Superbe album de notre Paulo national

J'attends l'arrivée de la galette, ainsi que la dernière d'Awek.

Rien que le sous-titre, déjà, me botte.

Et les extraits que je viens d'écouter, plus encore! Achat prévu sous peu....


...

'Les dégats'


'Karma'


'Les autres'


'Bonheur'


'Comedia'


'Chez moi'


'Danse'


'Les mêmes'


'Avant'


'Décalé'


'Blessures'

Merci pour la nouvelle! L'album est bon avec des textes engagés qui dressent un triste constat du monde dans lequel on vit. Il y a des passages de gratte excellents et le piano vient souvent apporter la petite touche de classe qu'il faut! Un album qu'on a envie de réécouter!

Rien que le titre donne envie d’écouter l’album. La tentative de survie dans un milieu hostile, c’est un peu la situation d’un mec qui joue du blues en français en France.
Comme un funambule sur son fil entre deux tours, avec sa perche qui résistes au vent qui souffle. Noyé dans un océan de variétés, de chanteurs à la mode, d’émissions débiles à la TV. La survie en effet est difficile même si Paul Personne est reconnu comme l’un des meilleurs bluesmen français.
Notre Paulo a sorti sa Gibsons SG de son étui et repart au combat. C’est un de ces guitaristes qui a un son, une couleur que l’on reconnaît rapidement, tant son jeu est personnel, avec parfois des éclairs à la Carlos Santana ce qui n’est pas un petit compliment.
C’est vrai que son dernier album avec de nouvelles compositions commence à dater car les deux précédents Electric rendez-vous et Lost in Paris Blues Band étant des enregistrements live. Cet album a été enregistré dans un petit studio à Forges-les-Eaux, en Normandie et terminé dans le studio ICP, à Bruxelles.
On remarque que si le titre de l’album est long, Paul fait très court pour les titres des morceaux : un mot ou un mot et un pronom.
A la première écoute, un titre se détache, « Les autres » avec son refrain «L’enfer c’est les autres, comme toujours » qui revient quasiment en boucle, entre de superbes chorus de guitares.
« Comedia » est assez abrasif, posant un regard acide sur le pouvoir et ses dérives, avec ce questionnement « Où est la lueur, ce brin d’humanité ? »
Et puis assez bizarrement, ce morceau crépusculaire, « Les Mêmes » qui semble influencé par la musique des Doors et de Jim Morrison, dans une ambiance « Riders Of the Storm » où le clavier se fait très subtil avec cette phrase scandée « C’est toujours les mêmes qui saignent », et la guitare qui semble pleurer sur le sort des démunis alors que le clavier s’éloigne doucement sur la pointe des pieds.
Au fait l’album est assez pessimiste malgré « Danse », le musicien porte un regard sombre, voir désabusé sur le monde, nostalgique même comme sur « Avant »
Paul Personne reprend la route à l’automne pour défendre ce superbe album, une occasion d’entendre un sacré bon guitariste !

Chaque parution d'un album de Paulo est un bonheur. Je l'ai entendu pour la première fois au début des années 80 et j'aimais ce côté décalé dont un titre de ce nouvel album porte ce nom. En toute franchise, j'écoute peu ou pas de chanson française mais lui, il a réussi à transposer ses textes dans le blues. Je pense que Bayou a bien résumé ce qu'il fallait penser de ce CD.

Du coup, il est sur la liste de mes prochains achats.

Bonjour
J'ai vu le dernier concert de la tournée au Mans le 12 février car le lendemain les rassemblement de plus de 100 était interdit ( la suite confinement ..)
Un peu en dedans les 3/4 premières chansons mais le reste était vraiment bien, a 70 piges il assure bien.
un titre prémonitoire de  l'album "La tentative de survie dans un milieu hostile" avec le covid 19 il a visé juste …
mais le clou du concert c'est avec la chanson "les blessures" une superbe chanson avec un super solo au relent Claptonien.