Don't Give Up: Mojo en route pour le second album

Merci beaucoup Loïc, ça me touche ce que tu écrit c'est vrai que c'est un autre album que le premier, on a voulu en fait faire un peu l'historique du groupe à travers les titres du répertoire au cours des ans.

On avait démarré avec Just a Little Bit et Cold Shot qui sont les premiers titres qu'on a eu dans notre set list puis sont arrivé assez vite Messin with the Kid et Down in Hollywood (Ry Cooder est un de mes héros). Walkin to my Babe date de l'époque ou on faisait des dates avec un harmoniciste. Plus tard on a intégré Woke up this morning et Let me love you.

Les plus récents sont One Way Out qu'on avait jamais joué avant de l'essayer à une des Jam mensuelle, et les tout dernier SouthBound quia été écrit juste avant l'enregistrement et répété juste une fois et Her Mind is Gone qui fait partie du nouveau répertoire de la formation renouvelé qui se nomme désormais Mojo New Line (par respect pour les anciens membres du combo qui sont partis)

Le bébé est bien arrivé. Merci pour la logistique nickel, et la dédicace sympa qui fait toujours plaisir. Plus qu'à trouver le temps de l'écouter. J'espère avoir une occasion de vous revoir live cet été. Bon pour ce week-end ce ne sera pas possible, je vais au Vache de Blues.

Cool Sergio, content que notre bébé soit ben arrivé à destination, oui je crois que tu seras surpris par la nouvelle formule du groupe. En effet il y avait déjà une alchimie certaine entre Ben et Mitch mais entre Ben et Pierrot le nouveau batteur c'est 20ans de complicité et pour moi c'est comme un tapis volant ! On se permet plus de choses y compris des digressions dans les morceaux qui nous emmènent parfois loin de l'original et c'est un kif total

Je l'ai écouté hier soir et c'est
Pas le temps de faire un compte rendu plus détaillé (tu me connais...) de mes impressions, car je pars en WE.
Ce sera pour dimanche soir si je reviens assez tôt...

Nickel !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moi aussi, bien reçu tout nickel. J'ai écouté les trois premiers titres dans la voiture ce matin, j'écouterai la suite ce week end.
Merci pour la dédicace (replacer les disques dans leur blister après les avoir dédicacés, z'êtes des grands maniaques , on comprend mieux les deux ans de gestation).
Mille merci.

Gut bucket a écrit:Moi aussi, bien reçu tout nickel. J'ai écouté les trois premiers titres dans la voiture ce matin, j'écouterai la suite ce week end.
Merci pour la dédicace  (replacer les disques dans leur blister après les avoir dédicacés, z'êtes des grands maniaques , on comprend mieux les deux ans de gestation).
Mille merci.

Cool , c'est vrai que je suis un peu tatillon j'aime pas recevoir des CD neufs endommagés alors t'imagines pour ceux que j'envoie J'attends tes impressions tes morceaux favoris etc...

Gut bucket a écrit:replacer les disques dans leur blister après les avoir dédicacés, z'êtes des grands maniaques  

Lol, je me suis dit la même chose, de grands malades !

L'album démarre par "Messin' with the kid", et ça démarre fort ! Avec du clavier et des cuivres, ce qui ne gâche rien bien au contraire. Un des temps fort de l'album.

Autre temps fort, et je dirais même le sommet de cet album, "Cold shot", superbe reprise, c'est vraiment excellent !

"Let me love you" m'a bien plût aussi, avec la présence de l'harmo notamment.

Belle compo que "Southbound", un brin hypnotique, et avec un son de guitare que je n'arrive pas à qualifié, mais qui le fait !

Parmi mes préférées, il y a aussi "One way out", un morceau avec une pêche d'enfer !

Et puis, un autre sommet dans cet album, le magnifique "Spleenitude". Un morceau très riche, les musiciens sont au top.

Bravo Jipes à toi et tes amis, c'est du bel ouvrage !
Et puis y'a pas à dire, mais le clavier et les cuivres, ça colle vachement bien avec votre musique !

Grand Merci Chufère, je suis heureux que tu ai trouvé ça bien. Pour ma compo Southbound je suis doublement heureux de ton commentaire car c'est exactement ce que j'avais en tête quand j'ai enregistré ma petite maquette dans mon petit home studio. Pour le reste c'est clair que passer d'un trio basique à une formation élargie enrichit notre musique.

