Gov't Mule – Heavy load blues (2021)
Page 1 sur 1
06042022
Gov't Mule – Heavy load blues (2021)
DeLuxe Edition ( 2 CD/ 2 LP's)
Date de sortie: 12 Novembre 2021
Label: Fantasy records
Genre: Blues-rock, blues électrique, blues acoustique, rock sudiste, jazz-rock, soul, r'n'b
Liste des titres:
Disque 1:
01- Blues before sunrise (Elmore James, Joe Josea)
02- Hole in my soul
03- Wake up dead
04- Love is a mean old world
05- Snatcht it back and hold it/ Hold it back (Amos Wells Blackmore Jr// DL Shliftman, Carlsson, Abts, Haynes)
06- Ain't no love in the heart of the city (Dan Walsh,Michael Price)
07- (Brother Bill) Last clean shirt (Charles Otis,Jerry Leiber,Mike Stoller)
08- Make it rain (K.Brennan/Tom Waits)
09- Heavy load
10- Feel like breaking up somebody's home (Alan Jackson Jr, T.Matthews)
11- If heartaches were nickels
12- I ask for water (she gave me gasoline) (Chester A. Burnett)
13- Black horizon
Bonus Disque 2 (DeLuxe Edition):
01- Hiding place
02- You know my love (W. Dixon)
03- Street corner talking (Kim Maiden Simmons)
04- Have mercy on the criminal (Bernie Taupin, Elton John)
05- Long distance call (McKinley Morganfield)
06- Feel like breaking somebody's home (extended version) (Alan Jackson Jr, Timothy Matthews)
07- Need your love so bad (live) (William Edward John, Mertis John Jr)
08- Good morning little school girl (live) (John Lee 'Sonny Boy' Williamson I)
Personnel:
Warren Haynes: Guitares & chant
Jorgen Carlsson: Basse
Matt Abts: Batterie
Danny Louis: Claviers, guitare, chœurs
Musiciens additionnels:
Hook Herrera: harmonica (titres 1-1, 2-5, 2-8 )
Jenny Hill: Sax ténor, sax baryton (titres 1-2, 2-2)
Buford O'Sullivan: Trombone (titres 1-2, 2-2)
Pam Fleming: Trompette (titres 1-2, 2-2)
Enregistré et Mixé à Power Station New England, Waterford CT; mastered à Sterling Sound NJ; produit par Warren Haynes et John Paterno.
Album dédié à Paul Koch.
Disque 1:
Blues before sunrise
Hole in my soul
Wake up dead
https://youtu.be/MsUMwn3WxAA
Love is a mean old world
Snatcht it back and hold it
Ain't no love in the heart of the city
https://youtu.be/WipV9KVoYew
(Brother Bill) Last clean shirt
https://youtu.be/Z95C4OHIRzE
Make it rain
https://youtu.be/L-MGNC7G5tg
Heavy load
https://youtu.be/lWXtPpmx8is
Feel like breaking up somebody's home
If heartaches were nickels
https://youtu.be/ZKe-UqFrdPM
I ask for water (she gave me gasoline)
https://youtu.be/uZCmqsuXGBo
Black horizon
https://youtu.be/Novle9j_70g
Bonus disque 2 (DeLuxe Edition):
Hiding place
You know my love
Street corner talking
Have mercy on the criminal
Long distance call
Need your love so bad (live)
Good morning little school girl (live)
Ce nouvel opus comprend des reprises de / ou à l'origine interprétées par: Howlin’ Wolf, Elmore James, Muddy Waters, Willie Dixon, Junior Wells, Bobby Blue Bland, Little Willie John, Ann Peebles et même de Savoy Brown, des Animals, de Tom Waits (...) et six titres originaux signés Warren Haynes ou co-écrits avec ses compères de la Mule, dont deux ( 'Heavy load' & 'Black horizon' ) déclinés en solo à la guitare acoustique.
Album enregistré avec du matériel vintage, sur bandes analogiques, à partir de prises uniques réalisées live en studio.
