de religieux et de blues, histoire de tenter de faire cohabiter le bien et le mal, quoique il semble que le malin a pris l’ascendant depuis quelque temps. IL est loin le temps où sa mère lui interdisait de jouer du blues pour qu’il se consacre uniquement au gospel.
Des classiques intemporels, “Got My Mojo Working”, “Woke Up This Morning”, “Sweet Little Angel”, “Good Morning, Little School Girl”, “Sweet Home Chicago”, “Dust My Broom” joués et chantés à son rythme, alors c’est peinard, oubliez les versions de Chuck Berry…
Et à la façon des vrais bluesmen il explique quelques chansons comme cette introduction pour « Pepticon » où il évoque longuement BB King.
Après, en ralentissant sérieusement le tempo, il nous fait aussi une interprétation originale de “Walkin' The Floor Over You” une vieille scie country des années 1940 écrite par Ernest Trubb et reprise notamment par Waynon Jennings,
Avec Léo c’est toute une époque qui vit encore, mais pour combien de temps, sous nos yeux. Quand le musicien prenait sa guitare le soir après une longue et harassante journée de labeur dans la chaleur des champs, s’asseyait sous son porche, commençait à jouer, une bibine encore fraîche à portée de mains. Les voisins arrivaient, reprenaient les refrains en chœur, pendant que la nuit chaude du Mississippi tombait amenant son armée de bestioles diverses. Ce temps finalement n’est pas si éloigné et en tendant bien l’oreille vous l’entendrez si vous errer dans la campagne du Mississippi le soir.
Certes, notre ami est parfois approximatif mais il possède une qualité qui fait oublier cela : l’authenticité, celle du peuple noir qui chante ses chansons, ses espoirs, et surtout ses malheurs. Le genre de musique qui n’a pas de prix, loin des standards et des costards cravates nourris à la coke du show-biz.
Alors Bud aussi, à sa façon est un produit marketing, sauf que lui il prend juste son pied à jouer un peu partout dans le monde, en posant un regard ironique sur la machine à fric, et puis s’il peut s’en faire un peu sur ses vieux jours, il ne va pas s’en priver et il a bien raison.
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