Don't Give Up: Mojo en route pour le second album

J ai déjà jeté une oreille et vu la différence effectivement je vais désormais y jeter une oreille attentive

Voilà, review du CD + Interview de Jipes ! ! ! (Une exclu !!!!) c'est ici

http://fp.nightfall.fr/

http://leblogparallele.fr/

Un Grand grand merci à toi Michel J'espère que ca va booster les ventes et nous permettre de tourner et de le présenter un peu partout

le CD a été décortiqué par plus compétents que moi, je n'ajouterai rien si ce n'est que ce disque s'inscrit dans la durée; après plusieurs écoutes, on ne se lasse pas, il y a un petit quelque chose (un supplément d'âme ?) qui donne envie de le réécouter. Ce qui renforce mes premières impressions (cf plus haut).

jb28 a écrit:le CD a été décortiqué par plus compétents que moi, je n'ajouterai rien si ce n'est que ce disque s'inscrit dans la durée; après plusieurs écoutes, on ne se lasse pas, il y a un petit quelque chose (un supplément d'âme ?) qui donne envie de le réécouter. Ce qui renforce mes premières impressions (cf plus haut).    

Merci Jean, peut importe les mots l'essentiel c'est que cet album soit apprécié savoir qu'il a occupé plusieurs fois la platine CD me remplit de joie ca nous conforte dans l'idée que l'on a réussi à passer le message

Les deux cd tournent encore et toujours autant de plaisir à les écouter...

J'en profite pour vous annoncer une émission spéciale consacrée à notre album sur Radio MNE mardi soir l'émission sera en direct sur le web à l'adresse radiomne.com

Voilà une émission spéciale sur l'album proposé par Norbert animateur de l'émission 50 Nuances de Jazz

50 Nuances de Jazz Spéciale Don't Give Up l'album de Mojo by Radio Mne on Mixcloud

Jipes a écrit:Voilà une émission spéciale sur l'album proposé par Norbert animateur de l'émission 50 Nuances de Jazz

50 Nuances de Jazz Spéciale Don't Give Up l'album de Mojo by Radio Mne on Mixcloud

à ne pas manquer: tout sur le Mojo !!!

Merci Alain, ca complète parfaitement l'interview réalisé par Bayou

Voilà une bonne chose de faite nous avons eu le privilège d'ouvrir le show pour la tournée Peter Green de Fred Chapellier. Une belle scène dans une salle de 250 places avec une audience très nombreuse.

pour l'occasion Jean-Claude et Max deux cuivres présent sur Don't Give Up nous ont rejoint pour 5 titres alors que deux choristes Ingrid et Lucie (également présentes sur l'album) nous ont rejoint pour l'encore de fin de set (on a joué une heure)

Voilà deux vidéos de notre set trouvé sur Facebook.


https://www.facebook.com/lucette.fin...6746835527708/

https://www.facebook.com/nicolas.mar...3872292374202/

Un petit mot également pour dire à quel point Fred Chapellier m'a bluffé par son talent et sa gentillesse, sans compter qu'il a monté pour l'occasion un groupe différent de son line-up habituel (seul rescapé l'excellent Charlie Fabert à la deuxième guitare) avec notamment Pascal Mikaélian à l'harmo (une sacré présence) et Guillaume Destarac batteur de Nico Wayne Toussaint

C est bon ca par contre les liens ne marchent pas chez moi :-(

Zut c'est chiant ce Facebook j'avais peut être mal copié les liens je réessaye après les avoir chargé sur Youtube

Il est parfait Fred Chapellier, un géant ! Quand je l'ai vu l'année dernière j'étais bluffé par la qualité de sa prestation et celle de ses acolytes. Des musiciens particulièrement doués et inspirés et un son !!! Mazette, Terrible ! C'est super que vous ayez partagé la scène avec cette pointure. En même temps, c'est mérité je crois, c'est ce que je me dit à l'écoute de vos 2 albums. Et puis, super "You don't know what love is" !

Oui un sacré artiste et d'excellents musiciens ! Merci Chufere pour tes compliments ça fait plaisir

Problèmes d'image sur la seconde vidéo. Juste sur mon ordi ?
Autrement, question zique c'est tout bon ! Pas une surprise avec Mojo bien entendu...
Bravo aussi d'avoir pu dégoter un plan comme ça. Je suppose que ça doit être un super pied de faire la première partie d'un gars comme Fred Chapellier !

Oui Phil, c'est pas toujours top les vidéos tournées avec un portable mais bon je préfère ça plutôt que pas d'images du tout Concernant la première partie c'est clair que c'est une très belle opportunité et surtout une belle vitrine pour nous. Malgré que l'on ait accumulé plus de 300 concerts en 20ans il y a encore légion de gens du public qui ne nous connaissaient pas.