On serait heureux de tourner avec une section de cuivres par exemple mais avec les budgets actuels des lieux c'est juste mission Impossible Malgré tout on se sera au moins fait plaisir pour ce disque de célébration de nos 20ans de scène

Canicule sur l’ensemble du territoire.
Les habitants de la capitale fuient la chaleur citadine.
La côte normande est prise d’assaut.

Ici au Havre, ce dimanche midi,    
16°C sous la pluie.

On cherche la rareté.
Pour une fois qu’on capitalise notre légendaire météo.

Des conditions idéales pour écouter «Lent l’hiver» de Mojo.

Oh, «Got a girl».
Jipes en slide électrique possède des pouvoirs de sorcier.
Il perce la couverture nuageuse, le soleil apparaît.
Vive la magie noire du MOJO.

Cool ! J'attends tes impressions

«Sincerity and Longevity»
Longévité de facto, et sincérité de bout en bout.

Je déchire le blister.
Je découvre le dos de l’album avec une dédicace pleine de gentillesse. (c’est mon deuxième disque dédicacé alors je suis ému, le premier c’était Higelin).
Je retourne, le graphisme est très beau.
Artwork: Kévin D. Ton fils? Des photos familiales de séjours en territoire louisianais ? Très beau au passage ce travail graphique.

Le premier titre est très arrangé. D’ordinaire je ne suis pas fan des sections cuivre. Mais dans cette veine R’n’B, ça passe bien, c’est sincère, efficace. C’est pas mon titre préféré mais dès ce premier titre on sent la cohésion et la complicité des membres du groupe. On perçoit aussi la volonté perfectionniste de donner le meilleur, dans le jeu, dans la production.
Votre son est extra, bravo à l’ingénieur son et au studio.

Le second titre, c’est déjà beaucoup plus mon dada. Et Philippe Hammel à l’harmonica est excellent.
Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’overdub, mais cet harmonica transporte le morceau.

«Cold shot», un titre phare et puissant. J’aime, Jipes, quand tu pousses ta voix, qu’elle devient puissante et virile, limite rock. Elle se détache de ta voix naturelle parlée (qu’on connaît grâce à tes émissions radio) et prend une toute autre dimension. D’ordinaire je ne suis pas preneur des voix forcées mais chez toi, je trouve qu’elle gagne en puissance et en évocation. «sincerity». Le clavier ajoute aussi cette touche Blues-Rock.

«Woke up», j’aime pas trop les arrangements, trop chargés à mon goût. C'est uniquement par goût personnel et je reconnais la qualité des solos, la constance de la basse, tout au long de l’album.

«Let me love you». Là, c’est ma tasse de moonshine. Tu pousses ta voix, Marc Lehmuller à l’harmonica est excellent. Tes soli de guitare sont top. Plus j’écoute l’album, plus je réalise à quel point vous êtes en place. 20 ans d’expertise!

«Down in Hollywood», très funky, avec une basse d’une précision millimétrique.
Et des choeurs qui transpirent la joie d’être invités à participer au projet.
La trompette, j’adore. La puissance d’évocation de cet instrument est exceptionnelle.

«Just a little bit», là encore, on sent votre plaisir à jouer ensemble, votre sincérité. C’est communicatif pour l’auditeur. Presque l’impression d’être dans le studio et d’assister à l’enregistrement. Et le «love» de fin est, comment dire...affirmé, t’as les crocs façon côte de boeuf à la croûte de sel!

«Her mind is gone», un peu plus dans le contrôle mais tout est en place, au millimètre.

Et pour finir, le fameux «Southbound», très différent des autres titres. Ce morceau se libère des influences blues évidentes. Au final, c’est très mélodique, plus personnel. J’aime le côté relativement hypnotique de ta ligne de guitare et de son delay.

Le dernier titre est diablement efficace. Vous assurez sur les tempi rapides! Et la slide emporte tout le monde.

En découvrant la pochette, je me demandais pourquoi «Bonus: Spleenitude» et pourquoi pas simplement un 11ème titre. A l’écoute, c’est évident. Seul titre en français, Mojo ne signe que les arrangements. Un titre vraiment différent, une invitation, une dernière chanson tout en générosité dans l’intention pour clore l’album.

Deux ans! Mais z’avez bien dû vous éclater pendant ces deux années et ça se ressent dans l’album.

Un grand merci pour ce contrendu détaillé, avoir les retours ça permet de mieux saisir comment l'album est reçu. C'est super je suis heureux que notre bonheur de jouer se sente à travers les plages de cet album.

