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Watermelon Slim – Traveling man (2020) (Live)

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24052020

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Watermelon Slim – Traveling man (2020) (Live) Empty Watermelon Slim – Traveling man (2020) (Live)




Watermelon Slim – Traveling man (Live) (2020)

Watermelon Slim – Traveling man (2020) (Live) Ws11

Date de sortie : 27 Mars 2020
Label : Northern Blues
Genre : blues, country blues, folksong, americana

Liste des titres :

Disque n°1:

01- Blue freightliner
02- Truck driving songs
03- Northern blues
04- The last blues
05- Scalemaster blues
06- 300 miles
07- Jimmy Bell
08 - 61 Highway blues
09- Smokestack lightning/Two trains running (medley)
10-  Frisco line
11-  Holler #4

Disque n°2:

01- Let it be in Memphis
02- Into the sunset
03- John Henry
04- Archetypal blues
05- Oklahoma blues
06- Devil's Cadillac
07- Dark genius  

Personnel :
Watermelon Slim : Chant, guitare slide , harmonica


Après l'album studio 'Church of the blues' (2019) nominé dans deux catégories aux Blues Music Awards (album de l'année et album de blues traditionnel de l'année), William P. Homans nous propose un double enregistrement capté en public à Oklahoma city, en Septembre 2016 , ainsi qu'à Norman - OK , en Février 2016.
Seul en scène avec un résonateur amplifié, un bottleneck et son harmonica, Watermelon Slim réunit ici quelques unes de ses meilleures prestations en dix-huit titres, dont douze de sa composition.


'Scalemaster blues'


'Northern Blues'


'Frisco line


(l'intégralité des titres sont disponibles sur le tube)
Flovia
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Watermelon Slim – Traveling man (2020) (Live) :: Commentaires

Flovia

Message Dim 24 Mai 2020 - 11:57 par Flovia

Malgré la relative ancienneté des performances, et la reprise d'un répertoire déjà familier, l'écoute ne s'en révèle ni ennuyeuse ni répétitive, bien au contraire. Ces plages donnent la pleine mesure du talent de Watermelon Slim, artiste authentique, dont l'expressivité en solo se trouve ici renforcé par le dépouillement de son accompagnement. Le charisme de ce talentueux interprète y rayonne de bout en bout, à mon sens davantage que sur ses différents opus studio enregistrés en formation.
Assurément un grand bonhomme, dont je demeure fan album après album!

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BAYOU

Message Dim 24 Mai 2020 - 16:45 par BAYOU

Watermelon Slim c’est une tronche, un peu comme celle de Calvin Russell. Un grand corps dégingandé, un visage taillé à la serpe, genre vétéran du Vietnam avec un humour souvent caustique.
Il a bourlingué le gaillard, sorti un paquet d’albums, et là il semble attendre le train ou le bus avec sa valise. Un double album live une face enregistrée à Oklahoma City, l’autre à Norman, histoire de proposer des versions en public de ces titres. On y cause de blues, bien entendu, avec sa voix râpeuse, ses sonorités à la slide et son jeu d’harmonica.
Pas de problème notre homme en donne toujours pour son argent et son public n’est jamais déçu. Je me souviens d’un show à Clarksdale pendant le juke-joint festival, où dans un bar archi bondé il a fait le show, draguant les serveuses, apostrophant le public, puis tout à coup, il démarrait une chanson qui faisait pâmer de plaisir les gens.
Watermelon est un bluesman au sens premier, il sent l’atmosphère, ne propose pas un show construit et identique chaque soir, un concert est et reste une expérience unique, et c’est pour cela qu’il est précieux.

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Jipes

Message Dim 24 Mai 2020 - 18:40 par Jipes

Excellent disque qui sera diffusé dans Kind of Blues lundi soir. Moi je trouve qu'il a un talent certain pour raconter les histoires et puis son style roots à la slide ou à l'harmo me plaise vraiment bien. En plus dans ce format on ne peut pas tricher soit ça passe soit ça casse et là ça passe sacrément bien cheers

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Phil cotton color

Message Lun 25 Mai 2020 - 18:52 par Phil cotton color

Pour ma part, je trouve que ce Watermelon Slim a une personnalité très étonnante, voire un peu mystérieuse scratch . A première vue, si ce n’est sa couleur de peau, il a tout du vieux bluesman roots typique, le physique abîmé, la voix âpre et râpeuse, le style de guitare sobre mais typé et personnel, l’urgence et le direct vers l’essentiel, jusqu’à sa prestation sur scène rapportée par Bayou, digne d’un pilier de juke joint.  Et comme le dit bien Jipes, dans le format choisi, on peut difficilement tricher et donner le change.  Evil or Very Mad

Et pourtant, même s’il a bourlingué (la guerre du Vietnam, ça a dû laisser des traces…), c’est aussi un intellectuel de haut vol, et même un membre de Mensa international, une organisation qui regroupe des personnes qui ont un QI supérieur à celui de 98 % de la population ! Alors bien entendu je ne dis pas qu’être bluesman et intellectuel sont deux choses forcément incompatibles, les intellectuels ont bien le droit d’être pris aux tripes par le blues et d’essayer de le jouer le mieux possible. Mais la plupart du temps ils le font avec un léger et subtil décalage « obligé », et en ayant l’intelligence et la sagesse de ne pas se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, sachant aussi que de toute façon ils ne feraient pas longtemps illusion.

Mais lui, c’est différent. Autant dans sa démarche que dans le rendu de ses morceaux, c’est du pur jus, toutes proportions gardées pas si éloigné que ça des vieux maîtres du genre, et ça le fait parfaitement sur la durée. Qui pourrait croire en le voyant et en l’écoutant qu’il est un universitaire bardé de diplômes ? Shocked  Un petit mystère… Nous joue-t-il un tour à sa façon, et dans ce cas encore plus qu’un excellent musicien il serait un comédien époustouflant ? Suspect  Ou alors possède-t-il une espèce de double personnalité façonnée par son vécu ?  

Bref, finalement je crois que je vais me contenter d’apprécier cet opus que je trouve très bon, sans chercher à me poser trop de questions, auxquelles d’ailleurs je n’aurai sans doute jamais de réponses. Wink

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Jipes

Message Lun 25 Mai 2020 - 21:22 par Jipes

J'ignorais tous ces détails Phil en tous cas aucun site musical que j'ai put visiter concernant son album n'en faisait mention. Comme quoi la musique peut révéler de nombreux mystères pirat lol!

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Flovia

Message Mar 26 Mai 2020 - 9:25 par Flovia

C'est un plaisir de voir cet opus faire ainsi l'unanimité!  

Quant à son auteur, si j'ignorais son appartenance au Mensa International, je le savais lettré (diplômé d'Histoire et de Journalisme), mais aussi ancien activiste socialiste ( https://bluesland.forumactif.com/t8164-watermelon-slim-golden-boy-2017#comments ).

Pas très étonnant non plus, par conséquent, que Bill Homans parle également plusieurs langues. ( http://www.bluesagain.com/p_interviews/waterrmelon%20slim.html ; http://www.bluesweb.com/p_artiste.php3?id_rubrique=401 ;   http://watermelonslim.com/bio/  )

Aussi ai-je été beaucoup moins surprise que Phil de son envie de chanter le blues.

Car  finalement, si l'on y réfléchit plus avant, une telle conscience politique (quel que soit d'ailleurs le motif premier qui l'ait éveillée), doublée d'une faculté intellectuelle aussi développée, ne porte-t-elle pas à observer sa propre société à la loupe, à l'analyser et à en dénoncer les travers?
Tout ceci dans l'espoir de voir les valeurs qui lui sont chères a minima entendues, voire même, un jour futur, peut-être, adoptées.
Et quel meilleur terrain de réflexion que celle des États-Unis, avec sa discrimination ethnique, ses inégalités, ses outrances, ses contradictions, son capitalisme forcené ?

