Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
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Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Mike Bloomfield - Al Kooper & Steve Stills "Super Session" 1968 (Digitally Remastered - Sony Music 2003)
Al Kooper : Vocals, piano, Organ, Ondioline, Electric Guitar
Mike Bloomfield : Electric Guitar (Side 1 Only)
Steve Stills : Electric Guitar (Side 2 Only)
Barry Goldberg : Electric Piano
Harvey Brooks : Bass
Eddie Hoh : Drums
Principe : une Jam orchestré par Al Kooper, clavier doué ayant joué en compagnie de Mike Bloomfield, sur "Highway 61" de Bob Dylan, momentanément échappé de Blood, Sweat & Tears. le guitariste Mike Bloomfield quant à lui, vient de déposé les armes de son combo psychédélique Electric Flag.
Kooper & Bloomfield enregistrent en une journée plusieurs titres basés sur des jams Blues-Soul & Jazz. Ce qui, normalement, devrait être le cauchemard de tout un chacun se transforme en chef-d'oeuvre ultime.
Tout au long de la première face, Mike Bloomfield assure un jeu de guitare d'une fluidité rarement égalé. Des blues d'une intensité exceptionnelle. Il suffit d'écouter les dialogues orgue/guitare sur "Albert Shuffle", "Really", "Stop" pour s'en convaincre...
Le long titre expérimental "His Holy Modal Majesty" lorgne carrément vers le jazz de John Coltrane tandis que "Man's Temptation" (reprise de Curtis Mayfield) rend hommage à la soul de Chicago...
Malheureusement cette magnifique "Supper Session" tourne court, Bloomfield doit être emmené d'urgence à l'hopital pour une cure de sommeil...Atteint de dépression maladive lié à son mode de vie insomniaque (il pouvait rester 3 jours sans dormir) Mike Bloomfield souffre également de dépendance envers les drogues dures contracté un an plutôt avec l’Electric Flag.
Pour terminer l'album, Al Kooper fait appel au guitariste Steve Stills (ex-Buffallo Sringfield/futur Crosby, Stills & Nash)
Rappelons que nous sommes en 1968, période psychédélique et c'est un peu de cette couleur qu'introduit Stills sur la deuxième face. Son solo Wah-Wah sur "Season Of The Witch" est un morceau d'anthologie. L'amitié qui le liait à Jimi Hendrix à dû lui servir pour aboutir à une telle maitrise de l'instrument...
"Supper Sessions" a été enregistré de façon spontanée par des musiciens heureux d'être ensemble et de communiquer leurs émotions.
Cet album est pour certains, l'un des plus beaux jamais réalisés. Il n'a pas pris une ride, preuve que lorsque la musique est de qualité, le temps n'a plus cours...
PS: la nouvelle édition est augmentée de 4 bonus Track (une version d'"Albert Shuffle","Season of The Witch" sans les cuivres et 2 magnifiques inédits)
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
merci de toutes ces précisions car j'ignorais certaines choses (je n'ai l'album qu'en K7 .... )
en tout cas le Season of the Witch est assez superbe effectivement. J'aime assez aussi l'interprétation d'un titre de Dylan qui est présent (impossible de me souvenir du nom)
en tout cas le Season of the Witch est assez superbe effectivement. J'aime assez aussi l'interprétation d'un titre de Dylan qui est présent (impossible de me souvenir du nom)
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Salut tout le monde !
Comme certains, j'aime bien ce "Super Session", qui m'avait fait connaître Mike Bloomfield et qui résume assez bien, selon moi, la qualité et le style de son jeu, du moins sur une face, comme c'est mentionné.
Cependant, excuses mon audace mais une question me taraude, Bloomers.
Tu as dit ne pas comprendre ceux qui s'arrêtent à "Super Session" pour juger ou apprécier Bloomfield.
Soit.
Si cet album est son chef-d'oeuvre ultime, pourquoi aller voir plus loin ou ailleurs pour creuser son propos ?
Ceux qui ne l'aiment pas n'ont aucune raison d'approfondir, voire même ceux qui l'apprécient d'ailleurs, si les autres albums sont en de-ça. Ils passeront tous à autre chose, sans souci, même si pour ces derniers (ceux qui l'apprécient), une curiosité toute légitime peut inciter à creuser plus, comme tu dis.
Ce qui a été mon cas, même si je ne souhaite pas tout connaître de sa discographie, l'essentiel me suffira bien (cf les autres topics).
Par ailleurs, dommage d'avoir un peu occulté l'apport de Stephen Stills sur la face 2, hormis pour "Season Of The Witch" évidemment superbe aussi, qui me semble aussi intéressant dans cette jam en studio, même si le jeu et le style diffèrent.
Ceci dit, j'aime bien autant, voire plus, le Live "My Labors" avec Nick Gravenites, même si je ne connais pas les deux autres Live de 69, au "Fillmore West" et "l'Adventures ..." comme évoqué ailleurs aussi.
Comme certains, j'aime bien ce "Super Session", qui m'avait fait connaître Mike Bloomfield et qui résume assez bien, selon moi, la qualité et le style de son jeu, du moins sur une face, comme c'est mentionné.
Cependant, excuses mon audace mais une question me taraude, Bloomers.
Tu as dit ne pas comprendre ceux qui s'arrêtent à "Super Session" pour juger ou apprécier Bloomfield.
Soit.
Si cet album est son chef-d'oeuvre ultime, pourquoi aller voir plus loin ou ailleurs pour creuser son propos ?
