Bishop Perry Tillis
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Bishop Perry Tillis
Bishop Perry Tillis
Perry Tillis est né dans le Talladega County, en Alabama, le 29 Juillet 1919.
Il a passé son enfance dans le Coffee County, tout près d'Elba, à labourer en guidant la mule.
A ses heures libres, vers l'âge de 14 ans, il commence l'apprentissage de la musique, sur le ukulélé familial. 'Kansas city' restera longtemps son titre favori. Il prétend n'avoir pas eu d'influences précises durant son adolescent.
Par la suite, Tillis devient blueman itinérant, voyageant tout d'abord à travers le sud, d'état en état (Tennessee, Georgia, Mississippi, Texas Louisiane et bien sûr Alabama).
Ici et là, il joue, boit, collectionne les conquêtes féminines, puis poursuit son périple.
Il dit aussi s'être marié avec une amie d'enfance, Linda May, après le collège. Elle le quittera en 1944.
On apprend qu'il convolera une deuxième fois, beaucoup plus tard. Par contre, nulle mention de quand, ni avec qui.
En tant que musicien professionnel, Perry Tillis a énormément tourné, surtout à partir des années 40. Il se produit alors partout, de New-York à New-Orleans, de la Floride jusqu'en Californie.
Au fil de ses engagements, il a joué avec Muddy Waters, Pop Staples, lorsqu'il était encore dans le Mississippi, ainsi qu'avec John Lee Hooker, avant qu'il ne gagne le Nord du pays. A Geneva (Alabama), il a aussi connu Dan Pickett qu'il trouvait excellent.
Un moment partie intégrante du circuit blues chicagoan, il côtoie de nouveau Muddy Waters, mais aussi Furry Lewis.
Comme beaucoup de musiciens de blues de l'époque, de Charley Patton & Bukka White jusqu'à Reverend Gary Davis & Fred McDowell, son répertoire blues était composé d'une part de musique sacrée (spirituals, gospel) et d'une autre plus profane.
Dans ce contexte, Blind Willie Johnson aurait d'ailleurs fait appel à lui pour l'accompagner durant cette même décennie.
Plus tard, au début du Revival, s'il a bien reçu des propositions d'engagement outre-atlantique (allemandes et suisses), il semble les avoir toutes déclinées, prétextant alors ne pas vouloir lâcher les études de lois qu'il avait entamées.
Sauf que subitement sauvé par l'appel de Dieu (selon ses propres termes), il les aurait ensuite abandonnées, juste avant l'obtention de son diplôme d'avocat. D'après lui, sa foi l'empêchait désormais de débiter tous ces mensonges usuels d'hommes de loi...
Parallèlement à la musique, il a exercé le métier de conducteur de poids-lourds, et prétend même avoir appartenu aux Services secrets!!!
A noter cependant qu'il est âgé de 83 ans lorsqu'il confie ces informations à son interviewer (Amos Harvey), adoptant pour ce faire la 3è personne, ainsi que le timbre de voix insolite d'une certaine Rosa, son 'ange gardien' (virtuel en l'occurrence) et porte-paroles attitré, dixit Tillis en personne.
Alors, semblable communication était-elle le fruit d'un dédoublement de personnalité, la manifestation d'une entité qui s'exprimait à travers lui, ou bien le reflet d'un sens de l'humour poussé à l'extrême? Pas même Harvey, pour le moins surpris, n'a su le dire !
C'est en tout cas en 1954, entre Tallahassee et Marianna qu'il perd la vue au volant de son camion.
Tillis y voit le légitime retour de manivelle du Seigneur face à son comportement d'antan, buveur invétéré et coureur de jupons qu'il a été.
Il est alors contraint d'abandonner son métier, décide également d'arrêter les tournées musicales.
Et bien évidemment d'abandonner le blues.
Il continuera uniquement à chanter des 'church songs' parce qu'il estime qu'elles ont du bon, et qu'elles contrebalanceront sans doute les mauvais actes de sa vie passée.
La chanteuse Edna Cooke, alors son amie (intime, dit-il), tente de l'inscrire à l'école d'aveugles de Talladega, mais il ne parviendra jamais à y apprendre la lecture du braille.
Edna perd la vie dans un accident d'auto, lui laissant son bas de laine en héritage, pécule qu'il dépensera totalement.
En 1967, Tillis se convertit à la 'Church of God in Christ' (église pentecôtiste), et dédie entièrement sa musique à ce ministère.
Il devient prêcheur itinérant.
