Marcus King – Young blood (2022)
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16112022
Marcus King – Young blood (2022)
Date de sortie : 26 août 2022
Label : Easy Eye sound/ American Recording /Republic Records/ Universal music
Genre: Rock 60's-70's, rock sudiste, rock psyché, heavy blues, hard rock, soul, folk-country
Liste des titres :
01- It’s Too Late
02- Lie Lie Lie
03- Rescue Me
04- Pain
05- Good and Gone
06- Blood on the Tracks
07- Hard Working Man
08- Aim High
09- Dark Cloud
10- Whisper
11- Blues worse that I ever had
Les musiciens intervenant:
Marcus King/ Guitare électrique lead , guitare acoustique, chant
Dan Auerbach/ guitare électrique , mellotron, chœurs
Andy Gabbard/ guitare électrique, chœurs
Nick Movshon/ basse
Chris St. Hilaire/ batterie, percussions
Deuxième album solo de Marcus King sous la houlette du producteur-musicien Dan Auerbach (aussi membre des Black Keys), enregistré à Easy Eye sound Studios, Nashville TN par M. Allen Parker.
Il comporte onze titres co-écrits par Marcus King, Dan Auerbach, Desmond Child, Angelo Petraglia , Andy Gabbard et Greg Cartwright.
It's too late
Aim High
Hard working man
Rescue me
Pain
Good and gone
Dark cloud
Whisper
Cet album est disponible en écoute intégrale sur le tube.
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Marcus King – Young blood (2022) :: Commentaires
Gros son, mouvance très heavy sur cet album. Les riffs sont gras, soutenus par une rythmique lourde avec une utilisation intensive de l'effet fuzz.
Le tout léché, et ficelé bien serré.
Terminées, en revanche, les digressions orientées jazz-rock/fusion.
L'on se rend d'emblée compte à quel point Marcus n'a pas oublié les classiques du rock US qui ont bercé la jeunesse de ses parents et donc, par ricochets, la sienne.
Les influences du CCR, de l'ABB, du Black Sabbath, de Lynyrd Skynyrd , de ZZ Top, d'ACDC , et aussi celles du Zeppelin, de Cream, de Jeff Beck, de Free, voire même celle d'Hendrix, et forcément celle des Black Keys s'y entendent.
J'ai cependant eu l'impression que ce jeune prodige se retrouvait coincé sous le carcan d'un Auerbach un rien étouffant, lequel le façonne peu à peu, à son image.
Mais peut-être un tel bridage lui offrira-t-il la garantie d'un succès international?
Espérons toutefois que Marcus ne perde pas son âme dans ce genre de calcul. Souhaitons également que l'usage intensif de psychotropes hautement stimulants ne brouille pas définitivement sa propre capacité de jugement.
Les nostalgiques de cette période rock fin sixties /mid-seventies devraient, en tout cas, apprécier cette production.
A l'évidence, et contre toute attente, tel n'est pas tout à fait mon cas.
Il me semble en effet que ce style d'opus, caractéristique d'une véritable maturité artistique, ne sied pas encore à un aussi jeune talent.
Outre une baisse très perceptible chez Marcus King en matière de tessiture ( l'orientation du présent album ne se prêtant pas non plus à une démonstration de son étendue), quoiqu'il y conserve malgré tout (et c'est encore heureux! ) sa propre identité vocale, je lui préfère toujours la fougue ô combien inventive dont il savait faire preuve à ces débuts discographiques, tant dans ses envolées guitaristiques que dans son exercice du chant.
Les premiers albums du Marcus King Band étaient, à mon sens, autrement plus spontanés et tonifiants.
Là, j'ai comme le sentiment assez perturbant qu'on lui a brisé ses ailes, ou qu'il se les brise lui-même, intentionnellement ou pas.
Le tout léché, et ficelé bien serré.
Terminées, en revanche, les digressions orientées jazz-rock/fusion.
L'on se rend d'emblée compte à quel point Marcus n'a pas oublié les classiques du rock US qui ont bercé la jeunesse de ses parents et donc, par ricochets, la sienne.
