Leo Welch - I Don't Prefer No Blues
Page 1 sur 1
23032015
Leo Welch - I Don't Prefer No Blues
Label: Fat Possum
"01. Poor Boy
02. Girl In The Holler
03. I Don't Know Her Name
04. Goin' Down Slow
05. Cadillac Baby
06. Too Much Wine
07. I Woke Up
08. So Many Turnrows
09. Pray On
10. Sweet Black Angel"
Lui il a attendu 80 ans pour enregistrer son premier CD, et il remet le couvert avec le deuxième !
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Leo Welch - I Don't Prefer No Blues :: Commentaires
Léo “Bud” Welch a sorti son premier CD à 81ans, en 2014, donc s’il veut se constituer une discographie il doit mettre les bouchées doubles.
En 2014, après la sortie de son album gospel Sabougla Voices, il annonçait, que suite au contrat signé avec le label Fat Possum, qu’un autre CD plus orienté vers le blues sortirait rapidement.
Pourtant le morceau d’ouverture, « Poor Boy” sonne encore comme un chant d’église, avec l’excellent Jimbo Mathus à la guitare et les voix assez lugubres de Léo et Thomas Sharde mais très vite avec « Girl In The Holler », on entre dans le blues rural, authentique, et Léo, aussi coquin et malin qu’un Compay Segundo, oublie la messe du dimanche et le gospel à l’église pour nous parler, de sexe, de luxure, la vie en blues quoi !
Et on plonge dans l’âme de ce blues du delta, de ces musiciens qui jouaient le soir avec juste leur guitare, même si, ici, le boss Bruce Watson, qui est à la production, offre à son poulain un orchestre plus conséquent
Mais qu’importe, le vieux Bud est lâché, et vu son grand âge, il en a gardé sous la pédale. Alors il chante, balance ses riffs de guitare, et Jimbo à ses côtés s’éclate un maximum !
Les chansons sont certainement enregistrées en très peu de prises, sans overdub, ce qui fait sonner l’ensemble comme dans un juke-joint en ruines du fin fond du Mississippi. C’est du brut, cela sent la sueur, la bière, la fumée de cigarettes, le parfum bas de gamme des allumeuses de bar, cela respire le blues authentique par tous les pores de la peau.
Et histoire de montrer qu’il connaît ses classiques, le CD se termine par une version du "Sweet Black Angel » de Robert Nighthawk , convoquant les fantômes de Muddy Waters et RL Burnside.
Ce CD, assez court, s’adresse aux amoureux du blues, du vrai, de l’authentique, du blues qui vient de la terre du Mississippi, du cri des ouvriers noirs qui peinent à ramasser le coton sous la chaleur et le soleil, et qui le soir racontent leur dure condition.
C’est râpeux, c’est la vie, la souffrance qui hantent les chansons.
Et le gars Léo se marre doucement, lui qui maintenant voyage en Europe, et anime des master-class à Cahors, mais au fond de son âme il sait d’où il vient et le prix que son peuple et lui ont payé pour en arriver là.
En 2014, après la sortie de son album gospel Sabougla Voices, il annonçait, que suite au contrat signé avec le label Fat Possum, qu’un autre CD plus orienté vers le blues sortirait rapidement.
Pourtant le morceau d’ouverture, « Poor Boy” sonne encore comme un chant d’église, avec l’excellent Jimbo Mathus à la guitare et les voix assez lugubres de Léo et Thomas Sharde mais très vite avec « Girl In The Holler », on entre dans le blues rural, authentique, et Léo, aussi coquin et malin qu’un Compay Segundo, oublie la messe du dimanche et le gospel à l’église pour nous parler, de sexe, de luxure, la vie en blues quoi !
Et on plonge dans l’âme de ce blues du delta, de ces musiciens qui jouaient le soir avec juste leur guitare, même si, ici, le boss Bruce Watson, qui est à la production, offre à son poulain un orchestre plus conséquent
Mais qu’importe, le vieux Bud est lâché, et vu son grand âge, il en a gardé sous la pédale. Alors il chante, balance ses riffs de guitare, et Jimbo à ses côtés s’éclate un maximum !
Les chansons sont certainement enregistrées en très peu de prises, sans overdub, ce qui fait sonner l’ensemble comme dans un juke-joint en ruines du fin fond du Mississippi. C’est du brut, cela sent la sueur, la bière, la fumée de cigarettes, le parfum bas de gamme des allumeuses de bar, cela respire le blues authentique par tous les pores de la peau.
Et histoire de montrer qu’il connaît ses classiques, le CD se termine par une version du "Sweet Black Angel » de Robert Nighthawk , convoquant les fantômes de Muddy Waters et RL Burnside.
Ce CD, assez court, s’adresse aux amoureux du blues, du vrai, de l’authentique, du blues qui vient de la terre du Mississippi, du cri des ouvriers noirs qui peinent à ramasser le coton sous la chaleur et le soleil, et qui le soir racontent leur dure condition.
C’est râpeux, c’est la vie, la souffrance qui hantent les chansons.
Et le gars Léo se marre doucement, lui qui maintenant voyage en Europe, et anime des master-class à Cahors, mais au fond de son âme il sait d’où il vient et le prix que son peuple et lui ont payé pour en arriver là.
ça donne envie Bayou. Et les quelques vidéos youtube disponibles confortent cette impression.
Tu as raison Bayou, il y a un vrai climat "cru" dans cette musique...
J'adore ce style rapeux, la gratte qui boucle sur quelques riff, la voix rocailleuse, une batterie simple.
Comme tu le fais comprendre, on ne se sent pas dans un studio, mais dans la vieille cabane en bois ...
Génial !!!
J'adore ce style rapeux, la gratte qui boucle sur quelques riff, la voix rocailleuse, une batterie simple.
Comme tu le fais comprendre, on ne se sent pas dans un studio, mais dans la vieille cabane en bois ...
Génial !!!
... et pour moi qui ne suit pas un cador en anglisherie...
Le titre , il y a un jeu de mots de la-bas ou il faut juste comprendre qu'il préfère le blues ?
(ouais parce que cette semaine on m'a sorti cela : "If it ain't broke, don't fix it -> On ne change pas une équipe qui gagne", bien sur je n'avais pas du tout compris le sens...).
Le titre , il y a un jeu de mots de la-bas ou il faut juste comprendre qu'il préfère le blues ?
(ouais parce que cette semaine on m'a sorti cela : "If it ain't broke, don't fix it -> On ne change pas une équipe qui gagne", bien sur je n'avais pas du tout compris le sens...).
Je crois que c'est en référence à son premier CD qui était gospel. Là il joue le blues, d'où le titre.
Sujets similaires
» Est-ce que ça vaut le coup de continuer ?
» LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
» Leo "Bud" Welch
» Léo "Bud WELCH Sabougla Voices
» LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
» LEO "BUD" WELCH Live at the Irridium
» Leo "Bud" Welch
» Léo "Bud WELCH Sabougla Voices
» LEO BUD WELCH THE FINAL SESSIONS
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 9 Mai 2024 - 19:38 par Mirage3
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes