Eric BIBB -Migration Blues
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04042017
Eric BIBB -Migration Blues
Sortie le 10/03/2017
DIXIE FROG
Refugee Moan
Delta Getaway
Diego's Blues
Prayin' For Shore
Migration Blues
Four Years, No Rain
We Had To Move
Masters Of War
Brotherly Love
La vie c'est comme un oignon
With A Dolla' In My Pocket
This Land Is Your Land
Postcard From Booker
Blacktop
Mornin' Train
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Eric BIBB -Migration Blues :: Commentaires
Eric BIBB est un citoyen du monde, un éternel migrant, de New York où il est né, via la France, et la Finlande, puis un retour aux USA, il vit maintenant en Suède.
C’est aussi un musicien qui ouvre son regard sur le monde, et qui tente de mettre en musique ses engagements d'être humain. Même si on peut regretter le nombre élevé de ses albums, (plus de quarante de puis 1972) qui ne sont pas toujours « fignolés », on ne peut pas mettre en doute son authenticité, et son désir de rencontres avec des musiciens de tous horizons.
Après Blues People qui évoquait le discours fondateur du Dr Martin Luther King, et ce « I Have a Dream » qui résonne toujours (et surtout maintenant) comme la volonté de liberté et d’émancipation de tous les peuples, il évoque dans ce nouvel opus l’exil, l’immigration.
Il choisit de reprendre deux titres emblématiques de la musique américaine, pas des blues, mais le « Master of War » de Dylan forte et puissante diatribe contre les faiseurs de guerre, et « This Land Is Your Land » de Woody Guthrie dont le refrain à portée universelle, est le symbole de la terre promise pour tous les immigrants « This land is your land, this land is my land / From California, to the New York Island / From the redwood forest, to the Gulf Stream waters / This land was made for you and me » (« Ce pays est ton pays, ce pays est mon pays / De la Californie, à l'île de New York / De la forêt de séquoias, aux eaux du Gulf Stream /Ce pays a été fait pour toi et moi »)Et BIBB réussit le tour de force de relier le blues traditionnel aux drames des migrants. Comme si l’histoire des champs de coton du Mississippi, l’exode du peuple noir vers les grandes villes américaines, se renouvelait maintenant sous nos yeux, à Alep, sur les frêles embarcations dans la Méditerranée. On peut être migrant dans son pays ou partir quelque part loin, très loin mais en tout état de cause avec l’espoir que « ce sera mieux « . Et comme dit le musicien « La question fondamentale est pourquoi quelqu’un quitte-t-il son foyer ? En raison de la pauvreté, de l’oppression ou de la guerre le plus souvent. Ils fuient pour vivre mieux, pour donner une chance à leurs enfants. C’est la même trajectoire humaine. »
Alors il raconte cette errance dans « Refugee Moan » ou « Migration Blues » et il a l’excellente intuition de jouer avec un accompagnement minimaliste (Jean-Jacques Milteau à l’harmonica et Michaël Jerome Brown aux divers autres instruments). Avec la guitare acoustique et le phrasé très clair d’Eric, l’album sonne très delta blues. Cajun également avec l’accordéon de Michaë sur l’instrumental « La vie c'est comme un oignon ».
On a le droit de préférer le titre suivant « With A Dolla' In My Pocket » qui raconte la route 61 celle du blues, celle qui mène de New-Orleans au Wyoming via le Mississippi. Sur « Blacktop » la musique mélange le gospel au blues dans une belle harmonie de notes à la guitare acoutisque.
Avec cet album bourré de feeling, d’authenticité et de générosité, Eric BIBB retrouve une inspiration forte, très roots, montrant un artiste fier de ses racines avec une vision très humaniste sur les malheurs du monde contemporain.
C’est aussi un musicien qui ouvre son regard sur le monde, et qui tente de mettre en musique ses engagements d'être humain. Même si on peut regretter le nombre élevé de ses albums, (plus de quarante de puis 1972) qui ne sont pas toujours « fignolés », on ne peut pas mettre en doute son authenticité, et son désir de rencontres avec des musiciens de tous horizons.
Après Blues People qui évoquait le discours fondateur du Dr Martin Luther King, et ce « I Have a Dream » qui résonne toujours (et surtout maintenant) comme la volonté de liberté et d’émancipation de tous les peuples, il évoque dans ce nouvel opus l’exil, l’immigration.
Il choisit de reprendre deux titres emblématiques de la musique américaine, pas des blues, mais le « Master of War » de Dylan forte et puissante diatribe contre les faiseurs de guerre, et « This Land Is Your Land » de Woody Guthrie dont le refrain à portée universelle, est le symbole de la terre promise pour tous les immigrants « This land is your land, this land is my land / From California, to the New York Island / From the redwood forest, to the Gulf Stream waters / This land was made for you and me » (« Ce pays est ton pays, ce pays est mon pays / De la Californie, à l'île de New York / De la forêt de séquoias, aux eaux du Gulf Stream /Ce pays a été fait pour toi et moi »)Et BIBB réussit le tour de force de relier le blues traditionnel aux drames des migrants. Comme si l’histoire des champs de coton du Mississippi, l’exode du peuple noir vers les grandes villes américaines, se renouvelait maintenant sous nos yeux, à Alep, sur les frêles embarcations dans la Méditerranée. On peut être migrant dans son pays ou partir quelque part loin, très loin mais en tout état de cause avec l’espoir que « ce sera mieux « . Et comme dit le musicien « La question fondamentale est pourquoi quelqu’un quitte-t-il son foyer ? En raison de la pauvreté, de l’oppression ou de la guerre le plus souvent. Ils fuient pour vivre mieux, pour donner une chance à leurs enfants. C’est la même trajectoire humaine. »
Alors il raconte cette errance dans « Refugee Moan » ou « Migration Blues » et il a l’excellente intuition de jouer avec un accompagnement minimaliste (Jean-Jacques Milteau à l’harmonica et Michaël Jerome Brown aux divers autres instruments). Avec la guitare acoustique et le phrasé très clair d’Eric, l’album sonne très delta blues. Cajun également avec l’accordéon de Michaë sur l’instrumental « La vie c'est comme un oignon ».
On a le droit de préférer le titre suivant « With A Dolla' In My Pocket » qui raconte la route 61 celle du blues, celle qui mène de New-Orleans au Wyoming via le Mississippi. Sur « Blacktop » la musique mélange le gospel au blues dans une belle harmonie de notes à la guitare acoutisque.
Avec cet album bourré de feeling, d’authenticité et de générosité, Eric BIBB retrouve une inspiration forte, très roots, montrant un artiste fier de ses racines avec une vision très humaniste sur les malheurs du monde contemporain.
très belle chronique. Que dire de plus j'ai acheté le disque je vais l'écouter. Merci Bayou
Belle chronique bien détaillé Michel Je ne peux qu'abonder puisque j'ai recu le disque pour le classement Power Blues du Collectif des Radios Blues et je suis persuadé qu'il va se classer très très haut ! Tous les instruments sonnent magnifiquement bien surtout les guitares 6 ou 12 cordes voire résonateur. Erci Bibb a toujours cette voix chaleureuse et intense et puis les musicens franchement c'est du velours.
Il sera au programme de ma prochaine émission radio Lundi 10 avril sur mne.fm
Il sera au programme de ma prochaine émission radio Lundi 10 avril sur mne.fm
Sincèrement, même après une aussi alléchante chronique, je ne sais pas si je pourrais écouter Eric Bibb 15 titres durant.
Loin de moi l'intention de mettre en doute la sincérité de sa démarche, ni moins encore ses indéniables qualités de guitariste et de chanteur, seulement voilà, son profil de gentil 'troubadour' du blues, lisse et propret, ne m'a jamais vraiment transportée.
A mon grand dam, je m'ennuie toujours vite avec lui.
Et pourtant, parmi les 5 titres disponibles en écoute intégrale sur le SCloud de Dixiefrog, force m'est néanmoins de retenir les trois suivants:
'Four years, no rain'
https://soundcloud.com/dixiefrog/06-four-years-no-rain
'Refugee moan'
https://soundcloud.com/dixiefrog/01-refugee-moan
'Delta getaway'
https://soundcloud.com/dixiefrog/02-delta-getaway
Pour indication, Michel, pourrais-tu nous confirmer, voire compléter, la liste des intervenants, ci-dessous donnée par quelques sites web?
A savoir:
Eric Bibb/ guitare, banjo, chant; Michael Jerome Browne/ guitare, vocaux, banjo, mandoline, triangle; Jean-Jacques Milteau/harmonica;
Olle Linder/ batterie; Big Daddy Wilson & Ulrika Bibb/ vocaux additionnels
Loin de moi l'intention de mettre en doute la sincérité de sa démarche, ni moins encore ses indéniables qualités de guitariste et de chanteur, seulement voilà, son profil de gentil 'troubadour' du blues, lisse et propret, ne m'a jamais vraiment transportée.
A mon grand dam, je m'ennuie toujours vite avec lui.
Et pourtant, parmi les 5 titres disponibles en écoute intégrale sur le SCloud de Dixiefrog, force m'est néanmoins de retenir les trois suivants:
'Four years, no rain'
https://soundcloud.com/dixiefrog/06-four-years-no-rain
'Refugee moan'
https://soundcloud.com/dixiefrog/01-refugee-moan
'Delta getaway'
https://soundcloud.com/dixiefrog/02-delta-getaway
Pour indication, Michel, pourrais-tu nous confirmer, voire compléter, la liste des intervenants, ci-dessous donnée par quelques sites web?
