Vous me voyez considérablement embarrassée à l'idée de dénigrer, ne serait-ce qu'un tant soit peu, le talentueux musicien qu'est Walter Trout, lequel a trop lourdement payé son tribut à la maladie.

En vérité, j'ai dû écouter plusieurs fois cette nouvelle mouture avant de comprendre pourquoi elle m'accrochait si peu.
Je ne puis pourtant ni lui reprocher sa cohérence, ni son éclectisme, ni sa facture, Trout est manifestement à son aise dans toutes les mouvances musicales qu'il aborde. Il joue et chante toujours aussi bien, du reste il se révèle encore assez souvent émouvant.
Et je ne doute pas un instant de sa sincérité.

Seulement voilà, primo, je ne supporte plus ces flots incessants de guitares, ces avalanches de notes sans le moindre silence.
Secundo, tous ces effets stylistiques et techniques de guitaristes virtuoses (dont vitesse et difficultés d'exécution), finissent par me lasser.
Tertio, le mélodieux-sirupeux m'ennuie (My foolish pride).
Quarto, le larmoyant aux accents déchirants me gêne aux entournures (All out of tears).

Et que penser de cette foison de références blues-rock, rock sudiste, hard-rock, métal utilisée?

Celles-ci sont tellement nombreuses et si imbriquées les unes dans les autres qu'au terme de l'album l'impression d'avoir feuilleté un condensé sonore de l'encyclopédie du rock des 40 dernières années persiste, cette sensation de rétrospective musicale n'ayant fait que se renforcer au fil des lectures successives.
C'est donc l'originalité qui fait selon moi défaut dans cet album, tous ces abus de thèmes déjà mille fois entendus le minant à petit feu.
Les inconditionnels de Walter Trout le qualifieront sans doute d'intemporel, et peut-être est-ce finalement-là le but recherché, toujours est-il qu'il sonne d'après moi d'un autre temps, désormais révolu.

Salut Flo,
D'abord merci pour toutes ces présentations de nouveautés. Quand tu dis qu'il t'a fallu l'écouter plusieurs fois cet album par manque d'accroche, ça me parle. En général lorsque c'est le cas pour ma part, c'est bon signe, car au contraire quand j'accroche trop vite je finis par me lasser. De plus j'aime bien écouter ce qui sort d'un autre temps, et les musiques "extrêmes" qui ne m'attiraient plus trop, mais vers lesquelles ma conduit la photo de concerts me font du bien à la tête par les temps qui courent. Du coup je vais aller jeter deux oreilles sur cet album.

Moi il me fatigue vite fait au bout de quelques morceaux, avec toutes les notes qu'il balance !

BAYOU a écrit:Moi il me fatigue vite fait au bout de quelques morceaux, avec toutes les notes qu'il balance !

Devant ton absence de réaction, je m'en doutais un tantinet, vois-tu! Sacré Michel... Toujours aussi percutant en à peine qq mots!

sergio88 a écrit:Salut Flo,
D'abord merci pour toutes ces présentations de nouveautés. Quand tu dis qu'il t'a fallu l'écouter plusieurs fois cet album par manque d'accroche, ça me parle. En général lorsque c'est le cas pour ma part, c'est bon signe, car au contraire quand j'accroche trop vite je finis par me lasser. De plus j'aime bien écouter ce qui sort d'un autre temps, et les musiques "extrêmes" qui ne m'attiraient plus trop, mais vers lesquelles ma conduit la photo de concerts me font du bien à la tête par les temps qui courent. Du coup je vais aller jeter deux oreilles sur cet album.

Ça me fait plaisir de te lire, Sergiounet! Tu te fais si rare par ici...
Juste par curiosité, quel genre de musiques extrêmes écoutes-tu en ce moment?

Flovia a écrit:
Juste par curiosité, quel genre de musiques extrêmes écoutes-tu en ce moment?

Des groupes de métal, entre autres.

Days Of Crises, un groupe du coin :


Almanac :


Flesh Roxon :


Lordi vainqueur du concours Eurovision en 2006:


Et puis la Grande Sophie

Jamais accroché à la musique de Walter Trout, comme nombre de guitaristes blues rock américain ou européen on s'éloigne de plus en plus de l'idiome de base.