Puis à l'âge de 75 ans, il finit par se faire appeler 'Révérend' , après avoir ouvert une congrégation à Samson (Alabama) sous l'appellation de 'Our saviour Lord Jesus Holiness Pentecostal Church', à coté de son domicile.
C'est là que chaque dimanche, ses fidèles viennent l'écouter prêcher. Il leur chante ses compositions, accompagné de sa guitare électrique amplifiée, bottleneck au petit doigt.
Plus tard, il s'en autoproclamera l'évêque.
Tillis se reconnaît aussi des talents de guérisseur.
A partir des années 2000, il préfère accueillir les fidèles directement chez lui, deux dimanche par mois, et prépare encore ses sermons avec application. Pour tenir son logis en état (sommaire), et se déplacer, il bénéficie de l'aide précieuse de ses ouailles.
Mais auparavant, c'est au jeune étudiant Bengt Olsson, archiviste passionné d'origine suédoise, que l'on doit sa redécouverte en tant qu'artiste de blues.
En 1969, lors d'un séjour dans le Sud profond, à Elba, un trou perdu du fin fond de l'Alabama, celui-ci se renseigne à propos des musiciens locaux.
Le nom de Blind Tillis plusieurs fois cité, il part à sa recherche et finit par dénicher sa triste retraite, une maison délabrée, à l'état d'abandon, située au bout d'un chemin défoncé, envahi de mauvaises herbes.
Perry Tillis, déjà aveugle depuis plusieurs années, y vit seul, entourés de chiens à moitié errants, dans un dénuement quasi total.
Olsson raconte que lorsque Perry Tillis s'est mis à jouer, sa musique l'a littéralement bouleversé : ''C'était si intense, tellement beau ! C'était comme écouter Charley Patton pour la première fois. J'ai été tellement saisi musicalement et émotionnellement que retenir mes larmes me fut difficile.''
Les sessions d'enregistrement réunies dans l'album 'Too Close' se firent en plusieurs étapes . Olsson les a débutées seul, en 1969, puis poursuivies en 1971 et enfin, tard dans l'année 1972, avec l'aide d'un ami proche, après que Tillis se soit procuré une guitare électrique.
L'essentiel de sa musique consistait à accompagner son chant à la guitare, avec parfois d'occasionnelles percussions de pieds sur son plancher (feet stomping).
Le style particulier de Tillis, un 'Sanctified blues', n'a jamais été très en vogue, d'une part parce que les croyants fervents n'achetaient pas ce genre de disque (le blues étant considéré comme un outil du malin), et que, de l'autre, ceux-ci n'étaient que très rarement diffusés sur jukebox, exception faite de ceux de Sister Rosetta Tharpe.
En 1995, Tillis déclarait encore que, durant toute sa carrière, il n'avait pas vraiment senti la nécessité d'enregistrer. Il affirmait avoir mieux gagné sa croûte en se produisant alors dans des clubs.
A son décès, en 2004, il a pourtant été retrouvé à son domicile une importante série de cassettes audio, toutes d'auto-enregistrements, qui démontraient combien il avait à cœur de laisser son message artistique derrière lui.
Ces bandes très personnelles attestent aussi la dévotion qui l'animait, comme la conviction qu'il mettait à tenter de sauver et l'âme de ses proches, et la sienne.
__
Disco :
* 'Too Close' (Birdman Records/2006)
Les titres : 'God don't like', 'Too Close', 'Kennedy moan', ' Look out liar', 'That's all (Denomination blues)', 'Soon one morning', 'Nobody's fault but mine', 'What is this', 'Tell me why you don't like Roosevelt', 'Rich girl, poor girl', 'Do you know the man'
Une sélection de morceaux choisis à partir des enregistrements faits par Olsson chez Terry Tillis en 1969-71 & 72
Excellent album que personnellement je conseille !
* 'In Times Like these'(Mississippi Records US/2009)
Les titres : 'Some sweet days', 'Standing by the bed side of a neighbour', 'Duet with self', 'Hard times', 'Heavenly Father', 'Silent night', 'Praise the Lord everybody', 'Oh Lord', 'Up above the holy ghost', 'Thank you Jesus', 'Come on', 'Don't you want to go?', 'Servant, well done', 'Good news'.
Une compilation issue d'une partie de la propre collection de bandes sonores auto enregistrées par Tillis et retrouvées après sa disparition, la plupart datées des 90's jusqu'à l'année de son décès (soit environ 62 heures d'enregistrements au total) .
La qualité sonore laisse évidemment à désirer.
Mais plus curieux encore (voire carrément insolite), Tillis aurait joué en overdubs sur du matériel enregistré par et chez lui et d'une nature assez particulière: il s'agirait de manifestations sonores de proches défunts : ses 'anges' visiteurs. C'est du moins l'information que nous révèlent les notes de l'album.
Alors, pour très spéciale que soit une partie de ces bandes, ici 8 des 14 plages sont des bouillies cacophoniques. Parfois même 'au-delà' du supportable.
Témoignages ésotériques sans doute intéressants, quoique l'oreille d'un mélomane puisse bien en juger différemment...
* Plus sa présence sur quelques compil' , dont 'Old country blues/ Vol 1' où il apparaît.
Enfin, qq youtuberies pour finir :
Perry Tillis est né dans le Talladega County, en Alabama, le 29 Juillet 1919.
Il a passé son enfance dans le Coffee County, tout près d'Elba, à labourer en guidant la mule.
A ses heures libres, vers l'âge de 14 ans, il commence l'apprentissage de la musique, sur le ukulélé familial. 'Kansas city' restera longtemps son titre favori. Il prétend n'avoir pas eu d'influences précises durant son adolescent.
Par la suite, Tillis devient blueman itinérant, voyageant tout d'abord à travers le sud, d'état en état (Tennessee, Georgia, Mississippi, Texas Louisiane et bien sûr Alabama).
Ici et là, il joue, boit, collectionne les conquêtes féminines, puis poursuit son périple.
Il dit aussi s'être marié avec une amie d'enfance, Linda May, après le collège. Elle le quittera en 1944.
On apprend qu'il convolera une deuxième fois, beaucoup plus tard. Par contre, nulle mention de quand, ni avec qui.
En tant que musicien professionnel, Perry Tillis a énormément tourné, surtout à partir des années 40. Il se produit alors partout, de New-York à New-Orleans, de la Floride jusqu'en Californie.
Au fil de ses engagements, il a joué avec Muddy Waters, Pop Staples, lorsqu'il était encore dans le Mississippi, ainsi qu'avec John Lee Hooker, avant qu'il ne gagne le Nord du pays. A Geneva (Alabama), il a aussi connu Dan Pickett qu'il trouvait excellent.
Un moment partie intégrante du circuit blues chicagoan, il côtoie de nouveau Muddy Waters, mais aussi Furry Lewis.
Comme beaucoup de musiciens de blues de l'époque, de Charley Patton & Bukka White jusqu'à Reverend Gary Davis & Fred McDowell, son répertoire blues était composé d'une part de musique sacrée (spirituals, gospel) et d'une autre plus profane.
Dans ce contexte, Blind Willie Johnson aurait d'ailleurs fait appel à lui pour l'accompagner durant cette même décennie.
Plus tard, au début du Revival, s'il a bien reçu des propositions d'engagement outre-atlantique (allemandes et suisses), il semble les avoir toutes déclinées, prétextant alors ne pas vouloir lâcher les études de lois qu'il avait entamées.
Sauf que subitement sauvé par l'appel de Dieu (selon ses propres termes), il les aurait ensuite abandonnées, juste avant l'obtention de son diplôme d'avocat. D'après lui, sa foi l'empêchait désormais de débiter tous ces mensonges usuels d'hommes de loi...
Parallèlement à la musique, il a exercé le métier de conducteur de poids-lourds, et prétend même avoir appartenu aux Services secrets!!!
A noter cependant qu'il est âgé de 83 ans lorsqu'il confie ces informations à son interviewer (Amos Harvey), adoptant pour ce faire la 3è personne, ainsi que le timbre de voix insolite d'une certaine Rosa, son 'ange gardien' (virtuel en l'occurrence) et porte-paroles attitré, dixit Tillis en personne.
Alors, semblable communication était-elle le fruit d'un dédoublement de personnalité, la manifestation d'une entité qui s'exprimait à travers lui, ou bien le reflet d'un sens de l'humour poussé à l'extrême? Pas même Harvey, pour le moins surpris, n'a su le dire !
C'est en tout cas en 1954, entre Tallahassee et Marianna qu'il perd la vue au volant de son camion.
Tillis y voit le légitime retour de manivelle du Seigneur face à son comportement d'antan, buveur invétéré et coureur de jupons qu'il a été.
Il est alors contraint d'abandonner son métier, décide également d'arrêter les tournées musicales.
Et bien évidemment d'abandonner le blues.
Il continuera uniquement à chanter des 'church songs' parce qu'il estime qu'elles ont du bon, et qu'elles contrebalanceront sans doute les mauvais actes de sa vie passée.
La chanteuse Edna Cooke, alors son amie (intime, dit-il), tente de l'inscrire à l'école d'aveugles de Talladega, mais il ne parviendra jamais à y apprendre la lecture du braille.