Les influences du CCR, de l'ABB, du Black Sabbath, de Lynyrd Skynyrd , de ZZ Top, d'ACDC , et aussi celles du Zeppelin, de Cream, de Jeff Beck, de Free, voire même celle d'Hendrix, et forcément celle des Black Keys s'y entendent.
J'ai cependant eu l'impression que ce jeune prodige se retrouvait coincé sous le carcan d'un Auerbach un rien étouffant, lequel le façonne peu à peu, à son image.
Mais peut-être un tel bridage lui offrira-t-il la garantie d'un succès international?
Espérons toutefois que Marcus ne perde pas son âme dans ce genre de calcul. Souhaitons également que l'usage intensif de psychotropes hautement stimulants ne brouille pas définitivement sa propre capacité de jugement.
Les nostalgiques de cette période rock fin sixties /mid-seventies devraient, en tout cas, apprécier cette production.
A l'évidence, et contre toute attente, tel n'est pas tout à fait mon cas.
Il me semble en effet que ce style d'opus, caractéristique d'une véritable maturité artistique, ne sied pas encore à un aussi jeune talent.
Outre une baisse très perceptible chez Marcus King en matière de tessiture ( l'orientation du présent album ne se prêtant pas non plus à une démonstration de son étendue), quoiqu'il y conserve malgré tout (et c'est encore heureux! ) sa propre identité vocale, je lui préfère toujours la fougue ô combien inventive dont il savait faire preuve à ces débuts discographiques, tant dans ses envolées guitaristiques que dans son exercice du chant.
Les premiers albums du Marcus King Band étaient, à mon sens, autrement plus spontanés et tonifiants.
Là, j'ai comme le sentiment assez perturbant qu'on lui a brisé ses ailes, ou qu'il se les brise lui-même, intentionnellement ou pas.
Dan Auerbach a tendance à faire ses albums en utilisant les autres artistes et mon feeling retrouve une certaine hégémonie du son et de ses choix. Quand je loue le travail de producteur de Kid NAdersen c'est pas pour rien parce que il ne transforme pas Rick Estrin ou Diuna Greenleaf au contraire il magnifie leurs qualités en leur concoctant un écrin dans lequel ils s'épanouissent.
Ouf, tant mieux!... Parce que, par moments, j'en arrive à me demander si mon sens critique n'est pas trop tranchant.... Et pourtant je l'aime, ce gros bébé! Mais tout de même, que de changements depuis sa prestation à l'Arcadium!...Elmore Trane a écrit:Je partage totalement ton analyse.
Je suis tout à fait de ton avis concernant Kid Andersen, JP . Il a le don de sublimer les artistes qu'il enregistre (même si son omniprésence au dos des pochettes et cette espèce de suprématie de l'enregistrement, qu'il tend peu à peu à imposer, me gênent toujours autant aux entournures...).Jipes a écrit:Dan Auerbach a tendance à faire ses albums en utilisant les autres artistes et mon feeling retrouve une certaine hégémonie du son et de ses choix. Quand je loue le travail de producteur de Kid NAdersen c'est pas pour rien parce que il ne transforme pas Rick Estrin ou Diuna Greenleaf au contraire il magnifie leurs qualités en leur concoctant un écrin dans lequel ils s'épanouissent.
Je saisis néanmoins mal le sens de ta première phrase. Tu parles de ton propre feeling ou du feeling d'Auerbach???
Le mien je sens dans ses productions une envie de façonner l’artiste à l’image qu’il imagine plus que celui qu’il est j’espère que je suis clair
Jipes a écrit:Le mien je sens dans ses productions une envie de façonner l’artiste à l’image qu’il imagine plus que celui qu’il est j’espère que je suis clair
A mon sens, il est du moins très clair qu'Auerbach tend à façonner l'identité musicale de Marcus à l'image des Black keys. On retrouve ici le même genre de rythmique, la même saturation, des choix de courants musicaux similaires, et même une reprise rebaptisée de leur propre répertoire.
Et j'ai l'impression que tout cela n'est nullement innocent de la part d'Auerbach.
