AWEK à Chauffailles (71) le 3 Février 2012
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AWEK à Chauffailles (71) le 3 Février 2012
Compte rendu du concert d' AWEK au Centre Culturel du Brionnais, sis in Chauffailles (71), le 3 Février dernier
* Introduction (ou les états d'âmes d'une flo... ) :
Avant-hier en fin d'après-midi, le soleil n'était pas encore couché que déjà j'apercevais une biche sur les pentes enneigées en contrebas de mon logis. Si gracile silhouette en arrêt, aux réflexes comme engourdis par le gel, et qui ne songeait pas même à s'enfuir lorsque l'écho de ma voix au rappel de mon chien lui parvint. Bizarre autant qu'étrange... C'est donc en songeant à son courage (ou à son imprudence, ainsi qu'il vous siéra …) qu'avec un surplus de détermination je me suis décidée à parcourir les 55 kms qui me séparaient de Chauffailles.
Non pas que la route proprement dite, et toute viroleuse que celle-ci soit, me gêne outre mesure, j'en connais trop les pièges pour vraiment la craindre, mais je me doutais bien que sous ce froid sibérien , plaques de verglas tapies à l'ombre des grands sapins qui jalonnent le trajet en valeur ajoutée, la ballade prendrait une tournure différente. Aussi force m'est d'admettre que c'est donc littéralement déguisée en bibendum moyen, et à des vitesses records oscillant entre celles de la tortue et celles du lièvre d'un bon vieux 'mille bornes' que je me suis apprêtée à franchir la distance.
Atmosphère plombante et sentiment d'isolement intense par ces départementales obscures où pas une voiture ne vous suit! Où pas même les feux de croisement d'un seul automobiliste ne vous croisent. Et où, durant de longs kilomètres, le faisceau de vos propres phares reflète de longues traînées luisantes d'asphalte...
Au silence assourdissant de ces petites routes à peine dégagées, ponctué du tapage des pneus qui cherchent une adhérence, l'impression est étrange, presque surnaturelle. Scruter les profondeurs d'une nuit sans fond n'a déjà rien d'agréable au quotidien, mais alors ce soir, au passage des sapinières coutumières toutes de ténèbres enveloppées, il prenait quasiment l'allure d'un synopsis de science fiction. Qu'à cela ne tienne, derechef je leur ai opposé les sonorités de quelques blues, point trop pêchus tout de même, histoire que le pied conserve un dosage raisonnable sur l'accélérateur.
Et c'est ainsi que cahin caha ma progression jusqu'au panneau libérateur de 'Chauffailles' trouva enfin son terme. Ouf!
Il est 19h 20 lorsque je me gare, et n'ayant pas grillé une seule cigarette durant le trajet, c'est avec fébrilité que je recherche ma dose de poison méritée. Quelques goulées salvatrices, et hop, vive le blizzard des rues chauffaillonnes pour un pécher de gourmandise à la clef : l'un de ces larges pains de ménage d'antan dont maître Chandioux perpétue la divine recette.
Peine perdue! De fait, le boulanger est encore ouvert mais de tourtes rondes rousses et croustillantes à l'horizon, que nenni, point l'ombre d'une ne subsiste, tant pis!...
Je m'achemine donc prestement vers l'espace culturel puisque la demie vient de sonner au clocher, et que les portes du centre sont censées s'ouvrir à l'heure dite.
*Entrée dans le vif du sujet :
L'édifice est en effet flambant neuf (cf le site : http://espacecultureldubrionnais.chauffaillescity.com/ ).
Lambrissé de bois blond à l'intérieur et brillamment éclairé, il invite déjà à entrer.
Et Ô bonheur, sitôt le double sas franchi une douce chaleur m'envahit !
Comme je suis la première au guichet (et pour cause!), achat de billet faisant, je me renseigne auprès de la jeune femme, souriante et accueillante (à l'image d'ailleurs de toute l'équipe qui officie à ses côtés, agréable changement par rapport à la plupart des salles métropolitaines où j'ai pu traîné mes guêtres. Cette convivialité doublée d'une absence de flicage intempestif sont parmi les atouts maîtres de l'accueil provincial -avec un grand P- béni soit-il!).
J'apprends ainsi que le bâtiment date de 2005, qu'habituellement son large hall reçoit des expositions aussi diverses que multiples, et qu'accessoirement l'an dernier, nos Mountain Men isérois s'y sont déjà produits. Et enfin que j'ai également raté Sanseverino et sa formidable 'pompe', un peu plus d'un mois en amont...
La salle de spectacle n'étant pas encore ouverte, la buvette contiguë me fait signe. Là encore, sobriété, modernisme et chaleur sont au rendez-vous: sympa comme tout!
Le café, très chaud qui plus est, contre un euro pièce ne s'y refuse certes pas. Pendant que je le sirote à gorgées mesurées, la foule commence à arriver, et l'on nous signale que la salle de spectacle est désormais accessible.
Je décide donc de délaisser mon café l'espace d'un instant afin de contempler le saint du saint (dont on m'a auparavant tant vanté les mérites).
Effectivement, la salle est superbe, ainsi toute de bleue vêtue. Sa capacité d'accueil est de 360 places, mais ô surprise, toutes assises! La déconvenue tant bien que mal digérée, la configuration en amphi me séduit.
Le spectacle, au moins, ne sera pas occulté par une tête plus haute que la normale (bien trop souvent, j'ai droit à ce cas de figure, aussi voilà de quoi me réjouir !).
L 'ambiance y est feutrée, les allées spacieuses, et les fauteuils d'allures confortables,
quoique hélas dûment numérotés (cf le plan du fascicule que j'avais omis de feuilleter)
Allons bon, j'entreprends donc la fouille de mon sac, à la recherche de mon titre d'accès, très utile du coup, si j'entends repérer ma place.
