Elvin Bishop & Charlie Musselwhite 100 Years of Blues
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17112020
Elvin Bishop & Charlie Musselwhite 100 Years of Blues
Elvin Bishop & Charlie Musselwhite
100 Years of Blues
Alligator
Birds Of A Feather (3:22)
West Helena Blues (4:52)
What The Hell? (3:06)
Good Times (3:46)
Old School (4:59)
If I Should Have Bad Luck (4:01)
Midnight Hour Blues (4:13)
Blues, Why Do You Worry Me? (4:03)
South Side Slide (3:14)
Blues For Yesterday (5:54)
Help Me (5:15)
100 Years Of Blues (5:11)
100 Years of Blues
Alligator
Birds Of A Feather (3:22)
West Helena Blues (4:52)
What The Hell? (3:06)
Good Times (3:46)
Old School (4:59)
If I Should Have Bad Luck (4:01)
Midnight Hour Blues (4:13)
Blues, Why Do You Worry Me? (4:03)
South Side Slide (3:14)
Blues For Yesterday (5:54)
Help Me (5:15)
100 Years Of Blues (5:11)
Elvin Bishop & Charlie Musselwhite 100 Years of Blues :: Commentaires
Dans son remarquable livre Buried Alive in the Blues, Eric Doidy narre magistralement les destins croisés d’Elvin et Charlie, le premier venant de l’Oklahoma, le second du Mississippi, pour se retrouver dans les sixties à Chicago. Et passer leurs nuits à courir les clubs du South Side où avec Mike Bloomfield et Nick Gravenites, où ils étaient souvent les seuls blancs dans la salle.
Mais rencontrer Little Smokey Smothers, Hound Dog Taylor, J.T. Brown, Junior Wells, Big Joe Williams, Big Walter Horton Muddy Waters permet de découvrir le blues, le vrai, de s’imprégner définitivement de cette musique, surtout quand on vient du trou du cul du monde comme l’Oklahoma, ou qu’on a côtoyé dans les champs du Mississippi les afro-américains en travaillant et en souffrant à leurs côtés. Nos deux blancs deviendront amis, joueront assez souvent ensemble en live, mais paradoxalement, n’enregistreront pas d’album en commun tout au long de ces longues années.
Avec Bob Welsh et l’inévitable Kid Andersen (euh perso je trouve qu’il devient un peu trop omniprésent sur les disques de blues celui-là), ils nous proposent dix titres enregistrés.
Charlie se taille la part du lion, son harmonica est magnifique, ses chorus vous emportent dans les plaines du Mississippi, le son plaintif évoque sans ambiguïté, la douleur, la souffrance du peuple noir. La guitare de Bishop se fait parfois discrète laissant exploser les vibrations et le feeling de Charlie. Ecoutez "West Helena Blues" de Roosevelt Sykes somptueux, avec la guitare acérée de Bishop et le piano de Bob Welsh. Une autre cover "Help Me" de Sonny Boy Williamson, est particulièrement superbe dans son approche.
Et puis les deux musiciens apportent leurs chansons «Birds Of A Feather». « What the Hell? Good Times », « Old School » pour Elvin, "Good Times"avec Charlie à la slide, « Blues, Why Do You Worry Me? », « If I Should Have Bad Luck », « Midnight Hour Blues », « Blues For Yesterday » de l’harmoniciste.
L’album se termine par « 100 Years of Blues » autobiographique, en live les deux hommes n’oubliaient jamais de rappeler qu’ils représentaient 100 ans de blues (plus maintenant vu qu’ils sont nés en 1972 et 1944).
N’ayons pas peur des mots, ce disque est un petit chef d’œuvre, qui matérialise la rencontre de deux géants, mais aussi et surtout de deux musiciens, qui n’ont jamais vendu leur âme, tout en explorant les nombreuses facettes de la musique US. J’avais loupé la seule venue d’Elvin en France en juin 2014 à Talant, mais j’ai vu à de nombreuses reprises Charlie en live.
Alors les voir ensemble serait un immense bonheur !
Et pour en revenir au livre d’Eric, le blues joué par des blancs, est aussi bon, aussi vrai que celui des Noirs quand il est servi par des interprètes de ce niveau, de ce feeling, de cette authenticité.
Mais rencontrer Little Smokey Smothers, Hound Dog Taylor, J.T. Brown, Junior Wells, Big Joe Williams, Big Walter Horton Muddy Waters permet de découvrir le blues, le vrai, de s’imprégner définitivement de cette musique, surtout quand on vient du trou du cul du monde comme l’Oklahoma, ou qu’on a côtoyé dans les champs du Mississippi les afro-américains en travaillant et en souffrant à leurs côtés. Nos deux blancs deviendront amis, joueront assez souvent ensemble en live, mais paradoxalement, n’enregistreront pas d’album en commun tout au long de ces longues années.
