Calvin Russell
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Re: Calvin Russell
Ici le show avec Elliot en rappel
http://www.dimeadozen.org/torrents-details.php?id=352164
A un moment Calvin cherche son Jack's Daniel
Du coup, j'en ai bu un coup à sa santé.
So long mec !
Et merci pour ta musique, ta gentillesse, ta classe !
http://www.dimeadozen.org/torrents-details.php?id=352164
A un moment Calvin cherche son Jack's Daniel
Du coup, j'en ai bu un coup à sa santé.
So long mec !
Et merci pour ta musique, ta gentillesse, ta classe !
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Re: Calvin Russell
Tellement sympa le Calvin qu'il partageait sa dive bouteille avec les premiers rangsBAYOU a écrit:Ici le show avec Elliot en rappel
http://www.dimeadozen.org/torrents-details.php?id=352164
A un moment Calvin cherche son Jack's Daniel
Du coup, j'en ai bu un coup à sa santé.
So long mec !
Et merci pour ta musique, ta gentillesse, ta classe !
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
il va me manquer, j'aime bien "This could be the day".
Et puis sans trop vraiment connaitre sa vie en détail, j'ai souvent eu l'impression d'écouter quelqu'un qui avait vécu et donc ne racontais pas de connerie, on pouvait toujours en apprendre.....
Et puis sans trop vraiment connaitre sa vie en détail, j'ai souvent eu l'impression d'écouter quelqu'un qui avait vécu et donc ne racontais pas de connerie, on pouvait toujours en apprendre.....
Largol- Fever In The Bayou
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Localisation : Isère
Date d'inscription : 13/09/2006
Re: Calvin Russell
Un gars vraiment authentique, cela se ressentait complètement dans sa musique !Largol a écrit:Et puis sans trop vraiment connaitre sa vie en détail, j'ai souvent eu l'impression d'écouter quelqu'un qui avait vécu et donc ne racontais pas de connerie, on pouvait toujours en apprendre.....
Une de ses plus belles ballades, sinon la plus belle !?
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
Superbe phrase.... qui lui correspond parfaitement !
Le cœur en bandoulière et le blues en prières, Calvin Russell réinventait le paradis avec les enfers de sa vie.
http://www.clicanoo.re/11-actualites/14-culture/279344-hommage-au-bluesman-calvin-russel.html
Le cœur en bandoulière et le blues en prières, Calvin Russell réinventait le paradis avec les enfers de sa vie.
http://www.clicanoo.re/11-actualites/14-culture/279344-hommage-au-bluesman-calvin-russel.html
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
Cool toutes ces vidéos Philipp...merci
Derek- Delta King
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Re: Calvin Russell
De rien DerekDerek a écrit:Cool toutes ces vidéos Philipp...merci
Il est revenu à NPA en 1997
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
Interviewé en 2009 dans Libé
Quel souvenir fort gardez-vous de votre enfance ?
Calvin Russel: Le cimetière de voiture au bout de la rue où nous habitions, à Austin. Un endroit gris, sale et dangereux. J'adorais y jouer. Mes parents ont changé cent fois de maison. Je ne me souviens pas des écoles que j'ai fréquentées; ni de tous les clients qui consommaient dans le bar de mon père, le Sho Nuff, mais je me rappelle des épaves de bagnoles. J'étais aux anges au milieu des épaves, je me sentais un gamin américain comme un million d'autres. Aujourd'hui, ce cimetière existe encore. La ville a planté de beaux arbres pour le rendre plus gai. Les allées ont été nettoyées. Il a perdu de son charme.
Comment est venu le Blues ?
Nous étions neuf enfants. Je ne quittais pas ma grande sœur d'une semelle. Elle était folle d'Elvis Presley. Elle dansait du matin au soir. La folie Chuck Berry l'a gagnée. Puis celle des Rolling Stones. J'absorbais tout. Son petit ami jouait de la guitare. Il rendait fou mes parents avec le jean au ras des fesses. A onze ans, je l'ai imité; j'ai empoigné la guitare. A partir de ce moment, j'ai senti que mon Amérique n'était plus celle que je voyais à la télévision. Je ne me trouvais pas différent des copains, simplement je voulais faire autre chose. J'ai monté un groupe avec des potes. On jouait des reprises dans les bars : de Jimmy Reed ou de Freddie King. On était jamais payé, jusqu'à ce que je comprenne que notre manager, la mère d'un musicien, traitait directement avec les boîtes. Enfin, j'ai eu la révélation en écoutant les émissions à la radio du DJ Wolfman Jack. J'ai compris la différence entre le Chicago Blues, le Delta Blues et la Country Music. J'ai découvert Taj Mahal; une influence énorme.
