Frank Hovington
+5
Phil cotton color
Old_Debris
sergio88
Jipes
Flovia
9 participants
Page 1 sur 1
Frank Hovington
Frank Hovington (alias 'Guitar Frank')
Coup de projecteur sur ce bluesman de style Piedmont, talentueux guitariste et banjoïste, que ni l'intérêt de John Fahey ni une apparition au Smithsonian folk festival 1971 n'ont vraiment réussi à sortir de l'anonymat.
Franklin Hovington naît le 9 Janvier 1919 à Reading – Pennsylvanie, d'une lignée de républicains convaincus.
Lorsque sa mère eût réuni, grâce à son propre labeur, assez d'argent pour envisager un déménagement, la famille rejoignit le père, métayer dans le Delaware depuis 1913.
Ils s'installent alors aux environs de Frederica.
Le grand-père de Frank pratiquant le 'fife and drums', et son oncle paternel, le piano et l'orgue, l'oreille musicale du jeune Frank se développe ainsi très tôt.
Néanmoins, son véritable déclic se produit à l'écoute du guitariste Adam Greenfield, le tout premier joueur de banjo que Frank voit officier à l'occasion des house-parties de fins de semaines. Celui-ci reprenait des raggs issus des répertoires de Blind Blake et de Blind Boy Fuller.
Le picking à trois doigts, avec basses au pouce, du musicien fascine tant ce gamin de 6 ans, et son envie de l'imiter est telle que son père, après avoir beaucoup pesté, se décide à lui offrir, d'abord un petit ukulele, puis, finalement, un banjo pour ses 11 ans.
C'est précisément à cette époque qu'il rencontre William Walker, banjoïste et guitariste émérite d'une quarantaine d'années.
En ce temps-là, les guitares étaient rares parce que très onéreuses, alors que les banjos ne coûtaient quasiment rien.
Durant les huit ou neuf années où Walker, originaire de Virginie, reste dans les environs, il apprend non seulement à Frank ses premiers accords de banjo , mais encore la manière d'utiliser un onglet, le jeu à deux doigts, le 'taping' main gauche, et la banjo slide.
Frank fait ainsi de rapides progrès sur cet instrument.
(Frank Hovington)
C'est aussi Walker qui, constatant la tendance naturelle de Frank pour le picking à trois doigts, lui conseille de se mettre à la guitare .
Aussi, dès que l'adolescent obtint de son paternel la guitare tant convoitée, le maître et l'élève se mettent à jouer ensemble, Frank d'abord en accompagnement derrière Walker au banjo, puis, progressivement, de plus en plus souvent en arpèges.
Après autant d'années de collaboration, l'on imagine aisément quel coup dur ce fut pour Frank lorsque, un beau matin, Walker disparut subitement du paysage, sans même en avoir averti son partenaire .
Comme autres influences, Frank Hovington cite le guitariste Jim Butler, et ses oncles violonistes Jim & Alec Gray ; Isaac Hughes, un autre violoniste, décédé en 1974 à 108 ans ; le guitariste Jackson Loper ; Hi Goins, un banjoïste originaire de Dover.
Frank joua également avec les frères Simon & George Clark.
Peu de temps après le départ de William Walker, Frank fait plus ou moins régulièrement équipe avec Gene Young, et ainsi jusqu'au décès de ce dernier, en 1971.
Et c'est certainement d'entreprendre la formation de Gene qui lui permit de surmonter l'abandon de son mentor.
Gene apprend vite. Il se charge rapidement des basses en Fa, tandis que Frank prend les solo en Do ouvert.
Leur duo ne gagnera pourtant jamais de quoi vivre en suffisance, mais du moins auront-ils eu tous deux la satisfaction de faire danser les gens.
Avant 1975 et son album 'Lonesome road blues', Frank Hovington n'avait jamais enregistré.