A savoir:
Eric Bibb/ guitare, banjo, chant; Michael Jerome Browne/ guitare, vocaux, banjo, mandoline, triangle; Jean-Jacques Milteau/harmonica;
Olle Linder/ batterie; Big Daddy Wilson & Ulrika Bibb/ vocaux additionnels
A priori ce sont les seuls musiciens....Sur tes remarques; je suis assez d'accord mais je trouve que c'est un de ses meilleurs albums qui s'écoute justement sans ennui (contrairement à d'autres)
Flovia a écrit:Sincèrement, même après une aussi alléchante chronique, je ne sais pas si je pourrais écouter Eric Bibb 15 titres durant.
Loin de moi l'intention de mettre en doute la sincérité de sa démarche, ni moins encore ses indéniables qualités de guitariste et de chanteur, seulement voilà, son profil de gentil 'troubadour' du blues, lisse et propret, ne m'a jamais vraiment transportée.
A mon grand dam, je m'ennuie toujours vite avec lui.
J'avais la même opinion que toi (Bibb/Milteau, duo soporifique) avant de le voir en live. Et là c'est autre chose, on se laisse transporter dans son univers. A juger en live.
Merci Bayou pour ta chronique ; Moi qui débarque de la lune à tout moment, j'ai récemment découvert ce gars là. J'avais vu qu'il était excellent guitariste et beau gosse (sourire dents blanches!!!). Les morceaux postés par Flo (merci Flo), je les trouve plutôt carrément bons.
J'ai son double CD du " Live à FIP " , il a du talent c'est indéniable mais a part quelques titres qui sont vraiment sympa, je trouve que ses chansons sont trop " monotone " , je m'ennuie un peu au bout d'un moment.
Pareil pour ce " Migration Blues "...
Pareil pour ce " Migration Blues "...
Concernant Eric Bibb, j'ai toujours été un peu de l'avis de Flo et de mon Pape préféré !
Attention, ce n'est qu'une question de goûts personnels. Disons qu'en matière de Blues stricto sensu je préfère celui qui est un peu plus sale et pue des pieds. Après je n'ai strictement rien à reprocher à Eric Bibb et à sa musique. Il a choisi le Blues comme moyen d'expression alors qu'il aurait pu faire tout autant briller sa belle voix et sa guitare précise dans d'autres formes musicales, et peut être même en retirer une audience plus importante.
Il aime donc profondément le Blues et le joue comme il veut et comme il peut. Il n'a pas grandi dans un taudis du sud mais à New York dans le milieu folk progressiste où son père était bien installé, et il a même pu faire des études supérieures. Bien entendu tant mieux pour lui, mais il ne faut donc pas s'étonner si sa musique présentera toujours un côté très "propre", agréable à écouter mais dont finalement je ne retire pas tant d'émotion que cela. En plus, et paradoxalement, il me semble que l'excellente prise de son soulignée par Jipes ne fait qu'accentuer cette impression.
Alors évidemment il y a ce côté intimiste qui n'arrange pas les choses quand on écoute plusieurs morceaux à la suite. Peut être qu'en public (je ne l'ai jamais entendu dans ce cadre) il arrive à mieux faire passer son feeling et à créer une véritable ambiance propre à sa personnalité, et que j'aurais envie de prolonger. Mais en studio j'ai souvent trouvé ses disques bons mais sans l'étincelle "qui fait pshitt", un peu comme ces femmes que je trouve objectivement très belles mais qui ne me font pas vibrer.
Encore une fois, question de goûts, hein...
Attention, ce n'est qu'une question de goûts personnels. Disons qu'en matière de Blues stricto sensu je préfère celui qui est un peu plus sale et pue des pieds. Après je n'ai strictement rien à reprocher à Eric Bibb et à sa musique. Il a choisi le Blues comme moyen d'expression alors qu'il aurait pu faire tout autant briller sa belle voix et sa guitare précise dans d'autres formes musicales, et peut être même en retirer une audience plus importante.
Il aime donc profondément le Blues et le joue comme il veut et comme il peut. Il n'a pas grandi dans un taudis du sud mais à New York dans le milieu folk progressiste où son père était bien installé, et il a même pu faire des études supérieures. Bien entendu tant mieux pour lui, mais il ne faut donc pas s'étonner si sa musique présentera toujours un côté très "propre", agréable à écouter mais dont finalement je ne retire pas tant d'émotion que cela. En plus, et paradoxalement, il me semble que l'excellente prise de son soulignée par Jipes ne fait qu'accentuer cette impression.