Flovia a écrit:Vous me voyez considérablement embarrassée à l'idée de dénigrer, ne serait-ce qu'un tant soit peu, le talentueux musicien qu'est Walter Trout, lequel a trop lourdement payé son tribut à la maladie.

Ne sois pas embarrassée, ce sont 2 choses différentes. Nous sommes tous très heureux de voir et d'entendre que Walter Trout a désormais complètement surmonté ses très graves ennuis de santé, et qu'il est en très bonne forme. C'est un vrai bonheur de constater qu'il n'est nullement diminué, et rien que pour cela on peut donc juger ses productions objectivement et sans états d'âmes.  

Flovia a écrit:@En vérité, j'ai dû écouter plusieurs fois cette nouvelle mouture avant de comprendre pourquoi elle m'accrochait si peu.
Je ne puis pourtant ni lui reprocher sa cohérence, ni son éclectisme, ni sa facture, Trout est manifestement à son aise dans toutes les mouvances musicales qu'il aborde. Il joue et chante toujours aussi bien, du reste il se révèle encore assez souvent émouvant.
Et je ne doute pas un instant de sa sincérité.

Seulement voilà, primo, je ne supporte plus ces flots incessants de guitares, ces avalanches de notes sans le moindre silence.
Secundo, tous ces effets stylistiques et techniques de guitaristes virtuoses (dont vitesse et difficultés d'exécution), finissent par me lasser.
Tertio, le mélodieux-sirupeux m'ennuie (My foolish pride).
Quarto, le larmoyant aux accents déchirants me gêne aux entournures (All out of tears).

Et que penser de cette foison de références blues-rock, rock sudiste, hard-rock, métal utilisée?

Celles-ci sont tellement nombreuses et si imbriquées les unes dans les autres qu'au terme de l'album l'impression d'avoir feuilleté un condensé sonore de l'encyclopédie du rock des 40 dernières années persiste, cette sensation de rétrospective musicale n'ayant fait que se renforcer au fil des lectures successives.
C'est donc l'originalité qui fait selon moi défaut dans cet album, tous ces abus de thèmes déjà mille fois entendus le minant à petit feu.
Les inconditionnels de Walter Trout le qualifieront sans doute d'intemporel, et peut-être est-ce finalement-là le but recherché, toujours est-il qu'il sonne d'après moi d'un autre temps, désormais révolu.

Bon... Je ne vais pas dire le contraire concernant tes reproches. De toute façon, tu te doutes bien que ce melting pot de genres et le style guitaristique de Trout ne sont pas non plus complètement ma tasse de thé (euh... pour moi ce sera plutôt du café, merci... )

Mais je te trouve quand même un peu sévère sur certains aspects. "My foolish pride" est une chanson folky, certes un peu mièvre, mais bon... à mon goût pas de quoi avoir une crise d'urticaire non plus.  Disons qu'elle fait partie des morceaux faibles de l'album.
Quant à "All out of tears", c'est juste un blues lent en mineur, pas plus larmoyant que des centaines d'autres, même si les paroles sont un peu ridicules, et je le trouve plutôt bien interprété, chant et guitare. Après évidemment que Trout n'a pas la voix démesurée qui charrie un torrent d'émotions d'Elmore James dans "something inside of me" hein...

Concernant son style de guitare, bien sûr que je te rejoins. Trout fait partie des tas de guitaristes "modernes" (enfin... ça fait maintenant un bout de temps que c'est comme ça...) qui privilégient la virtuosité à l'impact des notes, à la fois vitesse de jeu et mélange des gammes, et ce n'est pas non plus ce que je préfère, étant plus admiratif que réellement ému par ce style de jeu. Mais c'est de cette façon que beaucoup de guitaristes jouent peu ou prou maintenant (et apprennent à jouer). J'ajouterai (à sa décharge... ou pas) qu'il emploie le plus souvent un son très saturé et avec énormément de sustain qui donne l'impression qu'il "remplit" l'espace, sans silences ni rebondissements, même quand finalement il ne joue pas si vite que ça. Et ça arrive, parce que Walter Trout est quand même loin d'être un shredder...    