Vous vous êtes décidé à devenir musicien à cette époque ?
J'ai fugué à San Francisco. J'ai vécu et joué dans la rue. J'ai survécu de petits boulots: plombier, charpentier, magasinier. Des délits mineurs m'ont conduit en prison. J'y ai passé plusieurs années, car pour survivre en sortant, je vendais de l'herbe. Je suis revenu à Austin en 1986, j'avais presque 40 ans. Je suis tombé sur des musiciens qui avaient aussi connu la drogue: Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russel.
Vous chantiez dans les clubs ?
Peu. C'était pas encore mon truc comme maintenant. En revanche, je composais énormément. J'ai enregistré mes propres disques dans l'idée de me faire connaître comme Songwriter. Il m'est alors arrivé une aventure déterminante. Je savais qu'un gars d'Austin avait réussi dans les studios hollywoodiens d'United Artists. J'ai appris qu'il devait faire un saut à Austin. Du coup, j'ai préparé une démo de 22 morceaux. Je la gardais sous la main au cas où je le croiserais. Un soir où je jouais, il tournait en ville. Sur scène un type se dirige vers moi. Il dit: «J'aime votre musique. Je veux vous enregistrer». J'ai dégainé la démo de ma poche, comme un cow-boy son revolver dans un Western. C'était pas lui. L'homme s'appelait Patrick Mathé, producteur français à la recherche de nouveauté pour le label «New Rose». Je suis entré en studio à Paris. La célébrité a suivi.
Comment composez-vous ?
Je punaise mes notes au mur et je choisis parmi les histoires que j'ai entendues ou observées. Manu Lanvin m'a proposé des brouillons de riffs. J'ai accroché mes paroles à ses directions mélodiques.
Le riff du morceau d'intro sonne comme une légende...
C'est Manu. La musique de l'album lui doit tout.
Comment vous considérez-vous aujourd'hui ?
Comme un poète.
Quel souvenir fort gardez-vous de votre enfance ?
Calvin Russel: Le cimetière de voiture au bout de la rue où nous habitions, à Austin. Un endroit gris, sale et dangereux. J'adorais y jouer. Mes parents ont changé cent fois de maison. Je ne me souviens pas des écoles que j'ai fréquentées; ni de tous les clients qui consommaient dans le bar de mon père, le Sho Nuff, mais je me rappelle des épaves de bagnoles. J'étais aux anges au milieu des épaves, je me sentais un gamin américain comme un million d'autres. Aujourd'hui, ce cimetière existe encore. La ville a planté de beaux arbres pour le rendre plus gai. Les allées ont été nettoyées. Il a perdu de son charme.
Comment est venu le Blues ?
Nous étions neuf enfants. Je ne quittais pas ma grande sœur d'une semelle. Elle était folle d'Elvis Presley. Elle dansait du matin au soir. La folie Chuck Berry l'a gagnée. Puis celle des Rolling Stones. J'absorbais tout. Son petit ami jouait de la guitare. Il rendait fou mes parents avec le jean au ras des fesses. A onze ans, je l'ai imité; j'ai empoigné la guitare. A partir de ce moment, j'ai senti que mon Amérique n'était plus celle que je voyais à la télévision. Je ne me trouvais pas différent des copains, simplement je voulais faire autre chose. J'ai monté un groupe avec des potes. On jouait des reprises dans les bars : de Jimmy Reed ou de Freddie King. On était jamais payé, jusqu'à ce que je comprenne que notre manager, la mère d'un musicien, traitait directement avec les boîtes. Enfin, j'ai eu la révélation en écoutant les émissions à la radio du DJ Wolfman Jack. J'ai compris la différence entre le Chicago Blues, le Delta Blues et la Country Music. J'ai découvert Taj Mahal; une influence énorme.
Vous vous êtes décidé à devenir musicien à cette époque ?
J'ai fugué à San Francisco. J'ai vécu et joué dans la rue. J'ai survécu de petits boulots: plombier, charpentier, magasinier. Des délits mineurs m'ont conduit en prison. J'y ai passé plusieurs années, car pour survivre en sortant, je vendais de l'herbe. Je suis revenu à Austin en 1986, j'avais presque 40 ans. Je suis tombé sur des musiciens qui avaient aussi connu la drogue: Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russel.