C'est chose faite et vu le nombre de CD que l'on a vendu (une quarantaine) je crois que ça a beaucoup plut

Jipes a écrit:
C'est chose faite et vu le nombre de CD que l'on a vendu (une quarantaine) je crois que ça a beaucoup plut

et c'est bien mérité ! it's a long way to the top

Un autre extrait avec un très bon chorus de sax de notre ami Maxime

Jpies a écrit:
vu le nombre de CD que l'on a vendu (une quarantaine)

Sans déconner?

Gut bucket a écrit:

Jpies a écrit:
vu le nombre de CD que l'on a vendu (une quarantaine)

Sans déconner?

Ben oui mais pour préciser c'est 40 ce soir là sinon on en est presque à 350 vendus depuis la sortie

Jipes a écrit:
Ben oui mais pour préciser c'est 40 ce soir là  sinon on en est presque à 350 vendus depuis la sortie

350, c'est pas mal du tout avec ces conditions de vente. Quant aux 40 vendus à l'issue du concert, c'est carrément bon, un carton même à cette échelle.
Effectivement le "secret", outre la valeur musicale bien entendu,   est la possibilité de se faire connaître et entendre d'un public de plus en plus large. Pas évident quand on ne joue que dans des petits clubs ou cafés avec finalement un peu toujours le même petit public de fans. Après, quand on arrive a passer au stade au dessus (et les premières parties de "vedettes" sont un très bon moyen...), ça fait passer un cap au niveau notoriété et ça peut même aller assez vite selon le principe de la progression géométrique.
Tout le mal que je vous souhaite évidemment !

Comme promis, mon ressenti tardif de votre album:

Je l'ai trouvé accrocheur, très pêchu, et l'ai assimilé à une sorte de 'Chitlin' circuit' personnel des hauts lieux du blues qui vous ont plus particulièrement influencés, en privilégiant, dans le même élan, les thèmes abordés par vos figures emblématiques favorites.

Ce tour d'horizon débute à Chicago avec une version dépoussiérée de 'Messin' with the kid', à la fois punchy et groovy, et où, curieusement, l'intervention des cuivres ne m'a pas outre mesure perturbée (moi qui, en matière de blues, n'en suis d'habitude pas si friande). Sans doute parce que dosés avec pertinence, principalement en soutien des fins de phrasés.
De fait, ceux-ci soulignent le chant sans le masquer, ni couvrir les différents soli.
Le titre est par ailleurs fort bien chanté, ta voix, Jipes, s'étant encore bonifiée depuis l'album 'Never too late' (gain en puissance, extension du registre, swing plus prononcé).
Ton solo de guitare, sobre et éloquent, taille d'emblée dans le vif, pour encore mieux se poursuivre dans une veine un brin plus débridée. Et ma foi, j'aime lorsque tu te lâches ainsi !  
A l'égal, celui de l'organiste, dans la lignée d'un Stevie Winwood, s'enchaîne tout naturellement.

Dans un changement radical d'horizon et de tempo, votre adaptation adoucie du 'Walkin' to my baby' des Fabulous Thunderbirds m'a menée à Austin. L'orchestration du morceau balance si agréablement (accompagnement à l'harmonica inclus) que j'en aurais presque regretté mon vieux rocking-chair, souverain auxiliaire de détente, si, par moments, le chant, à mon sens un rien trop appuyé en regard de la rythmique, n'était venu chahuter la bienheureuse indolence qui me gagnait.


Mais c'est finalement peut être mieux ainsi puisque l'étape se prolonge en contre-pied, avec 'Cold shot', dont la saturation et le tranchant rythmique de ton intro guitare donnent d'emblée la tonalité du morceau. La récurrence du riff nous plonge illico dans une atmosphère aussi pesante que lancinante.  Avec un soutien parfait des claviers, le chant, à la fois vibrant et swing, aux accents vocaux richement modulés (et, de mon point de vue, autrement plus nuancés que ceux de SRV sur ce titre) accentue la tension, au point de rendre la détresse palpable. Et sur cette lancée, le solo central, gorgé de feeling, se démarque intelligemment de l'influence vaughanienne. Très chouette! 

Autant de personnalité sur le titre suivant, 'Woke up this morning', pièce 'memphiso-californienne' de BBK, remaniée, où les variations de thèmes, joliment maîtrisées, te permettent, JP, de déployer ses talents 'crooner'.
Tes soli de guitare s'y révèlent de bonne facture, en particulier le dernier, brillamment mené jusqu'au terme du titre.
Et une fois encore, il faut bien reconnaître que les cuivres s'harmonisent avec la tournure donnée au morceau. Il en fuse même, par instants, un léger parfum de cha cha cha, tout à fait charmant.
L'ensemble a beaucoup de cachet, je trouve.

Le parcours se poursuit avec 'Let me love you', ici d'amorce plus texane que vraiment chicagoane. C'est plutôt l'attaque vive du solo de guitare, tout comme le solide chorus d'harmonica central, qui reflètent le mieux l'atmosphère West Side du titre.
Le chant, ample, appuyé, mais non dépourvu d'une certaine nonchalance, sait aussi se faire truculent.
Autre petit bémol : que la batterie 'bourrine' autant...