Ça ira, yess! Mon siège étant situé sur la rampe d'orchestre, à moins de dix mètres de la scène, je pourrais filmer sans encombre.
Autre bémol encore: aucun espace avant-scène n'est laissé pour un public désireux de rester debout.
De plus, la place entre la première des trois rangées et la scène est si réduite que nul ne pourrait s'y glisser sans gêner leurs occupants. Encore navrant, surtout face au style de musique qui nous est aujourd'hui proposé!!!
Et pourtant, considérée pente et hauteur des lieux, l'alternative d'un parterre debout eût pu aisément se concevoir, ces 46 places de poulailler ôtées.
Mais j'imagine que la politique du lieu tend plutôt vers un certain conformisme en matière d'échanges, l'on peut du moins le comprendre, vu l'investissement de départ; et la sagesse d'un public assis réduit d'autant le risque d'éventuels débordements... Mais au fait, de quel bord politique, la municipalité est-elle, déjà ? Ah oui, résolument de droite! No more comments...
En tout cas, écouter du blues, du rock (ou n'importe quelle autre musique populaire moderne) carré dans un fauteuil n'a toujours selon moi aucun sens!
...Retour au bar, mon petit noir est désormais buvable sans risque de m'ébouillanter. J'y aperçois Bernard Sellam accoudé, encore en tenue décontractée (sweat à capuche), et accompagné de sa belle (du moins, je suppose...).
Eh oh l'ami, fini le farniente, le devoir t'appelle, sacre bleu!!!
De fait, du punch, il manquera pas, Bernard Sellam! Son jeu sera vif et bien souvent brillantissime. Vocalement parlant, il prouvera tout autant qu'il possède suffisamment de coffre pour chanter sans micro.
Et en cela, l'acoustique particulière de la salle le servira formidablement: il faut bien reconnaître qu'elle est vraiment tip top !
* Introduction (ou les états d'âmes d'une flo... ) :
Avant-hier en fin d'après-midi, le soleil n'était pas encore couché que déjà j'apercevais une biche sur les pentes enneigées en contrebas de mon logis. Si gracile silhouette en arrêt, aux réflexes comme engourdis par le gel, et qui ne songeait pas même à s'enfuir lorsque l'écho de ma voix au rappel de mon chien lui parvint. Bizarre autant qu'étrange... C'est donc en songeant à son courage (ou à son imprudence, ainsi qu'il vous siéra …) qu'avec un surplus de détermination je me suis décidée à parcourir les 55 kms qui me séparaient de Chauffailles.
Non pas que la route proprement dite, et toute viroleuse que celle-ci soit, me gêne outre mesure, j'en connais trop les pièges pour vraiment la craindre, mais je me doutais bien que sous ce froid sibérien , plaques de verglas tapies à l'ombre des grands sapins qui jalonnent le trajet en valeur ajoutée, la ballade prendrait une tournure différente. Aussi force m'est d'admettre que c'est donc littéralement déguisée en bibendum moyen, et à des vitesses records oscillant entre celles de la tortue et celles du lièvre d'un bon vieux 'mille bornes' que je me suis apprêtée à franchir la distance.
Atmosphère plombante et sentiment d'isolement intense par ces départementales obscures où pas une voiture ne vous suit! Où pas même les feux de croisement d'un seul automobiliste ne vous croisent. Et où, durant de longs kilomètres, le faisceau de vos propres phares reflète de longues traînées luisantes d'asphalte...
Au silence assourdissant de ces petites routes à peine dégagées, ponctué du tapage des pneus qui cherchent une adhérence, l'impression est étrange, presque surnaturelle. Scruter les profondeurs d'une nuit sans fond n'a déjà rien d'agréable au quotidien, mais alors ce soir, au passage des sapinières coutumières toutes de ténèbres enveloppées, il prenait quasiment l'allure d'un synopsis de science fiction. Qu'à cela ne tienne, derechef je leur ai opposé les sonorités de quelques blues, point trop pêchus tout de même, histoire que le pied conserve un dosage raisonnable sur l'accélérateur.
Et c'est ainsi que cahin caha ma progression jusqu'au panneau libérateur de 'Chauffailles' trouva enfin son terme. Ouf!
Il est 19h 20 lorsque je me gare, et n'ayant pas grillé une seule cigarette durant le trajet, c'est avec fébrilité que je recherche ma dose de poison méritée. Quelques goulées salvatrices, et hop, vive le blizzard des rues chauffaillonnes pour un pécher de gourmandise à la clef : l'un de ces larges pains de ménage d'antan dont maître Chandioux perpétue la divine recette.
Peine perdue! De fait, le boulanger est encore ouvert mais de tourtes rondes rousses et croustillantes à l'horizon, que nenni, point l'ombre d'une ne subsiste, tant pis!...
Je m'achemine donc prestement vers l'espace culturel puisque la demie vient de sonner au clocher, et que les portes du centre sont censées s'ouvrir à l'heure dite.
*Entrée dans le vif du sujet :
L'édifice est en effet flambant neuf (cf le site : http://espacecultureldubrionnais.chauffaillescity.com/ ).
Lambrissé de bois blond à l'intérieur et brillamment éclairé, il invite déjà à entrer.
Et Ô bonheur, sitôt le double sas franchi une douce chaleur m'envahit !
Comme je suis la première au guichet (et pour cause!), achat de billet faisant, je me renseigne auprès de la jeune femme, souriante et accueillante (à l'image d'ailleurs de toute l'équipe qui officie à ses côtés, agréable changement par rapport à la plupart des salles métropolitaines où j'ai pu traîné mes guêtres. Cette convivialité doublée d'une absence de flicage intempestif sont parmi les atouts maîtres de l'accueil provincial -avec un grand P- béni soit-il!).