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Gov't Mule – Heavy load blues (2021) :: Commentaires
Franchement une bonne cuvée Diffusé il y a quelques temps dans KOB. Je trouve ce projet sincère et bien interprété après y a pas beaucoup d'inventivité mais vu le concept c'est plutôt logique
Certainement ''Heavy load''(ed), mais peut-être pas à ce point gorgé d'authenticité et de sincérité que la mouvance de l'intitulé (le blues) pouvait le laisser présager.
Alors, oui, il s'agit effectivement du premier album aussi orienté blues qu'ait jamais sorti Gov't Mule.
Ajoutons aussi, à la décharge de Warren, que celui-ci n'a globalement pas choisi la facilité puisque les titres du répertoire blues ici repris ne sont pour la plupart que peu connus du grand public.
De surcroît, il est sans doute encore l'un des meilleurs et des plus éclectiques guitaristes-chanteurs de ces vingt dernières années, à l'aise dans tous les styles musicaux qu'il aborde avec son groupe (blues-rock, hard-rock, heavy metal, rock, folk, country, soul, funk, rhythm'n'blues, reggae, jazz-rock, progressif, jazz et même Dub alternatif).
Cependant, c'est encore dans le rock sudiste lorgnant vers le jazz-rock qu'il excelle et que pour, ma part, je le préfère.
Dans sa partie centrale, la suite 'Snatcht it back and hold it'/Hold it Back'/ 'Snatch it back and Hold it' en est un brillant exemple, celles de 'If heartaches were nickels' et de 'I asked for water,...', également.
La technique blues de Warren ne saurait toutefois être remise en question: il connaît la pentatonique sur le bout des doigts, la décline d'ailleurs avec brio, et les reprises proposées sont plutôt habilement revisitées.
Tout cela est fort bien joué, très bien chanté, la plupart du temps avec conviction. C'est efficace, agréable à entendre, souvent subtil, et ça envoie du bois.
Pour autant, l'album ne m'a pas semblé totalement convaincant.
Passés les trois premiers titres bien sympa, le swamp blues 'Love is a mean world' , surdosé en effets m'a soudain paru faire tâche : la rythmique se révèle trop appuyée, mixée trop en avant, et le chant filtré par micro statique, avec ce rendu à l'ancienne, assez désagréable à l'oreille, l'ensemble sonnant terriblement factice.
Même constat rythmique s'agissant de 'Make it rain'.
Alors, lorsqu'au début de l'une des vidéo d'enregistrement studio (cf la suite 'Snatch it back and hold it'), Warren Haynes précise ses directives de façon badine, avec une soudaine mimique de dignitaire: ''… Il veut faire un disque de blues! '', indiquant par là qu'il leur fallait impérativement revenir sur les rails (du blues) pour clore cette piste, ma réaction fut immédiate.
Dont acte!!! ai-je aussitôt pensé.
J'ignore pourquoi cette sortie mi-figue mi-raisin m'a autant fait tiquer.
Peut-être parce que Warren y donne l'impression qu'au fond l'exercice du blues relève pour lui de l'amusette et qu'à contrario j'estime que le jouer avec talent n'est pas un jeu d'enfant ?
Sans doute aussi parce que réussir un enregistrement de blues demande un profond investissement personnel.
Tout au moins, les deux titres précités démontrent-ils à quel point l'exagération ruine facilement un morceau.
'Ain't no love in the heart of the city', arrive ensuite, dans une version assez similaire à celles déclinées par Bobby Bland, ou encore par les Nimmo Brothers en concert, lesquels gardent néanmoins ma préférence.
Et si des titres comme 'Hiding place', 'Long distance call' tous deux slidés, ou encore les slow blues tels que 'Have mercy on the criminal' et 'Need your love so bad' tirent aisément leur épingle du jeu, Haynes m'apparaît dans l'ensemble nettement moins expressif dans cette discipline très particulière qu'est le blues.
Il peine, quoiqu'il en soit, à m'émouvoir.
Je n'ai hélas rien perçu de profondément poignant, ni dans sa manière de jouer le blues, ni de le chanter.
Aucune comparaison possible, en tout cas, avec celles ressenties à l'écoute des anciens bluesmen, sensations bouleversantes, aussi intenses que fulgurantes et qui, sans coup férir, nous transpercent jusqu'à la moelle.