2ans c'est vrai que c'est long mais avec tous ces invités le planning n'étaient pas simples.

Quelques précisions par rapport à tes interrogations: Il y a eu en règle générale peu d'overdubs dans le sens ou les rythmiques ont été enregistrées live en jouant tous les trois.

Philippe Hammel a fait ses prises chez lui à cause de l'éloignement (il est sur Genève); Les Claviers ont également été faits par commodité par Mario dans son propre studio;

Tous les autres instruments ont été enregistrés pendant les séances ensemble !

Concernant la voix je ne la force pas vraiment c'est naturel, par contre la différence c'est qu'on s'entend tellement bien en studio et comme on est hyper concentré sur le chant sans avoir a se soucier de jouer la gratte en même temps on peut beaucoup plus se lâcher

Jipes a écrit:Il y a eu en règle générale peu d'overdubs

ça ajoute encore à votre mérite parce que c'est vraiment en place votre formation. L'overdub, je ne suis pas contre mais dans votre démarche de sincérité de jeu en groupe, bon choix.

Merci Gut bucket

Gut bucket a écrit:
«Sincerity and Longevity»
Longévité de facto, et sincérité de bout en bout.

Je déchire le blister.
Je découvre le dos de l’album avec une dédicace pleine de gentillesse. (c’est mon deuxième disque dédicacé alors je suis ému, le premier c’était Higelin).
Je retourne, le graphisme est très beau.
Artwork: Kévin D. Ton fils? Des photos familiales de séjours en territoire louisianais ? Très beau au passage ce travail graphique.

Merci Gut Bucket, je m'apercois que je n'ai pas répondu à toutes les questions posées Oui le graphisme et la conception de la pochette de ce nouvel album tout comme l'ancien est bien de la main de Kévin mon fils qui s'est passionné pour le graphisme voilà une quinzaine d'années, il a appris Photoshop et d'autres logiciels en autodidacte et a commencé par faire des flyers pour son groupe de Ska punk (il est batteur) puis il a envisagé doucement d'en faire un métier. Il a suivi une formation d'un an dans une école spécialisée, en congé formation a réussi son examen et bosse désormais dans une boite de Web design

concernant les photos oui elles datent de notre dernier voyage en Louisiane. La photo d'extérieur est une rue de New Orleans et la photo du livret une photo réalisé dans le Bayou lors de notre périple

Gut bucket a écrit:

En découvrant la pochette, je me demandais pourquoi «Bonus: Spleenitude» et pourquoi pas simplement un 11ème titre. A l’écoute, c’est évident. Seul titre en français, Mojo ne signe que les arrangements. Un titre vraiment différent, une invitation, une dernière chanson tout en générosité dans l’intention pour clore l’album.

C'est un Hommage à Claude Demet qui avait réalisé notre premier album, en fait je trouve que curieusement il y a un lien avec Lent l'Hiver une de mes compositions qui figure sur le Never Too Late

Et voilà, après 3 écoutes de ton opus, Jean-Pierre, je te livre mon ressenti d'ensemble, sans entrer dans le détail des morceaux.

La première chose qui me vient à l’esprit est : ç’est bien pro tout ça ! Déjà la pochette et le livret en jettent un max. Ensuite on met la galette dans la machine et là waouuh !... ça sonne vraiment ton bazar !   Je dirais même ça sonne tout à fait pro, et c’est sans doute le côté le plus impressionnant de la chose. Bien entendu, rien de tel qu’un orgue pour napper un arrangement et le rendre consistant, et des riffs de cuivre bien sentis pour donner du punch à un morceau. Mais encore faut-il remuer la sauce à bon escient. Et là c’est vraiment bien foutu, encore une fois très précis et très pro. Et comme les prestations individuelles de chacun des musiciens sont de très bon niveau, que les invités apportent vraiment quelque chose et que la prise de son n’est pas en reste, on a au final un ensemble qui fait bien plus que tenir la route.

Alors d’une certaine façon, certains le regretteront peut être, c’est bien entendu moins roots que « Never too late » (que j’aime aussi beaucoup) parce que moins dépouillé, mais la démarche est tout aussi sincère. Si le premier opus reflétait surtout les productions de Mojo sur scène en trio, et était sans doute une manière d’hommage à 15 ans de concerts et de plaisirs partagés avec tes deux comparses, celui là est évidemment un bon cran au dessus dans la production, sans renier en aucune façon ta démarche Blues.