J'apprends ainsi que le bâtiment date de 2005, qu'habituellement son large hall reçoit des expositions aussi diverses que multiples, et qu'accessoirement l'an dernier, nos Mountain Men isérois s'y sont déjà produits. Et enfin que j'ai également raté Sanseverino et sa formidable 'pompe', un peu plus d'un mois en amont...
La salle de spectacle n'étant pas encore ouverte, la buvette contiguë me fait signe. Là encore, sobriété, modernisme et chaleur sont au rendez-vous: sympa comme tout!
Le café, très chaud qui plus est, contre un euro pièce ne s'y refuse certes pas. Pendant que je le sirote à gorgées mesurées, la foule commence à arriver, et l'on nous signale que la salle de spectacle est désormais accessible.
Je décide donc de délaisser mon café l'espace d'un instant afin de contempler le saint du saint (dont on m'a auparavant tant vanté les mérites).
Effectivement, la salle est superbe, ainsi toute de bleue vêtue. Sa capacité d'accueil est de 360 places, mais ô surprise, toutes assises! La déconvenue tant bien que mal digérée, la configuration en amphi me séduit.
Le spectacle, au moins, ne sera pas occulté par une tête plus haute que la normale (bien trop souvent, j'ai droit à ce cas de figure, aussi voilà de quoi me réjouir !).
L 'ambiance y est feutrée, les allées spacieuses, et les fauteuils d'allures confortables,
quoique hélas dûment numérotés (cf le plan du fascicule que j'avais omis de feuilleter)
Allons bon, j'entreprends donc la fouille de mon sac, à la recherche de mon titre d'accès, très utile du coup, si j'entends repérer ma place.
Ça ira, yess! Mon siège étant situé sur la rampe d'orchestre, à moins de dix mètres de la scène, je pourrais filmer sans encombre.
Autre bémol encore: aucun espace avant-scène n'est laissé pour un public désireux de rester debout.
De plus, la place entre la première des trois rangées et la scène est si réduite que nul ne pourrait s'y glisser sans gêner leurs occupants. Encore navrant, surtout face au style de musique qui nous est aujourd'hui proposé!!!
Et pourtant, considérée pente et hauteur des lieux, l'alternative d'un parterre debout eût pu aisément se concevoir, ces 46 places de poulailler ôtées.
Mais j'imagine que la politique du lieu tend plutôt vers un certain conformisme en matière d'échanges, l'on peut du moins le comprendre, vu l'investissement de départ; et la sagesse d'un public assis réduit d'autant le risque d'éventuels débordements... Mais au fait, de quel bord politique, la municipalité est-elle, déjà ? Ah oui, résolument de droite! No more comments...
En tout cas, écouter du blues, du rock (ou n'importe quelle autre musique populaire moderne) carré dans un fauteuil n'a toujours selon moi aucun sens!
...Retour au bar, mon petit noir est désormais buvable sans risque de m'ébouillanter. J'y aperçois Bernard Sellam accoudé, encore en tenue décontractée (sweat à capuche), et accompagné de sa belle (du moins, je suppose...).
Eh oh l'ami, fini le farniente, le devoir t'appelle, sacre bleu!!!
De fait, du punch, il manquera pas, Bernard Sellam! Son jeu sera vif et bien souvent brillantissime. Vocalement parlant, il prouvera tout autant qu'il possède suffisamment de coffre pour chanter sans micro.
Et en cela, l'acoustique particulière de la salle le servira formidablement: il faut bien reconnaître qu'elle est vraiment tip top !
Flovia- The voice of Bluesland
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Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
AWEK à Chauffailles (71) le 3 Février 2012 :: Commentaires
Dès que Awek entre en scène,
les lumières se tamisent si rapidement jusqu'à extinction totale que je tâtonne comme une bleue pour retrouver les diverses commandes du camescope. Résultat: ma première vidéo s'en trouvera inexploitable, zut!
Scène exceptée, non seulement on n'y voit goutte, mais dans leur ascension les quelques retardataires manquent de rater des marches, barrettes lumineuses de sécurité éteintes. Mises en service un peu plus tard, tout le monde gagnera en confort visuel de proximité, moi la première, hourra!!! …
Le groupe démarre avec deux-trois titres pêchus, plus rockabilly ou encore boogie que vraiment blues, sans doute histoire de chauffer le public, qu'ils doivent peut-être juger trop 'terroir' pour l'apprécier.
Plus tard, au fil d'une des transitions de Sellam (également porte-parole du combo), une question lancée en ces termes ''Y a-t-il des agriculteurs dans la salle ?'' pourrait bien le faire croire. Eh bien non, aucune main ne s'est levée, aucun 'oui' franc et massif n'a résonné.
C'est en tout cas méconnaître l'origine de cette petite population dont le noyau de base a toujours été très bourgeois. (Shocking!!!) Et le 'trente-et-un' sur lequel chacun s'était mis aurait déjà bien pu le suggérer.
… Heureusement une nouvelle annonce du chanteur-guitariste viendra réconforter les plus radicaux en matière de blues! En affirmant que d'après son expérience, il se trouve toujours parmi l'audience au moins une soixantaine de puristes pour réclamer 'du 'blues, du vrai, du lent donc', il va donc s'empresser de les satisfaire avec cette reprise d'un titre de Sonny boy Williamson : 'Early in the Morning'
Bernard Sellam est à l'aise.
