Keith Richards Crosseyed Heart
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20092015
Keith Richards Crosseyed Heart
Crosseyed Heart
Heartstopper
Amnesia
Robbed Blind
Trouble
Love Overdue
Nothing On Me
Suspicious
Blues In The Morning
Something For Nothing
Illusion
Just A Gift
Goodnight Irene
Substantial Damageell
Lover’s Plea
Ben oui, c'est quand même un évènement !
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Keith Richards Crosseyed Heart :: Commentaires
On ne peut pas dire, en toute objectivité, que la maigre discographie solo de Keith Richards restera dans les annales. Deux albums studio (Talk Is Cheap 1988, Main Offender 1992) et le Live at the Hollywood Palladium, December 15, 1988, pas de quoi changer la face du rock sauf pour les afficionados des Stones qui compilent compulsivement la moindre note des membres fondateurs du groupe.
Mais le père Keith aime jouer, depuis le temps que le Jag fait tout sauf de la musique, il commence à en avoir ras-le-bol. Ce n’est pas le tout de torcher un bouquin de mémoires ou d’entretenir sa légende de pirate avec l’autre fêlé de Johnny Deep ou encore de faire chier les cocotiers, mais à un moment l’appel du riff est le plus fort.
Et quand on se nomme Keith Richards il suffit de dire j’ai envie de faire un nouvel album solo pour que les portes s’ouvrent. Mais attention le mec, il choisit ses musiciens, en général de vieux potes, qui connaissent le job sur le bout des doigts. Comme Steve Jordan, Larry Campbell, Waddy Wachtel, Aaron Neville et l’immense et regretté Bobby Keys. On ajoute quelques autres invités, on donne quelques interviews pour faire monter la mayonnaise en dosant quelques mini-scoops et hop emballez c’est pesé !
Ma première approche était de penser : encore un album inutile le genre de truc vite-fait bien fait pour se faire plaisir et empocher quelques billets verts pour amortir le dentier.
Reconnaissons que Keith chante bien (mieux même que d’habitude) et que Steve Jordan a fait un sacré boulot tant au niveau des compositions (co-écrites avec Keith) que de la production.
Quinze morceaux, avec inévitablement des titres qui pourraient facilement s’intégrer au répertoire des Stones (« Heartstopper », « Amnesia », « Trouble »...) un duo avec Norah Jones sur ce qu’il faut bien nommer une ballade (« Illusion », un traditionnel « Goodnight Irene » réarrangé et une cover assez inattendue le « Love Overdue » de Gregory Isaacs.
En effet, « Heartstopper » pourrait figurer dans n’importe quel album des Stones avec son tempo puissant, les guitares de Keith et Waddy Wachtel qui s’enchevêtrent et les éclairs de steel-guitar de Larry Campbell. On ralentit un peu la cadence sur « Amnesia », dame, c’est qu’il a soixante et onze ans, mais on reconnaît la production Richards, le tapis de guitares en fond, la rythmique et les guitares au premier plan.
Ensuite, on tombe dans la ballade quasi jaggerienne un comble, avec « Robbed Blind » le Keith se le joue crooner, heureusement que le studio permet de faire des prouesses ! Ecoutez la différence dans le timbre de voix avec la suivante « Trouble ».
Surprise avec la reprise de Gregory Isaacs un tempo reggae, mais pourquoi ne pas laisser le lead vocal à Aaron Neville qui doit se contenter des chœurs ? Pas vraiment inoubliable cette reprise.
On enchaîne ensuite sur trois/quatre titres qui se ressemblent un peu, plutôt agréables sans plus, et c’est là que cela coince ! Attendre plus de vingt ans pour des chansons un peu bateau, c’est un peu dommage.
On arrive au duo avec Norah Jones, là encore, c’est assez convenu, Jagger ne renierait pas ce morceau, mais là c’est un album de Keith, le riffeur absolu, le pirate du rock. Bien aseptisé sur ce coup.
Il va se retrouver avec « Goodnight Irene” un blues traditionnel. Avec sa voix de crécelle (sa vraie voix un peu moins trafiquée par pro-tools) et il est beaucoup plus convaincant dans ce registre.
La fin de l’album est sympa avec « Substantial Damageell » qui envois du bois et « Lover’s Plea » assez country-blues, le genre de chanson qu’il a dû jouer avec Gram Parsons dans un passé lointain.
Plutôt une bonne surprise cet album, même si certains morceaux sont un peu faciles, un peu bouche-trou, on y trouve quelques belles compositions, bien interprétées. On sent toutefois le côté « je ne me prends pas la tête » et je fais ce qui me plaît.
Et de toute façon quand on est une légende du rock, le guitariste des Rolling Stones, on ne rend de comptes à personnes sauf (et encore) et soi-même.
