Mike BLOOMFIELD - From His Head To His Heart To His Hands.
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07022014
Mike BLOOMFIELD - From His Head To His Heart To His Hands.
Coffret 3 CD +1 dvd
Disc: 1
I'm a Country Boy
Judge, Judge
Hammond's Rag
I've Got You in the Palm of My Hand
I've Got My Mojo Workin'
Like a Rolling Stone
Tombstone Blues
Michael Speaks About Paul Butterfield
Born in Chicago
Blues with a Feeling
East-West
Killing Floor
Texas
Susie's Shuffle
Just a Little Something
Easy Rider
Disc: 2
Albert's Shuffle
Stop
His Holy Modal Majesty
Opening Speech
59th Street Bridge Song (Feeling Groovy)
Don't Throw Your Love on Me So Strong
Santana Clause
The Weight
Opening Speech
One Way Out
Her Holy Modal Highness
Fat Grey Cloud
Mary Ann
That's All Right
Disc: 3
I'm Glad I m Jewish
Men's Room
Don't You Lie to Me
Can't Lose What You Ain't Never Had
5. Gypsy Good Time
One Good Man
It's About Time
Carmelita Skiffle
Darktown Strutters Ball
Don t Think About It Baby
Jockey Blues/Old Folks Boogie
A-Flat Boogaloo
Glamour Girl
Spoken Intro
The Groom's Still Waiting at the Altar
Hymn Time
They Just Don't Make 'Em Like That Anymore
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Mike BLOOMFIELD - From His Head To His Heart To His Hands. :: Commentaires
Michael Bloomfield est le cas typique du musicien aimé par les musiciens. Le grand public a peut être retenu son nom avec le succès de Super Session enregistré en 1968 avec Steve Stills et Al Kooper, et les plus curieux ont lu qu’il tenait la guitare sur l’album Higway 61 de Dylan.
Mais ce petit juif (il y tient) né en 1944 à Chicago et décédé début 1981 d’une overdose, a marqué de son empreinte le blues électrique. Contrairement aux musiciens du British Blues qui écoutent et reproduisent les disques des bluesmen noirs, Michael les côtoie quotidiennement dans sa ville… Muddy Waters, Magic Sam, BB King, il écoute et apprend les différents styles des légendes Robert Johnson, Elmore James.
John Hammond le découvre en 1964 et de fil en aiguille on le retrouve sur les albums de Dylan, puis il forme le Paul Butterfield Blues Band qui fera pâlir encore plus les anglais et ensuite Electric Flag son meilleur projet, synthèse de différents styles de musique avec un casting d’enfer.
Mais Bloomfield est un puriste, il ne cherche pas la gloire ou la fortune mais préfère les sessions pour des petits labels (Takoma, Sanachie), et des prestations dans des petits clubs où il peut jouer et improviser sur des vieux blues « j'aime le blues tranquille (sweet). Je veux jouer avec douceur. Je veux chanter avec la guitare.»
Ce coffret de 3CD et un DVD, produit par son pote Al Kooper, est particulièrement riche en inédits et même si on peut regretter le peu de performances live dans le DVD, les trois disques audio donnent un excellent condensé de l’œuvre.
Chaque CD a un titre Roots pour le premier, Jams pour le second et Last Licks pour le dernier.
Le premier CD démarre avec trois démos qui semblent être réalisées au début de sa carrière, suivi par deux autres « I've Got You in the Palm of My Hand et I've Got My Mojo Workin' » issues des sessions du premier LP « I’m Cuttin Out », puis deux morceaux avec Dylan pour Higway 61, un instrumental de « Like A Rolling Stone, et « Tomstone Blues » dans une version plus longue (un peu trop !) que celle figurant sur « No Direction Home ».
Paradoxalement, on se rend compte, que les morceaux avec Dylan ne sont pas ceux où le style et le feeling de Bloomfield s’expriment le mieux, notre homme prend toute sa dimension dans les titres du Paul Butterfield Blues Band, mais surtout dans les trois derniers morceaux en live de l’Electric Flag.
Dans le second CD, le génie de Bloomfield est palpable, avec les morceaux de Super Session bien sûr, mais aussi ceux enregistrés avec Al Kooper (The Live Adventure Of…). La version de “Don't Throw Your Love on Me So Strong” est absolument fabuleuse, l’orgue de Kooper, soulignant le jeu en lead du guitariste. C’est sur scène que la musique prend toute sa dimension, le blues ne sait pas se confiner dans un studio, il a besoin, d’espace, du retour des spectateurs, de la vie, du feeling et Bloomfield est transcendant, sachant s’imposer sans monopoliser l’espace sonore, dans un dialogue constant avec l’orgue de Kooper, soutenu par une section rythmique inventive, soudée et bien en place.
Le dernier CD réunit des performances diverses, la plupart déjà connues avec un superbe « Can't Lose What You Ain't Never Had « avec Muddy Waters, suivi par « Gypsy Good Time » avec Nick Gravenites au Fillmore West en 1969.
