'Maxwell Street' Jimmy Davis
+3
Old_Debris
Phil cotton color
Flovia
7 participants
Page 1 sur 1
'Maxwell Street' Jimmy Davis
Jimmy Davis (de son vrai nom Charles Thomas) est né en 1925 dans le Mississippi, probablement à Tippo, une bourgade de la campagne proche de Clarksdale.
Il a commencé à s’intéresser à la musique vers l’âge de quatorze ans.
Comme la plupart des bluesmen d’origine rurale, son premier instrument fut fait ‘maison’, à savoir: quelques fils de fer accrochés au mur et tendus par des clous, sur lesquels il faisait glisser un goulot de bouteille, d’une main, et de l’autre, pinçait ses cordes de fortune.
Dès lors, il apprend à jouer de simples mélodies traditionnelles, telles 'Alberta' ou ’Catfish blues’, ‘Mellow peaches, ‘That’s all right’.
Son intérêt pour la musique va grandissant au fil de ses découvertes: exhibitions de performers locaux, lors de soupers dansants et autres parties de campagnes, mais aussi en écoutant les enregistrements de Sonny Boy Williamson (deuxième du nom), ceux de Pettie Wheatstraw, et plus tard, ceux de Tony Hollins, un proche voisin.
Durant plusieurs années, Jimmy se met à sillonner le sud rural en tant que guitariste au sein de petits spectacles itinérants appelés ‘Medecine Shows’. Trois ans durant, il assiste également Silas Green dans ses tournées.
Puis encore deux ans et demi, cette fois pour le compte du ‘Rabbit Foot Minstrels’, et comme danseur d’attraction. En effet, sa spécialité est alors de danser sur un parterre de verres brisés : "J’ai vraiment bousillé un tas de paires de souliers" se rappelle-t-il, " mais c’était quelque chose de sympa à voir. " .
Ceci ne l’empêche pas de poursuivre son apprentissage de la guitare, attentif qu’il est à améliorer son style, en accentuant notamment l’utilisation des basses, idée novatrice à l’époque et qui tendait à conférer aux morceaux leur caractère aussi irrésistiblement lourd que dramatique.
Finalement, il abandonne son rôle de danseur, parce que le job était dur, expliquera-t-il, les heures trop nombreuses, et le tout bien mal payé.
En 1946, il migre vers Detroit (Michigan), où il parvient à trouver un emploi dans une aciérie.
Il y fait aussi l’extraordinaire rencontre de John Lee Hooker, dont il deviendra le protégé.
Ce dernier a en effet joué plusieurs années dans les petits clubs de la cité, où son influence est déjà annonciatrice d’une belle carrière future, celle de l’un des plus brillants bluesmen d’inspiration rurale de l’après-guerre.
C’est ainsi que, pendant les six années suivantes, la musique de Davis, sous la généreuse tutelle de Hooker, finira par atteindre son éclat définitif.
L’influence de ce dernier est en effet bien discernable dans la manière dont Jimmy a pu mettre en relief certaines figures guitaristiques, mais aussi dans l’utilisation introspective de ses pleines capacités vocales.
Lorsque Jimmy quitte Detroit, il va passer encore quelques années à parcourir le pays, posant notamment ses pénates à Cincinnati (Ohio) en 1953, pour se produire dans le cadre d’un dancing, presque une année durant.
Il retourne aussi dans le sud en 1957, quelques temps, où il se met à jouer pour les radios locales, en particulier celles de Greenville et Clarksdale (Miss.), ce qui lui apporte une certaine reconnaissance.
.
C’est ensuite à Chicago qu’il s’installe définitivement (1958), exceptée une courte période new-yorkaise, en 1963, pour tenter dit-il, de s’y faire un nom.
Parenthèse durant laquelle il joue et chante dans le cadre de quelques Hootenannies, au sein de différents clubs du ‘Village’.
Pourtant, rapidement découragé, il regagne vite Chicago.
A signaler que durant ces premières jeunes années chicagoanes, il fréquente Tony Hollins dont il admirait tant les disques. Tous deux deviennent même à ce point intimes que Davis s’installe un temps chez Hollins, jusqu’à ce que le vieil homme regagne définitivement les environs de son Clarksdale natal.
Ensuite, Davis saisit vite l’opportunité d’ouvrir un petit restaurant, le ‘Knotty Pine Grill’, sur Maxwell Street.où il se produit lui-même.
C’est notamment à la devanture de celui-ci qu’on pouvait, la plupart des dimanches matin, l’écouter jouer, du moins pendant la période la plus douce de l’année.