A tous, il apparaît d'emblée fort sympathique. Il n'y a pas une once de snobisme chez ce toulousain qui s'exprime sans onction et n'hésite pas un instant à caricaturer le savoureux 'parler' de sa région natale.
Il raconte aussi qu'ils ont vraiment bien dîner avant concert (personnellement je ne vois là-bas qu'un seul restaurateur capable d'éblouir un fin gourmet, mais bon...), et que sitôt rentré au bercail, le saucisson gentiment offert par le boucher du cru - on lui demande lequel, et il donne brièvement sa localisation- subira in situ la comparaison avec celui de son propre fournisseur. Ah mais, artisan chauffaillon dûment situé et identifié, le sien devra faire très fort pour égaler semblable charcutaille, qu'on se le dise dans les chaumières du sud-ouest!!!
...Sellam sera en définitive l'unique membre du combo à nous parler.
Les autres restent on-ne-peut-plus réservés. Pas un seul mot de Stéphane Bertolino, l'harmoniciste; ni d'Olivier Trebel, le batteur.
En revanche, le bassiste, Joel Ferron,
rendra sans coup férir hommage à leur leader lors de ses plus fameuses interventions guitaristiques.
Ils paraissent bien maussades, ces trois autres compères! Ou alors, infiniment concentrés sur leur gig du jour. Ou peut-être tout simplement lessivés par les tournées?
Chez eux, les sourires sont avares. Nulle apostrophe 'bon enfant' entre eux ne fuse, seules de rares mimiques évocatrices répondent aux taquineries que de temps à autres Bernard Sellam leur balance.
Et lui seul encore se démène sur scène.
Alors bien sûr, tous marquent le tempo du pied, ils sont dedans, pas de doute!
Cependant l'impression qu'ils jouent d'abord pour eux-même persiste.
Mister Bertolino, l'homme aux mille et un 'ruine-babines', en est probablement l'exemple le plus frappant.
Tout de noir vêtu, le visage peu expressif (exceptée une mimique de loin en loin hautement inspirée) l'on finit par se demander si le musicien ne s'ennuierait pas? Sauf que façade de circonstance ou pas, il paraît fort détaché des contingences terrestres.
Certes ses chorus et autres reliefs de fins de phrasé arrivent toujours fort à propos. Jamais le souffleur ne force la dose (un travers malheureusement fréquent chez moult harmonicistes, phénomène plutôt agaçant auquel par bonheur il échappe! ).
En définitive, c'est peut-être même bien lui qui nous dispense la plus forte dose de feeling. Eh oui, il joue avec brio, Stéphane Bertolino!
Et sur cet instrumental (dont il est l'auteur), également, tenez :
Seulement voilà, ses interventions étant ponctuelles, sa posture statique un soupçon 'branchée' le stigmatiserait plutôt que de le rendre transparent.
D'où un effet inverse – du moins j'imagine- à celui recherché, à savoir: une discrétion de bon aloi.
A son instar, le bassiste reste lui-même replié dans son coin, proche du drummer avec lequel il semble en parfaite osmose. Jamais il ne songe même à s'avancer pour un duo entre guitaristes potes. Vous savez, de ceux qui donne un brin de peps au spectacle ?!...
Et à l'inverse du batteur (Olivier Trebel) excellent lui aussi,
et qui nous a gratifié d'un joli solo,
Ferron, lui,
(à droite)
n'aura pas même droit à semblable égard...
Au final, à quelque moment que ce soit, mon oreille n'a pu isoler une bribe de ses interventions rythmiques, tant la partie drums était, elle, puissante. Dommage...
En résumé, Bernard Sellam (à gauche sur la photo) s'affirme non seulement comme le 'bout-en-train' du band, mais aussi en tant que meneur incontestable. Question de personnalité, je suppose...
Bien entendu, nous avons été mis à contribution sur le titre suivant, après information qu'il nous faudrait battre des mains en mesure dès son top départ, soit à un 'àc'momentlà' très made in Toulouse!
Quant à la prestation d'ensemble, si elle fut de qualité, avec quelques bons vieux standards blues à la clef, la précision donnée d'une future galette enregistrée en Californie nous a vite renseigné sur le ton de la deuxième prochaine partie de leur gig, soit un son westcoast blues très teinté swing.
D'où de bons moments que n'aurait pas renié Roy Gaines, par exemple.
Enfin, du début à la fin du show, tout était fort bien exécuté, les lyrics bien chantés, bref, la totalité sans aucune fausse note. La formation est bien rôdée et ça fonctionne d'entrée!
C'était très agréable pour une première expérience 'Awek' en live.
Les gars ont leur style et il est respectable.
Et pourtant, malgré mon manque de recul évident, je dois avouer n'avoir pas été définitivement transportée.
Je veux dire par là qu'à aucun moment je n'ai ressenti ce fameux frisson propre au blues. L'intense, le fulgurant, bref, celui que véhicule le blues à l'ancienne. Et que savent encore si bien nous distiller les vétérans blacks encore en activité, des faubourgs de Chicago jusqu'aux rives du Mississippi. Longue vie à eux, encore!!!
Et bonne continuation à nos français d'AWEK, les généreux, parce qu'ils s'appliquent à en perpétuer la mémoire!
… Et pour les saluer, deux extraits d'un même morceau, que les gesticulations d'une pauvre mignonnette en mal d'un urgent besoin, ne m'ont pas permis de filmer d'une seule traite :
les lumières se tamisent si rapidement jusqu'à extinction totale que je tâtonne comme une bleue pour retrouver les diverses commandes du camescope. Résultat: ma première vidéo s'en trouvera inexploitable, zut!