Ceux qui ne l'aiment pas n'ont aucune raison d'approfondir, voire même ceux qui l'apprécient d'ailleurs, si les autres albums sont en de-ça. Ils passeront tous à autre chose, sans souci, même si pour ces derniers (ceux qui l'apprécient), une curiosité toute légitime peut inciter à creuser plus, comme tu dis.
Ce qui a été mon cas, même si je ne souhaite pas tout connaître de sa discographie, l'essentiel me suffira bien (cf les autres topics).
Par ailleurs, dommage d'avoir un peu occulté l'apport de Stephen Stills sur la face 2, hormis pour "Season Of The Witch" évidemment superbe aussi, qui me semble aussi intéressant dans cette jam en studio, même si le jeu et le style diffèrent.
Ceci dit, j'aime bien autant, voire plus, le Live "My Labors" avec Nick Gravenites, même si je ne connais pas les deux autres Live de 69, au "Fillmore West" et "l'Adventures ..." comme évoqué ailleurs aussi.
Be-Bop Tango- Chicago Hero
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Je ne connaissais pas cette vieille rubrique...
Ben... depuis 2007, Bloomers semble avoir quelque peu changé d'avis sur ce "Super Session"...
Après tout, c'est possible, on a le droit d'évoluer dans ses opinions...
Ben... depuis 2007, Bloomers semble avoir quelque peu changé d'avis sur ce "Super Session"...
Après tout, c'est possible, on a le droit d'évoluer dans ses opinions...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Bloomfield ne joue que sur une face...réalisé en une journée sur le dos (à cause d'une blessure au pied). pour lui c'est une jam sans importance placé dans un concept inédit pour l'époqueBe-Bop Tango a écrit:Salut tout le monde !
Comme certains, j'aime bien ce "Super Session", qui m'avait fait connaître Mike Bloomfield et qui résume assez bien, selon moi, la qualité et le style de son jeu, du moins sur une face, comme c'est mentionné.
Al Kooper estimait que Mike n'avait jamais été enregistré à sa juste valeur, il voulait montré le talent de bloom en plaçant sa guitare en avant.
Ce qui frappe sur ce disque (si on le prend dans son contexte) est justement l'espace donné à la guitare...aucun enregistrement studio de blues rock US démontrait aussi bien et de façon accessible la virtuosité d'un guitariste de blues blanc.
c'est grâce à ce genre de disque et surtout à son succès qu'un gars comme Winter a trouvé du boulot sur Columbia
cette question est un classiqueBe-Bop Tango a écrit:
Cependant, excuses mon audace mais une question me taraude, Bloomers.
Tu as dit ne pas comprendre ceux qui s'arrêtent à "Super Session" pour juger ou apprécier Bloomfield.
Soit.
Si cet album est son chef-d'oeuvre ultime, pourquoi aller voir plus loin ou ailleurs pour creuser son propos ?
En fait Super Session est son chef d'oeuvre commercial, le disque dans lequel beaucoup de gens l'ont enfermé. un peu comme Alvin Lee et son "Going home" par exemple.
Il faut s'imaginer que dans tous les concerts, on lui demandait du "Super Session"
ses albums live prouvent qu'il pouvait proposer quelque chose de plus consistant et passionnant...tu le dis toi mêmeBe-Bop Tango a écrit:
Ceux qui ne l'aiment pas n'ont aucune raison d'approfondir, voire même ceux qui l'apprécient d'ailleurs, si les autres albums sont en de-ça. Ils passeront tous à autre chose, sans souci, même si pour ces derniers (ceux qui l'apprécient), une curiosité toute légitime peut inciter à creuser plus, comme tu dis.
Ce qui a été mon cas, même si je ne souhaite pas tout connaître de sa discographie, l'essentiel me suffira bien (cf les autres topics).
rien que pour ces 3 albums, il est dommage de s’arrêter à Super Session.
je te le concède...j'ai préféré placé Bloomfield plus en avant car c'est la face la plus bluesy de l'album et qu'il mérite plus d'attention que Stills (qui fait également partit de mes musiciens préférés)Be-Bop Tango a écrit:
Par ailleurs, dommage d'avoir un peu occulté l'apport de Stephen Stills sur la face 2, hormis pour "Season Of The Witch" évidemment superbe aussi, qui me semble aussi intéressant dans cette jam en studio, même si le jeu et le style diffèrent.
les live adventure ont été capté en 1968 au fillmore west...il est moins original que "My Labors"/ "Live at BG fillmore west" dans son approche mais plus dense.Be-Bop Tango a écrit:
Ceci dit, j'aime bien autant, voire plus, le Live "My Labors" avec Nick Gravenites, même si je ne connais pas les deux autres Live de 69, au "Fillmore West" et "l'Adventures ..." comme évoqué ailleurs aussi.
le premier 33t du Butterfield Blues Band est également important pour comprendre le BLUES ROCK US dont l'importance est sous représenté dans les livres et sur les forums européens. il y en a que pour les anglais
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
c'est bien plus vieux que 2007, je pense qu'elle date de 2003...c'est vrai que mon opinion a changé. je me souviens l'avoir défendu comme un bougre face à des musiciens ou amateurs sur une petite dizaine de forums.Phil cotton color a écrit:Je ne connaissais pas cette vieille rubrique...
Ben... depuis 2007, Bloomers semble avoir quelque peu changé d'avis sur ce "Super Session"...