Il fait souvent équipe avec King David(harmonica) et aussi, quoique plus tard, Eddie ‘Porkchop’ Hines (batterie)
Jimmy Davis, lui, n’a vraiment commencé à enregistrer qu’à la période 60’s du ‘Blues Revival’. Ce n’est qu’en 1965 que le chercheur et producteur Pete Welding l’entend jouer dans la rue et arrange des sessions d’enregistrements avec les labels Testament et Elektra
Ainsi que le révèlent ses enregistrements, Maxwell Street Jimmy Davis s’avère un chanteur des plus doués. Sa voix profonde délivre avec force ce message intense, douleurs et angoisses intimement mêlées, en un écho tel que les maîtres précurseurs du Delta blues ne pourraient probablement pas le désavouer.
Chez lui, les mots sont en parties avalés, les gémissements qui prennent la relève fédèrent une plus grande portée au texte. Ainsi son interprétation transmet-elle magnifiquement la profonde émotion qui l’animait. La partie instrumentale elle-même renforce cette sensation, en soulignant le phrasé là où sa voix se brise.
De fait, vers l’âge de quarante ans, il fut l’un des plus expressifs et fins bluesmen à investir la célèbre rue de Chicago.
Par cette façon toute sombre et puissante, comme dans l’urgence, de chanter son blues, mais aussi celle, si incisive, d’attaquer ses cordes, il communiquait à merveille les sombres réminiscences de sa jeunesse passée au fin fond du Mississippi (à l’instar de nombreux grandes figures issues de cette région), comme un singulier témoignage de l’âpreté qui y régnait.
Ainsi, Jimmy se posait tout naturellement en digne héritier de ses aînés, John Lee Hooker et Tony Hollins.
Sur leurs traces, grâce à sa traditionnelle et très émotionnelle interprétation, il est aussi permis de le situer dans la lignée moderne d’un Charlie Patton ou d’un Willie Brown. On peut aussi ajouter qu’il a gardé, à l’état brut, l’esprit des anciens bardes du Mississippi, dans ce qu’il avait de plus pur.
En fait, sa seule concession au monde de son époque consista en l’ajout, à son répertoire, d’un certain nombre de hits un peu plus contemporains.
Cependant, Jimmy a toujours pris soin d’entièrement remodeler ceux-ci afin qu’ils restent dans l’esprit traditionnel du style Mississippi.
Dans une optique semblable, il a laissé des versions toutes personnelles de grands standards du cru, avec cet usage de nouvelles combinaisons, moins figées, piochées dans le vaste éventail de ‘vers flottants’ qui émaillent le blues traditionnel. *
Jimmy Davis serait décédé en 1995.
* Résumé et traduction libre des propos tenus pour la majeur partie par Pete Welding, au verso de l’album ‘Same’ (chez Elektra), mais aussi des commentaires accompagnant le CD ‘Chicago Blues session/ vol 11’ (chez Wolf)
Pour ma part, je ne connais que ces deux albums du bluesman:
- ‘Maxwell Street Jimmy Davis’ – Same (un copyright 1965 chez Bounty/ Elektra Co)
Avec les titres:
Face 1:
- What more can a good man do?
- Two trains running
- Long haired darlin’
- My baby changed the lock on my door
- Drifting from door to door
- I got my eyes on you
Face 2:
- Me and my telephone
- Dust my broom
- She’s my babe
- Alberta (enfin, un ‘Catfish blues’ à sa sauce…)
- Baby please don’t go
- Drifting blues
Et qui est superbe!
Ainsi que :
- Le ‘Chicago blues session/ vol 11’ de chez Wolf, le concernant
Excellent également!
Titres :
1- Men’s a fool
2- Two trains running
3- Dry in the dark
4- ‘I’ve been a fool a long time
5- That’s all right
6- In your bedroom
7- One-eyed woman
8- Going upstairs
9- Jimmy Davis blues
10- Big leg woman
11- Dust my broom
Avec: Kansas City Red et Timothy Taylor (drums); Lester Davenport (Harmo)
Les enregistrements y sont datés de 1988-89.
Sur ceux-ci, on constate que ses motifs guitare y sont moins recherchés, quoique rythmiquement encore plus hypnotiques dans le jeu de basses. Sa voix, elle, n’a rien perdu de sa puissance, si ce n’est qu’elle se fait plus dure, et nouvellement chevrotante en fin de phrasé.
Un peu comme sur ce morceau-ci:
Mais sûrement existe-t-il d’autres enregistrements, sur des compil’, en particulier…
Quelques autres extraits vidéo, maintenant :
'What more can a good man do?' - Jimmy Davis
'Me and my telephone'
'I got my eyes on you'
'My baby changed the lock on my door'
Tous issus de ‘Same’
Voili, voilou…
PS : Comme il s’agit plutôt ici de la période Chicago blues, tout en étant en majorité du blues rural, et qu’un doute me prends quant à choisir la bonne section, je poste néanmoins ce petit topo dans ‘Blues urbain’.