Vous chantiez dans les clubs ?
Peu. C'était pas encore mon truc comme maintenant. En revanche, je composais énormément. J'ai enregistré mes propres disques dans l'idée de me faire connaître comme Songwriter. Il m'est alors arrivé une aventure déterminante. Je savais qu'un gars d'Austin avait réussi dans les studios hollywoodiens d'United Artists. J'ai appris qu'il devait faire un saut à Austin. Du coup, j'ai préparé une démo de 22 morceaux. Je la gardais sous la main au cas où je le croiserais. Un soir où je jouais, il tournait en ville. Sur scène un type se dirige vers moi. Il dit: «J'aime votre musique. Je veux vous enregistrer». J'ai dégainé la démo de ma poche, comme un cow-boy son revolver dans un Western. C'était pas lui. L'homme s'appelait Patrick Mathé, producteur français à la recherche de nouveauté pour le label «New Rose». Je suis entré en studio à Paris. La célébrité a suivi.
Comment composez-vous ?
Je punaise mes notes au mur et je choisis parmi les histoires que j'ai entendues ou observées. Manu Lanvin m'a proposé des brouillons de riffs. J'ai accroché mes paroles à ses directions mélodiques.
Le riff du morceau d'intro sonne comme une légende...
C'est Manu. La musique de l'album lui doit tout.
Comment vous considérez-vous aujourd'hui ?
Comme un poète.
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
c'est ce soir sur rtl, écoutable ensuite sur le site, merci Monsieur Lang !
mud- Chicago Hero
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Re: Calvin Russell
Ceci peut-être ? J'adore pour ma parteml a écrit:Va falloir que je le réécoute.
Il ne m'a jamais fait vibrer ce mec.
PS : Calvin avait des origines commanches, ca explique - en partie - son visage taillé à la serpe.
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
ouais un mec qui nous donne autant de frissons et nous fait voyager d'un hall capitonné d'un hôtel ou d'une loge seul avec sa guitare et cette putain de voix qui charrie ces putains de mots et nous envoie direct avec les laissés pour compte de l'amérique - du coeur au coeur.
mud- Chicago Hero
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Date d'inscription : 10/04/2009
Re: Calvin Russell
La voix ok avec toi mud ! Mais ce son aussi putaing !!!....mud a écrit:ouais un mec qui nous donne autant de frissons et nous fait voyager d'un hall capitonné d'un hôtel ou d'une loge seul avec sa guitare et cette putain de voix qui charrie ces putains de mots et nous envoie direct avec les laissés pour compte de l'amérique - du coeur au coeur.
On dirait une bandoulière qui rappelle ses origines ; les commanches
PS : des mots envoyés direct au foie, - sans mauvais jeux de mots - qui remontent ensuite au palpitant
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
T- shirt indien qui rappelle sa story ; ici une des plus belles ballades de son répertoire
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
toujours sa fidèle télécaster en métal, model James Trussard !!!
mud- Chicago Hero
- Nombre de messages : 3504
Localisation : var
Date d'inscription : 10/04/2009
Re: Calvin Russell
mud a écrit:toujours sa fidèle télécaster en métal, model James Trussard !!!
Ouais, un des premiers avec Luther Allison a avoir été conquis par le luthier français dans les 90's...superbe gratte!
Derek- Delta King
- Nombre de messages : 301
Date d'inscription : 17/02/2010
Re: Calvin Russell
On plaisante pas au Texas !
Y a des rencontres décisives dans des bars !
Nul n'est prophète en son pays !
http://www.lefigaro.fr/musique/2011/04/04/03006-20110404ARTFIG00585-calvin-russell-est-mort.php
Une silhouette de desperado rebelle aux ongles noircis parcourant les routes poussiéreuses des Etats-Unis, sa guitare et ses nombreux tatouages pour seule compagnie. Un homme revenu de tout, chez qui la moindre phrase bateau devient une leçon de vie définitive, d'une profondeur insondable.
Calvin, le bluesman texan, c'était avant tout une gueule. Un long corps décharné grêlé de dessins, un visage émacié et creusé par les abus. Et des yeux verts d'une profondeur immense. Un corps portant les stigmates d'un passé houleux et une voix rauque pestant volontiers contre les Républicains, Georges Bush et la police.