Et pourtant, à peine un an après ses débuts avec Gene (soit aux environs de 1940-41), deux costard-cravates vinrent lui proposer de monter enregistrer à New-York. Mais les jeunes interprètes refusèrent tant il leur répugnait alors de quitter le berceau natal. Les coordonnées des 'scouts' néanmoins en poche, l'influence d'une rumeur locale persistante, selon laquelle la métropole serait le fief d'une flopée de gangsters en tous genres, finit d'en dissuader ce duo provincial.
Frank laisse ainsi passer sa chance.
Frank et Gene continuent ensuite à jouer ensemble malgré le tort que leur cause bientôt l'apparition des juke-boxes. D'une manière similaire, une meilleure distribution des disques contribue à la désertion progressive des house-parties locales.
Vers le milieu des années 60, Gene Young se convertit au Pentecôtisme, consacrant désormais l'essentiel de sa musique à la gloire des hymnes religieux. Frank joue donc moins souvent avec lui.
De son côté, il se rend de temps à autres à Philadelphie. Il y côtoie alors Blind Connie Williams et Washboard Sam, l'occasion de quelques mémorables sessions de rues.
Hovington ne fut cependant jamais musicien à plein temps, bien qu'il jouât aussi du Hillbilly dans une formation ouest virginienne.
En parallèle, tout au long de son existence, il exerce temporairement différents autres métiers, dont celui de débourreur équin, une activité auparavant pratiquée par son père.
Il chante aussi comme ténor dans un certain nombre de quartets gospel, tels le 'Stewart Dixon's golden stars', le 'Ernest Ewins' jubilee four', le 'Four Hs' , formé avec son frère Wingate, ou encore son propre premier groupe de gospel, 'The Latter', formé avant guerre.
A partir de 1948, il part pour Washington, long séjour durant lequel Frank comptait bien apprendre à lire et jouer les partitions orchestrales – projet qui, en fin de compte, ne se réalisera pas.
Pourtant, au sein de la capitale, comme sur Philadelphie, il se frotte à divers musiciens de jazz (acquérant à l'usage le sobriquet de 'BeBop').
Mais voilà qu'au bout d'un moment ses racines rurales le rattrapent. Aussi décide-t-il finalement de regagner le Delaware, son pays natal.
Et c'est ainsi qu'en 1967 il revient s'installer à Felton, près de Frederica.
(Traduction libre et condensée des propos tenus par Bruce Bastin dans l'album ' Lonesome road blues', Mars 1976)
Marié à Winifred, et père de deux garçons, Frank Hovington tombe malade vers la fin des 70's.
Il décède le 21 Juin 1982, des suites d'une leucémie.
Discographie sélective :
* 'Lonesome road blues' (Flyright / morceaux enregistrés en Juillet 1975, à Felton, par Bruce Bastin & Dick Spottswood)
Les titres :
Frank Hovington/ vocaux + guitare (et banjo sur 'CC blues' )
Extraits :
* 'Gone with the wind' (CD posthume - Flyright / 2000)
proposant 19 titres dont cinq inédits :
Extrait :
Coup de projecteur sur ce bluesman de style Piedmont, talentueux guitariste et banjoïste, que ni l'intérêt de John Fahey ni une apparition au Smithsonian folk festival 1971 n'ont vraiment réussi à sortir de l'anonymat.
Franklin Hovington naît le 9 Janvier 1919 à Reading – Pennsylvanie, d'une lignée de républicains convaincus.
Lorsque sa mère eût réuni, grâce à son propre labeur, assez d'argent pour envisager un déménagement, la famille rejoignit le père, métayer dans le Delaware depuis 1913.
Ils s'installent alors aux environs de Frederica.
Le grand-père de Frank pratiquant le 'fife and drums', et son oncle paternel, le piano et l'orgue, l'oreille musicale du jeune Frank se développe ainsi très tôt.
Néanmoins, son véritable déclic se produit à l'écoute du guitariste Adam Greenfield, le tout premier joueur de banjo que Frank voit officier à l'occasion des house-parties de fins de semaines. Celui-ci reprenait des raggs issus des répertoires de Blind Blake et de Blind Boy Fuller.