Scène exceptée, non seulement on n'y voit goutte, mais dans leur ascension les quelques retardataires manquent de rater des marches, barrettes lumineuses de sécurité éteintes. Mises en service un peu plus tard, tout le monde gagnera en confort visuel de proximité, moi la première, hourra!!! …
Le groupe démarre avec deux-trois titres pêchus, plus rockabilly ou encore boogie que vraiment blues, sans doute histoire de chauffer le public, qu'ils doivent peut-être juger trop 'terroir' pour l'apprécier.
Plus tard, au fil d'une des transitions de Sellam (également porte-parole du combo), une question lancée en ces termes ''Y a-t-il des agriculteurs dans la salle ?'' pourrait bien le faire croire. Eh bien non, aucune main ne s'est levée, aucun 'oui' franc et massif n'a résonné.
C'est en tout cas méconnaître l'origine de cette petite population dont le noyau de base a toujours été très bourgeois. (Shocking!!!) Et le 'trente-et-un' sur lequel chacun s'était mis aurait déjà bien pu le suggérer.
… Heureusement une nouvelle annonce du chanteur-guitariste viendra réconforter les plus radicaux en matière de blues! En affirmant que d'après son expérience, il se trouve toujours parmi l'audience au moins une soixantaine de puristes pour réclamer 'du 'blues, du vrai, du lent donc', il va donc s'empresser de les satisfaire avec cette reprise d'un titre de Sonny boy Williamson : 'Early in the Morning'
Bernard Sellam est à l'aise.
A tous, il apparaît d'emblée fort sympathique. Il n'y a pas une once de snobisme chez ce toulousain qui s'exprime sans onction et n'hésite pas un instant à caricaturer le savoureux 'parler' de sa région natale.
Il raconte aussi qu'ils ont vraiment bien dîner avant concert (personnellement je ne vois là-bas qu'un seul restaurateur capable d'éblouir un fin gourmet, mais bon...), et que sitôt rentré au bercail, le saucisson gentiment offert par le boucher du cru - on lui demande lequel, et il donne brièvement sa localisation- subira in situ la comparaison avec celui de son propre fournisseur. Ah mais, artisan chauffaillon dûment situé et identifié, le sien devra faire très fort pour égaler semblable charcutaille, qu'on se le dise dans les chaumières du sud-ouest!!!
...Sellam sera en définitive l'unique membre du combo à nous parler.
Les autres restent on-ne-peut-plus réservés. Pas un seul mot de Stéphane Bertolino, l'harmoniciste; ni d'Olivier Trebel, le batteur.
En revanche, le bassiste, Joel Ferron,
rendra sans coup férir hommage à leur leader lors de ses plus fameuses interventions guitaristiques.
Ils paraissent bien maussades, ces trois autres compères! Ou alors, infiniment concentrés sur leur gig du jour. Ou peut-être tout simplement lessivés par les tournées?
Chez eux, les sourires sont avares. Nulle apostrophe 'bon enfant' entre eux ne fuse, seules de rares mimiques évocatrices répondent aux taquineries que de temps à autres Bernard Sellam leur balance.
Et lui seul encore se démène sur scène.
Alors bien sûr, tous marquent le tempo du pied, ils sont dedans, pas de doute!
Cependant l'impression qu'ils jouent d'abord pour eux-même persiste.
Mister Bertolino, l'homme aux mille et un 'ruine-babines', en est probablement l'exemple le plus frappant.
Tout de noir vêtu, le visage peu expressif (exceptée une mimique de loin en loin hautement inspirée) l'on finit par se demander si le musicien ne s'ennuierait pas? Sauf que façade de circonstance ou pas, il paraît fort détaché des contingences terrestres.
Certes ses chorus et autres reliefs de fins de phrasé arrivent toujours fort à propos. Jamais le souffleur ne force la dose (un travers malheureusement fréquent chez moult harmonicistes, phénomène plutôt agaçant auquel par bonheur il échappe! ).
En définitive, c'est peut-être même bien lui qui nous dispense la plus forte dose de feeling. Eh oui, il joue avec brio, Stéphane Bertolino!
Et sur cet instrumental (dont il est l'auteur), également, tenez :
Seulement voilà, ses interventions étant ponctuelles, sa posture statique un soupçon 'branchée' le stigmatiserait plutôt que de le rendre transparent.
D'où un effet inverse – du moins j'imagine- à celui recherché, à savoir: une discrétion de bon aloi.
A son instar, le bassiste reste lui-même replié dans son coin, proche du drummer avec lequel il semble en parfaite osmose. Jamais il ne songe même à s'avancer pour un duo entre guitaristes potes. Vous savez, de ceux qui donne un brin de peps au spectacle ?!...
Et à l'inverse du batteur (Olivier Trebel) excellent lui aussi,
et qui nous a gratifié d'un joli solo,
Ferron, lui,
(à droite)
n'aura pas même droit à semblable égard...
Au final, à quelque moment que ce soit, mon oreille n'a pu isoler une bribe de ses interventions rythmiques, tant la partie drums était, elle, puissante. Dommage...
En résumé, Bernard Sellam (à gauche sur la photo) s'affirme non seulement comme le 'bout-en-train' du band, mais aussi en tant que meneur incontestable. Question de personnalité, je suppose...
Bien entendu, nous avons été mis à contribution sur le titre suivant, après information qu'il nous faudrait battre des mains en mesure dès son top départ, soit à un 'àc'momentlà' très made in Toulouse!
Quant à la prestation d'ensemble, si elle fut de qualité, avec quelques bons vieux standards blues à la clef, la précision donnée d'une future galette enregistrée en Californie nous a vite renseigné sur le ton de la deuxième prochaine partie de leur gig, soit un son westcoast blues très teinté swing.