Si jamais méprise il y avait, je laisse le soin à Jungle de le changer de rubrique. Merci!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 67
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Pour moi, pas de problème, c'est bien du Blues urbain dont il s'agit, même s'il joue joue seul et acoustique. Ou alors, dans le cas contraire, il faut également verser John Lee Hooker dans le Blues rural tellement l'influence de ce dernier est criarde en tout ! Et c'est sans doute ce qui, à mon avis, limite un peu la portée de ce Bluesman de très bon niveau et très agréable à écouter (et que je connaissais pas).Flovia a écrit:Comme il s’agit plutôt ici de la période Chicago blues, tout en étant en majorité du blues rural, et qu’un doute me prends quant à choisir la bonne section, je poste néanmoins ce petit topo dans ‘Blues urbain’.
Si jamais méprise il y avait, je laisse le soin à Jungle de le changer de rubrique. Merci!
En tous cas, merci Flovia pour ce dossier complet très bien ficelé.
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Ha ça occupe ce genre de travail, moi c'est la complicité avec Tony Hollins qui m'avait marqué, surtout quand ce dernier voit la fin venir s'en retourne dans son Mississippi natal.
Pour info, le sujet avait déjà été traité, mais il se complète bien.
http://www.aupaysdublues.com/le-blues-urbain-f47/maxwell-st-jimmy-davis-t3871.htm?highlight=maxwell+street+jimmy+davis
Du bon boulot Flo, et il faudrait peut être aussi intéresser audit Tony Hollins, il ne me semble pas avoir vu un sujet sur lui.
Pour info, le sujet avait déjà été traité, mais il se complète bien.
http://www.aupaysdublues.com/le-blues-urbain-f47/maxwell-st-jimmy-davis-t3871.htm?highlight=maxwell+street+jimmy+davis
Du bon boulot Flo, et il faudrait peut être aussi intéresser audit Tony Hollins, il ne me semble pas avoir vu un sujet sur lui.
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Oops, Odé, sincèrement désolée...
Et j'ai fait une recherche préalable, pourtant... Mais le pire, je crois, c'est que j'avais ajouté un p'tit mot! Là, ça devient gravissime...
Pis, tu parles d'un complément! Quasi stricto sensu ce que tu avais fait, en moins étayé encore, rrrrrheee...
...Bon, je vais tenter de me consoler en me répétant que vous aurez qq vid' de plus
Et j'ai fait une recherche préalable, pourtant... Mais le pire, je crois, c'est que j'avais ajouté un p'tit mot! Là, ça devient gravissime...
Pis, tu parles d'un complément! Quasi stricto sensu ce que tu avais fait, en moins étayé encore, rrrrrheee...
...Bon, je vais tenter de me consoler en me répétant que vous aurez qq vid' de plus
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 67
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Merci quand même Flovia pour ce boulot qui reste très intéressant.Je ne connaissais pas ce bluesman qui semble effectivement très "Hookerien"...
Loic- Fever In The Bayou
- Nombre de messages : 715
Age : 48
Localisation : Alençon
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Merci Flovia et O.D., pour ce petit coup de projecteur sur un "obscur" mais au combien talentueux !!!
Autant pour moi, que c'est deux influences majeurs que sont John Lee Hooker, Tony Hollins Si, Si !
Jimmy Davis était l'un des derniers bluesman encore en activité sur Maxwell street.
D'ailleurs Il disparait en même temps que ce célèbre marché.
Merci, à Sam Phillips de l'avoir auditionné en 1952.
Les bandes sont envoyées Chez Chess, mais rien ne voit le jour. Honte à eux ! Si, Si !
Ils ont fait la même chose avec Johnny Shines par exemple ! Quel gachis !
Un grand merci aux labels Elektra et Wolf pour lui avoir consacré respectivement un album entier.
Perso, je l'ai découvert avec la compilation Testament, j'ai de suite accroché, ensuite le Wolf, tout en puissance celui-ci.
Mais malheureusement impossible de mettre la main sur l'album solo Elektra. Le plus abouti, je pense.
Une réédition CD s'impose.
Vous aurez compris, j'adore ce bluesman !
PS: D'après mes sources il existerait un Live du Mr. sorti sur le label Flyright en son temps.
Autant pour moi, que c'est deux influences majeurs que sont John Lee Hooker, Tony Hollins Si, Si !
