pas sur qu'elle reste...
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bluesforever
Jipes
miraldo
stan
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pas sur qu'elle reste...
tjrs dans le but de bosser le chant...a force sa va venir!puré en plus je suis nul en anglais!les paroles, la guitare, le chant dur! dur! toutes critiques constructive sont bienvenus !peu pas faire trop de fioriture a la gratte sa me déconcentre je me dit a force de chanter sa va finir par venir?...meme etienne daho a une voix plus puissante
https://www.youtube.com/watch?v=SRE2UaAP-64
https://www.youtube.com/watch?v=SRE2UaAP-64
stan- Deep South
- Nombre de messages : 169
Date d'inscription : 17/04/2008
Re: pas sur qu'elle reste...
j'trouve toujours ça pas mal, avec toujours a mon avis, un manque de confiance encore un peu genant parcequ'il t'empeche de te lacher completement.
j'pense que ton manque de puissance viens surtout de la.
a force tu va te lacher un peu plus et la puissance viendra tout seule. si t'a l'occasion de chanter bourré, film toi, ça peut etre interessant (enfin ne bois pas expres pour ça non plus...)
ne te devalorise pas, ce que tu fais est deja tres bien. le resultat de ces vidéos devraient plutot t'encourager à continuer parceque c'est tres bien pour un début.
bien sur c'est nouveau, donc imparfait, mais t'est vraiment sur la bonne voie(x) continue !
j'pense que ton manque de puissance viens surtout de la.
a force tu va te lacher un peu plus et la puissance viendra tout seule. si t'a l'occasion de chanter bourré, film toi, ça peut etre interessant (enfin ne bois pas expres pour ça non plus...)
ne te devalorise pas, ce que tu fais est deja tres bien. le resultat de ces vidéos devraient plutot t'encourager à continuer parceque c'est tres bien pour un début.
bien sur c'est nouveau, donc imparfait, mais t'est vraiment sur la bonne voie(x) continue !
miraldo- Fever In The Bayou
- Nombre de messages : 686
Date d'inscription : 17/11/2011
Re: pas sur qu'elle reste...
Quelle importance le volume de la voix ????? Qui s'en soucie ? L'important c'est d'être déjà dans le rythme et d'y mettre du feeling le reste c'est accessoire, arrêtes de te poser des questions lâches toi et sers toi de ton ventre pour respirer tu as en toi des ressources inexplorées laisses toi aller respire profondément et ouvre grand la bouche
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Jipes Blues
Re: pas sur qu'elle reste...
C'est pas mal tu as déjà une bonne base avec ta voix.Reste plus qu'à la "travailler" un peu,et mettre un max d'émotion dans l’interprétation,ce qui,à mon avis,est bien plus important que le volume ou la puissance!
bluesforever- Deep South
- Nombre de messages : 155
Age : 46
Localisation : celles sur belle (79)
Date d'inscription : 20/07/2010
Re: pas sur qu'elle reste...
C'est bien chouette de réussir à chanter du blues, et ta voix te le permets donc continue à l'exploiter!
Re: pas sur qu'elle reste...
Je rejoins complètement les avis déjà exprimés.
D'abord, dis-toi bien que les Bluesmen, même parmi les meilleurs, n'ont pas tous une voix de stentor. Il te suffit pour cela d'écouter les enregistrements !... Tout le monde ne possède pas un organe puissant et richement timbré comme BB King, Johnny Shines ou Elmore James. Sonny Boy Williamson (Rice Miller), tel un Gainsbourg bluesy, marmonnait parfois plus qu'il ne chantait. Jimmy Dawkins avait la voix de monsieur tout le monde et ce n'est certes pas la puissance qui caractérisait le doux filet de Mississippi John Hurt. Et même certains, pourtant de très grands chanteurs, comme Muddy Waters ou Bobby Bland, ne possédaient pas une voix particulièrement forte.
Alors, pas de complexes de ce côté là, Stan ! Et puis si tu y tiens vraiment, la puissance et le timbre c'est comme la justesse (et comme tout !...), ça se travaille et on peut beaucoup progresser. Evidemment, les cours de chant sont faits pour ça, mais en sachant quand même que ce ne sera jamais l'essentiel, surtout en matière de Blues. Aussi bonne soit la technique (et il en faut bien entendu), l'important est d'aller au delà, de la "typer", pour arriver à faire passer ce satané feeling dont on parle toujours et qui est quelque chose de très personnel, une projection de ton "moi profond" en quelque sorte (si tu me pardonnes cette grandiloquence un peu gratuite... )
Et là, comme tous les autres, je pense que tu n'as sans doute pas assez confiance en toi, que tu te brides inconsciemment et que le problème vient surtout de là. Si, pour reprendre le titre de ton topic, il n'est "pas sûr qu'elle reste", ce n'est pas parce que tu chantes mal ou pas assez fort, mais parce qu'elle ne sent pas que tu tiens vraiment à elle ! Et pas besoin de hurler pour lui faire comprendre, mais juste un peu d'intensité et de tension...
J'ajouterai qu'il me semble que c'est aussi un peu la même chose à la guitare, alors même que tu possèdes déjà une bonne technique de l'instrument, certainement meilleure que ta technique vocale. Alors ose un peu sortir des sentiers battus, ce qui ne veut pas dire faire n'importe quoi, et exprime de façon un peu plus visible ce qui est en toi. Ce n'est certainement pas facile au début, mais c'est le prix à payer pour faire quelque chose d'intéressant. Et puis, quand on a choisi le Blues c'est quand même que l'on sent une envie et un besoin de s'exprimer, non ?