D'où de bons moments que n'aurait pas renié Roy Gaines, par exemple.
Enfin, du début à la fin du show, tout était fort bien exécuté, les lyrics bien chantés, bref, la totalité sans aucune fausse note. La formation est bien rôdée et ça fonctionne d'entrée!
C'était très agréable pour une première expérience 'Awek' en live.
Les gars ont leur style et il est respectable.
Et pourtant, malgré mon manque de recul évident, je dois avouer n'avoir pas été définitivement transportée.
Je veux dire par là qu'à aucun moment je n'ai ressenti ce fameux frisson propre au blues. L'intense, le fulgurant, bref, celui que véhicule le blues à l'ancienne. Et que savent encore si bien nous distiller les vétérans blacks encore en activité, des faubourgs de Chicago jusqu'aux rives du Mississippi. Longue vie à eux, encore!!!
Et bonne continuation à nos français d'AWEK, les généreux, parce qu'ils s'appliquent à en perpétuer la mémoire!
… Et pour les saluer, deux extraits d'un même morceau, que les gesticulations d'une pauvre mignonnette en mal d'un urgent besoin, ne m'ont pas permis de filmer d'une seule traite :
Superbe compte rendu, bien écrit, argumenté avec photos et vidéos SVP ! Et un très bon son en plus !...
Que demande le peuple ? Merci Flo
Que demande le peuple ? Merci Flo
MMMhhhh ma biche....... vous bravâtes le froid et vous vous dégourdîtes vos petits doigts gourds avec amour pour nous faire vivre vos aventures palpitantes. Le ciel vous bénisse.
J'étudierai ça de près demain.
J'étudierai ça de près demain.
Eh beh, elle a encore fait fort not' Flo, bien joli compte-rendu. J'ai horreur de ce type de salle pour un concert de blues, avec des fauteuils dans lesquels on s'endort.
ça c'est de la chronique avec suspense, ambiance et tout ça
je vais passer la partie CR dans le blog des concerts ce soir
je vais passer la partie CR dans le blog des concerts ce soir
Quand tu fais un compte rendu, toi tu ne fais pas semblant, bravo !
Si je t'ai bien lue et comprise, il me semble que tu as un avis un peu partagé sur ce groupe et ses performances en concert.
Je partage ce point de vue, je les ai vus en concert en première partie de Lucky Peterson, il y a déjà quelques années.
Ce sont des musiciens excellents, qui ont une expérience qui force le respect, et B Sellam sait tenir la scène avec humour,pourtant leur prestation ne m'avait pas complètement emballé...
Pour tout dire leur musique m'ennuie un peu au bout d'un moment, c'est encore pire avec leurs albums ...
Si je t'ai bien lue et comprise, il me semble que tu as un avis un peu partagé sur ce groupe et ses performances en concert.
Je partage ce point de vue, je les ai vus en concert en première partie de Lucky Peterson, il y a déjà quelques années.
Ce sont des musiciens excellents, qui ont une expérience qui force le respect, et B Sellam sait tenir la scène avec humour,pourtant leur prestation ne m'avait pas complètement emballé...
Pour tout dire leur musique m'ennuie un peu au bout d'un moment, c'est encore pire avec leurs albums ...
Phil cotton color a écrit:Superbe compte rendu, bien écrit, argumenté avec photos et vidéos SVP ! Et un très bon son en plus !...
Que demande le peuple ? Merci Flo
+ 1
mais, comme Loic, j'ai le sentiment que tu as moyennement apprécié ta soirée, non ? D'autant plus de mérite d'avoir aussi bien chroniqué, merci
Une sacrément belle chronique Flo argumentée à souhait avec un joli brin d poésie dans la préparation de ton voyage J'en retire qu'awek paraît être un excellent groupe d'ailleurs les vidéos sont là pour attester mais apparemment le frisson n'est pas là. Bon c'est touours difficile de conclure sur un concert donc j'aimerais bien les voir au Caf Conc par exemple
En tous cas grand merci pour cette superbe chronique et bravo pour le son des vidéos qui sonnent vraiment bien et clair !
En tous cas grand merci pour cette superbe chronique et bravo pour le son des vidéos qui sonnent vraiment bien et clair !
Bravo pour cette chronique !! Je me suis réglaé à te lire !!
Pour avoir participé à la création de la Toulouse Blues Society, et connaissant Stephane, je peux dire que c'est un garçon très introverti...
Par contre en privé c'est autre chose, je l'ai connu dans un bar, bien parlé, rigolé... on a même fait un bœuf improvisé, et j'ai appris après qu'il revenait de Memphis pour son sacre
Mais pour les avoir quelques fois, c'est vrai qu'il n'y a pas cet aspect joyeux ou les membres du groupes partagent quelque chose....
Surement qu'ils devaient être fatigués de la tournée
Bon pour Bernard j'ai pas le même feeling... et ça s'est mal passé avec mon harmoniciste qui est était au CA de l'assoc', bref je ne le connais pas et ne cherche pas trop à le connaitre ...
Ceci dit ils assurent grave sur scène quand même
j'espère que tu as passé une bonne soirée quand même
Pour avoir participé à la création de la Toulouse Blues Society, et connaissant Stephane, je peux dire que c'est un garçon très introverti...
Par contre en privé c'est autre chose, je l'ai connu dans un bar, bien parlé, rigolé... on a même fait un bœuf improvisé, et j'ai appris après qu'il revenait de Memphis pour son sacre
Mais pour les avoir quelques fois, c'est vrai qu'il n'y a pas cet aspect joyeux ou les membres du groupes partagent quelque chose....