Enfin, pour terminer, et ce n'est pas un reproche à ton égard (ça vaut pour moi et beaucoup d'autres aussi), mais juste une petite question-débat (à mon avis pas si facile que cela à répondre) : Est ce que l'on peut vraiment reprocher à un musicien de "sonner d'un autre temps aujourd'hui révolu" alors même que l'on passe du temps à écouter et apprécier des enregistrements d'une autre époque, que l'on se sent souvent un peu désorienté par la modernité, et que l'on salue régulièrement les quelques jeunes musiciens qui adoptent bien plus qu'une démarche dans la lignée des grands anciens ?

Franchement, ce n'est pas simple d'émettre un avis négatif ou positif de cet album de Walter Trout et moi, aussi, j'y suis retourné plusieurs fois. Tout l'intérêt de l'existence et du partage dans cette rubrique.

A l'écoute du premier morceau : Ordinary madness, j'ai bien accroché sauf que le solo qui n'en finit pas gâche en partie son contenu (sans compter que l'on retrouve des intonations de guitaristes connus). Je passe au suivant : Wanna dance dont les paroles sont intéressantes mais la mélodie est quelconque. Je continue l'écoute et arrive sur All out of tears, morceau intéressant par sa structure traditionnelle. J'écoute les suivants jusqu'à : The sun is going down ou Make it right qui dégagent une certaine ambiance.

Je suis un peu dépité par cet album de Walter Trout qui pourtant comme musicien a de solides références et une belle expérience du blues derrière lui. C'est sur qu'il constitue un savant mélange de styles musicaux mais ce n'est pas ce que je recherche. On sent qu'il y a du travail derrière mais, j'en ai un peu marre de ces orchestrations surfaites.

Je me reproche parfois d'être resté dans un blues des années 50 à 70 (ou un peu plus) mais dans cet album, à grand regret, je ne m'y retrouve pas.

Merci Flovia pour cette chronique.

sergio88 a écrit:

Flovia a écrit:
Juste par curiosité, quel genre de musiques extrêmes écoutes-tu en ce moment?

Des groupes de métal, entre autres.

Days Of Crises, un groupe du coin :


Almanac :


Flesh Roxon :


Lordi vainqueur du concours Eurovision en 2006:


Et puis la Grande Sophie

La grande Sophie? ...Tu me charries, là, hein?

Quoiqu'il en soit, voilà de chouettes clichés, Serge!

... Almanac et Flesh roxon, chez moi, ça passe plutôt bien, mais Days of crises et Lordi, j'ai vraiment du mal (toujours ce problème de voix gutturales outre-tombesques hurlantes).
Mon fils n'écoute que ça (Venom, Dimmu Borgir, Anthrax,Gojira...) plein tube, et je ne te raconte pas combien il speed en bagnole avec ce genre de zik...
...Dis-donc, tu dois te régaler à les photographier! L'apparence de certains d'entre eux est proprement spectaculaire.
Cela me rappelle la brève période pendant laquelle j'ai fait l'hôtesse dans une salle de concert près de chez moi. Je n'imaginais pas le temps de maquillage/ habillage qu'il fallait à ces groupes de death/thrash/(...) métal avant de monter sur scène. Et vice-versa, au sortir.
Leur différence d'apparence entre les balances et le set est assez phénoménal, mais je crois que ce rituel vestimentaire est quasi obligatoire pour percer dans ce milieu. Leur public le revendique. D'ajouter que le peu d'entre eux dont j'ai eu à m'occuper hors scène étaient de sympathiques garçons, doux comme des agneaux.

Jipes a écrit:Jamais accroché à la musique de Walter Trout, comme nombre de guitaristes blues rock américain ou européen on s'éloigne de plus en plus de l'idiome de base.