Mais le père Keith aime jouer, depuis le temps que le Jag fait tout sauf de la musique, il commence à en avoir ras-le-bol. Ce n’est pas le tout de torcher un bouquin de mémoires ou d’entretenir sa légende de pirate avec l’autre fêlé de Johnny Deep ou encore de faire chier les cocotiers, mais à un moment l’appel du riff est le plus fort.
Et quand on se nomme Keith Richards il suffit de dire j’ai envie de faire un nouvel album solo pour que les portes s’ouvrent. Mais attention le mec, il choisit ses musiciens, en général de vieux potes, qui connaissent le job sur le bout des doigts. Comme Steve Jordan, Larry Campbell, Waddy Wachtel, Aaron Neville et l’immense et regretté Bobby Keys. On ajoute quelques autres invités, on donne quelques interviews pour faire monter la mayonnaise en dosant quelques mini-scoops et hop emballez c’est pesé !
Ma première approche était de penser : encore un album inutile le genre de truc vite-fait bien fait pour se faire plaisir et empocher quelques billets verts pour amortir le dentier.
Reconnaissons que Keith chante bien (mieux même que d’habitude) et que Steve Jordan a fait un sacré boulot tant au niveau des compositions (co-écrites avec Keith) que de la production.
Quinze morceaux, avec inévitablement des titres qui pourraient facilement s’intégrer au répertoire des Stones (« Heartstopper », « Amnesia », « Trouble »...) un duo avec Norah Jones sur ce qu’il faut bien nommer une ballade (« Illusion », un traditionnel « Goodnight Irene » réarrangé et une cover assez inattendue le « Love Overdue » de Gregory Isaacs.
En effet, « Heartstopper » pourrait figurer dans n’importe quel album des Stones avec son tempo puissant, les guitares de Keith et Waddy Wachtel qui s’enchevêtrent et les éclairs de steel-guitar de Larry Campbell. On ralentit un peu la cadence sur « Amnesia », dame, c’est qu’il a soixante et onze ans, mais on reconnaît la production Richards, le tapis de guitares en fond, la rythmique et les guitares au premier plan.
Ensuite, on tombe dans la ballade quasi jaggerienne un comble, avec « Robbed Blind » le Keith se le joue crooner, heureusement que le studio permet de faire des prouesses ! Ecoutez la différence dans le timbre de voix avec la suivante « Trouble ».
Surprise avec la reprise de Gregory Isaacs un tempo reggae, mais pourquoi ne pas laisser le lead vocal à Aaron Neville qui doit se contenter des chœurs ? Pas vraiment inoubliable cette reprise.
On enchaîne ensuite sur trois/quatre titres qui se ressemblent un peu, plutôt agréables sans plus, et c’est là que cela coince ! Attendre plus de vingt ans pour des chansons un peu bateau, c’est un peu dommage.
On arrive au duo avec Norah Jones, là encore, c’est assez convenu, Jagger ne renierait pas ce morceau, mais là c’est un album de Keith, le riffeur absolu, le pirate du rock. Bien aseptisé sur ce coup.
Il va se retrouver avec « Goodnight Irene” un blues traditionnel. Avec sa voix de crécelle (sa vraie voix un peu moins trafiquée par pro-tools) et il est beaucoup plus convaincant dans ce registre.
La fin de l’album est sympa avec « Substantial Damageell » qui envois du bois et « Lover’s Plea » assez country-blues, le genre de chanson qu’il a dû jouer avec Gram Parsons dans un passé lointain.
Plutôt une bonne surprise cet album, même si certains morceaux sont un peu faciles, un peu bouche-trou, on y trouve quelques belles compositions, bien interprétées. On sent toutefois le côté « je ne me prends pas la tête » et je fais ce qui me plaît.
Et de toute façon quand on est une légende du rock, le guitariste des Rolling Stones, on ne rend de comptes à personnes sauf (et encore) et soi-même.
Je l'ai trouvé pas mal ce livre. Paru, à peu de choses près, en même temps que celui du Zim, du Zam et du Zom. SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ ! Tu distribues des swings et des uppercuts Bayou.Bayou a écrit:Ce n’est pas le tout de torcher un bouquin de mémoires
Cette série d'autobiographies (Dylan, Richards, Young) j'avais ouach'ment accroché.
Mais peut-être suis-je bon public... En tout cas, celle de Keith Richards, je l'avais trouvé très sincère.
Ah, bah tiens, j'avais annoncé dans la rubrique "autobiographie" rédiger une note sur "Life" et je ne l'ai pas fait. Si kékin se sent motivé...(souvent j'annonce un truc et je fais autre chose, toutes mes excuses).
