Joe Louis Walker – Blues comin' on (2020)
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09062020
Joe Louis Walker – Blues comin' on (2020)
Date de sortie : 5 Juin 2020
Label : Cleopatra blues records
Genre : blues-rock, funk, rock, punkrock, blues, soul, gospel
Liste des titres :
01. Feed the poor (featuring Jorma Kaukonen)
02. Blues comin' on (feat. Eric Gales)
03. Someday, someway (feat. Carla Cooke & Lee Oskar)
04. The thang (feat. Jesse Johnson)
05. Old time used to be (feat. Keb' Mo' et John Sebastian)
06. Come back home (feat. Mitch Ryder)
07. Bowlegged woman, Knock-kneed man (feat. Waddy Wachtel)
08. Awake me shake me (feat. Carla Cooke)
09. Lonely weekends (feat. David Bromberg)
10. Seven more steps (feat. Albert Lee)
11. Uptown to Harlem (feat. Jellybean Johnson)
12. 7 & 7 is (feat. Arlen Roth & Charlie Harper)
26ème album de Joe-Louis Walker avec de nombreux invités dont les guitaristes Keb' Mo', Eric Gales, Albert Lee, Arlen Roth et puis John Sebastian, Jorma Kaukonen, David Bromberg, les chanteurs de soul/r&b Mitch Ryder, Jesse Johnson, Carla Cooke, l'harmoniciste Lee Oskar, le chanteur de punk-rock Charlie Harper, le chanteur Dion DiMucci, le guitariste de session Waddy Wachtel, le batteur-guitariste Jellybean Johnson, le percussionniste Juma Sultan.
'Feed the poor'
'Blues comin' on'
'Someday, someway'
'The thang'
'Old Time Used to Be'
'Come back home'
'Bowlegged woman, Knock-kneed man'
'Awake me shake me'
'Lonely weekends'
'Seven more steps'
'Uptown to Harlem'
'7 & 7 is'
Flovia- The voice of Bluesland
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Joe Louis Walker – Blues comin' on (2020) :: Commentaires
J'ai personnellement tendance à fuir ce genre d'album où le nombre d'invités est bien souvent inversement proportionnel à la qualité du contenu.
En pareil cas, je ne crois pas trop non plus à l'altruisme de l'artiste principal qui déclarerait après coup : ''Vous savez, ce n'est pas mon album, mais plutôt le fruit d'une vaste et fraternelle collaboration entre potes'', élan de noblesse à même de dissimuler une faiblesse, et dont je me méfie.
Mais voilà, difficile aussi, de faire l'impasse sur une production de Walker, d'autant que son dernier solo date de 2015.
Alors, je l'ai écouté. Pas vraiment convaincue par les deux premiers titres, le suivant 'Someday someway' avec Carla Cooke au chant (la fille de Sam), est arrivé à point nommé pour créer une agréable diversion. Et puis, curieuse de l'intervention d'Albert Lee (un fin guitariste pour lequel j'ai grand respect), je suis arrivée au bout.
Après deux passages successifs, que dire? Pas grand chose, si ce n'est qu'il n'y aura pas chez moi de troisième lecture. Bon, il n'est pas mauvais, cet album, mais il n'est pas transcendant non plus. Walker a vraiment ratissé large, aussi bien dans le recrutement de ses invités, que dans les styles abordés. Quant au grand frisson, il faudra encore attendre.
En pareil cas, je ne crois pas trop non plus à l'altruisme de l'artiste principal qui déclarerait après coup : ''Vous savez, ce n'est pas mon album, mais plutôt le fruit d'une vaste et fraternelle collaboration entre potes'', élan de noblesse à même de dissimuler une faiblesse, et dont je me méfie.
Mais voilà, difficile aussi, de faire l'impasse sur une production de Walker, d'autant que son dernier solo date de 2015.
Alors, je l'ai écouté. Pas vraiment convaincue par les deux premiers titres, le suivant 'Someday someway' avec Carla Cooke au chant (la fille de Sam), est arrivé à point nommé pour créer une agréable diversion. Et puis, curieuse de l'intervention d'Albert Lee (un fin guitariste pour lequel j'ai grand respect), je suis arrivée au bout.
Après deux passages successifs, que dire? Pas grand chose, si ce n'est qu'il n'y aura pas chez moi de troisième lecture. Bon, il n'est pas mauvais, cet album, mais il n'est pas transcendant non plus. Walker a vraiment ratissé large, aussi bien dans le recrutement de ses invités, que dans les styles abordés. Quant au grand frisson, il faudra encore attendre.
D'accord avec toi. En plus, les invités souvent ne sont pas dans le même studio.
Dans le même genre DION a aussi sorti un cd de collaborations ces jours ci;
En plus comme tu le soulignes le mélange des genres et des artistes n'est pas vraiment super.
Dans le même genre DION a aussi sorti un cd de collaborations ces jours ci;
En plus comme tu le soulignes le mélange des genres et des artistes n'est pas vraiment super.
Je l'ai recu pour la Rdio et j'ai passé mon chemin, bien dommage parce que pour l'avoir vu en live c'est un musicien original que j'adore mais là c'est pas vraiment réussi
D’abord, comme tout le monde, pas emballé par les disques avec une guest star sur chaque morceau. Alors Il y a bien entendu quelques bons opus dans le tas, mais le plus souvent ça n’amène rien à la gloire des uns et des autres.