Avec Bob Welsh et l’inévitable Kid Andersen (euh perso je trouve qu’il devient un peu trop omniprésent sur les disques de blues celui-là), ils nous proposent dix titres enregistrés.
Charlie se taille la part du lion, son harmonica est magnifique, ses chorus vous emportent dans les plaines du Mississippi, le son plaintif évoque sans ambiguïté, la douleur, la souffrance du peuple noir. La guitare de Bishop se fait parfois discrète laissant exploser les vibrations et le feeling de Charlie. Ecoutez "West Helena Blues" de Roosevelt Sykes somptueux, avec la guitare acérée de Bishop et le piano de Bob Welsh. Une autre cover "Help Me" de Sonny Boy Williamson, est particulièrement superbe dans son approche.
Et puis les deux musiciens apportent leurs chansons «Birds Of A Feather». « What the Hell? Good Times », « Old School » pour Elvin, "Good Times"avec Charlie à la slide, « Blues, Why Do You Worry Me? », « If I Should Have Bad Luck », « Midnight Hour Blues », « Blues For Yesterday » de l’harmoniciste.
L’album se termine par « 100 Years of Blues » autobiographique, en live les deux hommes n’oubliaient jamais de rappeler qu’ils représentaient 100 ans de blues (plus maintenant vu qu’ils sont nés en 1972 et 1944).
N’ayons pas peur des mots, ce disque est un petit chef d’œuvre, qui matérialise la rencontre de deux géants, mais aussi et surtout de deux musiciens, qui n’ont jamais vendu leur âme, tout en explorant les nombreuses facettes de la musique US. J’avais loupé la seule venue d’Elvin en France en juin 2014 à Talant, mais j’ai vu à de nombreuses reprises Charlie en live.
Alors les voir ensemble serait un immense bonheur !
Et pour en revenir au livre d’Eric, le blues joué par des blancs, est aussi bon, aussi vrai que celui des Noirs quand il est servi par des interprètes de ce niveau, de ce feeling, de cette authenticité.
Bayou, je pense que tu as tout dit sur ce somptueux album de Elvin Bishop & Charlie Musselwhite.
Pour moi, c'est un des albums à posséder par son contenu qui garde aussi un côté traditionnel et respectueux du blues.
Tu évoquais "le blues joué par des blancs, est aussi bon, aussi vrai que celui des Noir quand il est servi par des interprètes de ce niveau". Sauf que trouver des interprètes comme ces deux là, cela ne court pas les scènes. Je pense que leur authenticité et sincérité d'expression tiennent une place importante dans la réussite de cet album.
Pour moi, c'est un des albums à posséder par son contenu qui garde aussi un côté traditionnel et respectueux du blues.
Tu évoquais "le blues joué par des blancs, est aussi bon, aussi vrai que celui des Noir quand il est servi par des interprètes de ce niveau". Sauf que trouver des interprètes comme ces deux là, cela ne court pas les scènes. Je pense que leur authenticité et sincérité d'expression tiennent une place importante dans la réussite de cet album.
Yesss!!! Michel est de retour parmi les chroniqueurs de l'APB!
Comme j'avais commencé à rédiger cette présentation, je me permets d'ajouter quelques menus détails à la tienne, Michel.
Les crédits de l'album:
Elvin Bishop/ guitare, slide guitare (sauf titre n°4), chant
Charlie Musselwhite/ harmo, vocaux (titres n°2,4,10), slide guitare (titre n°4)
Kid Andersen/ contrebasse électrique (n°1,4,5,12)
Bob Welsh/ 2è guitare (n° 1,3,5,6,7,9,12), piano (n°2,4,8,10,11)
Ses lieux d'enregistrements:
Album enregistré au Greaseland studio de San Jose (CA) par Kid Andersen et au Bishop's Hog Heaven studio de Lagunitas (CA) , produit, mixé, masterisé par Kid Andersen.