Après tout, c'est possible, on a le droit d'évoluer dans ses opinions...
Je me disputais notamment avec Ayler (grand fan d'Hendrix qui officie aussi sur ce forum) sans arrêt...mais bon avec l'âge on s'assagit...la preuve on a créé ensemble le forum AMERICAN MUSIC
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Ouais... enfin dans ta chronique de 2007, tu parles quand même de "Blues d'une intensité exceptionnelle", ce qui me semble, à te lire dans tes interventions dans le topic consacré à MB, assez éloigné de ce que tu peux penser aujourd'hui, et, pour ma part, tout le contraire de ce que j'éprouve en les écoutant !Bloomers a écrit:cette question est un classiqueBe-Bop Tango a écrit:
Cependant, excuses mon audace mais une question me taraude, Bloomers.
Tu as dit ne pas comprendre ceux qui s'arrêtent à "Super Session" pour juger ou apprécier Bloomfield.
Soit.
Si cet album est son chef-d'oeuvre ultime, pourquoi aller voir plus loin ou ailleurs pour creuser son propos ?
En fait Super Session est son chef d'oeuvre commercial, le disque dans lequel beaucoup de gens l'ont enfermé. un peu comme Alvin Lee et son "Going home" par exemple.
Il faut s'imaginer que dans tous les concerts, on lui demandait du "Super Session"
Le jeu de guitare de MB dans ces Blues est certes d'une "fluidité rarement égalée", mais me paraît bien académique et surtout bien froid. C'est d'ailleurs assez étonnant d'apprendre qu'il était en crise dépressive et junky durant cette période, au point de devoir arrêter l'enregistrement. Cela ne transparaît absolument pas dans son jeu, dont on aurait pu (naïvement ?) penser qu'il aurait du être alors très décousu (voir en comparaison l'album enregistré en France par Otis Rush dans le même état dépressif...).
Encore un point d'interrogation dans la personnalité très complexe de Michael Bloomfield, toute en contradictions, avec une frustration quasi permanente née certainement de l'antagonisme entre ce qu'il était réellement et ce qu'il aurait voulu être. Malheureusement pour lui, il n'a certainement pas su gérer humainement cette frustration, ni même la traduire musicalement de façon assez puissante pour la transfigurer, ce qui lui aurait sans doute permis de ne pas finir si tragiquement.
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
on rentre dans le subjectif...tout le monde ne pense pas comme toi.Phil cotton color a écrit:Ouais... enfin dans ta chronique de 2007, tu parles quand même de "Blues d'une intensité exceptionnelle", ce qui me semble, à te lire dans tes interventions dans le topic consacré à MB, assez éloigné de ce que tu peux penser aujourd'hui, et, pour ma part, tout le contraire de ce que j'éprouve en les écoutant !
Rien qu'en lisant les 15 pages sur Bloomfield, il est normal que tu prennes ma chronique avec du recul. c'est pour cela que je n'écrit plus sur lui et préfère le demander à d'autrePhil cotton color a écrit:
Le jeu de guitare de MB dans ces Blues est certes d'une "fluidité rarement égalée", mais me paraît bien académique et surtout bien froid. C'est d'ailleurs assez étonnant d'apprendre qu'il était en crise dépressive et junky durant cette période, au point de devoir arrêter l'enregistrement. Cela ne transparaît absolument pas dans son jeu, dont on aurait pu (naïvement ?) penser qu'il aurait du être alors très décousu (voir en comparaison l'album enregistré en France par Otis Rush dans le même état dépressif...).
Encore un point d'interrogation dans la personnalité très complexe de Michael Bloomfield, toute en contradictions, avec une frustration quasi permanente née certainement de l'antagonisme entre ce qu'il était réellement et ce qu'il aurait voulu être. Malheureusement pour lui, il n'a certainement pas su gérer humainement cette frustration, ni même la traduire musicalement de façon assez puissante pour la transfigurer, ce qui lui aurait sans doute permis de ne pas finir si tragiquement.
D'après son frère, Mike était Bi-polaire (une maladie non diagnostiquée à l'époque)...ce qui en dit long encore sur ce qu'on peut penser.
Tout les grands guitaristes de l'époque ont soufferts de la dope etc...clapton, winter, richards (je ne parle pas d'hendrix, blind howl) ne sont-ils pas tous passés par des moments de doute, dépression...
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Je ne suis pas tout le monde (et heureusement, quelque part…), mais je pense exactement comme Phil !Bloomers a écrit:on rentre dans le subjectif...tout le monde ne pense pas comme toi.Phil cotton color a écrit:Ouais... enfin dans ta chronique de 2007, tu parles quand même de "Blues d'une intensité exceptionnelle", ce qui me semble, à te lire dans tes interventions dans le topic consacré à MB, assez éloigné de ce que tu peux penser aujourd'hui, et, pour ma part, tout le contraire de ce que j'éprouve en les écoutant !
…Et de constater encore une fois que, dans tes réponses, tu esquives les propos dérangeants (ou encore les questions pénibles). C’est si commode de ne reprendre que les derniers mots de la toute dernière phrase de ton interlocuteur, et de les exploiter pour dévier la conversation ou encore orienter à ta guise le débat!
Donc, pour rappel, Phil te parlait de l’évolution de ton jugement concernant le ‘Super Session K.B.S’ , entre 2007 (date à laquelle tu as publié ta chronique) et 2013 (cf les propos que tu as tenus dans la rubrique ‘Bloomfield story’, notamment tes conseils d’albums primordiaux, parmi lesquels, de fait, le 'SS KBS' ne figure pas en premier choix…)!!!