Il est né un soir d'Halloween, en 1948, et devient guitariste des Cavemen à 13 ans. Adolescent, de petits vols l'envoient directement en prison. Son compagnon de cellule est un septuagénaire, condamné à la détention à vie pour sept petits larcins. «Là-bas, au Texas, ils considèrent que tu n'as que sept chances. Sept erreurs, et ta vie est finie», racontait-il en 2008. À Sam, mort derrière les barreaux il y a quelques années, il dédiera un album et un morceau.
Majeur et libre, il traîne dans le désert, se fait arrêter du côté du Rio Grande alors qu'il importait de la marijuana au Mexique. Retour à la case prison. «Une expérience que je n'oublierai jamais. J'y pense tous les jours en côtoyant les gens. Je ne juge pas, j'aide autant que je peux.»
Dandy destroy
L'âge aidant, il avait légèrement poli son côté rustique. Exit le Stetson hors d'âge et les jeans délavés du «redneck» texan. C'était désormais en haut-de-forme noir et en redingote de marque qu'il prenait la pose. Singulière métamorphose du cow-boy eastwoodien en dandy destroy à l'allure de croque-mort. «Je regardais le film La Prisonnière du désert, avec Ward Bond et John Wayne. Ward Bond portait un haut-de-forme et un manteau de cuir avec des franges. Je me suis dit, ce mec est cool. J'ai rangé le Stetson, j'aime pas le style cow-boy et ces conneries…».
A la fin des années 80, il traîne dans les bars rock d'Austin, marqué par la drogue et l'alcool. Gratte la guitare pour les murs. Un soir d'anniversaire d'un musicien local, le producteur Patrick Mathé le repère. «Quand j'ai rencontré ce mec, je l'ai tout de suite suivi. Je ne laissais rien derrière moi, je n'avais rien fait de ma vie. Si je ne l'avais pas croisé, je serais encore dans ce même bar, à gaspiller ma vie». L'album A Crack a Time sort dans la foulée. Un an après, il signe Sounds From The Fourth World, le disque qui le consacre.
Depuis, il enregistrait, un peu. Venait en tournée en Europe, de temps en temps. Le reste du temps, il profitait, anonyme parmi les anonymes à Austin. Reconnu et renommé de ce côté de l‘Atlantique, presque inconnu chez lui. «Chez moi, il faut rentrer dans une case. Moi je ne fais pas exclusivement du blues, pas vraiment du rock ni de la country. C'est dur d'exister là-bas, il y a tellement de génies méconnus. Et puis, ma vie aux États-Unis, c'est la prison et les conneries. C'était pas là-bas que je pouvais penser percer. J'ai gâché ma chance, c'est tout».
Son authenticité et son côté «hors-la-loi» revendiqué ont su séduire les amateurs du genre. Certains l'érigent de rang au musicien culte, d'autres le jugent trop «carte postale » du «far south». Mais sur scène, il mettait tout le monde d'accord lorsqu'il entonnait Soldier de sa voix caverneuse.
Y a des rencontres décisives dans des bars !
Nul n'est prophète en son pays !
http://www.lefigaro.fr/musique/2011/04/04/03006-20110404ARTFIG00585-calvin-russell-est-mort.php
Une silhouette de desperado rebelle aux ongles noircis parcourant les routes poussiéreuses des Etats-Unis, sa guitare et ses nombreux tatouages pour seule compagnie. Un homme revenu de tout, chez qui la moindre phrase bateau devient une leçon de vie définitive, d'une profondeur insondable.
Calvin, le bluesman texan, c'était avant tout une gueule. Un long corps décharné grêlé de dessins, un visage émacié et creusé par les abus. Et des yeux verts d'une profondeur immense. Un corps portant les stigmates d'un passé houleux et une voix rauque pestant volontiers contre les Républicains, Georges Bush et la police.
Il est né un soir d'Halloween, en 1948, et devient guitariste des Cavemen à 13 ans. Adolescent, de petits vols l'envoient directement en prison. Son compagnon de cellule est un septuagénaire, condamné à la détention à vie pour sept petits larcins. «Là-bas, au Texas, ils considèrent que tu n'as que sept chances. Sept erreurs, et ta vie est finie», racontait-il en 2008. À Sam, mort derrière les barreaux il y a quelques années, il dédiera un album et un morceau.
Majeur et libre, il traîne dans le désert, se fait arrêter du côté du Rio Grande alors qu'il importait de la marijuana au Mexique. Retour à la case prison. «Une expérience que je n'oublierai jamais. J'y pense tous les jours en côtoyant les gens. Je ne juge pas, j'aide autant que je peux.»