Jimmy Davis était l'un des derniers bluesman encore en activité sur Maxwell street.
D'ailleurs Il disparait en même temps que ce célèbre marché.
Merci, à Sam Phillips de l'avoir auditionné en 1952.
Les bandes sont envoyées Chez Chess, mais rien ne voit le jour. Honte à eux ! Si, Si !
Ils ont fait la même chose avec Johnny Shines par exemple ! Quel gachis !
Un grand merci aux labels Elektra et Wolf pour lui avoir consacré respectivement un album entier.
Perso, je l'ai découvert avec la compilation Testament, j'ai de suite accroché, ensuite le Wolf, tout en puissance celui-ci.
Mais malheureusement impossible de mettre la main sur l'album solo Elektra. Le plus abouti, je pense.
Une réédition CD s'impose.
Vous aurez compris, j'adore ce bluesman !
PS: D'après mes sources il existerait un Live du Mr. sorti sur le label Flyright en son temps.
Dernière édition par blues53 le Dim 12 Sep 2010 - 21:39, édité 1 fois
blues53- Chicago Hero
- Nombre de messages : 1236
Age : 55
Localisation : Mayenne
Date d'inscription : 22/04/2009
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Bah, j'avais du le voir aussi et je ne m'en souvenais pas plus...Flovia a écrit:Oops, Odé, sincèrement désolée...
Et j'ai fait une recherche préalable, pourtant... Mais le pire, je crois, c'est que j'avais ajouté un p'tit mot! Là, ça devient gravissime...
Ce qui est embêtant, c'est que les petits jeunes du forum vont encore se gausser...
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Laissons les se gausser, on n'en voit pas le bout d'un nez dans le qui suis-je et sur les sujets importants comme le blues, ben là c'est pas le bout d'une queue.
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Mr. O.D. vieux grincheux !
blues53- Chicago Hero
- Nombre de messages : 1236
Age : 55
Localisation : Mayenne
Date d'inscription : 22/04/2009
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Old_Debris a écrit:Laissons les se gausser, on n'en voit pas le bout d'un nez dans le qui suis-je et sur les sujets importants comme le blues, ben là c'est pas le bout d'une queue.
Je n'avais pas vu qu'il y avait un probatoire pour s'inscrire sur le site!
Mais qu'est ce qu'on se ferait ch... si tout le monde savait tout.
Heureusement qu'il y en a des sympas qui en connaissent plus que d'autres
,
et que ça leur fait plaisir de transmettre leur savoir aux apprentis.
Et au fait se gausser de quoi?
Catfish- Fever In The Bayou
- Nombre de messages : 597
Age : 52
Localisation : BZH dans le monde
Date d'inscription : 04/05/2010
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
On rigole aussi un peu.
Sinon y'a sans doute plein de trucs que les plus jeunes connaisse et que les plus anciens non.
Sinon y'a sans doute plein de trucs que les plus jeunes connaisse et que les plus anciens non.
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Old_Debris a écrit:Sinon y'a sans doute plein de trucs que les plus jeunes connaissent et que les plus anciens non.
Oui mais les plus jeunes ne sont pas à la retraite.
@+
_________________
Play fast. Life is short
https://so-photos.book.fr/
=================================
Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
- Nombre de messages : 11279
Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Je me suis demandé pour connaissent, mais PPPffff décidément ça ne rentre pas.
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Old_Debris a écrit:Je me suis demandé pour connaissent, mais PPPffff décidément ça ne rentre pas.
Qui est ce qui connait ? Les jeunes.
Tu remplaces le déterminant "les jeunes" par le pronom correspondant donc "ils", ce qui nous donne la 3ème personne du pluriel d'ou la terminaison "ent".
@+
_________________
Play fast. Life is short
https://so-photos.book.fr/
=================================
Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
- Nombre de messages : 11279
Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: 'Maxwell Street' Jimmy Davis
Ça y est j'ai mal au crane, c'est malin.
Nan en fait c'est toute cette procédure qui ne me va pas, je préfèrerais que les choses viennent toutes seules.
Nan en fait c'est toute cette procédure qui ne me va pas, je préfèrerais que les choses viennent toutes seules.
Sujets similaires
» Maxwell St. Jimmy Davis
» Ronnie Earl & The Broadcasters – Maxwell Street
» Clyde Maxwell
» Freddie King
» Oncle Johnnie Williams : pilier de Maxwell Streetblues
» Ronnie Earl & The Broadcasters – Maxwell Street
» Clyde Maxwell
» Freddie King
» Oncle Johnnie Williams : pilier de Maxwell Streetblues
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 9 Mai 2024 - 19:38 par Mirage3
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes