Jimmy Burns – The Chicago sessions (2020)
Page 1 sur 1
01072020
Jimmy Burns – The Chicago sessions (2020)
Date de sortie : 27 janvier 2020
Label : auto-produit, Record Union/ Krudtmejer productions
Genre : blues électrique, Chicago blues
Liste des titres :
01- Cold as ice
02- Killing floor
03- Back in the day (Jimmy's story, Pt. 1)
04- Everyday I have the blues
05- I know you're gone
06- Stranded in Clarksdale
07- Mean old Frisco
08- Waiting for the bus (Jimmy's story, Pt. 2)
09- I'm ready
10- Chicago avenue (Jimmy's story, Pt. 3)
Enregistrées à Chicago, les guitares et les voix de Jimmy Burns ont ensuite été mixées à Copenhague par le producteur Laust Krudtmejer Nielsen et complétées avec le concours de ses formations danoises Trainman Blues (duo composé de l'irlandais Richard Farrell/guitare, chant, compo, & de L.Nielsen /basse) et The Cornbread Project (mélangeant blues trad et rythmes électroniques selon les techniques contemporaines - loops, samples & beats).
Parmi ces 10 titres, trois se présentent sous la forme de conversations entre Nielsen et Burns, où ce dernier évoque son parcours, sur fond d'instrumentaux de blues moderne, touche personnelle de Nielsen.
'Cold as ice'
'Killing floor'
'Back in the day (Jimmy's story, Pt. 1)'
'Everyday I have the blues'
'I Know you're gone'
'Stranded in Clarksdale'
'Mean old Frisco'
'Waiting for the bus' (Jimmy's story, Pt. 2)
'I'm ready'
'Chicago avenue' (Jimmy's story, Pt. 3)
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Jimmy Burns – The Chicago sessions (2020) :: Commentaires
Sans vouloir remettre en question la valeur de Jimmy Burns, cet opus m'a laissée quelque peu perplexe. Il donne l'impression que le manque de matériel a été comblé avec ces mini-interviews souvenirs, d'une facture un rien déroutante, et l'on reste sur notre faim avec seulement sept titres, dont 6 reprises et un original.
Mais qu'est ce que c'est que ce truc ???
Si j'ai bien compris, Jimmy Burns a d'abord enregistré ses voix et parties de guitare seul à Chicago, et le sauce d'accompagnement et le mixage ont été faits après à Copenhague ?
En principe, quand on veut faire un enregistrement séparé, on fait l'inverse et on termine par la voix et les soli. ça me rappelle un des nombreux disques post mortem d'Hendrix où un producteur avait utilisé à peu près la même démarche. C'était un peu bizarre mais le résultat, sans être très bon, était écoutable. Là c'est une véritable catastrophe !
Aucune cohérence d'ensemble, des ajouts d'un goût douteux, aucun feeling, bref un vrai manque de talent de la part du producteur qui a pourtant dû beaucoup s'amuser à confectionner ses "monstres" ! Par exemple, la version de "Killing floor" est désespérante. Quant aux 3 morceaux "parlés", dans le genre du "Lucille" de BB King, Ce sont évidemment, vu leur nombre, de véritables escroqueries.
Je suppose que Jimmy Burns n'a pas eu son mot à dire quant au résultat final. Enfin je l'espère car c'est un artiste talentueux que j'aime beaucoup, et ça me ferait de la peine qu'il ait pu cautionner cette horreur.
Si j'ai bien compris, Jimmy Burns a d'abord enregistré ses voix et parties de guitare seul à Chicago, et le sauce d'accompagnement et le mixage ont été faits après à Copenhague ?
En principe, quand on veut faire un enregistrement séparé, on fait l'inverse et on termine par la voix et les soli. ça me rappelle un des nombreux disques post mortem d'Hendrix où un producteur avait utilisé à peu près la même démarche. C'était un peu bizarre mais le résultat, sans être très bon, était écoutable. Là c'est une véritable catastrophe !
Aucune cohérence d'ensemble, des ajouts d'un goût douteux, aucun feeling, bref un vrai manque de talent de la part du producteur qui a pourtant dû beaucoup s'amuser à confectionner ses "monstres" ! Par exemple, la version de "Killing floor" est désespérante. Quant aux 3 morceaux "parlés", dans le genre du "Lucille" de BB King, Ce sont évidemment, vu leur nombre, de véritables escroqueries.
Je suppose que Jimmy Burns n'a pas eu son mot à dire quant au résultat final. Enfin je l'espère car c'est un artiste talentueux que j'aime beaucoup, et ça me ferait de la peine qu'il ait pu cautionner cette horreur.
Va savoir? Il est fort possible que Nielsen et Burns aient fait un deal. Jimmy Burns n'ayant rien sorti depuis 2015, Nielsen lui a peut-être proposé de le produire à moindre effort (7 pistes guitare & voix, plus une conversation à bâton rompu). Soit une belle opportunité de part et d'autre : pour Nielsen, celle de se faire connaître à l'international comme producteur/arrangeur (et de faire aussi connaître ses formations); et pour Jimmy, celle de toucher quelques dividendes. Et au diable la déontologie!!! Ce genre de scrupules a-t-il d'ailleurs jamais effleuré nos vieilles canailles de bluesmen?...Phil cotton color a écrit:
Je suppose que Jimmy Burns n'a pas eu son mot à dire quant au résultat final. Enfin je l'espère car c'est un artiste talentueux que j'aime beaucoup, et ça me ferait de la peine qu'il ait pu cautionner cette horreur.
Dernière édition par Flovia le Ven 3 Juil 2020 - 15:24, édité 1 fois
Oui, c'est une éventualité... Tout est possible en effet. En tout cas cet opus n'ajoutera rien à sa gloire, ni à celle du producteur et même de ses poulains...Flovia a écrit:Va savoir? Il est fort possible que Nielsen et Burns ait fait un deal. Jimmy Burns n'ayant rien sorti depuis 2015, Nielsen lui a peut-être proposé de le produire à moindre effort (7 pistes guitare & voix, plus une conversation à bâton rompu). Soit une belle opportunité de part et d'autre : pour Nielsen, celle de se faire connaître à l'international comme producteur/arrangeur (et de faire aussi connaître ses formations); et pour Jimmy, celle de toucher quelques dividendes. Et au diable la déontologie!!! Ce genre de scrupules a-t-il d'ailleurs jamais effleuré nos vieilles canailles de bluesmen?...Phil cotton color a écrit:
Je suppose que Jimmy Burns n'a pas eu son mot à dire quant au résultat final. Enfin je l'espère car c'est un artiste talentueux que j'aime beaucoup, et ça me ferait de la peine qu'il ait pu cautionner cette horreur.
Il semble que les guitares ont été enregistré à Chicago et que Laust Krudtmejer Nielsen a fait des tripatouillages ensuite.
De toute façon une bouse est une bouse, dommage par la réputation de Jimmy qui est un sacré musicien.
Quand à Nielsen, on pourrait le balancer dans la Mer du Nord, personne ne s'en plaindra ! (sauf les poissons qui risquent d'être malades)
De toute façon une bouse est une bouse, dommage par la réputation de Jimmy qui est un sacré musicien.
Quand à Nielsen, on pourrait le balancer dans la Mer du Nord, personne ne s'en plaindra ! (sauf les poissons qui risquent d'être malades)
Ça c'est le moins qu'on puisse dire, Phil!Phil cotton color a écrit:Oui, c'est une éventualité... Tout est possible en effet. En tout cas cet opus n'ajoutera rien à sa gloire, ni à celle du producteur et même de ses poulains...Flovia a écrit:Va savoir? Il est fort possible que Nielsen et Burns aient fait un deal. Jimmy Burns n'ayant rien sorti depuis 2015, Nielsen lui a peut-être proposé de le produire à moindre effort (7 pistes guitare & voix, plus une conversation à bâton rompu). Soit une belle opportunité de part et d'autre : pour Nielsen, celle de se faire connaître à l'international comme producteur/arrangeur (et de faire aussi connaître ses formations); et pour Jimmy, celle de toucher quelques dividendes. Et au diable la déontologie!!! Ce genre de scrupules a-t-il d'ailleurs jamais effleuré nos vieilles canailles de bluesmen?...Phil cotton color a écrit:
Je suppose que Jimmy Burns n'a pas eu son mot à dire quant au résultat final. Enfin je l'espère car c'est un artiste talentueux que j'aime beaucoup, et ça me ferait de la peine qu'il ait pu cautionner cette horreur.
Toujours aussi cash, Michel, j'adore!BAYOU a écrit:Il semble que les guitares ont été enregistré à Chicago et que Laust Krudtmejer Nielsen a fait des tripatouillages ensuite.
De toute façon une bouse est une bouse, dommage par la réputation de Jimmy qui est un sacré musicien.
Quand à Nielsen, on pourrait le balancer dans la Mer du Nord, personne ne s'en plaindra ! (sauf les poissons qui risquent d'être malades)
D'accord avec vous pour dire que cet ersatz d'album est loin d'être une réussite. Du moins Jimmy revient-il ici au Chicago blues.
C'est déjà une toute petite amélioration par rapport à son précédent 'Ain't it right' (2015), lui-même d'une tournure très moderne (à l'égal de la plupart de ses productions depuis une bonne quinzaine d'années) , mais excessivement orienté Soul.
Aussi, pour apprécier Jimmy Burns à sa juste valeur Blues, mieux vaudrait s'en tenir à des enregistrements antérieurs comme son 'Live at B.L.U.E.S.' (2007) , 'Leaving here walking' (1996), ou encore 'Back to the Delta' (2003)
Oui d'accord avec toi. Mais sur le fond, bien qu'ayant écouté beaucoup de blues dans son enfance et étant monté très tôt à Chicago, Jimmy Burns, un peu à l'instar de Jimmy Johnson, n'est pas au départ un musicien de blues pur jus. Il a beaucoup fréquenté le gospel, et durant tout le début de sa carrière a évolué dans une veine soul. Il a même enregistré très jeune à la fin des années 50 un disque de doo-wop !Flovia a écrit:D'accord avec vous pour dire que cet ersatz d'album est loin d'être une réussite. Du moins Jimmy revient-il ici au Chicago blues.
C'est déjà une toute petite amélioration par rapport à son précédent 'Ain't it right' (2015), lui-même d'une tournure très moderne (à l'égal de la plupart de ses productions depuis une bonne quinzaine d'années) , mais excessivement orienté Soul.
Aussi, pour apprécier Jimmy Burns à sa juste valeur Blues, mieux vaudrait s'en tenir à des enregistrements antérieurs comme son 'Live at B.L.U.E.S.' (2007) , 'Leaving here walking' (1996), ou encore 'Back to the Delta' (2003)
Toujours un peu comme Jimmy Johnson, il a bifurqué vers le blues pour des raisons économiques, alors qu'il avait pratiquement abandonné la musique pendant plus de 10 ans ! Alors c'est un bluesman de talent, mais l'on sent bien qu'il se trouve un peu à l'étroit dans ce seul idiome. Maintenant qu'il a connu un certain succès, pas étonnant qu'il essaie de jouer sur toutes les cordes de ses envies, et ne pas s'arrêter aux 3 accords de base du blues.
Bon cela dit, ce n'est évidemment ni une caution ni une excuse pour ce dernier opus complètement raté, à la limite de l'escroquerie, et dont je ne peux croire qu'il en retire de la fierté, à défaut d'avoir pu ou voulu empêcher son élaboration dans ces conditions là...
Sujets similaires
» Peter Novelli ST Amand Sessions
» Jimmy Burns
» Harry Manx + H-Burns + Bo Weavil le 2 décembre à Paris!
» LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
» Kai Strauss – In my prime (2020)
» Jimmy Burns
» Harry Manx + H-Burns + Bo Weavil le 2 décembre à Paris!
» LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
» Kai Strauss – In my prime (2020)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes
» Blousour les blouseux
Sam 19 Aoû 2023 - 14:41 par lolive_jazz