Plutôt d'accord avec toi, JP.
Trout a quand même enregistré de bons albums: The outsider; Alive in Amsterdam; We're all in this together; Full circle... parmi ceux que j'ai écoutés, mais je ne connais pas toute sa discographie.
Le problème, je crois, c'est qu'en vieillissant, il y a des trucs qui passent moins bien. Aucune comparaison possible, pour ma part,  avec tout ce que je pouvais écouter une décennie en amont.
A petites doses, et comme le dit si bien Serge, ce style de musique n'en demeure pas moins ultra efficace pour se vider la tête.

Jipem a écrit:
Je me reproche parfois d'être resté dans un blues des années 50 à 70 (ou un peu plus) mais dans cet album, à grand regret, je ne m'y retrouve pas.

Ah, toi aussi? Voilà une chose qui fait plaisir à lire!...

Jipem a écrit:Merci Flovia pour cette chronique.

Pas de quoi, Jipem. Merci pour les tiennes, en retour.

Phil cotton color a écrit:

Enfin, pour terminer, et ce n'est pas un reproche à ton égard (ça vaut pour moi et beaucoup d'autres aussi), mais juste une petite question-débat (à mon avis pas si facile que cela à répondre) : Est ce que l'on peut vraiment reprocher à un musicien de "sonner d'un autre temps aujourd'hui révolu" alors même que l'on passe du temps à écouter et apprécier des enregistrements d'une autre époque, que l'on se sent souvent un peu désorienté par la modernité, et que l'on salue régulièrement les quelques jeunes musiciens qui adoptent bien plus qu'une démarche dans la lignée des grands anciens ?

Damned !!! ...  Pourquoi ce genre de questions tombe-t-il toujours sur moi ? ...Pourquoi tant de haine? !!!  

...Bon, je n'aime pas autant disserter que toi, Phil, et ça n'est pas vraiment l'endroit idéal pour en débattre, mais soit, allons-y !
Ce sera en vrac, comme ça me vient. Donc à ta charge de remettre mes petites réflexions en bon ordre, hein ?...

Effectivement  pas si facile de répondre à ta (tes) question(s)...
Je comprends que cela puisse paraître paradoxal, et pourtant c'est ce que je ressens.
Analyser ce genre d'impressions demande de la réflexion et un sens de la synthèse qui commence à me faire défaut.

Je dirais cependant que certaines musiques s'affadissent avec le temps, d'autres pas du tout.
Et puis nos goûts évoluent au fil du temps. Je crois aussi, qu'en prenant de l'âge, comme dans un tas d'autres domaines, nous nous attachons davantage à l'essentiel.
De plus, à partir d'une certaine masse d'informations emmagasinées, il me semble que notre cerveau effectue sa propre sélection: ce qui est important et ce qui devient secondaire.

Comme je le disais plus haut à Jipes, en prenant de d'âge mon oreille ne supporte plus certaines ondes sonores, fréquences, et amplitudes dans la durée. L’afflux d'informations la déroute. Lorsque les tympans ont été mis à rude épreuve pendant 50/60 ans (abus de décibels en concert, musique écoutée à fond étant plus jeune) ils se fatiguent aussi plus vite. Les musiques foisonnantes, alambiquées, ou brouillonnes, sont dès lors moins bien décodées.

Et puis, autre paradoxe, j'ai l'impression que l'oreille s'affine en vieillissant. Elle sélectionne d'abord ce qui lui est supportable (ou moins nocif) mais aussi ce qui lui est plus particulièrement agréable, ''sensoriellement'' et émotionnellement parlant. Une cadence rythmique moins rapide, une mélodie plus aérée seront peut-être plus aisément transmises, et leur ''décodage'' encéphalique facilité, ce qui permettra d'en tirer le maximum de plaisir.

Ainsi, il y a des courants musicaux que j'écoutais, pour ma part, avec délectation autrefois et qui maintenant ne me font plus guère d'effets. Certaines musiques me paraissent aussi avoir mal vieilli. Je n'écoute par exemple plus guère l' Airplane, le Dead, Zappa, King Crimson, Caravan, Soft machine (…), des groupes dont je raffolais autrefois.  En revanche, j'aime encore beaucoup le Quicksilver M.S., bizarre...
Des artistes comme Satriani et Vai, m'insupportent depuis belle lurette (moins bizarre).

A l'inverse, d'autres musiques tout aussi, voire bien plus anciennes, ont un caractère intemporel et gardent, du moins chez moi, leur pouvoir émotionnel intact.
Le blues rural et le blues urbain des années 60 à 80 en font partie, bien évidemment. Je pourrais aussi citer la guitare folk, la musique celtique, la bossa-nova, le jazz (free et be-bop exceptés), les harmonies vocales dans le folk-rock 60's 70's & le hard-rock 60-70, certains artistes de soul music & r'n'b, certaines formations de rock, de rock progressif, de stoner et de métal (progressif, symphonique). Certains guitaristes de jazz-fusion, aussi... Je m'arrête là, la liste est encore trop longue à énumérer.
Parmi elles quelques unes sont plus complexes que d'autres, je le reconnais, mais il y a malgré tout cette notion de quintessence musicale en elles.

Dès lors, il ne me paraît plus si illogique de prétendre que telle musique sonne datée, tout en affectionnant le blues à l'ancienne, dans la mesure où, justement, l'essence (ou l'idiome, si tu préfères) de ce dernier a été préservée intacte (ou quasi intacte), alors que l'esprit originel en a été dénaturé au fil du temps et des modes par trop de métissages musicaux dans la première (celle que je trouve datée).

De même, rechercher dans la nouvelle génération musicale ce qui a fait le charme du blues à l'ancienne ne me semble pas incompatible lorsqu'on apprécie avant tout le caractère authentique (la ''substantifique moelle'') de ce courant musical.
Mais alors, pourquoi désirer du neuf dans ce domaine, puisque nous avons déjà tout ce qu'il nous faut à portée d'oreille?
Peut-être parce que nous nous lassons sans doute un peu trop vite de toute chose et que la nouveauté pallie la monotonie de notre quotidien.
En musique, nous aspirons toujours à quelque chose de nouveau, une variante inédite, un thème original, un feeling différent, générateurs de nouvelles émotions.
Voilà tout ce que je puis te dire sur le sujet

Flovia a écrit:La grande Sophie? ...Tu me charries, là, hein?

Non non, du tout, je t'assure. Il y a tellement peu de concerts en ces temps bizarres que je me jette un peu sur tout ce que je trouve, principalement pour faire de la photo. La Grande Soph musicalement ce n'est pas ma came, mais il faut reconnaitre qu'au niveau du visuel scénique c'était pas mal. En théorie, je n'ai pas le droit de publier dans l'attente de l'aval de la manageuse (j'ai du signer une lettre d'accord), mais comme celà fait plus d'un mois maintenant que j'attends la réponse concernant la validation de mes clichés, je pars du principe que "qui ne dit mot consent". Voici donc une preuve du délit :

Flovia a écrit:Quoiqu'il en soit, voilà de chouettes clichés, Serge!

Merci Flo. Si tu veux en voir d'autres, mon book photos de concerts est par là (non exhaustif, je le complète au fil du temps après tri) : https://so-photos.book.fr

Flovia a écrit:
... Almanac et Flesh roxon, chez moi, ça passe plutôt bien, mais Days of crises et Lordi, j'ai vraiment du mal (toujours ce problème de voix gutturales outre-tombesques hurlantes).
Mon fils n'écoute que ça (Venom, Dimmu Borgir, Anthrax,Gojira...) plein tube, et je ne te raconte pas combien il speed en bagnole avec ce genre de zik...

Je partage ton avis.

Flovia a écrit:...Dis-donc, tu dois te régaler à les photographier! L'apparence de certains d'entre eux est proprement spectaculaire.
Cela me rappelle la brève période pendant laquelle j'ai fait l'hôtesse dans une salle de concert près de chez moi. Je n'imaginais pas le temps de maquillage/ habillage qu'il fallait à ces groupes de death/thrash/(...) métal avant de monter sur scène. Et vice-versa, au sortir.
Leur différence d'apparence entre les balances et le set est assez phénoménal, mais je crois que ce rituel vestimentaire est quasi obligatoire pour percer dans ce milieu. Leur public le revendique. D'ajouter que le peu d'entre eux dont j'ai eu à m'occuper hors scène étaient de sympathiques garçons, doux comme des agneaux.

Oui, pour Lordi si je me rappelle bien la scéance de maquillage à duré quatre heure. Et comme tu dis leur attitude hors scène n'a rien à voir avec ce que l'on pourrait s'imaginer. Ceux que j'ai eu l'occasion de cotoyer ont toujours été très respectueux des autres. Je me rappelle de plateaux avec plusieurs groupes dans différents styles, certains se barraient après leur set, alors que les métalleux restaient pour écouter les autres prestations.

sergio88 a écrit:
Si tu veux en voir d'autres, mon book photos de concerts est par là (non exhaustif, je le complète au fil du temps après tri) : https://so-photos.book.fr

Il est chouette, ton book, Serge ! Et ton propos introductif très porteur : on y sent la passion qui t'anime.
Je n'ai pas trouvé certains des précédents clichés que tu nous avais montrés, par ex., celui d'un batteur dont tu avais réussi à saisir le mouvement de l'une de ses baguettes en ''démultiplié'' sans qu'il soit flou: superbe photo!
Parmi tes nouvelles, le portrait de Little Bob est vraiment impressionnant, chapeau !

sergio88 a écrit:Oui, pour Lordi si je me rappelle bien la scéance de maquillage à duré quatre heure. Et comme tu dis leur attitude hors scène n'a rien à voir avec ce que l'on pourrait s'imaginer. Ceux que j'ai eu l'occasion de cotoyer ont toujours été très respectueux des autres. Je me rappelle de plateaux avec plusieurs groupes dans différents styles, certains se barraient après leur set, [b]alors que les métalleux restaient pour écouter les autres prestations.

Même constatation que toi.

Flovia a écrit:
Je n'ai pas trouvé certains des précédents clichés que tu nous avais montrés, par ex., celui d'un batteur dont tu avais réussi à saisir le mouvement de l'une de ses baguettes en ''démultiplié'' sans qu'il soit flou: superbe photo!

J'en ai encore pas mal à sélectionner et à mettre en ligne. Il s'agissait peut être de Lavel Jones, le batteur de Sugaray Rayford :

Flovia a écrit:Parmi tes nouvelles, le portrait de Little Bob est vraiment impressionnant, chapeau !

Il m'avait envoyé un message pour me remercier en me disant : "toi tu sais saisir l'âme du rock"; ça m'avais touché.

sergio88 a écrit:

Flovia a écrit:
Je n'ai pas trouvé certains des précédents clichés que tu nous avais montrés, par ex., celui d'un batteur dont tu avais réussi à saisir le mouvement de l'une de ses baguettes en ''démultiplié'' sans qu'il soit flou: superbe photo!

J'en ai encore pas mal à sélectionner et à mettre en ligne. Il s'agissait peut être de Lavel Jones, le batteur de Sugaray Rayford :

Celui-ci est évidemment sensationnel, mais je pensais à une autre de tes photos encore plus spectaculaire, assez récente - que je ne parviens malheureusement pas à retrouver en explorant les sujets du forum - où le mouvement de la baguette droite du batteur se scindait en trois ou quatre phases très distinctes. Le cliché, dans mon souvenir, tout aussi rapproché, était pris du côté gauche de la scène (baguette droite du batteur donc située sur la gauche du cliché) et pris sous un éclairage scénique aussi lumineux voire encore plus vif que celui-là. Mais ne passe pas ton temps à chercher, Serge, je l'ai vu, c'est là tout qui m'importe.

sergio88 a écrit:

Flovia a écrit:Parmi tes nouvelles, le portrait de Little Bob est vraiment impressionnant, chapeau !

Il m'avait envoyé un message pour me remercier en me disant : "toi tu sais saisir l'âme du rock"; ça m'avais touché.

Imper sympa de sa part! J'imagine bien combien un tel message a dû te faire chaud au cœur et t'encourager à poursuivre dans cette optique.