Et son contenu audio:
Birds of feather (compo de Bishop)
West Helena blues (Roosevelt Sykes)
What the hell ? (Bishop)
Good times (compo signée Musselwhite)
Old school (Bishop, Willie Jordan, Jojo Russo)
https://youtu.be/l0BZehHefAA
If I should have bad luck (Musselwhite)
https://youtu.be/V8sGZHcXfUA
Midnight hour blues (Leroy Carr)
Blues, why do you worry me ? (Musselwhite)
https://youtu.be/uk527tpCCII
South side slide (Traditionnel arrangé par Bishop)
Blues for yesterday (Musselwhite)
https://youtu.be/SWJ34bI4cKM
Help me (Rice Miller, Willie Dixon, Ralph Bass)
100 years of blues (Bishop, Musselwhite)
https://youtu.be/cdr4ioZMd_8
Comme mes deux camarades, gros coup de cœur pour ce premier album en commun, aux sonorités électriques brutes, très Sud profond, peut-être pas révolutionnaire dans le genre, mais hautement attractif, en tout cas.
Nul besoin de s'appesantir sur l'excellence instrumentale des deux compères qui n'ont depuis fort longtemps plus rien à prouver, ni même sur celles de Welsh et d'Andersen, impeccables tous deux.
Je te rejoins encore, Michel, sur l'omniprésence d'Andersen en tant que producteur, mixeur, ''masteriseur'' sur une flopée d'albums, ces derniers temps. Même s'il est très bon aux manettes, ça finit par être lassant de toujours voir son nom/nom de son studio apparaître dans les crédits...
Sinon, vous avez tout dit, les amis, alors qu'ajouter, si ce n'est que le timbre de voix d'Elvin Bishop, dont je suis habituellement peu friande, passe plutôt bien, dans ce contexte, et sans doute le mixage d'Andersen (encore lui!) y est-il pour beaucoup.
Et puis dire également ma grande tendresse pour Charlie Musselwhite lorsqu'il se lance aux vocaux ((titres n°2, 4, 10), et dont j'aime beaucoup le phrasé, sobre mais diablement efficace. Sa jolie prestation à la slide sur 'Good times' est également à souligner.
En conclusion: Belle complicité entre les deux artistes et très chouette travail d'équipe!
Comme j'avais commencé à rédiger cette présentation, je me permets d'ajouter quelques menus détails à la tienne, Michel.
Les crédits de l'album:
Elvin Bishop/ guitare, slide guitare (sauf titre n°4), chant
Charlie Musselwhite/ harmo, vocaux (titres n°2,4,10), slide guitare (titre n°4)
Kid Andersen/ contrebasse électrique (n°1,4,5,12)
Bob Welsh/ 2è guitare (n° 1,3,5,6,7,9,12), piano (n°2,4,8,10,11)
Ses lieux d'enregistrements:
Album enregistré au Greaseland studio de San Jose (CA) par Kid Andersen et au Bishop's Hog Heaven studio de Lagunitas (CA) , produit, mixé, masterisé par Kid Andersen.
Et son contenu audio:
Birds of feather (compo de Bishop)
West Helena blues (Roosevelt Sykes)
What the hell ? (Bishop)
Good times (compo signée Musselwhite)
Old school (Bishop, Willie Jordan, Jojo Russo)
https://youtu.be/l0BZehHefAA
If I should have bad luck (Musselwhite)
https://youtu.be/V8sGZHcXfUA
Midnight hour blues (Leroy Carr)
Blues, why do you worry me ? (Musselwhite)
https://youtu.be/uk527tpCCII
South side slide (Traditionnel arrangé par Bishop)
Blues for yesterday (Musselwhite)
https://youtu.be/SWJ34bI4cKM
Help me (Rice Miller, Willie Dixon, Ralph Bass)
100 years of blues (Bishop, Musselwhite)
https://youtu.be/cdr4ioZMd_8
Comme mes deux camarades, gros coup de cœur pour ce premier album en commun, aux sonorités électriques brutes, très Sud profond, peut-être pas révolutionnaire dans le genre, mais hautement attractif, en tout cas.
Nul besoin de s'appesantir sur l'excellence instrumentale des deux compères qui n'ont depuis fort longtemps plus rien à prouver, ni même sur celles de Welsh et d'Andersen, impeccables tous deux.
Je te rejoins encore, Michel, sur l'omniprésence d'Andersen en tant que producteur, mixeur, ''masteriseur'' sur une flopée d'albums, ces derniers temps. Même s'il est très bon aux manettes, ça finit par être lassant de toujours voir son nom/nom de son studio apparaître dans les crédits...
Sinon, vous avez tout dit, les amis, alors qu'ajouter, si ce n'est que le timbre de voix d'Elvin Bishop, dont je suis habituellement peu friande, passe plutôt bien, dans ce contexte, et sans doute le mixage d'Andersen (encore lui!) y est-il pour beaucoup.