Ainsi, tout virtuose de la guitare que soit Warren Haynes, il lui manque une certaine forme de sensibilité à fleur de peau, une aptitude à communier avec son auditoire, une propension à l'abandon de soi, assortie du besoin presque vital d'épancher son cœur, de livrer ses propres états d'âme sans pudeur superflue, avec ferveur et feeling.
Soit autant de dispositions naturelles indispensables à la bonne pratique dudit idiome, lesquelles caractérisent, de fait, les véritables bluesmen.
D'ajouter avoir toujours pensé qu'il fallait receler quelques failles intérieures pour bien jouer le blues.
Seulement voilà, à cet égard, Warren Haynes, remarquablement solide et sûr de lui-même dans chacune de ses prestations, me donnerait plutôt l'impression de ne guère en avoir.
Compte tenu de sa maîtrise instrumentale tout azimut, Haynes dispose d'une vaste palette musicale où s'éclater davantage que dans le blues, et c'est probablement la raison pour laquelle cet opus arrive si tard dans la discographie de Gov't Mule.
En conséquence de quoi, qualifierais-je volontiers cet ''Heavy load blues'' d'attrayant et d'énergique, mais sans réels frissons à la clef.
Alors, oui, il s'agit effectivement du premier album aussi orienté blues qu'ait jamais sorti Gov't Mule.
Ajoutons aussi, à la décharge de Warren, que celui-ci n'a globalement pas choisi la facilité puisque les titres du répertoire blues ici repris ne sont pour la plupart que peu connus du grand public.
De surcroît, il est sans doute encore l'un des meilleurs et des plus éclectiques guitaristes-chanteurs de ces vingt dernières années, à l'aise dans tous les styles musicaux qu'il aborde avec son groupe (blues-rock, hard-rock, heavy metal, rock, folk, country, soul, funk, rhythm'n'blues, reggae, jazz-rock, progressif, jazz et même Dub alternatif).
Cependant, c'est encore dans le rock sudiste lorgnant vers le jazz-rock qu'il excelle et que pour, ma part, je le préfère.
Dans sa partie centrale, la suite 'Snatcht it back and hold it'/Hold it Back'/ 'Snatch it back and Hold it' en est un brillant exemple, celles de 'If heartaches were nickels' et de 'I asked for water,...', également.
La technique blues de Warren ne saurait toutefois être remise en question: il connaît la pentatonique sur le bout des doigts, la décline d'ailleurs avec brio, et les reprises proposées sont plutôt habilement revisitées.
Tout cela est fort bien joué, très bien chanté, la plupart du temps avec conviction. C'est efficace, agréable à entendre, souvent subtil, et ça envoie du bois.
Pour autant, l'album ne m'a pas semblé totalement convaincant.
Passés les trois premiers titres bien sympa, le swamp blues 'Love is a mean world' , surdosé en effets m'a soudain paru faire tâche : la rythmique se révèle trop appuyée, mixée trop en avant, et le chant filtré par micro statique, avec ce rendu à l'ancienne, assez désagréable à l'oreille, l'ensemble sonnant terriblement factice.
Même constat rythmique s'agissant de 'Make it rain'.
Alors, lorsqu'au début de l'une des vidéo d'enregistrement studio (cf la suite 'Snatch it back and hold it'), Warren Haynes précise ses directives de façon badine, avec une soudaine mimique de dignitaire: ''… Il veut faire un disque de blues! '', indiquant par là qu'il leur fallait impérativement revenir sur les rails (du blues) pour clore cette piste, ma réaction fut immédiate.
Dont acte!!! ai-je aussitôt pensé.
J'ignore pourquoi cette sortie mi-figue mi-raisin m'a autant fait tiquer.
Peut-être parce que Warren y donne l'impression qu'au fond l'exercice du blues relève pour lui de l'amusette et qu'à contrario j'estime que le jouer avec talent n'est pas un jeu d'enfant ?
Sans doute aussi parce que réussir un enregistrement de blues demande un profond investissement personnel.
Tout au moins, les deux titres précités démontrent-ils à quel point l'exagération ruine facilement un morceau.
'Ain't no love in the heart of the city', arrive ensuite, dans une version assez similaire à celles déclinées par Bobby Bland, ou encore par les Nimmo Brothers en concert, lesquels gardent néanmoins ma préférence.
Et si des titres comme 'Hiding place', 'Long distance call' tous deux slidés, ou encore les slow blues tels que 'Have mercy on the criminal' et 'Need your love so bad' tirent aisément leur épingle du jeu, Haynes m'apparaît dans l'ensemble nettement moins expressif dans cette discipline très particulière qu'est le blues.
Il peine, quoiqu'il en soit, à m'émouvoir.
Je n'ai hélas rien perçu de profondément poignant, ni dans sa manière de jouer le blues, ni de le chanter.
Aucune comparaison possible, en tout cas, avec celles ressenties à l'écoute des anciens bluesmen, sensations bouleversantes, aussi intenses que fulgurantes et qui, sans coup férir, nous transpercent jusqu'à la moelle.
Ainsi, tout virtuose de la guitare que soit Warren Haynes, il lui manque une certaine forme de sensibilité à fleur de peau, une aptitude à communier avec son auditoire, une propension à l'abandon de soi, assortie du besoin presque vital d'épancher son cœur, de livrer ses propres états d'âme sans pudeur superflue, avec ferveur et feeling.
Soit autant de dispositions naturelles indispensables à la bonne pratique dudit idiome, lesquelles caractérisent, de fait, les véritables bluesmen.
D'ajouter avoir toujours pensé qu'il fallait receler quelques failles intérieures pour bien jouer le blues.
Seulement voilà, à cet égard, Warren Haynes, remarquablement solide et sûr de lui-même dans chacune de ses prestations, me donnerait plutôt l'impression de ne guère en avoir.
Compte tenu de sa maîtrise instrumentale tout azimut, Haynes dispose d'une vaste palette musicale où s'éclater davantage que dans le blues, et c'est probablement la raison pour laquelle cet opus arrive si tard dans la discographie de Gov't Mule.
En conséquence de quoi, qualifierais-je volontiers cet ''Heavy load blues'' d'attrayant et d'énergique, mais sans réels frissons à la clef.
Oui, j'ai entendu les titres que tu proposais dans ton émission, JP.Jipes a écrit:Franchement une bonne cuvée Diffusé il y a quelques temps dans KOB. Je trouve ce projet sincère et bien interprété après y a pas beaucoup d'inventivité mais vu le concept c'est plutôt logique
...''Bonne cuvée'', oui (ceci dit, parmi les nombreux albums de la Mule que j'ai pu écouter, pas un ne m'a paru raté)
... ''sincère'', je me demande encore...
Disons que je m'attendais à quelque chose de plus profond, de plus fédérateur d'émotions, venant de Haynes.
Lorsque je repense par exemple au premier album de Sean Costello ('Call the cops' que tu nous avais d'ailleurs conseillé dans un KoB, et que j'ai fini par me procurer) et au feeling dont il faisait déjà preuve, en 1996, sur cette galette, à tout juste 17 ans (cf en particulier ' I packed my thing, I'm leavin'', une merveille, ce titre! Frissons garantis à son écoute), je ne puis m'empêcher de constater qu'il reste à Haynes encore un bout de chemin à faire dans l'exercice du blues ...
C'est sûr que ce n'est pas la même trajectoire de carrière non plus, passer tant d'années dans les Allman change un peu la donne alors que des tyopes comme Sean Costello ou Eddie 9 Volts ont plongés dans la marmite blues dès le biberon
Sujets similaires
» Festival Mécleuves Terre de Blues 03 et 04 09/2021
» Mon nouveau groupe : Midnight Burst - Heavy Blues
» Robert Finley – Sharecropper's son (2021)
» GOV'T MULE BY A THREAD
» Avey Grouws band - Tell Tale Heart (2021)
» Mon nouveau groupe : Midnight Burst - Heavy Blues
» Robert Finley – Sharecropper's son (2021)
» GOV'T MULE BY A THREAD
» Avey Grouws band - Tell Tale Heart (2021)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes
» Blousour les blouseux
Sam 19 Aoû 2023 - 14:41 par lolive_jazz