Dandy destroy
L'âge aidant, il avait légèrement poli son côté rustique. Exit le Stetson hors d'âge et les jeans délavés du «redneck» texan. C'était désormais en haut-de-forme noir et en redingote de marque qu'il prenait la pose. Singulière métamorphose du cow-boy eastwoodien en dandy destroy à l'allure de croque-mort. «Je regardais le film La Prisonnière du désert, avec Ward Bond et John Wayne. Ward Bond portait un haut-de-forme et un manteau de cuir avec des franges. Je me suis dit, ce mec est cool. J'ai rangé le Stetson, j'aime pas le style cow-boy et ces conneries…».
A la fin des années 80, il traîne dans les bars rock d'Austin, marqué par la drogue et l'alcool. Gratte la guitare pour les murs. Un soir d'anniversaire d'un musicien local, le producteur Patrick Mathé le repère. «Quand j'ai rencontré ce mec, je l'ai tout de suite suivi. Je ne laissais rien derrière moi, je n'avais rien fait de ma vie. Si je ne l'avais pas croisé, je serais encore dans ce même bar, à gaspiller ma vie». L'album A Crack a Time sort dans la foulée. Un an après, il signe Sounds From The Fourth World, le disque qui le consacre.
Depuis, il enregistrait, un peu. Venait en tournée en Europe, de temps en temps. Le reste du temps, il profitait, anonyme parmi les anonymes à Austin. Reconnu et renommé de ce côté de l‘Atlantique, presque inconnu chez lui. «Chez moi, il faut rentrer dans une case. Moi je ne fais pas exclusivement du blues, pas vraiment du rock ni de la country. C'est dur d'exister là-bas, il y a tellement de génies méconnus. Et puis, ma vie aux États-Unis, c'est la prison et les conneries. C'était pas là-bas que je pouvais penser percer. J'ai gâché ma chance, c'est tout».
Son authenticité et son côté «hors-la-loi» revendiqué ont su séduire les amateurs du genre. Certains l'érigent de rang au musicien culte, d'autres le jugent trop «carte postale » du «far south». Mais sur scène, il mettait tout le monde d'accord lorsqu'il entonnait Soldier de sa voix caverneuse.
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
Une des plus grandes interprétations de ce grand titre ; MAgnific ACoustic ! !
Very Good Shot... Thank You So Much Calvin !
Very Good Shot... Thank You So Much Calvin !
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
ouaahh superbe, effectivement...tout cela nous fait encore plus regretter ce grand artiste...pour ceux qui aiment les ballades, je conseille de jeter une oreille sur le superbe " i dreamed i saw", sur l'album "soldier"....un de mes titres preferes de calvin..dommage que je ne sache pas poster des videos sur le site...
hellvis- At The Crossroad
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Re: Calvin Russell
tu as raison, très bon conseil, une great ballade magnifiquement chantée, digne vocalement d'un Johnny Cash !hellvis a écrit:pour ceux qui aiment les ballades, je conseille de jeter une oreille sur le superbe " i dreamed i saw", sur l'album "soldier"....un de mes titres preferes de calvin..dommage que je ne sache pas poster des videos sur le site...
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
les deux héroes que j'avais vu lors d'un concert mythique en 95 sont morts tous les deux d'un cancer du foie, drôle de coïncidence pas drôle du tout
mud- Chicago Hero
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Re: Calvin Russell
ils ont joué ensemble ??mud a écrit:les deux héroes que j'avais vu lors d'un concert mythique en 95 sont morts tous les deux d'un cancer du foie, drôle de coïncidence pas drôle du tout
Invité- Invité
Re: Calvin Russell
salut et merci d'illustrer mon propos en mettant ici cette sublime chanson, et je suis d'accord avec toi pour la comparaison avec Cash...Calvin est au top vocalement sur cette chanson, et je ne parle pas d technique vocale, mais de feeling, d'emotions, de ceux que calvin savait faire passer...PHILIPP a écrit:tu as raison, très bon conseil, une great ballade magnifiquement chantée, digne vocalement d'un Johnny Cash !hellvis a écrit:pour ceux qui aiment les ballades, je conseille de jeter une oreille sur le superbe " i dreamed i saw", sur l'album "soldier"....un de mes titres preferes de calvin..dommage que je ne sache pas poster des videos sur le site...
hellvis- At The Crossroad
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