Marcus pourrait bien, au contraire, servir à merveille des desseins tels qu'asseoir sa notoriété de producteur et donner, du même coup, un regain de jeunesse à la musique déjà vieillissante des Black keys.
Marcus King m'apparaît toutefois encore très malléable, en dépit de ses 26 ans et d'une décennie de carrière. Rien de très étonnant, pourtant, lorsqu'on a été, comme lui, coaché dès sa plus tendre enfance par un père musicien professionnel, puis tiré sur scène dans son sillage à l'âge de huit ans.
Mais comment Marcus, qui a tant aimé et étudié la musique de l'ABB, celles de Freddy et d'Albert King, qui s'est tant imprégné des techniques de la country music, qui a monté au collège son propre groupe de rock sudiste psychédélique, et intégré par la suite une école de jazz, peut-il aujourd'hui se retrouver dans cette musique rock plutôt brute de décoffrage?
Je ne doute pas qu'il ait de l'ambition (belle gratification de se voir en tête des charts, et à plus d'un égard, encore!), mais enfin, quitte à se maintenir sous une coupe, il eût été, selon moi, préférable que ce fût, une fois de plus, sous celle de Warren Haynes.
Quel est ton sentiment, JP? Cautionnes-tu cette nouvelle orientation insufflée par Dan Auerbach ? La trouves-tu davantage à ton goût ?
Pour te répondre non je n'aime pas cette orientation je trouve que ses précédents albums étaient bien meilleurs. Cependant je ne suis pas pas dans la tête de Marcus et je ne sais pas si c'est ce qu'il veut ou bien juste parce qu'il espère une plus grande reconnaissance.
J'ai été jeter un oeil sur la liste impressionnante de productions de Dan Auerbach dont certains albums que j'ai bien aimé notamment celui de Robert Finley ou celui de Jimmy Duck Holmes. Donc reste à comprendre ce que Dan Auerbach veut faire avec Marcus
J'ai été jeter un oeil sur la liste impressionnante de productions de Dan Auerbach dont certains albums que j'ai bien aimé notamment celui de Robert Finley ou celui de Jimmy Duck Holmes. Donc reste à comprendre ce que Dan Auerbach veut faire avec Marcus
Classement des 25 meilleurs albums de l'année de la revue Rolling Stone :
n°3 Black Keys
n°5 Marcus King
Le magnifique quadruple album du Tedeschi Trucks Band "I'm the Moon" n'apparaît pas. No comment...
n°3 Black Keys
n°5 Marcus King
Le magnifique quadruple album du Tedeschi Trucks Band "I'm the Moon" n'apparaît pas. No comment...
Elmore Trane a écrit:Classement des 25 meilleurs albums de l'année de la revue Rolling Stone :
n°3 Black Keys
n°5 Marcus King
Le magnifique quadruple album du Tedeschi Trucks Band "I'm the Moon" n'apparaît pas. No comment...
Bon, 'Dropout boogie' des Black keys en n°3 chez Rolling Stone, je note, et ne commenterait pas non plus!...
Quant au quadruple 'Im the moon' du TTB, désolée de ne pas partager ton avis, Elmore. Et pourtant, la notion de concept album, fort louable au départ, me séduit tout particulièrement (logique, en même temps, chez une fondue de progressive rock). Il recèle quelques morceaux intéressants (où la slide de Derek fait encore une fois la différence), mais il émane de l'ensemble une tristesse qui ne remue guère mes sens, bien au contraire...
bonsoir, génial vos critiques, ça ne donne pas du tout envie d'acheter l'album.
en 2 mots, le Marcus est devenu "très" commercial.
je me rabattrai sur les anciens.
ah j'oubliai j'aimerai bien trouver un chapeau comme le sien !
en 2 mots, le Marcus est devenu "très" commercial.
je me rabattrai sur les anciens.
ah j'oubliai j'aimerai bien trouver un chapeau comme le sien !
Je vais aller a l'opposé de vos avis...j'aime beaucoup cet album.