Ne peux-tu donc simplement admettre que tu as changé d’avis à son sujet?
Eh non, hein, pas si facile, apparemment!...
Alors là, c'est la meilleure!Bloomers a écrit:on rentre dans le subjectif...
Toi, Bloomers, tu reproches aux autres d’être dans le subjectif ? Fichtre, t'es sacrément gonflé, quand même ! Ne te rends-tu donc pas compte de n’évoluer toi-même que dans le subjectif ?
Pardon, Phil, de te chiper encore la primeur de la réponse, mais la répartie de notre ami, en apparence anodine, mérite tout de même d'être commentée.Bloomers a écrit:Rien qu'en lisant les 15 pages sur Bloomfield, il est normal que tu prennes ma chronique avec du recul. c'est pour cela que je n'écrit plus sur lui et préfère le demander à d'autrePhil cotton color a écrit:
Le jeu de guitare de MB dans ces Blues est certes d'une "fluidité rarement égalée", mais me paraît bien académique et surtout bien froid. C'est d'ailleurs assez étonnant d'apprendre qu'il était en crise dépressive et junky durant cette période, au point de devoir arrêter l'enregistrement. Cela ne transparaît absolument pas dans son jeu, dont on aurait pu (naïvement ?) penser qu'il aurait du être alors très décousu (voir en comparaison l'album enregistré en France par Otis Rush dans le même état dépressif...).
Encore un point d'interrogation dans la personnalité très complexe de Michael Bloomfield, toute en contradictions, avec une frustration quasi permanente née certainement de l'antagonisme entre ce qu'il était réellement et ce qu'il aurait voulu être. Malheureusement pour lui, il n'a certainement pas su gérer humainement cette frustration, ni même la traduire musicalement de façon assez puissante pour la transfigurer, ce qui lui aurait sans doute permis de ne pas finir si tragiquement.
T’es vraiment too much, Bloomers !
De fait, c’est moins Phil que toi-même qui, en la circonstance, a pris du recul … A mes yeux, c’est une évidence !
D’autre part, ôte-moi d’un doute… Insinuerais-tu également que Phil ait pu être influencé par les commentaires de tes précédents interlocuteurs, voire par les critiques de tes ‘pseudo-détracteurs’ ?
Quand même pas ?... Si ?!
Alors si telle est ton intime conviction, sache pour ta gouverne que Phil est suffisamment adulte, calé en blues (versant ‘électrique’, il est même le plus pointu d’entre nous tous ici), et solide musicien pour se forger sa propre opinion sans l’aide de quiconque.
Et enfin, tu prétends ne plus écrire sur Bloomfield, la bonne blague !...
Mais mon cher, c’est pourtant exactement ce que tu continues de faire !
Certes d’une façon différente ( parce qu’en vertu de je-ne-sais quel critère – ton statut de spécialiste es- bloomfield, sans doute? - tu t’estimes dispensé de longs plaidoyers ), posture d’ailleurs autrement plus confortable pour toi et dont j’irais même jusqu’à qualifier la visée de beaucoup plus insidieuse.
En effet, parmi la masse des arguments avancés, tu choisis soigneusement ceux que tu peux relever, développer et/ou démonter pour mieux servir ta croisade ‘Bloomfield’.
Le seul problème d’une telle tactique, c’est qu’elle ne dupe pas grand monde.
Eh oui, Bloomers, parce que tu cites de trop larges passages lorsque tu réponds !... Tttt...
Du coup, tout lecteur, y compris le moins attentif, se rend fort bien compte de tout ce que tu éludes et du peu que tu privilégies.
Aussi, à défaut de totalement te justifier, affine au moins ton découpage à l’avenir, tu gagneras en crédibilité ! Si si, je t’assure …
........
Maintenant, pour en revenir à ta chronique du ‘Super session’ (n’aies crainte, je ne te ferai pas l'outrage de revenir sur l’éloge dithyrambique que tu en as faite, et qu'au demeurant je ne partage pas), tu m’excuseras néanmoins de la trouver succincte, et à l’égal de Be-bop, un rien bancale.
Je vise plus précisément ici ton impasse de la face B, celle avec Stills (musicien que pourtant tu déclares apprécier …), démarche (ou plutôt absence de démarche), elle-même hautement subjective...
Bon, ton intérêt se limite à Bloomfield, chacun l’aura compris, mais quand même, en chroniqueur qui se respecte, un minimum d’impartialité aurait voulu que tu ne passes pas délibérément une moitié de LP à la trappe…
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Ah ben là, y'en a qui vont être habillés pour l'hiver.
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sergio88- Admin
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
tiens, une revenante .Flovia a écrit:
Je ne suis pas tout le monde (et heureusement, quelque part…), mais je pense exactement comme Phil !
oulaaaaaaaaa, je vois que tu es bien remonté je manipule la conversation je te dérange peut être ?Flovia a écrit:
…Et de constater encore une fois que, dans tes réponses, tu esquives les propos dérangeants (ou encore les questions pénibles). C’est si commode de ne reprendre que les derniers mots de la toute dernière phrase de ton interlocuteur, et de les exploiter pour dévier la conversation ou encore orienter à ta guise le débat!
tout est facile pour moi parce que je ne me prend pas la tête...tu me connais bien mal.Flovia a écrit:
Donc, pour rappel, Phil te parlait de l’évolution de ton jugement concernant le ‘Super Session K.B.S’ , entre 2007 (date à laquelle tu as publié ta chronique) et 2013 (cf les propos que tu as tenus dans la rubrique ‘Bloomfield story’, notamment tes conseils d’albums primordiaux, parmi lesquels, de fait, le 'SS KBS' ne figure pas en premier choix…)!!!
Ne peux-tu donc simplement admettre que tu as changé d’avis à son sujet?
Eh non, hein, pas si facile, apparemment!...
je ne reproche rien à personne. l'avis de Phil n'est pas partagé par tout le monde. (Be-bop-tango par ex) c'est le disque le plus commercial/vendu par Bloomfield-KooperFlovia a écrit:
Alors là, c'est la meilleure!
Toi, Bloomers, tu reproches aux autres d’être dans le subjectif ? Fichtre, t'es sacrément gonflé, quand même ! Ne te rends-tu donc pas compte de n’évoluer toi-même que dans le subjectif ?
pour ton info, j'évolue dans le subjectif et j'essaie d'éviter le péremptoire gratuit.
je me suis peut être mal exprimé sur ce coup làFlovia a écrit:
Pardon, Phil, de te chiper encore la primeur de la réponse, mais la répartie de notre ami, en apparence anodine, mérite tout de même d'être commentée.
T’es vraiment too much, Bloomers !
De fait, c’est moins Phil que toi-même qui, en la circonstance, a pris du recul … A mes yeux, c’est une évidence !
ta parano m'amuse. je n'ai aucun problème avec Phil. de quoi tu te mêle ?Flovia a écrit:
D’autre part, ôte-moi d’un doute… Insinuerais-tu également que Phil ait pu être influencé par les commentaires de tes précédents interlocuteurs, voire par les critiques de tes ‘pseudo-détracteurs’ ?
Quand même pas ?... Si ?!
Alors si telle est ton intime conviction, sache pour ta gouverne que Phil est suffisamment adulte, calé en blues (versant ‘électrique’, il est même le plus pointu d’entre nous tous ici), et solide musicien pour se forger sa propre opinion sans l’aide de quiconque.
je n'écris plus de CHRONIQUE...c'est plus précis pour toi ?Flovia a écrit:
Et enfin, tu prétends ne plus écrire sur Bloomfield, la bonne blague !...
tout d'abord, je n'ai pas choisi mon statut. Jungleland te le confirmera.Flovia a écrit:
Mais mon cher, c’est pourtant exactement ce que tu continues de faire !
Certes d’une façon différente ( parce qu’en vertu de je-ne-sais quel critère – ton statut de spécialiste es- bloomfield, sans doute? - tu t’estimes dispensé de longs plaidoyers ), posture d’ailleurs autrement plus confortable pour toi et dont j’irais même jusqu’à qualifier la visée de beaucoup plus insidieuse.
En effet, parmi la masse des arguments avancés, tu choisis soigneusement ceux que tu peux relever, développer et/ou démonter pour mieux servir ta croisade ‘Bloomfield’.
Le seul problème d’une telle tactique, c’est qu’elle ne dupe pas grand monde.
Eh oui, Bloomers, parce que tu cites de trop larges passages lorsque tu réponds !... Tttt...
Du coup, tout lecteur, y compris le moins attentif, se rend fort bien compte de tout ce que tu éludes et du peu que tu privilégies.
Aussi, à défaut de totalement te justifier, affine au moins ton découpage à l’avenir, tu gagneras en crédibilité ! Si si, je t’assure …
........
Pour le reste, je me moque de cette "crédibilité"...je veux juste discuter.
Si mes arguments ne te plaise pas...ce n'est pas très grave.
tu as tout à fait le droit de ne pas aimer et te concède bien volontiers sa brièveté.Flovia a écrit:
Maintenant, pour en revenir à ta chronique du ‘Super session’ (n’aies crainte, je ne te ferai pas l'outrage de revenir sur l’éloge dithyrambique que tu en as faite, et qu'au demeurant je ne partage pas), tu m’excuseras néanmoins de la trouver succincte, et à l’égal de Be-bop, un rien bancale.
Je vise plus précisément ici ton impasse de la face B, celle avec Stills (musicien que pourtant tu déclares apprécier …), démarche (ou plutôt absence de démarche), elle-même hautement subjective...
Bon, ton intérêt se limite à Bloomfield, chacun l’aura compris, mais quand même, en chroniqueur qui se respecte, un minimum d’impartialité aurait voulu que tu ne passes pas délibérément une moitié de LP à la trappe…
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
je serai plutôt partant pour qu'on me taille un short pour l'été...si c'est possiblesergio88 a écrit:Ah ben là, y'en a qui vont être habillés pour l'hiver.
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
On reste cool SVP sinon cela va partir en sucette
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
idem.
Pour le statut je confirme que c'est bien moi qui l'ait mis autrefois, ainsi que pour certains autres d'entre vous. Après ce n'est que de la musique comme le reste on est d'accord ? ....
Pour le statut je confirme que c'est bien moi qui l'ait mis autrefois, ainsi que pour certains autres d'entre vous. Après ce n'est que de la musique comme le reste on est d'accord ? ....
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Bayou, Jungle,Jungleland a écrit:idem.