Quand à cet album chroniqué par Bayou (merci), je forgerai mon opinion sur les écoutes en streaming.
Je suis toujours un peu perplexe devant ces autobiographies. J’avoue cependant volontiers que, comme toi et beaucoup d’autres, j’ai dévoré celle de Keith Richards, si facile et passionnante à lire. On en ressort un peu groggy et légèrement fasciné, à se demander de quel bois il faut être fait pour résister à pareille vie d’équilibriste sans filet, et quelle est la proportion de libre arbitre et de tourbillon incontrôlable dans toutes ces turpitudes.Gut bucket a écrit:Je l'ai trouvé pas mal ce livre. Paru, à peu de choses près, en même temps que celui du Zim, du Zam et du Zom. SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ ! Tu distribues des swings et des uppercuts Bayou.
Cette série d'autobiographies (Dylan, Richards, Young) j'avais ouach'ment accroché.
Mais peut-être suis-je bon public... En tout cas, celle de Keith Richards, je l'avais trouvé très sincère.
Après il y a l’aspect sincérité qui entre aussi en ligne de compte dans cet attrait, Keith semblant vraiment cash en la matière et n’hésitant pas à relater des épisodes où il n’a pas forcément le beau rôle. Maintenant, avec le recul, je suis un peu plus perplexe (il faudrait peut être que je le relise…). Sincère certes, mais parfois peut être avec un peu d’auto complaisance (je n’irais pas jusqu’à dire de masochisme, chose qui ne semble pas avoir cours chez lui…), du genre « Hey les gars, vous avez vu toutes les conneries que j’ai faites ? »
Et puis, si honnêteté veut dire « ne pas mentir », en tout cas dire les choses comme on les a ressenties, le mot ne prend pas toujours en compte le fait de « tout dire ». Et là je soupçonne un peu Keith Richards d’avoir fait en partie l’impasse sur des épisodes qui auraient pu être encore plus dérangeants. Par exemple, pas vraiment d’analyse complète et en profondeur sur l’éviction de Brian Jones et quelques lignes seulement sur sa mort et la façon dont il a pu la ressentir. Certainement bien plus aisé de décrire en long et en large sa fameuse recette des « saucisses-purée » !
"Life" fait partie de mes bouquins préférés. Et l'un des plus drôles aussi. Terriblement bien traduit également (la traduction de l'autobiographie de Clapton est épouvantable, a contrario).
Je me souviens de "La première fois que tu fais l'amour à Anita Pallenberg, tu as tendance à te souvenir des détails" Ahahaha !
J'apprécie qu'il n'y ait pas de fausse modestie, même si des fois il exagère dans l'autre sens : il prétend être un bon chanteur avec un super feeling. Alors je vais vite écouter ce nouvel album et vérifier ses dires, parce que jusqu'à présent, j'ai toujours considéré qu'il chantait très très très mal !
Je me souviens de "La première fois que tu fais l'amour à Anita Pallenberg, tu as tendance à te souvenir des détails" Ahahaha !
J'apprécie qu'il n'y ait pas de fausse modestie, même si des fois il exagère dans l'autre sens : il prétend être un bon chanteur avec un super feeling. Alors je vais vite écouter ce nouvel album et vérifier ses dires, parce que jusqu'à présent, j'ai toujours considéré qu'il chantait très très très mal !
Pour les abonnés à Netflix je conseille le visionnage de ce documentaire.
Après visionnage je peux dire que c'est un documentaire intéressant. Un peu dans le prolongement de son bouquin mais le côté hagiographique en moins. Ça parle beaucoup musique (blues, country, reggae) et on assiste à l'enregistrement du dernier album solo de Keith: Crosseyed Heart. Malgré l'arthrose il se débrouille encore pas trop mal. J'ai beaucoup aimé le passage où il explique comment a été enregistré Street Fighting Man sur Beggar's Banquet, avec une acoustique et un petit magnétophone qui a ensuite été amplifié en studio donnant ce rendu saturé et métallique.
A voir donc pour tous les amateurs du bonhomme.
Après visionnage je peux dire que c'est un documentaire intéressant. Un peu dans le prolongement de son bouquin mais le côté hagiographique en moins. Ça parle beaucoup musique (blues, country, reggae) et on assiste à l'enregistrement du dernier album solo de Keith: Crosseyed Heart. Malgré l'arthrose il se débrouille encore pas trop mal. J'ai beaucoup aimé le passage où il explique comment a été enregistré Street Fighting Man sur Beggar's Banquet, avec une acoustique et un petit magnétophone qui a ensuite été amplifié en studio donnant ce rendu saturé et métallique.
A voir donc pour tous les amateurs du bonhomme.
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