Le picking à trois doigts, avec basses au pouce, du musicien fascine tant ce gamin de 6 ans, et son envie de l'imiter est telle que son père, après avoir beaucoup pesté, se décide à lui offrir, d'abord un petit ukulele, puis, finalement, un banjo pour ses 11 ans.
C'est précisément à cette époque qu'il rencontre William Walker, banjoïste et guitariste émérite d'une quarantaine d'années.
En ce temps-là, les guitares étaient rares parce que très onéreuses, alors que les banjos ne coûtaient quasiment rien.
Durant les huit ou neuf années où Walker, originaire de Virginie, reste dans les environs, il apprend non seulement à Frank ses premiers accords de banjo , mais encore la manière d'utiliser un onglet, le jeu à deux doigts, le 'taping' main gauche, et la banjo slide.
Frank fait ainsi de rapides progrès sur cet instrument.
(Frank Hovington)
C'est aussi Walker qui, constatant la tendance naturelle de Frank pour le picking à trois doigts, lui conseille de se mettre à la guitare .
Aussi, dès que l'adolescent obtint de son paternel la guitare tant convoitée, le maître et l'élève se mettent à jouer ensemble, Frank d'abord en accompagnement derrière Walker au banjo, puis, progressivement, de plus en plus souvent en arpèges.
Après autant d'années de collaboration, l'on imagine aisément quel coup dur ce fut pour Frank lorsque, un beau matin, Walker disparut subitement du paysage, sans même en avoir averti son partenaire .
Comme autres influences, Frank Hovington cite le guitariste Jim Butler, et ses oncles violonistes Jim & Alec Gray ; Isaac Hughes, un autre violoniste, décédé en 1974 à 108 ans ; le guitariste Jackson Loper ; Hi Goins, un banjoïste originaire de Dover.
Frank joua également avec les frères Simon & George Clark.
Peu de temps après le départ de William Walker, Frank fait plus ou moins régulièrement équipe avec Gene Young, et ainsi jusqu'au décès de ce dernier, en 1971.
Et c'est certainement d'entreprendre la formation de Gene qui lui permit de surmonter l'abandon de son mentor.
Gene apprend vite. Il se charge rapidement des basses en Fa, tandis que Frank prend les solo en Do ouvert.
Leur duo ne gagnera pourtant jamais de quoi vivre en suffisance, mais du moins auront-ils eu tous deux la satisfaction de faire danser les gens.
Avant 1975 et son album 'Lonesome road blues', Frank Hovington n'avait jamais enregistré.
Et pourtant, à peine un an après ses débuts avec Gene (soit aux environs de 1940-41), deux costard-cravates vinrent lui proposer de monter enregistrer à New-York. Mais les jeunes interprètes refusèrent tant il leur répugnait alors de quitter le berceau natal. Les coordonnées des 'scouts' néanmoins en poche, l'influence d'une rumeur locale persistante, selon laquelle la métropole serait le fief d'une flopée de gangsters en tous genres, finit d'en dissuader ce duo provincial.
Frank laisse ainsi passer sa chance.
Frank et Gene continuent ensuite à jouer ensemble malgré le tort que leur cause bientôt l'apparition des juke-boxes. D'une manière similaire, une meilleure distribution des disques contribue à la désertion progressive des house-parties locales.
Vers le milieu des années 60, Gene Young se convertit au Pentecôtisme, consacrant désormais l'essentiel de sa musique à la gloire des hymnes religieux. Frank joue donc moins souvent avec lui.
De son côté, il se rend de temps à autres à Philadelphie. Il y côtoie alors Blind Connie Williams et Washboard Sam, l'occasion de quelques mémorables sessions de rues.
Hovington ne fut cependant jamais musicien à plein temps, bien qu'il jouât aussi du Hillbilly dans une formation ouest virginienne.