Pour le statut je confirme que c'est bien moi qui l'ait mis autrefois, ainsi que pour certains autres d'entre vous. Après ce n'est que de la musique comme le reste on est d'accord ? ....
sans rancune. je suis modérateur moi-même comme vous le savez.
le sujet/contenu est roi. Par contre les attaques personnelles n'ont pas lieu d'être sur un forum de cette qualité.
Amicalement
Bloomers
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Pas de problème Bloomers on sait ta passion, mais quelquefois les mots dépassent la pensée.
C'est un échange enrichissant, moi j'ai un peu tendance à rejoindre l'idée que Bloomfield était surtout un puriste, un vrai passionné de blues et qu'il ne cherchait pas vraiment à faire "une carrière" contrairement à Hendrix par exemple qui mettait en scène ses prestations, son look sa communication...
En cela Bloomfield avait une démarche proche de Peter Green, assez introspective, privilégiant la pureté, les racines au détriment d'autres paramètres.
C'est un échange enrichissant, moi j'ai un peu tendance à rejoindre l'idée que Bloomfield était surtout un puriste, un vrai passionné de blues et qu'il ne cherchait pas vraiment à faire "une carrière" contrairement à Hendrix par exemple qui mettait en scène ses prestations, son look sa communication...
En cela Bloomfield avait une démarche proche de Peter Green, assez introspective, privilégiant la pureté, les racines au détriment d'autres paramètres.
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Salut tout le monde !
Ah, ben voilà que je vais être le seul à défendre "Super Session", maintenant. Super ! Cherchez l'erreur ...
Je ne veux pas m'immiscer dans le débat avec Flo, mais je suis quand même d'accord avec elle sur certains points, Bloomers, sans relancer ou titiller vos échanges.
Elucider ton propos me semble préférable à éluder celui des autres, comme tu le fais parfois, il faut le reconnaître.
Pour être crédible, un discours doit aussi être, à mon sens, un brin honnête et même aussi subjectif (car on est là pour dire des choses ressenties), mais de circonstance quand c'est possible, et non à outrance si on peut l'éviter.
Perso, et cela n'engage que moi bien sûr, des propos trop dithyrambiques ou enflammés (comme cela a été évoqué sur la chronique de Rising Sun, entre autre) peuvent être un peu rédhibitoires pour leur compréhension, et encore plus pour leur adhésion, par un auditoire que l'on souhaite capter, voire conquérir. Pour les déjà fans, no souci.
La passion doit s'exprimer pour être partagée, mais point trop n'en faut, non ?
Cet aparté étant, et pour en revenir à "Super Session", je ne partage pas tout à fait l'avis de Phil sur le jeu de MB :
Académique ? Oui, on en a assez discuté là-dessus. Bien froid ? Pour autant, je ne trouve pas.
Les trois Blues improvisés "Albert's Shuffle", "Stop" et surtout "Really" sont quand même bien joués et intéressants, de bonne facture quoi, même si - encore une fois - un peu de folie ou de risque, pour sortir de ses sentiers battus, aurait donné une (toute ?) autre envergure au jeu de Mike Bloomfield.
Cela dit, le titre "His Holy Modal Majesty" peut en rebuter plus d'un, j'en conviens, de par son expérimentation de jazz modal. Perso, je le trouve sympa aussi : un peu d'aventure intéressante chez Bloomfield, loin de ses clichés Blues, et un peu risqué, c'est bien clair !
Froid pour le coup ? C'est probable, pour certains.
Enfin, et comme déjà évoqué Bloomers, tu aurais quand même pu te fouler un peu plus sur ta chro, notamment pour la face B avec Stephen Stills, sans oublier le bassiste Harvey Brooks qui ne me semble pas démériter, tout de même.
Bayou,
D'accord avec toi pour la carrière non recherchée de Bloomfield vs Hendrix.
N'empêche, avec la pureté, les racines et toutes ces influences qu'il avait dans son jeu, il aurait peut-être pu (ou pas, in fine ?) se l'approprier davantage ce Blues électrique, plutôt que de le restituer plus ou moins tel quel, ou peu ou prou, avec une technique remarquable pour les 60's et pour certains de ses pairs aussi, c'est entendu !
Ah, ben voilà que je vais être le seul à défendre "Super Session", maintenant. Super ! Cherchez l'erreur ...
Je ne veux pas m'immiscer dans le débat avec Flo, mais je suis quand même d'accord avec elle sur certains points, Bloomers, sans relancer ou titiller vos échanges.
Elucider ton propos me semble préférable à éluder celui des autres, comme tu le fais parfois, il faut le reconnaître.
Pour être crédible, un discours doit aussi être, à mon sens, un brin honnête et même aussi subjectif (car on est là pour dire des choses ressenties), mais de circonstance quand c'est possible, et non à outrance si on peut l'éviter.
Perso, et cela n'engage que moi bien sûr, des propos trop dithyrambiques ou enflammés (comme cela a été évoqué sur la chronique de Rising Sun, entre autre) peuvent être un peu rédhibitoires pour leur compréhension, et encore plus pour leur adhésion, par un auditoire que l'on souhaite capter, voire conquérir. Pour les déjà fans, no souci.
La passion doit s'exprimer pour être partagée, mais point trop n'en faut, non ?
Cet aparté étant, et pour en revenir à "Super Session", je ne partage pas tout à fait l'avis de Phil sur le jeu de MB :
Académique ? Oui, on en a assez discuté là-dessus. Bien froid ? Pour autant, je ne trouve pas.