-Plutot dubitatif au depart (j'ai lu vos critiques avant d'écouter l'album), j'avais en plus de vos avis un gros doute sur les choix de MKing en terme de son, il a depuis peu son ampli signature chez Orange (marque qui a une véritable identité): il a co-développé un ampli aux caractéristiques plus que minimalistes ... ampli idéal pour jouer avec des pédales (fuzz)...mais on y perd le grain Orange et donc l'identité de la marque.
-Concernant les Black keys j'aime beaucoup leur son trés roots, les ryhtmiques, les influences blues...
-King et Auerbach c'est pour moi un duo gagnant, le coté chiant de King ("I Won't be Here" par exemple pour moi c'est un titre chiant) est mis de coté pour ne garder que ses riffs les plus percussifs (dans le style "The Well") probablement grace a Auerbach. Le seul titre que je mettrai de coté sur cet album c'est Rescue Me...
Quand des musiciens choisissent un studio pour enregistrer, surtout a ce niveau, cela ne se fait pas au hasard, Auerbach comme producteur...c'est un CHOIX...chaque studio/producteur/ingé son a son identité sa propre "patte" que le musicien vient chercher exprés .
En résumé Marcus King sait trés bien ce qu'il fait, il n'est pas la "victime" du "bourreau" Auerbach, de meme que son ampli Orange Signature n'est pas une erreur de casting mais son choix (que je n'aime pas spécialement, mais c'est SON ampli Signature pas le mien).
-Plutot dubitatif au depart (j'ai lu vos critiques avant d'écouter l'album), j'avais en plus de vos avis un gros doute sur les choix de MKing en terme de son, il a depuis peu son ampli signature chez Orange (marque qui a une véritable identité): il a co-développé un ampli aux caractéristiques plus que minimalistes ... ampli idéal pour jouer avec des pédales (fuzz)...mais on y perd le grain Orange et donc l'identité de la marque.
-Concernant les Black keys j'aime beaucoup leur son trés roots, les ryhtmiques, les influences blues...
-King et Auerbach c'est pour moi un duo gagnant, le coté chiant de King ("I Won't be Here" par exemple pour moi c'est un titre chiant) est mis de coté pour ne garder que ses riffs les plus percussifs (dans le style "The Well") probablement grace a Auerbach. Le seul titre que je mettrai de coté sur cet album c'est Rescue Me...
Quand des musiciens choisissent un studio pour enregistrer, surtout a ce niveau, cela ne se fait pas au hasard, Auerbach comme producteur...c'est un CHOIX...chaque studio/producteur/ingé son a son identité sa propre "patte" que le musicien vient chercher exprés .
En résumé Marcus King sait trés bien ce qu'il fait, il n'est pas la "victime" du "bourreau" Auerbach, de meme que son ampli Orange Signature n'est pas une erreur de casting mais son choix (que je n'aime pas spécialement, mais c'est SON ampli Signature pas le mien).
Papy on ne parle pas d'otage en l'occurence mais d'un choix de carrière respectable bien entendu chacun voit midi à sa porte mais je préfèrais le Marcus des précédents albums avec son groupe de potes avec lequel il a grandi plutôt que ces derniers opus calibrés. Après libre à toi d'être conquis bon en même temps si tu aimes déjà les Black Keys c'est compréhensible
Réponse à Papyboyington, trop longtemps différée faute de temps, et pour le moins tardive (toutes mes excuses!) :
Personnellement, vois-tu, Papy, j'aime assez 'I won't be here', un titre rafraîchissant, d'une belle sensibilité, joué tout en finesse, et à fort potentiel d'évasion pour l'auditeur. J'y ressens une invitation aux road-trips, à l'instar de morceaux comme 'Ventura highway' et 'A horse with no mame' (America) qui incitent à virtuellement se projeter vers les grands espaces américains.
En revanche, j'apprécie beaucoup moins 'The well' (album solo 'El dorado' de Marcus King), son côté rentre-dedans, sans réelle subtilité, ne m'incitant guère à le repasser x fois sur la platine.
Dans un registre assez semblable, je trouve la musique des Black keys sympa mais vite abrutissante.
Elle ne parvient d'ailleurs ni à me faire décoller ni à m'émouvoir.
Même constat concernant ce dernier opus de Marcus, jeune artiste faisait auparavant montre de davantage de finesse musicale, comme d'inventivité à s'évader de tous carcans. D'où encore une fois mon manque d'engouement à refaire tourner ce genre de galette, la prime écoute achevée.
Car peu me chaut, au fond, le choix de l'ampli utilisé pour parvenir à telle ou telle fin, seul le résultat m'importe.
Et si j'apprécie l'effet fuzz, j'en préfère nettement l'utilisation dans une nébuleuse disons d'influence plus psychédélique.
Comme quoi, à chacun ses propres goûts ! Il va de même pour les perceptions musicales à une échelle toute personnelle ...
Nul doute, cependant, que Marcus ait finalement fait un choix de carrière en priorité axé sur la popularité (et par conséquence directe, sur les royalties).
C'était là une évidence déjà décelable en amont, pour peu que l'on se soit intéressé aux concerts 'Hometown throwdown' qu'il avait donné en Caroline du Sud, dans le cadre du 'Peace Center' de Greenville, des prestations longue durée, impressionnantes, quoique déjà nettement plus orientées rock sudiste et country.
Le fait que Marcus mange ainsi à tous les râteliers me déçoit quelque peu, surtout lorsqu'on songe au potentiel qu'il aurait aisément pu développer dans ce fameux courant jazz-rock fusion, domaine à l'évidence plus confidentiel mais qui a fait émerger à l'échelle internationale nombre de talents aujourd'hui reconnus. Cette mouvance musicale garde encore énormément d'aficionados. Depuis mon installation en Aquitaine, et plus que jamais auparavant, je m'en aperçois.
Du coup, à cet album presque trop convenu, commis avec Auerbach, un travail à tel point formaté radio fm et quelque part un rien rétrograde venant d'un musicien déjà aussi chevronné que Marcus, je préfère nettement ce que faisait ce garçon du temps du M.K.B., à seulement 18-19 ans, dans ''Soul insight'' (2015) ou dans l'éponyme de 2016 ( 'The Marcus King Band', produit par Warren Haynes) ou encore dans l'EP 'North Due' (2017).
Il en émanait alors une belle aptitude à l'improvisation, dans cette mouvance justement si particulière.
Discipline, certes moins mainstream (terme à prendre dans sa signification actuelle), où ses chorus de guitare et autres ponts instrumentaux faisaient déjà preuve d'une véritable maturité artistique.
Voici quelques exemples de plages du Marcus King Band que, pour ma part, je placerais en têtes de liste:
Booty stank ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/1QALrCnlE5U
Dyin' ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/-Y9plZFwrUo
Opie ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/0QFOyW4gN0M
Fraudulent waffle ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/iRHSqtq41LY
Honey ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/nFTNjGND9KA
Always ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/T2d-Z0rkT_k
Keep moving ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/LCWUQ4ndwgo
'Sharry barry/Sliced milk/ 25 or 6 to 4/ I'll stay/Gloomy Sunday' ('Due North' EP's medley).
https://youtu.be/wKfoMVyVPks
Thespian espionnage (TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/y8dxE_3CPzI
Devil's land (TMKB- LP éponyme)
https://youtu.be/qkhxDttfYCs
Plant your corn early (TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/UNyFCRxImSA
Self-hatred (featuring Derek Trucks /TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/cAXsAMgaHp0
Goodbye Carolina ('Carolina Confessions' LP's) (principalement cité pour son outro)
https://youtu.be/VPIAy13xzjA
Reconnais tout de même, Papy, que tout ça volait autrement plus haut!...
Personnellement, vois-tu, Papy, j'aime assez 'I won't be here', un titre rafraîchissant, d'une belle sensibilité, joué tout en finesse, et à fort potentiel d'évasion pour l'auditeur. J'y ressens une invitation aux road-trips, à l'instar de morceaux comme 'Ventura highway' et 'A horse with no mame' (America) qui incitent à virtuellement se projeter vers les grands espaces américains.