D'abord, dis-toi bien que les Bluesmen, même parmi les meilleurs, n'ont pas tous une voix de stentor. Il te suffit pour cela d'écouter les enregistrements !... Tout le monde ne possède pas un organe puissant et richement timbré comme BB King, Johnny Shines ou Elmore James. Sonny Boy Williamson (Rice Miller), tel un Gainsbourg bluesy, marmonnait parfois plus qu'il ne chantait. Jimmy Dawkins avait la voix de monsieur tout le monde et ce n'est certes pas la puissance qui caractérisait le doux filet de Mississippi John Hurt. Et même certains, pourtant de très grands chanteurs, comme Muddy Waters ou Bobby Bland, ne possédaient pas une voix particulièrement forte.
Alors, pas de complexes de ce côté là, Stan ! Et puis si tu y tiens vraiment, la puissance et le timbre c'est comme la justesse (et comme tout !...), ça se travaille et on peut beaucoup progresser. Evidemment, les cours de chant sont faits pour ça, mais en sachant quand même que ce ne sera jamais l'essentiel, surtout en matière de Blues. Aussi bonne soit la technique (et il en faut bien entendu), l'important est d'aller au delà, de la "typer", pour arriver à faire passer ce satané feeling dont on parle toujours et qui est quelque chose de très personnel, une projection de ton "moi profond" en quelque sorte (si tu me pardonnes cette grandiloquence un peu gratuite... )
Et là, comme tous les autres, je pense que tu n'as sans doute pas assez confiance en toi, que tu te brides inconsciemment et que le problème vient surtout de là. Si, pour reprendre le titre de ton topic, il n'est "pas sûr qu'elle reste", ce n'est pas parce que tu chantes mal ou pas assez fort, mais parce qu'elle ne sent pas que tu tiens vraiment à elle ! Et pas besoin de hurler pour lui faire comprendre, mais juste un peu d'intensité et de tension...
J'ajouterai qu'il me semble que c'est aussi un peu la même chose à la guitare, alors même que tu possèdes déjà une bonne technique de l'instrument, certainement meilleure que ta technique vocale. Alors ose un peu sortir des sentiers battus, ce qui ne veut pas dire faire n'importe quoi, et exprime de façon un peu plus visible ce qui est en toi. Ce n'est certainement pas facile au début, mais c'est le prix à payer pour faire quelque chose d'intéressant. Et puis, quand on a choisi le Blues c'est quand même que l'on sent une envie et un besoin de s'exprimer, non ?
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: pas sur qu'elle reste...
l'émotion prime souvent sur la puissance...
exemple ici avec monssieur Fred McDowell :
exemple ici avec monssieur Fred McDowell :
Re: pas sur qu'elle reste...
Exemple admirable en effet. Mais c’est mettre la barre très haut… Mc Dowell ne figurant pas au panthéon du blues pour rien. Sa manière d’ « habiter » les textes profanes qu’il chante et de les rendre presque religieux (au sens mystique), est ahurissante.
Comparée aux versions connues de Big Joe Williams et de Big Bill Broonzy, son interprétation de ce standard se distingue par les longues pauses entre les strophes, pauses juste marquées par la pulsation rythmique. Ces pauses dans le chant existent bien chez Williams et Broonzy, mais elles sont dédiées aux instruments solistes qui reprennent la mélodie. Au contraire, chez McDowell la guitare joue le motif mélodique à l’unisson avec le chant, laissant ensuite place un « vide » qui peut résonner comme une attente. Ces trois versions de ce classiques montrent bien que chacun adapte le « call and response » à sa manière, selon sa propre respiration. On remarquera que quelque soit la version, ou l’intensité du chanteur, il y a une forme de décontraction ou de facilité (laid-back) : ils chantent un peu comme ils parlent. Je ne suis pas sûr qu’un prof de chant puisse enseigner cela, à moins qu’il ne soit lui-même musicien chevronné de blues ou de jazz.
A mon avis,et pour faire écho à ce que a dit Phil sur l’expressivité et la nécessité de sortir des chemins battus, le mieux c’est d’écouter les phrasés des grands bluesmen, de ne pas trop les imiter servilement, de trouver sa propre respiration, et surtout d’interpréter des textes qui peuvent avoir une signification pour nous, de manière à les vivre de l’intérieur. C’est vrai pour toutes les formes de musiques, mais particulièrement pour le blues, dont la véritable difficulté technique, et ce qui en fait la qualité, est le « feeling ».
Comparée aux versions connues de Big Joe Williams et de Big Bill Broonzy, son interprétation de ce standard se distingue par les longues pauses entre les strophes, pauses juste marquées par la pulsation rythmique. Ces pauses dans le chant existent bien chez Williams et Broonzy, mais elles sont dédiées aux instruments solistes qui reprennent la mélodie. Au contraire, chez McDowell la guitare joue le motif mélodique à l’unisson avec le chant, laissant ensuite place un « vide » qui peut résonner comme une attente. Ces trois versions de ce classiques montrent bien que chacun adapte le « call and response » à sa manière, selon sa propre respiration. On remarquera que quelque soit la version, ou l’intensité du chanteur, il y a une forme de décontraction ou de facilité (laid-back) : ils chantent un peu comme ils parlent. Je ne suis pas sûr qu’un prof de chant puisse enseigner cela, à moins qu’il ne soit lui-même musicien chevronné de blues ou de jazz.
A mon avis,et pour faire écho à ce que a dit Phil sur l’expressivité et la nécessité de sortir des chemins battus, le mieux c’est d’écouter les phrasés des grands bluesmen, de ne pas trop les imiter servilement, de trouver sa propre respiration, et surtout d’interpréter des textes qui peuvent avoir une signification pour nous, de manière à les vivre de l’intérieur. C’est vrai pour toutes les formes de musiques, mais particulièrement pour le blues, dont la véritable difficulté technique, et ce qui en fait la qualité, est le « feeling ».
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