Et puis dire également ma grande tendresse pour Charlie Musselwhite lorsqu'il se lance aux vocaux ((titres n°2, 4, 10), et dont j'aime beaucoup le phrasé, sobre mais diablement efficace. Sa jolie prestation à la slide sur 'Good times' est également à souligner.
En conclusion: Belle complicité entre les deux artistes et très chouette travail d'équipe!
What the hell ! Pour reprendre un des titres de cet album...
Là j’avoue que je ne m’attendais pas à un truc comme ça, et je suis à la fois enthousiasmé et un peu perplexe. Bien entendu je connais les deux compères aux manettes, et ce n’est pas d’aujourd’hui que je sais leur talent musical ainsi que leur amour et leur connaissance du blues, eux qui l’ont vécu de l’intérieur, avec juste le racisme en moins. Ils en ont acquis la technique et les codes bien plus naturellement et en profondeur que la majorité des musiciens blancs de leur époque, et même des afro américains de la nôtre, qui font du blues leur dominante musicale.
Mais de là à sortir un tel disque, il y avait de la marge. Parce que non seulement le résultat est excellent (quel amateur éclairé de blues pourra dire le contraire ?), mais en plus, à part un ou deux morceaux à l’abord plus moderne, on se croirait carrément au milieu des années 50 dans un studio de Chicago ou à Maxwell street un dimanche matin. Même le son est bluffant de vérité. J’imagine bien les guitaristes jouant sur de petits amplis poussés à fond qui donnent ce son naturellement saturé et crade au possible. Il ne manque que quelques craquements ça et là et parfois un grain de voix un peu plus « noir », mais c’est léger…
Et c’est ça qui m’interpelle aussi. Bien sûr que j’ai écouté à la suite avec grand plaisir tous les morceaux, mais exactement de la même façon que je le ressens pour les vieux Muddy Waters ou Elmore James. En fait quelque part ce disque n’est pas de 2020, mais de 60 ans avant. Ce n’est pas un album enregistré dans nos studios moderne, mais une compilation de 78 tours d’artistes noirs aujourd’hui disparus. J’exagère un peu mais à peine…
Alors oui, ça me déroute. C’est « génial » à entendre, mais d’un autre côté quel intérêt à faire cela ? Mais bon ça vaut aussi pour tous les enregistrements de blues « classique » de notre époque, mais là encore plus du fait du partis pris de sonner exactement comme avant.
Là j’avoue que je ne m’attendais pas à un truc comme ça, et je suis à la fois enthousiasmé et un peu perplexe. Bien entendu je connais les deux compères aux manettes, et ce n’est pas d’aujourd’hui que je sais leur talent musical ainsi que leur amour et leur connaissance du blues, eux qui l’ont vécu de l’intérieur, avec juste le racisme en moins. Ils en ont acquis la technique et les codes bien plus naturellement et en profondeur que la majorité des musiciens blancs de leur époque, et même des afro américains de la nôtre, qui font du blues leur dominante musicale.
Mais de là à sortir un tel disque, il y avait de la marge. Parce que non seulement le résultat est excellent (quel amateur éclairé de blues pourra dire le contraire ?), mais en plus, à part un ou deux morceaux à l’abord plus moderne, on se croirait carrément au milieu des années 50 dans un studio de Chicago ou à Maxwell street un dimanche matin. Même le son est bluffant de vérité. J’imagine bien les guitaristes jouant sur de petits amplis poussés à fond qui donnent ce son naturellement saturé et crade au possible. Il ne manque que quelques craquements ça et là et parfois un grain de voix un peu plus « noir », mais c’est léger…
Et c’est ça qui m’interpelle aussi. Bien sûr que j’ai écouté à la suite avec grand plaisir tous les morceaux, mais exactement de la même façon que je le ressens pour les vieux Muddy Waters ou Elmore James. En fait quelque part ce disque n’est pas de 2020, mais de 60 ans avant. Ce n’est pas un album enregistré dans nos studios moderne, mais une compilation de 78 tours d’artistes noirs aujourd’hui disparus. J’exagère un peu mais à peine…
Alors oui, ça me déroute. C’est « génial » à entendre, mais d’un autre côté quel intérêt à faire cela ? Mais bon ça vaut aussi pour tous les enregistrements de blues « classique » de notre époque, mais là encore plus du fait du partis pris de sonner exactement comme avant.
Merci pour cette chronique Michel, ce disque est mon coupd e coeur du mois et probablement de l'année tellement il n'y a quasiment aucun titre faible. Par conter Michel je trouve contrairement à toi que c'est super que Kid Andersen soit aussi demandé, les musiciens ont des oreilles et ils ont vite compris que ce Norvégien d'origine mais depuis longtemps installé en Amérique a tout compris du Blues de ses codes et de l'intelligence dans le minimaliste oarfois nécessaire à l'expression de cette musique!
Il sait faire "respirer" les albums et que ce soit John Blues Boyd, Rick Estrin, Albama Mike ou encore nos deux compères il se met au service de la musique en prodiguant sa polyvalence musicale et instrumentale (il joue de la basse, de l'orgue, de la guitare et encore d'autres instruments).
De plus il a sû s'entourerde musiciens talentueux qui sont très souvent au studio je citerai Bob Welsh mais également Aki Khumar ou encore le sémillant fondateur de Little Village Foundation Jim Pugh qui travailla longtemps avec Robert Cray. Sans compter que la compagne du Kid, Lisa Leuchner Andersen est une chanteuse exceptionnelle et qui sait travailler comme choriste dans un registre soul blues de haute tenue
Il sait faire "respirer" les albums et que ce soit John Blues Boyd, Rick Estrin, Albama Mike ou encore nos deux compères il se met au service de la musique en prodiguant sa polyvalence musicale et instrumentale (il joue de la basse, de l'orgue, de la guitare et encore d'autres instruments).
De plus il a sû s'entourerde musiciens talentueux qui sont très souvent au studio je citerai Bob Welsh mais également Aki Khumar ou encore le sémillant fondateur de Little Village Foundation Jim Pugh qui travailla longtemps avec Robert Cray. Sans compter que la compagne du Kid, Lisa Leuchner Andersen est une chanteuse exceptionnelle et qui sait travailler comme choriste dans un registre soul blues de haute tenue
Entièrement d'accord avec toi ! Nous avons là un producteur qui s'intéresse de près au blues et sait tirer le meilleur des artistes, le tout dans le respect de leurs envies et de leurs compétences, qui est sans doute désormais demandé par ces artistes, et l'on devrait râler sur son "omniprésence" ? J'avoue que je ne comprends pas bien non plus...Jipes a écrit:Merci pour cette chronique Michel, ce disque est mon coupd e coeur du mois et probablement de l'année tellement il n'y a quasiment aucun titre faible. Par conter Michel je trouve contrairement à toi que c'est super que Kid Andersen soit aussi demandé, les musiciens ont des oreilles et ils ont vite compris que ce Norvégien d'origine mais depuis longtemps installé en Amérique a tout compris du Blues de ses codes et de l'intelligence dans le minimaliste oarfois nécessaire à l'expression de cette musique!
Il sait faire "respirer" les albums et que ce soit John Blues Boyd, Rick Estrin, Albama Mike ou encore nos deux compères il se met au service de la musique en prodiguant sa polyvalence musicale et instrumentale (il joue de la basse, de l'orgue, de la guitare et encore d'autres instruments).
De plus il a sû s'entourerde musiciens talentueux qui sont très souvent au studio je citerai Bob Welsh mais également Aki Khumar ou encore le sémillant fondateur de Little Village Foundation Jim Pugh qui travailla longtemps avec Robert Cray. Sans compter que la compagne du Kid, Lisa Leuchner Andersen est une chanteuse exceptionnelle et qui sait travailler comme choriste dans un registre soul blues de haute tenue
Et je dis ça, même si je trouve que sur le fond il en a peut-être fait un peu trop sur cet album avec ce son d'un autre temps. Mais c'est bluffant et le résultat est exceptionnel, et nul doute qu'Elvin Bishop et Charlie Musselwhite en sont plus que satisfaits.
N'empêche que on le trouve partout ! Et moi je crois qu'il existe des producteurs aussi talentueux et moins envahissant !
Phil cotton color a écrit:(...) non seulement le résultat est excellent (quel amateur éclairé de blues pourra dire le contraire ?), mais en plus, à part un ou deux morceaux à l’abord plus moderne, on se croirait carrément au milieu des années 50 dans un studio de Chicago ou à Maxwell street un dimanche matin. Même le son est bluffant de vérité. J’imagine bien les guitaristes jouant sur de petits amplis poussés à fond qui donnent ce son naturellement saturé et crade au possible. Il ne manque que quelques craquements ça et là et parfois un grain de voix un peu plus « noir », mais c’est léger…
Ta réflexion est tout à fait pertinente, Phil, c'est exactement-là mon sentiment. Et, damned, je m'en veux de n'avoir pas fait ce genre de rapprochement, alors que j'avais tant aimé la bande sonore de 'And this is Maxwell street' tirée du documentaire 60's de Mike Shea, avec les prestations de Nighthawk, J.Young, Wrencher (...).
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