Surement qu'ils devaient être fatigués de la tournée
Bon pour Bernard j'ai pas le même feeling... et ça s'est mal passé avec mon harmoniciste qui est était au CA de l'assoc', bref je ne le connais pas et ne cherche pas trop à le connaitre ...
Ceci dit ils assurent grave sur scène quand même
j'espère que tu as passé une bonne soirée quand même
Whisky_et_Blues a écrit:Ceci dit ils assurent grave sur scène quand même
Oui, c'est le ressenti que j'en avais eu après les avoir vu la première et unique fois jusqu'à ce jour au NJP à Nancy en 2010. Sur ce genre de festival où les interventions sont très minutées (set syndical d'une heure sans possibilité de rappel), il n'est pas évident de rentrer dans le truc immédiatement, et il est donc difficile pour le public de se faire une idée juste.
Z'êtes trop choux, les garçons !
A tous, Merciiii!!!
On est demain!!!... (re-rire)
Sincèrement, j'ai également eu qq peines à arriver au bout d' 'It's rolling', le seul album d'eux que je possède. Bien qu'en concert, d'une manière générale, et l'ambiance aidant, ce soit toujours beaucoup mieux (et puis, je suis plutôt bon public, note bien...)!
Tenez, ils ont d'ailleurs joué qq titres de l'album en question (je l'ai réécouté pour m'en assurer).
A tous, Merciiii!!!
Biche, dis- tu?! Euh ... Attends voir juste une seconde, je reviens ...... Là, voilà qui est mieux !... Tu disais ?Old_Debris a écrit:MMMhhhh ma biche.......
N'est-ce-pas ? Enfin un qui reconnaît la bravoure quand il la croise!!! Hi hi...Old_Debris a écrit:vous bravâtes le froid
Farpaitement, ci-fait !Old_Debris a écrit:et vous vous dégourdîtes vos petits doigts gourds avec amour pour nous faire vivre vos aventures palpitantes.
Ahhh ??? Ce serait bien une première!... Après tout, si tu le dis, ben tiens hop, je prends les devants ! (rire)Old_Debris a écrit: Le ciel vous bénisse.
Old_Debris a écrit:J'étudierai ça de près demain.
On est demain!!!... (re-rire)
Loic a écrit:
Pour tout dire leur musique m'ennuie un peu au bout d'un moment, c'est encore pire avec leurs albums ...
Sincèrement, j'ai également eu qq peines à arriver au bout d' 'It's rolling', le seul album d'eux que je possède. Bien qu'en concert, d'une manière générale, et l'ambiance aidant, ce soit toujours beaucoup mieux (et puis, je suis plutôt bon public, note bien...)!
Tenez, ils ont d'ailleurs joué qq titres de l'album en question (je l'ai réécouté pour m'en assurer).
Flovia a écrit:Old_Debris a écrit:J'étudierai ça de près demain.
On est demain!!!... (re-rire)
Oui, j'ai vu, mais t'avais pas l'air chaude chaude........
Ouh la! Flattée, je suis!!! MerciWhisky_et_Blues a écrit:Bravo pour cette chronique !! Je me suis réglaé à te lire !!
Alors voilà, tout s'explique!Whisky_et_Blues a écrit:Pour avoir participé à la création de la Toulouse Blues Society, et connaissant Stephane, je peux dire que c'est un garçon très introverti...
Par contre en privé c'est autre chose, je l'ai connu dans un bar, bien parlé, rigolé... on a même fait un bœuf improvisé, et j'ai appris après qu'il revenait de Memphis pour son sacre
Whisky_et_Blues a écrit:Bon pour Bernard j'ai pas le même feeling... et ça s'est mal passé avec mon harmoniciste qui est était au CA de l'assoc', bref je ne le connais pas et ne cherche pas trop à le connaitre ...
Comme quoi, on peut avoir parfois des 'à priori' un brin trompeurs... Mais quoiqu'il en soit, sur scène, il fait très fort!
Whisky_et_Blues a écrit:Ceci dit ils assurent grave sur scène quand même
j'espère que tu as passé une bonne soirée quand même
Absolument d'accord sur les deux points!!!
Whisky_et_Blues a écrit:+ je me suis abonné à ta chaine youtube
Que d'honneur! De grâce, n'en jetez plus (pitié pour mes chevilles!) !!!
Hum hum... J'espère seulement que tu ne seras pas trop déçu...
La la, le prétexte... Tu t'enlises, mon Titi!Old_Debris a écrit:Flovia a écrit:Old_Debris a écrit:J'étudierai ça de près demain.
On est demain!!!... (re-rire)
Oui, j'ai vu, mais t'avais pas l'air chaude chaude........
Samedi dernier, j'ai pu assister à un concert d'Awek similaire à celui qui fait l'objet de cette superbe chronique de la Flo.
Donc, si je me risque à faire la mienne, je dirais que je n'ai pas vu de biche au crépuscule, j'habite une plaine où la neige a fondu depuis belle lurette et sur la route, j'avais la difficile épreuve de l'apéro gros rouge qui tache, rillettes et saucisson de la renomée ferme du Puy d'Anché ! Ca vaut largement le charcutier de Chauffailles...
J'en suis sorti vivant, tonifié car j'ai pas besoin d'être ragaillardi vu que je suis déjà bien gaillard de nature !
Mais revenons à nos biches ou nos moutons : Awek en concert dans les dépendances du chateau de Javarzay. Cherchez pas sur google, vous êtes dans le deep south mellois.
La salle, c'est de la vieille pierre, haute de plafond qui sert de salle de bal aux Chef-boutonnais. D'après Bernard Sellam, la sonorisation ne fut pas évidente. (vous noterez que j'y ai causé, moi, mais je digresse, on en reparlera plus tard...)