Et reconnaissable entre toutes, Janis Joplin chante « One Good Man » et la guitare se fait discrète, soulignant le chant superbe de Pearl, puis prenant un solo court mais inspiré, pas de bavardage, de notes en trop, on va tout de suite à l’essentiel au cœur du sujet. Suivent plusieurs titres enregistrés au Mc Cabes, un petit club de Santa Monica, où enfin pourrait-on dire, Bloomfield est le leader d’un groupe.
Et pour terminer une version dévastatrice de “The Groom's Still Waiting at the Altar “ avec un Bob Dylan déchaîné et un Bloomfield au sommet de son art.
Excellent coffret qui donne envie de plonger dans l’univers d’un immense bluesman blanc, défricheur, puriste, intègre qui hélas n’a pas été reconnu par le public de son vivant.
Mais ce petit juif (il y tient) né en 1944 à Chicago et décédé début 1981 d’une overdose, a marqué de son empreinte le blues électrique. Contrairement aux musiciens du British Blues qui écoutent et reproduisent les disques des bluesmen noirs, Michael les côtoie quotidiennement dans sa ville… Muddy Waters, Magic Sam, BB King, il écoute et apprend les différents styles des légendes Robert Johnson, Elmore James.
John Hammond le découvre en 1964 et de fil en aiguille on le retrouve sur les albums de Dylan, puis il forme le Paul Butterfield Blues Band qui fera pâlir encore plus les anglais et ensuite Electric Flag son meilleur projet, synthèse de différents styles de musique avec un casting d’enfer.
Mais Bloomfield est un puriste, il ne cherche pas la gloire ou la fortune mais préfère les sessions pour des petits labels (Takoma, Sanachie), et des prestations dans des petits clubs où il peut jouer et improviser sur des vieux blues « j'aime le blues tranquille (sweet). Je veux jouer avec douceur. Je veux chanter avec la guitare.»
Ce coffret de 3CD et un DVD, produit par son pote Al Kooper, est particulièrement riche en inédits et même si on peut regretter le peu de performances live dans le DVD, les trois disques audio donnent un excellent condensé de l’œuvre.
Chaque CD a un titre Roots pour le premier, Jams pour le second et Last Licks pour le dernier.
Le premier CD démarre avec trois démos qui semblent être réalisées au début de sa carrière, suivi par deux autres « I've Got You in the Palm of My Hand et I've Got My Mojo Workin' » issues des sessions du premier LP « I’m Cuttin Out », puis deux morceaux avec Dylan pour Higway 61, un instrumental de « Like A Rolling Stone, et « Tomstone Blues » dans une version plus longue (un peu trop !) que celle figurant sur « No Direction Home ».
Paradoxalement, on se rend compte, que les morceaux avec Dylan ne sont pas ceux où le style et le feeling de Bloomfield s’expriment le mieux, notre homme prend toute sa dimension dans les titres du Paul Butterfield Blues Band, mais surtout dans les trois derniers morceaux en live de l’Electric Flag.
Dans le second CD, le génie de Bloomfield est palpable, avec les morceaux de Super Session bien sûr, mais aussi ceux enregistrés avec Al Kooper (The Live Adventure Of…). La version de “Don't Throw Your Love on Me So Strong” est absolument fabuleuse, l’orgue de Kooper, soulignant le jeu en lead du guitariste. C’est sur scène que la musique prend toute sa dimension, le blues ne sait pas se confiner dans un studio, il a besoin, d’espace, du retour des spectateurs, de la vie, du feeling et Bloomfield est transcendant, sachant s’imposer sans monopoliser l’espace sonore, dans un dialogue constant avec l’orgue de Kooper, soutenu par une section rythmique inventive, soudée et bien en place.
Le dernier CD réunit des performances diverses, la plupart déjà connues avec un superbe « Can't Lose What You Ain't Never Had « avec Muddy Waters, suivi par « Gypsy Good Time » avec Nick Gravenites au Fillmore West en 1969.
Et reconnaissable entre toutes, Janis Joplin chante « One Good Man » et la guitare se fait discrète, soulignant le chant superbe de Pearl, puis prenant un solo court mais inspiré, pas de bavardage, de notes en trop, on va tout de suite à l’essentiel au cœur du sujet. Suivent plusieurs titres enregistrés au Mc Cabes, un petit club de Santa Monica, où enfin pourrait-on dire, Bloomfield est le leader d’un groupe.
Et pour terminer une version dévastatrice de “The Groom's Still Waiting at the Altar “ avec un Bob Dylan déchaîné et un Bloomfield au sommet de son art.
Excellent coffret qui donne envie de plonger dans l’univers d’un immense bluesman blanc, défricheur, puriste, intègre qui hélas n’a pas été reconnu par le public de son vivant.
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