Pour ce qui est de celui-ci, il porte quand même pas mal la patte de Joe Louis Walker, et ce serait une bonne chose si cette patte était aussi acérée qu’avant, mais ce n’est pas le cas.
Alors, encore une fois je n’en dirai pas plus que Flo, c’est plutôt bien foutu et c’est très pro, bref très écoutable mais on cherche en vain un peu d’originalité, d’urgence et de vrai feeling, et finalement l’écoute d’affilée de tous les titres devient vite presque lassante.
Et je dis avec regret car quand Joe Louis Walker est apparu au milieu des années 80 un peu après Robert Cray, je me suis dit que ces deux là, dans des styles différents, avaient le talent pour devenir les chefs de file d’une nouvelle génération de bluesmen noirs, et étaient certainement les plus aptes à faire évoluer cette musique. Force est de constater qu’aujourd’hui, après quelques albums « modernes » de haute volée à leurs débuts, la routine est vite arrivée, et que cette évolution, si elle existe, se fait désormais plutôt sans eux. Et encore le dernier opus de Robert Cray le montre, ô belle surprise, de nouveau bien pimpant, mais malheureusement pas celui de Joe Louis Walker.
On se demande bien où ont pu passer son énergie tendue, ses arrangements pointus, et ses phrases de guitare vives et originales… Et même quand ces dernières années il s’était laissé aller à revenir à un blues plus roots à la slide, personnellement je n’avais pas été vraiment convaincu.
Mais après tout, peut-être que tout cela est normal. Finalement, ils ne sont pas si nombreux les musiciens de blues et de rock capables, passé un certain âge, de maintenir le même niveau de qualité, et encore plus rares ceux capables d’évoluer, où alors souvent d’une façon un peu artificielle qui se sent.
Pour ce qui est de celui-ci, il porte quand même pas mal la patte de Joe Louis Walker, et ce serait une bonne chose si cette patte était aussi acérée qu’avant, mais ce n’est pas le cas.
Alors, encore une fois je n’en dirai pas plus que Flo, c’est plutôt bien foutu et c’est très pro, bref très écoutable mais on cherche en vain un peu d’originalité, d’urgence et de vrai feeling, et finalement l’écoute d’affilée de tous les titres devient vite presque lassante.
Et je dis avec regret car quand Joe Louis Walker est apparu au milieu des années 80 un peu après Robert Cray, je me suis dit que ces deux là, dans des styles différents, avaient le talent pour devenir les chefs de file d’une nouvelle génération de bluesmen noirs, et étaient certainement les plus aptes à faire évoluer cette musique. Force est de constater qu’aujourd’hui, après quelques albums « modernes » de haute volée à leurs débuts, la routine est vite arrivée, et que cette évolution, si elle existe, se fait désormais plutôt sans eux. Et encore le dernier opus de Robert Cray le montre, ô belle surprise, de nouveau bien pimpant, mais malheureusement pas celui de Joe Louis Walker.
On se demande bien où ont pu passer son énergie tendue, ses arrangements pointus, et ses phrases de guitare vives et originales… Et même quand ces dernières années il s’était laissé aller à revenir à un blues plus roots à la slide, personnellement je n’avais pas été vraiment convaincu.
Mais après tout, peut-être que tout cela est normal. Finalement, ils ne sont pas si nombreux les musiciens de blues et de rock capables, passé un certain âge, de maintenir le même niveau de qualité, et encore plus rares ceux capables d’évoluer, où alors souvent d’une façon un peu artificielle qui se sent.
Yess, voilà encore un commentaire argumenté à la façon de Phil!
Je vous fais bosser, les garçons, hein? ...Mais c'est pour la bonne cause, vous vous en doutez bien.
Je vous fais bosser, les garçons, hein? ...Mais c'est pour la bonne cause, vous vous en doutez bien.
Depuis quelque temps il est un peu en roue libre Joe Louis. Par contre en live c'est autre chose.
Le problème aussi c'est l'âge, quand tu arrives à 70 piges tu ne penses pas vraiment à innover mais plutôt consolider les acquis.
Le problème aussi c'est l'âge, quand tu arrives à 70 piges tu ne penses pas vraiment à innover mais plutôt consolider les acquis.
BAYOU a écrit:Depuis quelque temps il est un peu en roue libre Joe Louis. Par contre en live c'est autre chose.
Le problème aussi c'est l'âge, quand tu arrives à 70 piges tu ne penses pas vraiment à innover mais plutôt consolider les acquis.
Oui, je l'ai vu plusieurs fois sur scène et je n'ai jamais été déçu.
Pour le reste, bien d'accord avec toi, l'âge joue aussi beaucoup et l'innovation est souvent l'apanage des jeunes années et l'épanouissement celui du début de la maturité.
A ce propos, je suis toujours étonné et admiratif devant le parcours d'un artiste comme Bob Dylan. Même si personnellement je ne trouve pas les résultats toujours très convaincants, malgré les années il a cette faculté à encore évoluer, aller là où on ne l'attend pas et se mettre en danger musicalement parlant. C'est très rare...
Je l'ai moi-même entendu une fois en concert (je parle de Joe Louis Walker, là), il y a une dizaine d'années de cela, et il était effectivement excellent.
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