Reconnaissez qu'il y a là matière à avoir le blues. Et à le chanter lorsque la capacité vous en est offerte.

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Phil cotton color

Message Mar 26 Mai 2020 - 19:47 par Phil cotton color

Flovia a écrit:C'est un plaisir de voir cet opus faire ainsi l'unanimité!  

Quant à son auteur, si j'ignorais son appartenance au Mensa International, je le savais lettré (diplômé d'Histoire et de Journalisme), mais aussi ancien activiste socialiste ( https://bluesland.forumactif.com/t8164-watermelon-slim-golden-boy-2017#comments ).

Pas très étonnant non plus, par conséquent, que Bill Homans parle également plusieurs langues. ( http://www.bluesagain.com/p_interviews/waterrmelon%20slim.html ; http://www.bluesweb.com/p_artiste.php3?id_rubrique=401 ;   http://watermelonslim.com/bio/  )

Aussi ai-je été beaucoup moins surprise que Phil de son envie de chanter le blues.

Car  finalement, si l'on y réfléchit plus avant, une telle conscience politique (quel que soit d'ailleurs le motif premier qui l'ait éveillée), doublée d'une faculté intellectuelle aussi développée, ne porte-t-elle pas à observer sa propre société à la loupe, à l'analyser et à en dénoncer les travers?
Tout ceci dans l'espoir de voir les valeurs qui lui sont chères a minima entendues, voire même, un jour futur, peut-être, adoptées.
Et quel meilleur terrain de réflexion que celle des États-Unis, avec sa discrimination ethnique, ses inégalités, ses outrances, ses contradictions, son capitalisme forcené ?

Reconnaissez qu'il y a là matière à avoir le blues. Et à le chanter lorsque la capacité vous en est offerte.
Bonjour, Flo,

Sacrée personnalité que ce Watermelon Slim, l'interview que tu as mis en lien le montre comme quelqu'un de doué pour pas mal de choses…  Twisted Evil

En fait, pour répondre à ton intervention, ce qui m'étonne n'est pas le fait qu'il ait eu envie de s'exprimer dans le Blues, mais plutôt ses capacités à le faire dans ce style si roots, alors qu'il est par ailleurs un brillant intellectuel.

Je m'explique : si l'on avait demandé à John Lee Hooker ou Son House de disserter sur leurs styles respectifs, je pense que les réponses auraient été assez décevantes. Ils ont appris comme ça, ils admirent tels autres musiciens, ils font comme ils sentent etc...
Un intellectuel, blanc de surcroit, a en principe une autre approche du blues, avec plus de recul, de savoir musical aussi, et ça se ressent forcément sur son jeu, aussi sincère soit-il, sa façon de projeter ses morceaux, voire aussi dans son style de vie. Ce n'est pas tant qu'un intellectuel ne peut pas chanter et jouer du blues ou même vivre dans un milieu blues, mais en principe il est vite repéré !

Or ce n'est justement pas le cas de Watermelon Slim, bluesman jusque dans sa trogne bien marquée par les ans ! Je pense qu'il y a une dualité en lui, dont il semble d'ailleurs très bien s'accommoder. Ou alors peut-être est-il né dans le Mississippi, noir et pauvre, dans une vie antérieure ? Laughing

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Flovia

Message Mer 27 Mai 2020 - 17:40 par Flovia

Phil cotton color a écrit:
Bonjour, Flo,

Sacrée personnalité que ce Watermelon Slim, l'interview que tu as mis en lien le montre comme quelqu'un de doué pour pas mal de choses…  Twisted Evil

En fait, pour répondre à ton intervention, ce qui m'étonne n'est pas le fait qu'il ait eu envie de s'exprimer dans le Blues, mais plutôt ses capacités à le faire dans ce style si roots, alors qu'il est par ailleurs un brillant intellectuel.

Je ne saisis toujours pas mieux le cheminement de ta pensée, Phil, pardonne-moi.
Pourquoi y aurait-il une incompatibilité fondamentale entre l'intellectualité et un mode d'expression musicale traditionnelle, dépouillé d'artifices?
Je ne perçois aucune contradiction majeure entre ces deux facteurs.

Issu d'un milieu bourgeois, Bill Homans semble avoir très tôt rué dans les brancards. Forte-tête, et sans doute aussi un rien tête brûlée, il a abandonné ses études pour partir faire la guerre au Vietnam.
Et c'est là-bas, cloué sur un lit d'hôpital, loin de tout, qu'il a débuté en autodidacte son apprentissage de la slide sur une guitare en balsa, un zippo en guise de bottleneck.
Plus tard, au volant de son camion (le métier qu'il a exercé le plus longtemps), il chantait également a cappella afin de se tenir éveillé.
Aujourd'hui, il ne fait, en somme, que continuer de jouer le blues de la même façon qu'à ses débuts, la dextérité d'une longue pratique, en sus.

Homans semble avoir, de surcroît, davantage côtoyé la masse laborieuse de son pays que ses têtes pensantes issues des classes supérieures.
Il ne cache pas avoir exercé, outre son principal métier de chauffeur-routier, divers autres jobs populaires tel que cultivateur-producteur de pastèques, bûcheron, croque-mort... Et même avoir dans ses actes parfois nettement dépassé le seuil de la légalité.
A mon sens, de par son parcours, et tout brillant intellectuel qu'il soit, WS est resté un homme simple, qui apprécie avant tout les choses essentielles de l'existence, comme le naturel dans les rapports humains.

S'il a repris des études, je présume qu'il l'a plutôt fait pour son propre enrichissement que par ambition d'élévation sociale. La connaissance étant, avant tout, la clef qui ouvre l'intellect à une meilleure compréhension du monde environnant.

Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi l'esprit prééminent de W.Slim devrait forcément l'inciter à peaufiner son expression musicale, à la projeter vers des sphères supérieures.
D'autant que le blues, qui se jouait jadis dans l'urgence, reste aujourd'hui encore une musique plus sensorielle (voire viscérale), que cérébrale, l'auditeur le ressentant en général lui-même à fleur de peau.

Au demeurant, parmi les jeunes musiciens US blancs, nombreux sont ceux qui, de nos jours, s'évertuent à le jouer dans sa forme la plus archaïque possible.
En témoignent des artistes comme Luther Dickinson (du NMAS), Scott H. Biram, Eric Deaton, Bill Abel, Reverend Payton, Sean Pitchin, Lightnin' Malcolm, Mississippi Gabe Carter, Luke Frassani, Alex Zayas, Left Lane Cruiser... J'en oublie tellement...
Il y a également ceux de la génération de Watermelon Slim, tel Kenny Brown, par ex.

Phil cotton color a écrit:Je m'explique : si l'on avait demandé à John Lee Hooker ou Son House de disserter sur leurs styles respectifs, je pense que les réponses auraient été assez décevantes. Ils ont appris comme ça, ils admirent tels autres musiciens, ils font comme ils sentent etc...
Un intellectuel, blanc de surcroit, a en principe une autre approche du blues, avec plus de recul, de savoir musical aussi, et ça se ressent forcément sur son jeu, aussi sincère soit-il, sa façon de projeter ses morceaux, voire aussi dans son style de vie. Ce n'est pas tant qu'un intellectuel ne peut pas chanter et jouer du blues ou même vivre dans un milieu blues, mais en principe il est vite repéré !

En disant cela, j'imagine que tu fais plus particulièrement allusion à des artistes comme Butterfield , Bloomfield et Winter, des références du blues électrifié.

De mon côté, je songe également aux jeunes étudiants US à peau blanche ayant participé au Revival (ou ayant très vite été influencés par ce mouvement) et qui, recherchant avant tout l'authenticité, s'accompagnaient à la guitare sèche pour jouer le blues traditionnel à la façon de leurs bluesmen noirs (parfois mentors) préférés . En faisaient partie des musiciens comme Koerner, Ray & Glover, John Fahey, Dave Van Ronck, Stephan Grossman...

Phil cotton color a écrit:Or ce n'est justement pas le cas de Watermelon Slim, bluesman jusque dans sa trogne bien marquée par les ans ! Je pense qu'il y a une dualité en lui, dont il semble d'ailleurs très bien s'accommoder. Ou alors peut-être est-il né dans le Mississippi, noir et pauvre, dans une vie antérieure ? Laughing

Là encore, nos opinions divergent, Phil. Il me semble au contraire qu'il y a en Bill Homans une profonde unité. Je le crois foncièrement sincère. Du reste, aussi bien son physique que la manière dont il s'exprime me paraissent en totale adéquation avec son parcours de vie atypique.
Les expériences marquantes qu'il a vécues l'ont sûrement incité à privilégier l'humanité (prise au sens noble du terme). Ainsi que les rapports authentiques. J'avais lu qu'il vivait d'ailleurs modestement, dans un lieu plutôt retiré, en parfaite harmonie avec son entourage.

D'une façon plus générale, je ne pense pas que le ''savoir'' (a fortiori l'étude de l'Histoire et du journalisme), mène forcément à une forme d'élitisme, qui isolerait fondamentalement l'érudit des classes populaires manquant d'instruction – celles-là mêmes qui se trouvent bien souvent dotées d'une autre forme d'intelligence, celle du cœur.

A contrario, je considère, une fois encore, que tout bagage intellectuel permet de mieux appréhender le fonctionnement de notre univers, d'également mieux gérer les contacts humains.

Ensuite, tout dépend de la place que l'intellectuel pourvu d'un tel savoir entend occuper au cours de son passage sur cette terre.
Si c'est le fameux ''haut de cordée'' qu'à tout prix il vise, le poste suprême qui écrase par ricochets successifs les pauvres hères qui, en dessous, tentent de s'y maintenir à la sueur de leur front, que dire?... Je n'ai pas de mots pour ça... Wink

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Jipes

Message Mer 27 Mai 2020 - 18:00 par Jipes

Flo on peut citer les Blues Scholars ceux qui ont étudié cette musique et la joue par amour de celle ci et parce qu'elle résonne spécialement en eux. Le meilleur exemple étant Taj Mahal

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Flovia

Message Mer 27 Mai 2020 - 18:53 par Flovia

Jipes a écrit:Flo on peut citer les Blues Scholars ceux qui ont étudié cette musique et la joue par amour de celle ci et parce qu'elle résonne spécialement en eux. Le meilleur exemple étant Taj Mahal
Ah oui? Merci pour le tuyau, JP. Je vais me renseigner à propos des Blues scholars que je n'ai jamais entendus.

Comme tu le dis, Taj Mahal constitue bien évidemment l'exemple type par excellence!  
Dans ma tentative de plaidoyer, je me suis cantonnée au contexte que Phil a développé, à savoir: celui des bluesmen blancs pratiquant le blues ''roots'' aux Etats-Unis.
Sinon, la liste des artistes afro-américains aimant et pratiquant ce blues des origines serait véritablement impressionnante... Wink

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Jipes

Message Mer 27 Mai 2020 - 18:59 par Jipes

Ce que je voulais juste préciser c'est ceux qui abordent le Blues comme des musicologues ou des Ethnologue passionné de musique comme quoi on peut très bien l'aborder de manière cérébrale et malgré tout le ressentir, mais bon c'est un peu l'oeuf et la poule est ce qu'on se lance dans ce genre d'études parce qu'on est d'abord touché par cette musique ou bien est ce que en l'étudiant on finit par être tellement touché qu'on ne peut que se mettre à la jouer scratch scratch scratch lol!

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Phil cotton color

Message Mer 27 Mai 2020 - 19:03 par Phil cotton color

Oui Flo, je crois que finalement on ne parle pas exactement de la même chose, mais que sur le fond nos avis divergent peu.

Je ne veux pas opposer bluesmen et intellectuels, et je ne pense d’ailleurs absolument pas que tous les bluesmen pur jus sont des ignorants un peu frustres, ni qu’en retour tous les intellectuels regardent le monde du haut de leur savoir et conduisent leur vie uniquement à travers ce prisme.
Simplement, par expérience, j’ai souvent constaté que les intellectuels choisissant de jouer et chanter le blues le font souvent avec une démarche active pleine de sincérité mais un peu académique, y compris parfois dans leur respect total des formes, et qui se remarque quand même très vite, même si le résultat est parfois très bon. Pour prendre une expression, je te l’accorde un peu trop imagée et facile, ce sont eux qui vont au blues et non l’inverse, et ça se sent forcément.

Et ce qui m’étonne c’est que ce n’est justement pas le cas de Watermelon Slim. Alors là, je crois que finalement tu as raison, et loin de la dualité que j’imaginais, c’est au contraire l’unité qui doit prévaloir dans sa personnalité au-delà de toutes les expériences diverses qu’il a pu vivre. Et finalement, ses capacités intellectuelles et son parcours universitaire ne sont sans doute qu’un élément parmi tant d’autres, peut-être même qu’une péripétie, dans une vie mouvementée et très riche, et axée très tôt sur le blues.

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Flovia

Message Mer 27 Mai 2020 - 20:12 par Flovia

Jipes a écrit:Ce que je voulais juste préciser c'est ceux qui abordent le Blues comme des musicologues ou des Ethnologue passionné de musique  comme quoi on peut très bien l'aborder de manière cérébrale et malgré tout le ressentir, mais bon c'est un peu l'oeuf et la poule est ce qu'on se lance dans ce genre d'études parce qu'on est d'abord touché par cette musique ou bien est ce que en l'étudiant on finit par être tellement touché qu'on ne peut que se mettre à la jouer scratch scratch scratch lol!
Je n'ai pas non plus la réponse à cette intéressante question, JP.
Bel argument en faveur des intellectuels du blues que celui des universitaires ethno-musicologues, quoi qu'il soit!

Phil cotton color a écrit:Oui Flo, je crois que finalement on ne parle pas exactement de la même chose, mais que sur le fond nos avis divergent peu.

Je ne veux pas opposer bluesmen et intellectuels, et je ne pense d’ailleurs absolument pas que tous les bluesmen pur jus sont des ignorants un peu frustres, ni qu’en retour tous les intellectuels regardent le monde du haut de leur savoir et conduisent leur vie uniquement à travers ce prisme.
Simplement, par expérience, j’ai souvent constaté que les intellectuels choisissant de jouer et chanter le blues le font souvent avec une démarche active pleine de sincérité mais un peu académique, y compris parfois dans leur respect total des formes, et qui se remarque quand même très vite, même si le résultat est parfois très bon. Pour prendre une expression, je te l’accorde un peu trop imagée et facile, ce sont eux qui vont au blues et non l’inverse, et ça se sent forcément.
Expliqué de cette manière, je serais plutôt d'accord avec toi, Phil.

Phil cotton color a écrit:Et ce qui m’étonne c’est que ce n’est justement pas le cas de Watermelon Slim. Alors là, je crois que finalement tu as raison, et loin de la dualité que j’imaginais, c’est au contraire l’unité qui doit prévaloir dans sa personnalité au-delà de toutes les expériences diverses qu’il a pu vivre. Et finalement, ses capacités intellectuelles et son parcours universitaire ne sont sans doute qu’un élément parmi tant d’autres, peut-être même qu’une péripétie, dans une vie mouvementée et très riche, et axée très tôt sur le blues.
Peut-être pas une simple péripétie dans son parcours, dans la mesure où l'étude de l'histoire de son pays l'a sûrement amené à mieux comprendre le besoin jadis impérieux chez les afro-américains de chanter le blues, mais un élément de plus qui s'imbrique dans son expérience personnelle et l'enrichit, sans aucun doute!

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