Pas grand-chose à redire donc dans l’album dans son ensemble : chaque morceau bénéficie d’un arrangement spécifique qui lui donne une ambiance particulière. Pour ma part, j’ai un petit faible pour le poisseux de « cold shot », le punch de « One way out », et le riff lancinant et entêtant de ton «Southbound ». C’est d’ailleurs un petit reproche que je peux te faire, pourquoi une seule compo ?   Je sais, les compos c’est encore plus long à mettre en place que les standards, même un peu arrangés, mais c’est vraiment dommage que tu ne nous fasses pas plus profiter de tes talents de compositeur.
Après si je veux absolument chercher la petite bête, je peux aussi relever la fin un peu bizarre à mes oreilles de « Woke up this morning » ou la succession de deux morceaux (« Just a little bit » et « Her mind is gone ») qui se ressemblent un peu, en plus dans la même tonalité. Mais ce sont des broutilles par rapport à l’impression d’ensemble qui se dégage de ces enregistrements.

Bien entendu il faut parler aussi du leader.  C’est sûr tu ne seras jamais le Jimmy Vicaut de la six cordes.   Pour ma part, je ne le regrette nullement. Il me semble pourtant que tu t’es bien plus « libéré » dans ce disque. Sans doute pour mieux coller au punch des arrangements, dans la plupart des morceaux ton son est plus saturé et me paraît plus agressif que d’habitude. Ça le fait bien et je trouve tes solos de fort bonne facture, en particulier dans « Messin’with the kid » et surtout « One way out » où la partie de slide est vraiment très excitante, prend à la gorge et ne lâche plus !
Quant à ta voix, je ne peux que constater que tu es devenu peu à peu un véritable chanteur, ce qui n’est pas si courant, dans notre hexagone blouseux du moins. Certes elle n’est pas hyper puissante, mais juste, bien timbrée et très flexible. Tu profites de ces caractéristiques pour donner un look particulier à tes interprétations (c’est ça aussi un style), au risque parfois de flirter avec un certain maniérisme (« Woke up this morning ») que pour ma part j’apprécie moins. Mais c’est vrai que la frontière est ténue, et ce n’est qu’un avis très personnel.

Si tu postules de nouveau dans les festivals avec cette galette et que tu es encore recalé, c’est vraiment à désespérer de tout, et surtout à douter de la bonne foi et de l’honnêteté des décideurs. Après, le problème sera surtout que tu ne pourras pas toujours te produire avec une formation si étoffée. La formule trio est certes intéressante, mais a un rendu forcément différent de celle avec un orchestre plus complet. Et après avoir goûté à cette dernière, tu pourrais ressentir une petite frustration quelque part, et aussi un peu décontenancer un public qui te connaîtrait surtout avec ce dernier opus.

En tout cas un "Don't give up" dont tu peux être fier. La phase suivante sera à mon avis de mettre plus en avant tes compos.

Phil cotton color a écrit:Et voilà, après 3 écoutes de ton opus, Jean-Pierre, je te livre mon ressenti d'ensemble, sans entrer dans le détail des morceaux.


Alors d’une certaine façon, certains le regretteront peut être, c’est bien entendu moins roots que « Never too late » (que j’aime aussi beaucoup) parce que moins dépouillé, mais la démarche est tout aussi sincère. Si le premier opus reflétait surtout les productions de Mojo sur scène en trio, et était sans doute une manière d’hommage à 15 ans de concerts et de plaisirs partagés avec tes deux comparses, celui là est évidemment un bon cran au dessus dans la production, sans renier en aucune façon ta démarche Blues.

Grand merci à toi Phil pour cette écoute attentive et cet avis détaillé Pour la démarche tout à fait, le premier album c'était dans l'urgence et seulement 1 jours et demi d'enregistrement pas de peaufinage droit au but   Les invités pas libres on s'est recentré. Les 4 compos ayant été décidés peu de temps avant l'enregistrement j'y viendrais après..

Phil cotton color a écrit:
C’est d’ailleurs un petit reproche que je peux te faire, pourquoi une seule compo ?   Je sais, les compos c’est encore plus long à mettre en place que les standards, même un peu arrangés, mais c’est vraiment dommage que tu ne nous fasses pas plus profiter de tes talents de compositeur.

La raison tient à des divergences de vue pour cet album avec Mitch l'ancien batteur, j'étais parti pour proposer la moitié de compos. Ca ne s'est pas fait ce sera pour le prochain    en même temps cette revue d'effectif de notre répertoire qui a évolué depuis 20ans permet de se rappeller à nous et à ceux qui nous suivent notre progression ! pour l'anecdote Just a Little Bit figurait au répertoire en 1996 alors que Her Mind is gone vient d'être intégré au répertoire il y 3mois  

Phil cotton color a écrit:
Il me semble pourtant que tu t’es bien plus « libéré » dans ce disque. Sans doute pour mieux coller au punch des arrangements, dans la plupart des morceaux ton son est plus saturé et me paraît plus agressif que d’habitude. Ça le fait bien et je trouve tes solos de fort bonne facture, en particulier dans « Messin’with the kid » et surtout « One way out » où la partie de slide est vraiment très excitante, prend à la gorge et ne lâche plus !
Quant à ta voix, je ne peux que constater que tu es devenu peu à peu un véritable chanteur, ce qui n’est pas si courant, dans notre hexagone blouseux du moins. Certes elle n’est pas hyper puissante, mais juste, bien timbrée et très flexible. Tu profites de ces caractéristiques pour donner un look particulier à tes interprétations (c’est ça aussi un style), au risque parfois de flirter avec un certain maniérisme (« Woke up this morning ») que pour ma part j’apprécie moins. Mais c’est vrai que la frontière est ténue, et ce n’est qu’un avis très personnel.

Je pense que j'ai progressé dans ma facon de faire sonner la guitare pour le jeu même si je reste fidèle aux pentatoniques que m'a enseigné Mickey Baker   . Pour le son il faut se rappeler que le premier CD a été enregistré en analogique et sans aucun traitement (pas de compression, de delay ou de post production et quasiment pas d'équalisation): Là on a bénéficié d'un 32 pistes digital avec deux ingénieurs du son chevronnés et excellent musiciens eux même. concernant le manièrisme sur Woke up this morning je ne vois pas trop à quoi tu veux faire allusion Tu parles de ma voix ?

Phil cotton color a écrit:
Si tu postules de nouveau dans les festivals avec cette galette et que tu es encore recalé, c’est vraiment à désespérer de tout, et surtout à douter de la bonne foi et de l’honnêteté des décideurs. Après, le problème sera surtout que tu ne pourras pas toujours te produire avec une formation si étoffée. La formule trio est certes intéressante, mais a un rendu forcément différent de celle avec un orchestre plus complet. Et après avoir goûté à cette dernière, tu pourrais ressentir une petite frustration quelque part, et aussi un peu décontenancer un public qui te connaîtrait surtout avec ce dernier opus.

En tout cas un "Don't give up" dont tu peux être fier. La phase suivante sera à mon avis de mettre plus en avant tes compos.

Que Dieu t'entende  C'est vrai qu'il y a tellement de talent en France que on n'est pas forcément dans le Top et que c'est dur pour tout le monde: C'est la réalité il faut l'accepter et avancer Concernant le fait de jouer avec une formation étendue c'est un vrai bonheur mais il y a moins de place pour laisser dériver les morceaux ce que l'on fait de plus en plus en trio avec Pierrot le nouveau batteur ! C'est un autre exercice tout aussi réjouissant

Samedi dernier on a joué avec un super guitariste américain en guest et on s'est régalé donc qui sait

Jipes a écrit:C'est un Hommage à Claude Demet qui avait réalisé notre premier album, en fait je trouve que curieusement il y a un lien avec Lent l'Hiver une de mes compositions qui figure sur le Never Too Late

C'est un vrai plaisir de retrouver la voix et le verbe de Christian Descamps dans ce morceau très réussi. Evidemment, il tranche un peu avec le reste de l'album et fait plutôt "chanson française" que Blues. Mais figurant en bonus ce n'est pas si grave et votre copain Claude méritait bien cet hommage.

Jipes a écrit:concernant le manièrisme sur Woke up this morning je ne vois pas trop à quoi tu veux faire allusion Tu parles de ma voix ?

Oui c'est bien la voix dont je parle et que je trouve peut être un peu trop "flexible" sur ce morceau. Mais c'est juste un bref ressenti tout à fait personnel...    