Alors évidemment il y a ce côté intimiste qui n'arrange pas les choses quand on écoute plusieurs morceaux à la suite. Peut être qu'en public (je ne l'ai jamais entendu dans ce cadre) il arrive à mieux faire passer son feeling et à créer une véritable ambiance propre à sa personnalité, et que j'aurais envie de prolonger. Mais en studio j'ai souvent trouvé ses disques bons mais sans l'étincelle "qui fait pshitt", un peu comme ces femmes que je trouve objectivement très belles mais qui ne me font pas vibrer.
Encore une fois, question de goûts, hein...
Franchement je partageais un peu cette opinion avant de le découvrir sur scène et j'a vraiment pris une grosse baffe parce que côté charisme il se pose là le Monsieur à deux avec son percussioniste Larry Crockett il avait franchement embarqué tout le mone. Alors oui joue propre très influencé je trouve par un Mississippi John Hurt mais la vérité qui se dégage de sa prestation m'a retourné et m'a rendu très admiratif de son travail. De plus au niveau des textes on est très très au dessus de 95% de la production Blues. Alors prenons le comme ce qu'il est un Folk Singer qui sait se faire revendicatif et qui utilise le Blues comme véhicule de ses idéesPhil cotton color a écrit: Peut être qu'en public (je ne l'ai jamais entendu dans ce cadre) il arrive à mieux faire passer son feeling et à créer une véritable ambiance propre à sa personnalité, et que j'aurais envie de prolonger. Mais en studio j'ai souvent trouvé ses disques bons mais sans l'étincelle "qui fait pshitt", un peu comme ces femmes que je trouve objectivement très belles mais qui ne me font pas vibrer.
Encore une fois, question de goûts, hein...
Paradoxalement à certains commentaires, Bibb est un de ceux qui m'a attiré vers le blues. Ses sonorités très propres, qui laissent clairement claquer les notes distinctement, mélangées à sa voix souvent très douce, ont suscité un intérêt personnel alors qu'avant je considérais le blues comme un vieux truc poussiéreux de musiciens noirs à la voix brisée (ce qu'il est aussi d'ailleurs, lol).
Il est une passerelle entre les ballades folk pop rock FM du tout venant vers les subtilités blues. J'ai frissonné à la première écoute sur des titres comme "Destiny Blues" (album Diamond Days, en 2006), ou "Come back Baby" (Live at Fip 2009), et beaucoup apprécié qu'il sorte des progressions classiques blues I-IV-V standards avec des ballades originales (au hasard "Panama Hat", "Every Wind in the River" ou encore "Heading Home", etc...).
Et puis en concert, je me souviens d'un chapeau sous des projecteurs, de dents blanches, de violents coups sur les cordes et d'une énergie extrêmement communicative.
Il est une passerelle entre les ballades folk pop rock FM du tout venant vers les subtilités blues. J'ai frissonné à la première écoute sur des titres comme "Destiny Blues" (album Diamond Days, en 2006), ou "Come back Baby" (Live at Fip 2009), et beaucoup apprécié qu'il sorte des progressions classiques blues I-IV-V standards avec des ballades originales (au hasard "Panama Hat", "Every Wind in the River" ou encore "Heading Home", etc...).
Et puis en concert, je me souviens d'un chapeau sous des projecteurs, de dents blanches, de violents coups sur les cordes et d'une énergie extrêmement communicative.
Merci pour cette revue. Connaissant de nom, je l'ai vraiment découvert il y a 2 ans en Live avec Habib Koité au North Sea Jazz festival, et il avait vraiment fais un bon concert. Je m'en vais aller écouter celui-là
Merci pour la chronique.
J'adore Eric Bibb, j'adore son mélange de Folk et de Blues. Mais c'est vrai que ses albums sont souvent assez inégaux.
Je trouve aussi que le dernier est un peu ennuyeux...
Je vous conseille Twelve Gates to the City qui est mon préféré. Sinon Blues Ballads & Work Songs est très beau, mais assez calme. Deeper in the Well est plus dynamique.
Je l'ai vu en concert l'année dernière avec Milteau et c'était vraiment génial et très vivant.
J'adore Eric Bibb, j'adore son mélange de Folk et de Blues. Mais c'est vrai que ses albums sont souvent assez inégaux.
Je trouve aussi que le dernier est un peu ennuyeux...
Je vous conseille Twelve Gates to the City qui est mon préféré. Sinon Blues Ballads & Work Songs est très beau, mais assez calme. Deeper in the Well est plus dynamique.
Je l'ai vu en concert l'année dernière avec Milteau et c'était vraiment génial et très vivant.
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