Edna perd la vie dans un accident d'auto, lui laissant son bas de laine en héritage, pécule qu'il dépensera totalement.
En 1967, Tillis se convertit à la 'Church of God in Christ' (église pentecôtiste), et dédie entièrement sa musique à ce ministère.
Il devient prêcheur itinérant.
Puis à l'âge de 75 ans, il finit par se faire appeler 'Révérend' , après avoir ouvert une congrégation à Samson (Alabama) sous l'appellation de 'Our saviour Lord Jesus Holiness Pentecostal Church', à coté de son domicile.
C'est là que chaque dimanche, ses fidèles viennent l'écouter prêcher. Il leur chante ses compositions, accompagné de sa guitare électrique amplifiée, bottleneck au petit doigt.
Plus tard, il s'en autoproclamera l'évêque.
Tillis se reconnaît aussi des talents de guérisseur.
A partir des années 2000, il préfère accueillir les fidèles directement chez lui, deux dimanche par mois, et prépare encore ses sermons avec application. Pour tenir son logis en état (sommaire), et se déplacer, il bénéficie de l'aide précieuse de ses ouailles.
Mais auparavant, c'est au jeune étudiant Bengt Olsson, archiviste passionné d'origine suédoise, que l'on doit sa redécouverte en tant qu'artiste de blues.
En 1969, lors d'un séjour dans le Sud profond, à Elba, un trou perdu du fin fond de l'Alabama, celui-ci se renseigne à propos des musiciens locaux.
Le nom de Blind Tillis plusieurs fois cité, il part à sa recherche et finit par dénicher sa triste retraite, une maison délabrée, à l'état d'abandon, située au bout d'un chemin défoncé, envahi de mauvaises herbes.
Perry Tillis, déjà aveugle depuis plusieurs années, y vit seul, entourés de chiens à moitié errants, dans un dénuement quasi total.
Olsson raconte que lorsque Perry Tillis s'est mis à jouer, sa musique l'a littéralement bouleversé : ''C'était si intense, tellement beau ! C'était comme écouter Charley Patton pour la première fois. J'ai été tellement saisi musicalement et émotionnellement que retenir mes larmes me fut difficile.''
Les sessions d'enregistrement réunies dans l'album 'Too Close' se firent en plusieurs étapes . Olsson les a débutées seul, en 1969, puis poursuivies en 1971 et enfin, tard dans l'année 1972, avec l'aide d'un ami proche, après que Tillis se soit procuré une guitare électrique.
L'essentiel de sa musique consistait à accompagner son chant à la guitare, avec parfois d'occasionnelles percussions de pieds sur son plancher (feet stomping).
Le style particulier de Tillis, un 'Sanctified blues', n'a jamais été très en vogue, d'une part parce que les croyants fervents n'achetaient pas ce genre de disque (le blues étant considéré comme un outil du malin), et que, de l'autre, ceux-ci n'étaient que très rarement diffusés sur jukebox, exception faite de ceux de Sister Rosetta Tharpe.
En 1995, Tillis déclarait encore que, durant toute sa carrière, il n'avait pas vraiment senti la nécessité d'enregistrer. Il affirmait avoir mieux gagné sa croûte en se produisant alors dans des clubs.
A son décès, en 2004, il a pourtant été retrouvé à son domicile une importante série de cassettes audio, toutes d'auto-enregistrements, qui démontraient combien il avait à cœur de laisser son message artistique derrière lui.
Ces bandes très personnelles attestent aussi la dévotion qui l'animait, comme la conviction qu'il mettait à tenter de sauver et l'âme de ses proches, et la sienne.
__
Disco :
* 'Too Close' (Birdman Records/2006)
Les titres : 'God don't like', 'Too Close', 'Kennedy moan', ' Look out liar', 'That's all (Denomination blues)', 'Soon one morning', 'Nobody's fault but mine', 'What is this', 'Tell me why you don't like Roosevelt', 'Rich girl, poor girl', 'Do you know the man'
Une sélection de morceaux choisis à partir des enregistrements faits par Olsson chez Terry Tillis en 1969-71 & 72
Excellent album que personnellement je conseille !
* 'In Times Like these'(Mississippi Records US/2009)
Les titres : 'Some sweet days', 'Standing by the bed side of a neighbour', 'Duet with self', 'Hard times', 'Heavenly Father', 'Silent night', 'Praise the Lord everybody', 'Oh Lord', 'Up above the holy ghost', 'Thank you Jesus', 'Come on', 'Don't you want to go?', 'Servant, well done', 'Good news'.