En parallèle, tout au long de son existence, il exerce temporairement différents autres métiers, dont celui de débourreur équin, une activité auparavant pratiquée par son père.
Il chante aussi comme ténor dans un certain nombre de quartets gospel, tels le 'Stewart Dixon's golden stars', le 'Ernest Ewins' jubilee four', le 'Four Hs' , formé avec son frère Wingate, ou encore son propre premier groupe de gospel, 'The Latter', formé avant guerre.
A partir de 1948, il part pour Washington, long séjour durant lequel Frank comptait bien apprendre à lire et jouer les partitions orchestrales – projet qui, en fin de compte, ne se réalisera pas.
Pourtant, au sein de la capitale, comme sur Philadelphie, il se frotte à divers musiciens de jazz (acquérant à l'usage le sobriquet de 'BeBop').
Mais voilà qu'au bout d'un moment ses racines rurales le rattrapent. Aussi décide-t-il finalement de regagner le Delaware, son pays natal.
Et c'est ainsi qu'en 1967 il revient s'installer à Felton, près de Frederica.
(Traduction libre et condensée des propos tenus par Bruce Bastin dans l'album ' Lonesome road blues', Mars 1976)
Marié à Winifred, et père de deux garçons, Frank Hovington tombe malade vers la fin des 70's.
Il décède le 21 Juin 1982, des suites d'une leucémie.
Discographie sélective :
* 'Lonesome road blues' (Flyright / morceaux enregistrés en Juillet 1975, à Felton, par Bruce Bastin & Dick Spottswood)
Les titres :
Frank Hovington/ vocaux + guitare (et banjo sur 'CC blues' )
Extraits :
* 'Gone with the wind' (CD posthume - Flyright / 2000)
proposant 19 titres dont cinq inédits :
Extrait :
Dernière édition par Flovia le Mar 8 Avr 2014 - 20:12, édité 1 fois
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Frank Hovington
Superbe chronique sur un artiste parfaitemment inconnu pour moi, belle découverte j'aime beaucoup sa voix et son picking est très efficace, il me fait penser par moments à Brownie Mac Ghee
_________________
Jipes sur Youtube
Jipes Blues
Re: Frank Hovington
Connaissais pas non plus. Merci Floflo pour cette nouvelle découverte.
_________________
Play fast. Life is short
https://so-photos.book.fr/
=================================
Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
- Nombre de messages : 11279
Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: Frank Hovington
Excellente idée de braquer un coup de projecteur sur Hovington, d'autant que personne ne l'avait encore fait, pis ça parle de blues, tant qu'à faire.
C'est pas non plus ce qui use le plus mes saphirs (MDR) mais c'est bon de se le remettre en mémoire.
Good Job note Flo.....
C'est pas non plus ce qui use le plus mes saphirs (MDR) mais c'est bon de se le remettre en mémoire.
Good Job note Flo.....
Re: Frank Hovington
Pas vraiment le genre de Blues que je préfère, mais bien agréable à écouter quand même !
Le picking bien joué (comme ici) est toujours très impressionnant, mais ça "corsette" un peu le morceau et son rendu (avis tout à fait personnel bien entendu...)
Cela dit, c'est vrai que Frank Hovington mériterait davantage de reconnaissance et un crédit plus à la hauteur de ses talents de guitariste-chanteur. Injustice réparée par le super boulot de Flo... du moins pour les forumistes d'au pays du Blues !...
Le picking bien joué (comme ici) est toujours très impressionnant, mais ça "corsette" un peu le morceau et son rendu (avis tout à fait personnel bien entendu...)
Cela dit, c'est vrai que Frank Hovington mériterait davantage de reconnaissance et un crédit plus à la hauteur de ses talents de guitariste-chanteur. Injustice réparée par le super boulot de Flo... du moins pour les forumistes d'au pays du Blues !...