Place ensuite au funk-r'n'b (L.A.) selon Ry Cooder, avec l'enthousiasmant 'Down in Hollywood', brillamment réinterprété, pétri d'insouciance et de fantaisie.
Et derrière l'aisance apparente des intervenants, une subtile sophistication se dégage, qu'il s'agisse de la section rythmique (basse toute en déliés, souplesse de la batterie), du chant de tête, groovy, espiègle, suprêmement désinvolte, de la finesse des cuivres (chorus de trompette et de saxo ténor très inspirés), ou des choeurs, eux-même en totale harmonie (la choriste qui te donne la réplique, en tête. Sacrée voix!)
Voilà donc selon moi une fête éminemment raffinée, savoureuse en diable. J'applaudis très fort!!!

'Just a little bit' et 'Her mind is gone' nous mènent, quant à eux, vers la Nouvelle-Orléans.
De par leur rythmique et tonalité similaires, ces deux-là allaient tellement de paire qu'à l'amorce de 'Her mind is gone' j'ai davantage songé à un bis repetita du précédent. Je les aurais bien vus réunis en middley, mais en l'état, ils se laissent volontiers écouter, le choix de versions épurées étant leur atout majeur.

Les sonorités entêtantes de 'Southbound' (une composition de Jipes), m'ont entraînées un peu plus loin encore, vers le Delta.
Dès les premières mesures, l'écho assourdi du riff brosse un vaste cadre. Du smog de la 'windy city' aux vapeurs éthérées des bayous, il nous happe et ne lâche plus son emprise.
Que le chemin paraît donc long jusqu'aux confins de la Louisiane! Et pourtant, par delà les volutes de toutes ces brumes, citadines ou marécageuses, la lumière parvient toujours à filtrer.
Et le soleil, enfin resplendir. Comme lui, le chant franchit n'importe quel obstacle.
Il s'élève, messager gorgé d'espoir, se propage par dessus collines et plaines, le cours inférieur du Mississippi comme repère, les méandres du delta, plus que jamais en point de mire. Et le voilà déjà aux portes de Bâton rouge, le triomphe imminent!
C'est du moins l'allégorie qui m'est venue à l'esprit en écoutant 'Southbound'...
Le contraste entre ce jeu plombé, 'downhome' quasi primitif, hypnotique, et cette voix claire, libératrice, symbole de lendemains meilleurs, est exaltant.
J'ai adoré !!!

Et pour boucler cet itinéraire avec panache, retour sur Chicago, avec la revisite d'un morceau d'Elmore James, 'One way out', cocktail bourré d'énergie, où la slide devient reine. Il y a de l'inventivité dans la mélodie, dont de gracieux contrepoints à deux guitares! Très réussi, chapeau bas!!!

En bonus, 'Spleenitude',  une très belle chanson en français du chanteur-claviériste Christian Décamps, ne conclue finalement pas si mal l'album.
L'on pourrait, au terme de ce périple, la trouver incongrue, voire même hors contexte, mais c'est oublier un peu vite la proche nature du spleen et du blues, deux synonymes d'un même vague à l'âme.
Et puis, à entendre l'évanescence de ses notes, la délicatesse des mots, l'élégance avec laquelle le chanteur les abandonne, et le charme toujours puissant de son timbre vocal, qui ne se sentirait saisi d'une douce mélancolie ?
Au demeurant, il s'agit-là d'un fort joli hommage à la mémoire de Claude Demet, ancien guitariste du groupe Ange, mais aussi mixeur de votre précédent album.


En conclusion, j'ai été bluffée par l'énergie de cet album, comme par l'aisance et la compétence dont toute l'équipe musicale fait preuve. Et si j'ai regretté le manque de compositions personnelles, la sélection des morceaux parmi les moins fréquemment repris du répertoire blues a largement compensé cette petite carence.
Enfin, toutes mes félicitations à toi, Jipes pour l'étendue de ton registre vocal, et la qualité de ton chant.

Je ne sais plus quoi dire tellement que j'en rougis Je suis fier de cet album même si je n'étais pas parti pour faire autant de reprises mais l'histoire du groupe en a décidé autrement.

En tous cas je te remercie de cet avis super détaillé et toutes ses louanges , j'en retiens que jouer pendant tant d'années et remettre cent sur l'établi son ouvrage ça finit par ressembler à quelque chose

Je ne suis pas sûr qu'il y aura un prochain CD avec Mojo New Line mais ce qui est sûr c'est que si je refais un autre disque je mettrais au minimum la moitié de compositions car j'en ai plein les tiroirs digitaux et je me sens mûr pour les assumer de bout en bout

Floflo tu devrais proposer ta plume aux canards, non pas wc, mais spécialisés en la matière, car franchement tes critiques sont bien meilleures que celles superficielles que l'on peut lire parfois.

Cold Shot pour sûr, et je l'ai déjà dit, c'est une pépite, une reprise de haut vol qui se détache complètement de ce que l'on peut entendre habituellement. Une vraie réussite.