En revanche, j'apprécie beaucoup moins 'The well' (album solo 'El dorado' de Marcus King), son côté rentre-dedans, sans réelle subtilité, ne m'incitant guère à le repasser x fois sur la platine.
Dans un registre assez semblable, je trouve la musique des Black keys sympa mais vite abrutissante.
Elle ne parvient d'ailleurs ni à me faire décoller ni à m'émouvoir.
Même constat concernant ce dernier opus de Marcus, jeune artiste faisait auparavant montre de davantage de finesse musicale, comme d'inventivité à s'évader de tous carcans. D'où encore une fois mon manque d'engouement à refaire tourner ce genre de galette, la prime écoute achevée.
Car peu me chaut, au fond, le choix de l'ampli utilisé pour parvenir à telle ou telle fin, seul le résultat m'importe.
Et si j'apprécie l'effet fuzz, j'en préfère nettement l'utilisation dans une nébuleuse disons d'influence plus psychédélique.
Comme quoi, à chacun ses propres goûts ! Il va de même pour les perceptions musicales à une échelle toute personnelle ...
Nul doute, cependant, que Marcus ait finalement fait un choix de carrière en priorité axé sur la popularité (et par conséquence directe, sur les royalties).
C'était là une évidence déjà décelable en amont, pour peu que l'on se soit intéressé aux concerts 'Hometown throwdown' qu'il avait donné en Caroline du Sud, dans le cadre du 'Peace Center' de Greenville, des prestations longue durée, impressionnantes, quoique déjà nettement plus orientées rock sudiste et country.
Le fait que Marcus mange ainsi à tous les râteliers me déçoit quelque peu, surtout lorsqu'on songe au potentiel qu'il aurait aisément pu développer dans ce fameux courant jazz-rock fusion, domaine à l'évidence plus confidentiel mais qui a fait émerger à l'échelle internationale nombre de talents aujourd'hui reconnus. Cette mouvance musicale garde encore énormément d'aficionados. Depuis mon installation en Aquitaine, et plus que jamais auparavant, je m'en aperçois.
Du coup, à cet album presque trop convenu, commis avec Auerbach, un travail à tel point formaté radio fm et quelque part un rien rétrograde venant d'un musicien déjà aussi chevronné que Marcus, je préfère nettement ce que faisait ce garçon du temps du M.K.B., à seulement 18-19 ans, dans ''Soul insight'' (2015) ou dans l'éponyme de 2016 ( 'The Marcus King Band', produit par Warren Haynes) ou encore dans l'EP 'North Due' (2017).
Il en émanait alors une belle aptitude à l'improvisation, dans cette mouvance justement si particulière.
Discipline, certes moins mainstream (terme à prendre dans sa signification actuelle), où ses chorus de guitare et autres ponts instrumentaux faisaient déjà preuve d'une véritable maturité artistique.
Voici quelques exemples de plages du Marcus King Band que, pour ma part, je placerais en têtes de liste:
Booty stank ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/1QALrCnlE5U
Dyin' ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/-Y9plZFwrUo
Opie ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/0QFOyW4gN0M
Fraudulent waffle ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/iRHSqtq41LY
Honey ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/nFTNjGND9KA
Always ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/T2d-Z0rkT_k
Keep moving ('Soul insight' LP's)
https://youtu.be/LCWUQ4ndwgo
'Sharry barry/Sliced milk/ 25 or 6 to 4/ I'll stay/Gloomy Sunday' ('Due North' EP's medley).
https://youtu.be/wKfoMVyVPks
Thespian espionnage (TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/y8dxE_3CPzI
Devil's land (TMKB- LP éponyme)
https://youtu.be/qkhxDttfYCs
Plant your corn early (TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/UNyFCRxImSA
Self-hatred (featuring Derek Trucks /TMKB - LP éponyme)
https://youtu.be/cAXsAMgaHp0
Goodbye Carolina ('Carolina Confessions' LP's) (principalement cité pour son outro)
https://youtu.be/VPIAy13xzjA
Reconnais tout de même, Papy, que tout ça volait autrement plus haut!...
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