Les trois Blues improvisés "Albert's Shuffle", "Stop" et surtout "Really" sont quand même bien joués et intéressants, de bonne facture quoi, même si - encore une fois - un peu de folie ou de risque, pour sortir de ses sentiers battus, aurait donné une (toute ?) autre envergure au jeu de Mike Bloomfield.
Cela dit, le titre "His Holy Modal Majesty" peut en rebuter plus d'un, j'en conviens, de par son expérimentation de jazz modal. Perso, je le trouve sympa aussi : un peu d'aventure intéressante chez Bloomfield, loin de ses clichés Blues, et un peu risqué, c'est bien clair !
Froid pour le coup ? C'est probable, pour certains.
Enfin, et comme déjà évoqué Bloomers, tu aurais quand même pu te fouler un peu plus sur ta chro, notamment pour la face B avec Stephen Stills, sans oublier le bassiste Harvey Brooks qui ne me semble pas démériter, tout de même.
Bayou,
D'accord avec toi pour la carrière non recherchée de Bloomfield vs Hendrix.
N'empêche, avec la pureté, les racines et toutes ces influences qu'il avait dans son jeu, il aurait peut-être pu (ou pas, in fine ?) se l'approprier davantage ce Blues électrique, plutôt que de le restituer plus ou moins tel quel, ou peu ou prou, avec une technique remarquable pour les 60's et pour certains de ses pairs aussi, c'est entendu !
Be-Bop Tango- Chicago Hero
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
merci BayouBAYOU a écrit:Pas de problème Bloomers on sait ta passion, mais quelquefois les mots dépassent la pensée.
C'est un échange enrichissant, moi j'ai un peu tendance à rejoindre l'idée que Bloomfield était surtout un puriste, un vrai passionné de blues et qu'il ne cherchait pas vraiment à faire "une carrière" contrairement à Hendrix par exemple qui mettait en scène ses prestations, son look sa communication...
En cela Bloomfield avait une démarche proche de Peter Green, assez introspective, privilégiant la pureté, les racines au détriment d'autres paramètres.
Je pense comme toi et c'est justement ce fameux Hendrix qui lui a certainement coupé les ailes.
Peter Greenbaum/Mike Bloomfield > the jewish pure slow blues connections
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Moi je peux comprendre la démarche de MB, retrouver l'âme du blues et la restituer de la meilleure façon sans chercher à la modifier.
Alors, dans le monde de la musique cela ne passe pas, on préfère des musiciens qui partent d'un genre, (ou le pille) puis l'adapte à l'époque, mais heureusement que quelques uns gardent la mémoire et peuvent la restituer grâce à leur technique et leur feeling.
Pour le Super Session, je me souviens que dans les 70's c'était une référence vu la qualité des musiciens, même si on sent que c'est quand même pris sur le vif.
Cela fait un bout de temps que je ne l'ai pas écouté....alors...à réentendre.
Alors, dans le monde de la musique cela ne passe pas, on préfère des musiciens qui partent d'un genre, (ou le pille) puis l'adapte à l'époque, mais heureusement que quelques uns gardent la mémoire et peuvent la restituer grâce à leur technique et leur feeling.
Pour le Super Session, je me souviens que dans les 70's c'était une référence vu la qualité des musiciens, même si on sent que c'est quand même pris sur le vif.
Cela fait un bout de temps que je ne l'ai pas écouté....alors...à réentendre.
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Ce style de réflexion, même proféré sous couvert de la langue anglaise, a-t-il vraiment lieu d’être sur un forum musical de cette qualité ?Bloomers a écrit:
Peter Greenbaum/Mike Bloomfield > the jewish pure slow blues connections
Je me le demande ?…Tout en m’apercevant n’avoir pas été si éloignée de la vérité lorsque je parlais de ‘croisade’.
Quoi qu’il en soit, je te souhaite une bonne continuation dans tous tes combats, Bloomers !
Et sans rancune, j’espère…
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
Je crois que Bloomers a simplement fait un trait d'humour, sur l'origine des deux musiciens.
Le lisant depuis un bout de temps sur un autre forum, il défend son point de vue mais ne dérape jamais.
Le lisant depuis un bout de temps sur un autre forum, il défend son point de vue mais ne dérape jamais.
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
BAYOU a écrit:C'est un échange enrichissant, moi j'ai un peu tendance à rejoindre l'idée que Bloomfield était surtout un puriste, un vrai passionné de blues et qu'il ne cherchait pas vraiment à faire "une carrière" contrairement à Hendrix par exemple qui mettait en scène ses prestations, son look sa communication...
En cela Bloomfield avait une démarche proche de Peter Green, assez introspective, privilégiant la pureté, les racines au détriment d'autres paramètres.
Je ne suis pas certain que Bloomfield était si humble que cela et ne cherchait pas vraiment à faire une carrière. Si cela avait été le cas, il aurait certes admiré Hendrix, mais sans être traumatisé par sa soudaine arrivée et ça ne lui aurait pas "coupé les ailes".
Et ce n'est d'ailleurs pas un reproche. La grande majorité des musiciens rêvent d'être LE meilleur. C'est sans doute un peu puéril, mais c'est humain. Pour beaucoup, le rêve s'éloigne bien vite devant la réalité (pour ma part, ça n'a pas traîné... ), mais pour d'autres, même les très bons (j'aurais même tendance à dire "surtout" les très bons), c'est parfois plus difficile à avaler qu'on ne sera jamais CE meilleur, cette référence. Voir à ce propos l'anecdote rapportée par Pete Townsend dans "A film about Jimi Hendrix" qui raconte qu'à l'arrivée d'Hendrix à Londres, il est soudain devenu très ami avec Eric Clapton et que cela a cessé tout aussi soudainement au départ d'Hendrix. Et il explique cela a postériori par le fait qu'Hendrix était trop bon et les menaçait tous deux dans leur statut de guitaristes vedettes.
Pour Bloomfield, je pense que c'est encore plus complexe que cela. Attention mes propos n'engagent que moi et sont davantage le fruit d'intuitions personnelles, plutôt que d'une connaissance approfondie du bonhomme et de sa vie. Mais il me semble justement que le problème de MB aura surtout été de réaliser qu'il ne serait jamais celui qu'il aurait voulu être. Et pour corser le tout, je pense qu'il y avait une dualité ambivalente (presque "à 180 °") dans ses désirs entre celui d'être un "vrai" bluesman pur et dur courant le cacheton dans les bouges du Southside/westside et celui de devenir une star rock adulée. Dur de se rendre compte qu'il ne pouvait être ni l'un ni l'autre ! Pas "vrai" bluesman sur le long terme à cause de sa culture et de son éducation de fils de famille bourgeoise (voir son compagnonnage douloureux avec Big Joe Williams), et pas rock star non plus, à cause de sa personnalité trop peu exibitionniste et, sans doute, d'un petit manque d'originalité musicale.
Si on ajoute par dessus une instabilité chronique (Bi polaire, avançait Bloomers), on peut comprendre ses problèmes, mais aussi son cynisme désespéré dans l'interview postée par Bloomers et également son suicide.
Mais encore une fois, hypothèses personnelles et donc assez gratuites...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
concernant Super Session, mon avis est très tiraillé. je l'aime pour sa production et ses musiciens. autant je l'apprécie moins pour son côté superficiel et mercantile.Be-Bop Tango a écrit:Salut tout le monde !
Ah, ben voilà que je vais être le seul à défendre "Super Session", maintenant. Super ! Cherchez l'erreur ...
Quand au jeu de Bloomfield sur ce disque. c'est un échauffement, une journée de jam, ce n'est pas VRAIMENT représentatif de son POTENTIEL. peux t'on le juger uniquement sur ce disque? NON.
le son glacial (je le trouve chaud moi), son académisme (certainement une tentative de rendre le tout plus accessible)
Je ne le condamne pas car l'idée est finalement bonne, ce disque à ouvert encore plus les portes du blues rock et même plus > des millions d'exemplaire vendu. on joue dans le territoire de la pop.
Cela me fait sourire quand on me dit que j'élude les questions sur Bloomfield je n'élude rien d'autre que l'hostilité.Be-Bop Tango a écrit:
Elucider ton propos me semble préférable à éluder celui des autres, comme tu le fais parfois, il faut le reconnaître.
Pour être crédible, un discours doit aussi être, à mon sens, un brin honnête et même aussi subjectif (car on est là pour dire des choses ressenties), mais de circonstance quand c'est possible, et non à outrance si on peut l'éviter.
Je répond à toutes les questions tant que ce ne sont pas des attaques personnelles. Si quelqu'un estime qu'il a besoin d'un complément de réponse, je serai le premier à lui donner
je n’arrête pas de lire des propos dithyrambiques dans les chroniques de beaucoup de forum, depuis très longtemps. pardonnez moi de faire un peu de pub avec des chroniques cachés depuis 5 ans dans les limbes de votre forum.Be-Bop Tango a écrit:
Perso, et cela n'engage que moi bien sûr, des propos trop dithyrambiques ou enflammés (comme cela a été évoqué sur la chronique de Rising Sun, entre autre) peuvent être un peu rédhibitoires pour leur compréhension, et encore plus pour leur adhésion, par un auditoire que l'on souhaite capter, voire conquérir. Pour les déjà fans, no souci.
La passion doit s'exprimer pour être partagée, mais point trop n'en faut, non ?
merci pour tes conseils mais nous sommes des passionnés incurables...tu verras que ce n'est pas très grave, ce n'est que de la musique.
j'ai déjà expliqué pourquoi plus haut. la partie de stills est la plus pop. comme on est sur un forum de blues, je voulais mettre bloomfield en avant.Be-Bop Tango a écrit:
Enfin, et comme déjà évoqué Bloomers, tu aurais quand même pu te fouler un peu plus sur ta chro, notamment pour la face B avec Stephen Stills, sans oublier le bassiste Harvey Brooks qui ne me semble pas démériter, tout de même.
Dernière édition par Bloomers le Jeu 3 Oct 2013 - 1:38, édité 1 fois
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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Re: Bloomfield/Kooper/Stills - Super Session 1968
moi je suis étonné que tu ne sache pas qu'on peut tout se permettre tant qu'on reste dans le sujet et si il y a une touche d'humour. ça ne nous fera pas de mal non plusFlovia a écrit:
Ce style de réflexion, même proféré sous couvert de la langue anglaise, a-t-il vraiment lieu d’être sur un forum musical de cette qualité ?Je me le demande ?…
sans rancuneFlovia a écrit:
Tout en m’apercevant n’avoir pas été si éloignée de la vérité lorsque je parlais de ‘croisade’.
Quoi qu’il en soit, je te souhaite une bonne continuation dans tous tes combats, Bloomers !
Et sans rancune, j’espère…
Bloomers- Doctor es Bloomfield
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