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Frank Hovington
Old_Debris a écrit:Excellente idée de braquer un coup de projecteur sur Hovington, d'autant que personne ne l'avait encore fait, pis ça parle de blues, tant qu'à faire.
C'est pas non plus ce qui use le plus mes saphirs (MDR) mais c'est bon de se le remettre en mémoire.
Good Job note Flo.....
Décidément, j'adore tes métaphores, Odé!... ... (Odé use des saphirs, c'est vraiment la meilleure de toutes, celle-là! ...)
...Blague à part , tout comme toi ou Phil, le East coast n'est pas non plus mon style de blues préféré.
Et malgré cela, je trouve la palette guitaristique d'Hovington plutôt joliment étendue, pour un artiste Piedmont, justement.
Son jeu est délié, un brin technique sans être ostentatoire, ses mélodies variées et peut-être un peu moins ritournelles gentillettes que celles de ces confrères/consoeurs. Bref, agréable à écouter.
De plus, Guitar Frank ne dédaignait pas slider, une pratique assez peu courante dans cette catégorie pour mériter d'être soulignée.
Et puis, à l'égal de Jipes, j'apprécie assez sa voix.
Après, ce serait évidemment très exagéré de prétendre que l'écouter me fasse autant vibrer que Johnny Shines, Pete Williams ou Honeyboy Edwards, par ex.
Enfin, loin de moi l'intention de te paraphraser, Odé, mais puisque tu abordes toi-même cet épineux sujet, j'en profite... Parler de blues devient en effet un exercice suffisamment rare par ici qu'évoquer ses plus modestes ambassadeurs soit de surcroît dispensable.
Alors, de temps à autres, ces petites bouffées d'oxygène, personnellement, ça me fait un bien fou!
Et merci pour l'intérêt porté à ce sujet, les garçons!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Frank Hovington
Elle n'est pas bonne à massa...
...crer le blues la Flo. (histoire d'en rajouter une couche)
...crer le blues la Flo. (histoire d'en rajouter une couche)
Gut bucket- Chicago Hero
- Nombre de messages : 2141
Age : 43
Localisation : Le Havre
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Frank Hovington
Et bien moi le East Coast j'aime ça, et comme je ne connaissais F. Hovington que de nom ça me fait plaisir d'entendre ces extraits.
Merci Flo, toujours au top :-)
Merci Flo, toujours au top :-)
jb28- Chicago Hero
- Nombre de messages : 4375
Age : 68
Localisation : eure & loir
Date d'inscription : 04/07/2008
Re: Frank Hovington
Tant mieux, JB! Bien contente d'avoir au moins fait un ou deux heureux, dans cette histoire... (rire)
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Frank Hovington
et même un troisième !
Merci pour cette découverte Flovia; je me suis commandé de suite ce CD.
Merci pour cette découverte Flovia; je me suis commandé de suite ce CD.
Re: Frank Hovington
Je t'en prie... Ce fut un plaisir!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Frank Hovington
Et hop, encore un qui ne connaissais pas. ^^
J'aime... Du bon blues delta/piedmont comme j'aime. Et savoir reste très douce. Vraiment agréable à écouter.
Merci Flovia
J'aime... Du bon blues delta/piedmont comme j'aime. Et savoir reste très douce. Vraiment agréable à écouter.
Merci Flovia
Moriae Encomium- At The Crossroad
- Nombre de messages : 76
Age : 42
Localisation : Paris
Date d'inscription : 13/07/2013
Sujets similaires
» Frank Frost
» Frank Zappa
» Andreas Oberg et Frank Vignola
» Frank Zappa : One Size Fits All (by Flovia)
» jazz à montparnasse: de Frank Sinatra à Jamie Cullum
» Frank Zappa
» Andreas Oberg et Frank Vignola
» Frank Zappa : One Size Fits All (by Flovia)
» jazz à montparnasse: de Frank Sinatra à Jamie Cullum
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Dim 28 Avr 2024 - 10:43 par tiludog
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes