RY COODER -The Prodigal Son
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14052018
RY COODER -The Prodigal Son
Bon comme il reprend deux morceaux de Blind Willie Johnson on peut le mettre non ?
Straight Street 04:00
Shrinking Man 04:07
Gentrification 03:13
Everybody Ought To Treat A Stranger Right 03:46
The Prodigal Son 04:38
Nobody's Fault But Mine 06:07
You Must Unload 05:26
I'll Be Rested When The Roll Is Called 03:11
Harbor Of Love 05:46
Jesus And Woody 05:57
In His Care 03:39
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RY COODER -The Prodigal Son :: Commentaires
Ry Cooder est un musicien curieux qui a abordé un nombre invraisemblable de musiques pendant sa longue carrière.
Reconnu très tôt comme un virtuose de la slide, il scotche tout le monde avec la bande originale du film de Win Wenders, Paris-Texas. Ses notes portent le film, magnifiant les performances des acteurs, et sublimant les scènes dans le désert.
C’est aussi avec le cinéaste allemand qu’il part à Cuba pour retrouver les papys cubains en permettant à des musiciens exceptionnels comme Compay Segundo de faire le tour du monde en connaissant un succès tardif mais mérité avec Buena Social Club.
Et ses albums solos, ses collaborations avec des musiciens de tous horizons au hasard (Captain Beefheart, les Rolling Stones, Ali Farka Touré, Taj Mahal, David Lindley, Flaco Jimenez…) lui permettent d’ouvrir son univers musical à toutes sortes de musiques différentes.
The Prodigal Son est son premier album depuis six ans, et il jouera à l’Olympia en octobre, sa dernière venue, dans cette même salle, datant de 2009 avec son compère Nick Lowe.
Avec son fils Joachim qui compose et joue depuis de nombreuses années, il puise dans le vaste répertoire de la musique US, du gospel, du blues, du R & B. Miraculeusement le cocktail de tous ces styles donne un album très uni et parfaitement agencé.
Ainsi "Nobody's Fault sauf Mine" écrit par Blind Willie Johnson, et magnifié dans les versions live et sauvages de Led Zeppelin, est superbement reprise, et son tempo plus cool n’empêche pas de faire passer un merveilleux frisson quand le slide illumine le morceau. Et ces paroles venues des temps anciens avec « Everybody Ought To Treat A Stranger Right » cet autre reprise du bluesman, qui résonne parfaitement dans l’Amérique actuelle.
De même sous son bonnet de laine enfoncé jusqu’aux oreilles, Ry n’oublie pas Woody Guthrie, qu’il a repris voici très longtemps, avec une forme d’hommage dans « Jesus and Woody ».
Le grand talent d’arrangeur de la famille Cooder est toujours bien présent dans «Harbour of Love» des Stanley Brothers un spiritual au tempo ralenti et qui sonne comme une nouveauté.
Notre homme compose encore (trois chansons sur cet album) et "Shrinking Man » baigne dans une ambiance très New Orleans bourrée d’humour et de sérénité.
Et le titre éponyme, un traditionnel sonne comme un bel hommage du père au fils, unis par l’amour de la musique
Comme souvent, il est difficile de classer cet album dans une catégorie, tant les genres se mélangent, et c’est la grande force de ce musicien hors-pair, touche à tout de génie, arrangeur brillant, grand connaisseur des musiques du monde.
Ry Cooder est de retour fidèle à lui-même, proposant une musique variée, magnifiquement interprétée et c’est vraiment une sacrée bonne nouvelle !
Reconnu très tôt comme un virtuose de la slide, il scotche tout le monde avec la bande originale du film de Win Wenders, Paris-Texas. Ses notes portent le film, magnifiant les performances des acteurs, et sublimant les scènes dans le désert.
C’est aussi avec le cinéaste allemand qu’il part à Cuba pour retrouver les papys cubains en permettant à des musiciens exceptionnels comme Compay Segundo de faire le tour du monde en connaissant un succès tardif mais mérité avec Buena Social Club.
Et ses albums solos, ses collaborations avec des musiciens de tous horizons au hasard (Captain Beefheart, les Rolling Stones, Ali Farka Touré, Taj Mahal, David Lindley, Flaco Jimenez…) lui permettent d’ouvrir son univers musical à toutes sortes de musiques différentes.
The Prodigal Son est son premier album depuis six ans, et il jouera à l’Olympia en octobre, sa dernière venue, dans cette même salle, datant de 2009 avec son compère Nick Lowe.
Avec son fils Joachim qui compose et joue depuis de nombreuses années, il puise dans le vaste répertoire de la musique US, du gospel, du blues, du R & B. Miraculeusement le cocktail de tous ces styles donne un album très uni et parfaitement agencé.
Ainsi "Nobody's Fault sauf Mine" écrit par Blind Willie Johnson, et magnifié dans les versions live et sauvages de Led Zeppelin, est superbement reprise, et son tempo plus cool n’empêche pas de faire passer un merveilleux frisson quand le slide illumine le morceau. Et ces paroles venues des temps anciens avec « Everybody Ought To Treat A Stranger Right » cet autre reprise du bluesman, qui résonne parfaitement dans l’Amérique actuelle.
De même sous son bonnet de laine enfoncé jusqu’aux oreilles, Ry n’oublie pas Woody Guthrie, qu’il a repris voici très longtemps, avec une forme d’hommage dans « Jesus and Woody ».
Le grand talent d’arrangeur de la famille Cooder est toujours bien présent dans «Harbour of Love» des Stanley Brothers un spiritual au tempo ralenti et qui sonne comme une nouveauté.
Notre homme compose encore (trois chansons sur cet album) et "Shrinking Man » baigne dans une ambiance très New Orleans bourrée d’humour et de sérénité.
Et le titre éponyme, un traditionnel sonne comme un bel hommage du père au fils, unis par l’amour de la musique
Comme souvent, il est difficile de classer cet album dans une catégorie, tant les genres se mélangent, et c’est la grande force de ce musicien hors-pair, touche à tout de génie, arrangeur brillant, grand connaisseur des musiques du monde.
Ry Cooder est de retour fidèle à lui-même, proposant une musique variée, magnifiquement interprétée et c’est vraiment une sacrée bonne nouvelle !
Pas encore écouté cet album. Le concert du mois d'octobre, ça donne envie... Je vais voir s'il reste des places. Et à quel prix...
Loin d'être une inconditionnelle du multi-instrumentiste chanteur, j'ai pour ma part trouvé son nouvel album agréable à écouter. Sans plus, hélas!
Mention spéciale, toutefois, à sa version de 'Nobody's fault but mine' où l'on retrouve le même genre d'atmosphère plombée que sur son ancienne réinterprétation de 'Down in Mississippi'. Et là, il me remue davantage, Mister Ry Cooder!
Mention spéciale, toutefois, à sa version de 'Nobody's fault but mine' où l'on retrouve le même genre d'atmosphère plombée que sur son ancienne réinterprétation de 'Down in Mississippi'. Et là, il me remue davantage, Mister Ry Cooder!
Mon avis rejoint pas mal celui de Flovia, l'album se laisse écouter mais c'est bien la version de Nobody's Fault But Mine qui tire toute la couverture à lui! L'ambiance est très sombre un peu à la Nick Cave et ça sort du lot! J'ai également bien aimé les morceaux Shrinking Man et You Must Unload.
Oui sur ce titre, l'ambiance est très pesante!! Mais ça n'est pas l'atmosphère générale de l'album. L'ambiance se fait gospel/folk sur le titre qui suit par exemple (l'excellent You Must Unload).
J'aime beaucoup cet album. You must upload est une superbe chanson, the prodigal son ainsi que les reprises de Blind Willie Johnson sont très réussies et ses compositions tiennent la route.
Il y'a des ambiances bien différentes selon les titres sur cet album. Et je trouve qu'il chante mieux que lorsqu'il était plus jeune (ou alors je m'habitue). Ou du moins je trouve sa voix plus expressive, malgré de légères imperfections (comme dans Nobody's Fault but mine). Mais ces petites imperfections révèlent une fragilité qui sied parfaitement à cette chanson.
Sur "Nobody's fault but mine" d'ailleurs, la noirceur de l'ambiance me fait penser un peu à Mark Lanegan dans son excellent album Blues Funeral.
Le concert de Paris me tente beaucoup...pas sur que ce soit faisable (boulot, déplacements....). Mais l'envie est là
Il y'a des ambiances bien différentes selon les titres sur cet album. Et je trouve qu'il chante mieux que lorsqu'il était plus jeune (ou alors je m'habitue). Ou du moins je trouve sa voix plus expressive, malgré de légères imperfections (comme dans Nobody's Fault but mine). Mais ces petites imperfections révèlent une fragilité qui sied parfaitement à cette chanson.
Sur "Nobody's fault but mine" d'ailleurs, la noirceur de l'ambiance me fait penser un peu à Mark Lanegan dans son excellent album Blues Funeral.
Le concert de Paris me tente beaucoup...pas sur que ce soit faisable (boulot, déplacements....). Mais l'envie est là
Un peu déçu pour ma part.
Tout est un peu trop lisse et surtout le chant.
Surtout quand je réécoute "Bop Till You Drop" ou "Get Rythm" ou le dernier live, sans compter le mythique concert "Ry Cooder & The Moula Banda Rhythm Aces: Let's Have a Ball" de 87...
Tout est un peu trop lisse et surtout le chant.
Surtout quand je réécoute "Bop Till You Drop" ou "Get Rythm" ou le dernier live, sans compter le mythique concert "Ry Cooder & The Moula Banda Rhythm Aces: Let's Have a Ball" de 87...
Le rapport qu'on entretient avec un artiste est toujours incroyablement personnel. J'ai écouté "Bop Til You Drop" et je n'avais pas du tout accroché.... mais ta remarque me donne envie de réécouter cet album, je suis peut-être passé à côté, et ce ne serait pas la première fois
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