Une compilation issue d'une partie de la propre collection de bandes sonores auto enregistrées par Tillis et retrouvées après sa disparition, la plupart datées des 90's jusqu'à l'année de son décès (soit environ 62 heures d'enregistrements au total) .
La qualité sonore laisse évidemment à désirer.
Mais plus curieux encore (voire carrément insolite), Tillis aurait joué en overdubs sur du matériel enregistré par et chez lui et d'une nature assez particulière: il s'agirait de manifestations sonores de proches défunts : ses 'anges' visiteurs. C'est du moins l'information que nous révèlent les notes de l'album.
Alors, pour très spéciale que soit une partie de ces bandes, ici 8 des 14 plages sont des bouillies cacophoniques. Parfois même 'au-delà' du supportable.
Témoignages ésotériques sans doute intéressants, quoique l'oreille d'un mélomane puisse bien en juger différemment...
* Plus sa présence sur quelques compil' , dont 'Old country blues/ Vol 1' où il apparaît.
Enfin, qq youtuberies pour finir :
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 67
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Bishop Perry Tillis
Hé hé belle bio je dois avoir des titres de lui quelque part..... retour fracassant de "cette" Flo.
Re: Bishop Perry Tillis
Ben non tient rien retrouvé de lui, d'un autre coté une voix comme ça on ne l'oublie pas.......
Re: Bishop Perry Tillis
très intéressante cette bio, merci bien
Pour ma part je ne connaissais que vaguement de nom alors voilà de quoi se cultiver
Pour ma part je ne connaissais que vaguement de nom alors voilà de quoi se cultiver
_________________
The blues are the roots
The rest are the fruits
http://aupaysdublues.free.fr/index.php
Re: Bishop Perry Tillis
Yeah, merci pour la bio Flovia!
...je l'trouve pas si difficile d'écoute que ça le "In times like these", c'est vrai qu'il est un peu "trashos" mais il passe plutôt bien, un peu comme du primitive trash blues in da garage!
(j'donnerais n'importe quoi pour avoir en ma possession ces k7!)
...je l'trouve pas si difficile d'écoute que ça le "In times like these", c'est vrai qu'il est un peu "trashos" mais il passe plutôt bien, un peu comme du primitive trash blues in da garage!
(j'donnerais n'importe quoi pour avoir en ma possession ces k7!)
Re: Bishop Perry Tillis
Yohhhhhhhhhhh le retour du Zomb !
Merci Floflo. Moi je vais retenir sa bobine pour le qui suis je au cas zou, grâce à ses lunettes.
Merci Floflo. Moi je vais retenir sa bobine pour le qui suis je au cas zou, grâce à ses lunettes.
_________________
Play fast. Life is short
https://so-photos.book.fr/
=================================
Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
- Nombre de messages : 11279
Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: Bishop Perry Tillis
P....n, quelle vie !! bon, y'a pas mal de bobards apparemment, mais quand même.
Merci Flo, beau travail comme d'hab
N.B : Hello Le Zomb
Merci Flo, beau travail comme d'hab
N.B : Hello Le Zomb
jb28- Chicago Hero
- Nombre de messages : 4375
Age : 68
Localisation : eure & loir
Date d'inscription : 04/07/2008
Re: Bishop Perry Tillis
Z'êtes choux, les garçons!
Hey, ça fait rudement plaisir de lire à nouveau, not'zomb ! Hip hip ! (Enfin toute gaite, quoi !!!)
Pis tu choisis vachté bien ton sujet, pour réapparaître ! Pile poil, avec ces histoires de revenants...
M'étonne à peine de toi!...
Ben ouiche, forcément! C'est du Zomb tout craché, ça...
...Bon, tu nous lâches plus cette fois , hein, d'ac ?!
lezombie666 a écrit:Yeah, merci pour la bio Flovia!
Hey, ça fait rudement plaisir de lire à nouveau, not'zomb ! Hip hip ! (Enfin toute gaite, quoi !!!)
Pis tu choisis vachté bien ton sujet, pour réapparaître ! Pile poil, avec ces histoires de revenants...
lezombie666 a écrit:...je l'trouve pas si difficile d'écoute que ça le "In times like these", c'est vrai qu'il est un peu "trashos" mais il passe plutôt bien, un peu comme du primitive trash blues in da garage!
M'étonne à peine de toi!...
lezombie666 a écrit:
(j'donnerais n'importe quoi pour avoir en ma possession ces k7!)
Ben ouiche, forcément! C'est du Zomb tout craché, ça...
...Bon, tu nous lâches plus cette fois , hein, d'ac ?!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 67
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
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