Le style de Bishop est effectivement particulier, festif, un mélange de boogie-americana-swamp blues décliné ici à la façon d’un big band très cuivré (Terry Hanck, Snakebite Jacobs, Tom Poole, Ed Earley sont de la ‘party’).

Pourtant si sa maîtrise de la slide est indubitable, son raffinement sous-jacent, la sensibilité ne semble pas être le leitmotiv de l’album. En effet, le son s’annonce lourd, appuyé, hyper rythmé. D’ailleurs, le ‘Red Dog speaks’ d’entrée en matière, un talking blues à la façon d’un bonimenteur et où son humour s’insinue, annonce d’emblée la couleur: l’ambiance sera festive!
Le grain de voix rocailleux du môsieu ne se prêtant guère au chant (et expliquant la présence d’un certain nombre d’instrumentaux), Roy Gaines, Ed Earley et John Németh (’Many rivers to cross’ frise le sirupeux) l’épaulent dans cette tâche.
On notera la participation de Ronnie Baker Brooks, Tommy Castro, Roy Gaines aux guitares, celle de Bob Welsh (guitare, claviers) ainsi que Buckwheat Zydeco à l’accordéon, entre autres guests…

Sympa! A écouter en ambiance détendue.

J'ai écouté rapidement les premiers morceaux, j'aime bien aussi le Red Dog Speaks assez d'accord avec toi sur sa voix, je vais réécouter le tout plus attentivement, j'avais beaucoup aimé le CD précédent