Jipes a écrit:Que Dieu t'entende  C'est vrai qu'il y a tellement de talent en France que on n'est pas forcément dans le Top et que c'est dur pour tout le monde: C'est la réalité il faut l'accepter et avancer Concernant le fait de jouer avec une formation étendue c'est un vrai bonheur mais il y a moins de place pour laisser dériver les morceaux ce que l'on fait de plus en plus en trio avec Pierrot le nouveau batteur ! C'est un autre exercice tout aussi réjouissant  

Oui bien entendu, la formule en trio apporte autre chose. Pour ce qui est des festivals, c'est vrai qu'il y a de sacrés bons groupes en France, mais bon... Il y a aussi des festivals où le "coup de pouce régional" au détriment d'autres n'est pas toujours bien justifié...    

Jipes a écrit:Samedi dernier on a joué avec un super guitariste américain en guest et on s'est régalé donc qui sait

J'écouterai ça ce soir...  

Je suis incapable d'une analyse détaillée comme certains d'entre vous mais j'aime vraiment beaucoup cet album que j'écoute une fois par jour depuis que je l'ai reçu, ce qui me permet de m'en imprégner et de commencer à distinguer les passages qui me plaisent le plus.

Sans conteste, c'est le morceau Down in Hollywood qui me plait le plus. J'adore la fraicheur et l'énergie qu'il y a dedans. Les choeurs sont géniaux, funky, il y a une des filles qui a une voix vraiment extraordinaire dans ce registre. La guitare, oh punaise, j'adore le son, elle n'est pas prépondérante mais elle est importante. Ta voix qui groove, je ferme les yeux et je voyage... Le petit solo tranquille avec le saxo qui répond à la trompette (et pourtant je ne suis pas très cuivre) et la voix qui reprend son groove. Énorme ! Celui-là, il m'arrive de me le mettre tout seul.

Cold shot est peut-être le morceau sur lequel j'accroche un peu moins. J'ai tellement l'habitude d'écouter la version de SRV... c'est compliqué pour moi de vraiment apprécier. En plus, ce n'est pas non plus mon morceau préféré de SRV donc ce n'est pas une critique.

Southbound est superbe. Le riff de guitare est super, bien dosé, avec une belle saturation. Ta voix colle parfaitement. La percussion derrière ajoute quelque chose, ça remplit bien. Ce qui en fait un morceau vraiment chouette.

Le reste ? Rien à jeter, c'est super agréable à écouter et très pro dans le bon sens du terme. C'est-à-dire que les instruments (et la voix) sont bien placés et qu'on entend tout distinctement sans que ça ne se marche dessus.

Spleenitude est vraiment un bonus, dans le sens que ça ne colle pas vraiment à l'album. Mais c'est bienvenue, ça change.

Je suis épaté par la qualité de cet album. Je m'attendais à du bon mais pas à un truc aussi consistant. Un grand bravo à ton groupe !

Salut Daeron et merci pour ton retour Je passerais le mot aux chanteuses, ca leur fera sûrement plaisir, je pense que c'est la voix d'Ingrid qui t'a accroché c'est une amie qui chantait avec nous dans les Soulmaniacs une formation Soul, un organe incroyable elle était à 3m50 du micro lorsque les deux autres étaient à 1m

Southbound t'a bien plût apparemment ce morceau fait l'unanimité et j'en suis vraiment ravi. Le morceau est né en réponse à un titre de Jimmy Rogers I'm Chicago Bound comme l'avait fait Albert King avec Landromat Blues


Mon idée de départ, un contrepied d'un Bluesman fatigué du temps hivernal de Chicago et de son vent glacial et qui rêve de retourner dans le Sud pour retrouver la chaleur et la douceur de vivre

Merci pour les compliments sur la qualité de l'ensemble, ca nous a coûté mais on ne fête pas souvent les 20 ans d'une formation

Super cd bien reçu  Il est dans la platine, mais d'une oreille distraite pour cause de préparation de barbecue...  Je donnerais mon ressenti quand j'aurais pu vraiment l'écouter (sans atteindre le niveau des revues ici); A première écoute ça passe bien pour un album de 20 ans, on change d'influence d'un morceau à l'autre  

yonder a écrit:Super cd bien reçu  Il est dans la platine, mais d'une oreille distraite pour cause de préparation de barbecue...  Je donnerais mon ressenti quand j'aurais pu vraiment l'écouter (sans atteindre le niveau des revues ici); A première écoute ça passe bien pour un album de 20 ans, on change d'influence d'un morceau à l'autre  

Merci Yonder j'attends avec impatience ton ressenti, ne laisse pas griller les saucisses pour autant

Allez un ptit Bonbon pour la toux Un titre sur la scène de l'Eté de la Halle samedi dernier