Awek est venu à la demande de Gilles BOUVIER qui est le président de surfin'Boutonne et apparemment ami de longue date du Trio maintenant quatuor ou quartet. (cela fait 7 ans maintenant que Stéphane a rejoint le groupe)
Ils étaient déjà venu en 2009 mais, à l'époque, je n'avais pas eu la chance d'avoir un pote du cru pour m'informer de leur venue. Dans le Mellois, c'est comme à Neuilly s/Seine, on cultive l'entre-soi !
Il y a 50 personnes dans la salle réparties autour de petites tables à une bonne vingtaine de metres de la scène. Cela me rappelle les mariages de campagne avec l'espace danse et les convives qui mangent et boivent loin du chahut...
En première partie, (pendant qu'on boit des coups) Jim nous joue des petites ballades folk de son Irlande natale et on se surprend à taper du pied pendant que la tartine de houblon fait gentiment son effet dans nos organismes fatigués.
Il finit son set et nous aurons droit à une 2ème première partie vu que les guest stars sont encore à table. Je ne me souviens plus du groupe mais c'est nettement plus pénible, la lead guitar couvrant même la batterie !
Lorsque qu'Awek rentre en scène, Bernard sera surpris de nous voir tous au fond de la salle...
La prestation d'Awek sera trés similaire à celle décrite par Flovia. Ce qui diffèrera, c'est l'ambiance nettement moins collé-monté. A partir de la 2ème chanson, Bernard demande à ce qu'on se rapproche, que le boogie qu'ils vont jouer se prête à la danse et qu'à la question : y a t'il des agriculteurs dans la salle ? Un bon tiers levera la main.
Donc, je passerai le reste de la soirée au bord de la scène à entendre les membres du groupe se chambrer, demander au batteur de ralentir le rythme pour pas risquer de faire mourir les 2 anciens qui dansent de façon endiablée voire habitée.
Bref, une ambiance où ça rigole, ça tape dans les mains où le concert fini, ça se finira au comptoir de la buvette avec le groupe. J'y apprendrai le sens d'"Awek" de la bouche de Joel le bassiste, un terme pris à l'occitan qui veut dire "au taquet ou à donf"... Mais je pense pas vous l'apprendre.
Pour moi, ce fut une soirée trés agréable, Awek joue trés proprement, Bernard est un faux cool, Stéphane transpire la passion et Joel un trés bon homme.
Donc, si je me risque à faire la mienne, je dirais que je n'ai pas vu de biche au crépuscule, j'habite une plaine où la neige a fondu depuis belle lurette et sur la route, j'avais la difficile épreuve de l'apéro gros rouge qui tache, rillettes et saucisson de la renomée ferme du Puy d'Anché ! Ca vaut largement le charcutier de Chauffailles...
J'en suis sorti vivant, tonifié car j'ai pas besoin d'être ragaillardi vu que je suis déjà bien gaillard de nature !
Mais revenons à nos biches ou nos moutons : Awek en concert dans les dépendances du chateau de Javarzay. Cherchez pas sur google, vous êtes dans le deep south mellois.
La salle, c'est de la vieille pierre, haute de plafond qui sert de salle de bal aux Chef-boutonnais. D'après Bernard Sellam, la sonorisation ne fut pas évidente. (vous noterez que j'y ai causé, moi, mais je digresse, on en reparlera plus tard...)
Awek est venu à la demande de Gilles BOUVIER qui est le président de surfin'Boutonne et apparemment ami de longue date du Trio maintenant quatuor ou quartet. (cela fait 7 ans maintenant que Stéphane a rejoint le groupe)
Ils étaient déjà venu en 2009 mais, à l'époque, je n'avais pas eu la chance d'avoir un pote du cru pour m'informer de leur venue. Dans le Mellois, c'est comme à Neuilly s/Seine, on cultive l'entre-soi !
Il y a 50 personnes dans la salle réparties autour de petites tables à une bonne vingtaine de metres de la scène. Cela me rappelle les mariages de campagne avec l'espace danse et les convives qui mangent et boivent loin du chahut...
En première partie, (pendant qu'on boit des coups) Jim nous joue des petites ballades folk de son Irlande natale et on se surprend à taper du pied pendant que la tartine de houblon fait gentiment son effet dans nos organismes fatigués.
Il finit son set et nous aurons droit à une 2ème première partie vu que les guest stars sont encore à table. Je ne me souviens plus du groupe mais c'est nettement plus pénible, la lead guitar couvrant même la batterie !
Lorsque qu'Awek rentre en scène, Bernard sera surpris de nous voir tous au fond de la salle...
La prestation d'Awek sera trés similaire à celle décrite par Flovia. Ce qui diffèrera, c'est l'ambiance nettement moins collé-monté. A partir de la 2ème chanson, Bernard demande à ce qu'on se rapproche, que le boogie qu'ils vont jouer se prête à la danse et qu'à la question : y a t'il des agriculteurs dans la salle ? Un bon tiers levera la main.
Donc, je passerai le reste de la soirée au bord de la scène à entendre les membres du groupe se chambrer, demander au batteur de ralentir le rythme pour pas risquer de faire mourir les 2 anciens qui dansent de façon endiablée voire habitée.
Bref, une ambiance où ça rigole, ça tape dans les mains où le concert fini, ça se finira au comptoir de la buvette avec le groupe. J'y apprendrai le sens d'"Awek" de la bouche de Joel le bassiste, un terme pris à l'occitan qui veut dire "au taquet ou à donf"... Mais je pense pas vous l'apprendre.
Pour moi, ce fut une soirée trés agréable, Awek joue trés proprement, Bernard est un faux cool, Stéphane transpire la passion et Joel un trés bon homme.
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