Rory Gallagher - Blueprint - 1973
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Rory Gallagher - Blueprint - 1973
BLUEPRINT - 1973
Rory Gallagher Vocals, Guitars, Mandolin, Saxes & Harmonica
Gerry McAvoy Bass
Lou Martin Keyboards & Guitar
Rod De’Ath Drums & Percussion
Recorded at Marquee Studios and Polydor Studios
Engineered by Phil Dunn/Andy Stephens
Producer Rory Gallagher
Remastered by Tony Arnold
at Courthouse Facilities, Dorset
CD mastering : Andy Pearce,
Masterpiece Studios London
Executive Producer Donal Gallagher
Photographs courtesy of Michael Putland
Art Direction : Mark Jesset
Walk On Hot Coals (6:59)
(Rory Gallagher)
Daughter Of The Everglades (6:09)
(Rory Gallagher)
Banker's Blues (4:42)
(Big Bill Broonzy)
Hands Off (4:27)
(Rory Gallagher)
Race The Breeze (6:51)
(Rory Gallagher)
Seventh Son Of The Seventh Son (8:22)
(Rory Gallagher)
Unmilitary Two-Step (2:45)
(Rory Gallagher)
If I Had A Reason (4:27)
(Rory Gallagher)
Stompin' Ground (3:27)
(Rory Gallagher)
Treat Her Right (4:00)
(Roy Head)
Album réalisé initialement le 18/02 1973 chez Polydor & remasterisé en 2000 sur le label Capo, avec le rajout judicieux de bonus tracks que sont les 2 derniers titres susnommés.
Mi 1972, le batteur Rod De'Ath remplace Wilgar Campbell . Après un format trio rodé (6 ans), Rory Gallagher cherche à "embellir" sa sonorité en introduisant des claviers dans le line-up. Il le trouve par le biais de Rod qui lui recommande le claviériste Lou Martin. Il est utile de préciser que Martin & De Ath, avaient été en même temps membres du band de blues Killing Floor . Ce line-up ainsi remanié restera ensemble pendant cinq ans au cours desquels justement autant d'opus seront délivrés.
L'open, Walk On Hot Coals est une bonne entame énergique particulièrement enlevée, qui annonce à bon escient la couleur dudit album : du blues/rock tonique avec une guitare bien "énervée" plaquant les airs & un piano (nouvel invité), claquant à bon escient les notes. Joli "crossroad" instrumental !!
Suit, Daughter Of The Everglades qui est un "blues humide celtisé" fleurant bon le bayou, (titre inspiré par un livre que RG a lu), un des des plus beaux titres mélodiques de l'irlandais avec une voix en retenue qui démontre pour le coup, sa jolie voix hamonique. Un blues/bayou qu'un Tab Benoit ne ne renierait pas.
La reprise du blues lent qu'est Banker's Blues démarre à l'harmonica (il le termine aussi), puis la guitare acoustique prend le relais avec la voix bien posée de Sir Gallagher. Le piano, encore une fois présent, donne un ton boogie à cette reprise réussie du great Big Bill Broonzy en soulignant l'indéniable feeling bleue de l'irlandais natif de l'île verte.
Déboule, le "shuffllelissime" Hands Off qui n'est pas en reste - loin s'en faut - avec cette fois-ci une guitare toujours incisive & un clavier accompagnateur au même niveau avec quelques solis bien assénés. De plus, la voix se met au diapason en haussant judicieusement le chant. Bien vu !
Puis, arrive le "slidisant" par excellence, Race The Breeze , commençant par une batterie & une basse qui annonce le tempo rythmé, parallèlement le slide maîtrisé du Monsieur - avec un solo magnifique - prend la suite de manière remarquable, soutenu par un harmonica discret mais néanmoins efficace. La guitar/slide termine pertinemment ledit morceau en partant dans tous les sens du manche ; du plus bel effet ! Le morceau que je préfère, car au ton "chicaguesque" via le glissé diablement maîtrisé sur l'instrument fétiche.
En intro, Seventh Son Of The Seventh Son débute par une batterie en avant & une basse qui enchaîne. Un titre plus teinté rock que blues dans sa tonalité. Le morceau le plus long de Brueprint qui démontre l'éventail musical du leader, est aussi celui que j'aime le moins, pas assez bluesy dans sa tessiture malgré sa qualité musicale évidente.
Unmilitary Two-Step est un instrumental débranché joué seul à la guitare sèche qui équilibre bien l'album en le radoucissant. Instrumental suivi par une jolie ballade chantée en douceur If I Had A Reason , caressé par un piano léger ici. Ces 2 morceaux ont le mérite de montrer avec bonheur qu'il était non seulement un fin mélodiste mais également un très bon chanteur, outre sa vista guitaristique connue de tous les spécialistes.
L'antépénultième, Stompin' Ground est un blues/rock "slidé/shuffllelisé" qui démarre & file à toute vitesse, la voix de RG s'y fait aboyeuse en opposition d'un clavier qui défile les notes à la ligne en donnant un ton "booguesque" pour le coup. Bien joué !
Enfin, Treat Her Right qui n'est pas une compo de RG, clôture magistralement cette bien belle livraison (trop méconnue ?!), avec une guitare qui envoie toujours les notes à la volée, bien secondée par une section rythmique qui se met à la hauteur du talent du guitariste. Pas facile !
En résumé ? Un des opus de l'irlandais des plus blues mais aussi des plus éclectiques du bonhomme, (c'était sa démarche), ce qui en fait à juste titre - entre autres - son grand intérêt pour les aficionados du genre ; à ranger par exemple (sans dépareiller aucunement à mon sens !), à côté des greats studios que sont Deuce ou le premier éponyme !!
Rory Gallagher Vocals, Guitars, Mandolin, Saxes & Harmonica
Gerry McAvoy Bass
Lou Martin Keyboards & Guitar
Rod De’Ath Drums & Percussion
Recorded at Marquee Studios and Polydor Studios
Engineered by Phil Dunn/Andy Stephens
Producer Rory Gallagher
Remastered by Tony Arnold
at Courthouse Facilities, Dorset
CD mastering : Andy Pearce,
Masterpiece Studios London
Executive Producer Donal Gallagher
Photographs courtesy of Michael Putland
Art Direction : Mark Jesset
Walk On Hot Coals (6:59)
(Rory Gallagher)
Daughter Of The Everglades (6:09)
(Rory Gallagher)
Banker's Blues (4:42)
(Big Bill Broonzy)
Hands Off (4:27)
(Rory Gallagher)
Race The Breeze (6:51)
(Rory Gallagher)
Seventh Son Of The Seventh Son (8:22)
(Rory Gallagher)
Unmilitary Two-Step (2:45)
(Rory Gallagher)
If I Had A Reason (4:27)
(Rory Gallagher)
Stompin' Ground (3:27)
(Rory Gallagher)
Treat Her Right (4:00)
(Roy Head)
Album réalisé initialement le 18/02 1973 chez Polydor & remasterisé en 2000 sur le label Capo, avec le rajout judicieux de bonus tracks que sont les 2 derniers titres susnommés.
Mi 1972, le batteur Rod De'Ath remplace Wilgar Campbell . Après un format trio rodé (6 ans), Rory Gallagher cherche à "embellir" sa sonorité en introduisant des claviers dans le line-up. Il le trouve par le biais de Rod qui lui recommande le claviériste Lou Martin. Il est utile de préciser que Martin & De Ath, avaient été en même temps membres du band de blues Killing Floor . Ce line-up ainsi remanié restera ensemble pendant cinq ans au cours desquels justement autant d'opus seront délivrés.
L'open, Walk On Hot Coals est une bonne entame énergique particulièrement enlevée, qui annonce à bon escient la couleur dudit album : du blues/rock tonique avec une guitare bien "énervée" plaquant les airs & un piano (nouvel invité), claquant à bon escient les notes. Joli "crossroad" instrumental !!
Suit, Daughter Of The Everglades qui est un "blues humide celtisé" fleurant bon le bayou, (titre inspiré par un livre que RG a lu), un des des plus beaux titres mélodiques de l'irlandais avec une voix en retenue qui démontre pour le coup, sa jolie voix hamonique. Un blues/bayou qu'un Tab Benoit ne ne renierait pas.
La reprise du blues lent qu'est Banker's Blues démarre à l'harmonica (il le termine aussi), puis la guitare acoustique prend le relais avec la voix bien posée de Sir Gallagher. Le piano, encore une fois présent, donne un ton boogie à cette reprise réussie du great Big Bill Broonzy en soulignant l'indéniable feeling bleue de l'irlandais natif de l'île verte.
Déboule, le "shuffllelissime" Hands Off qui n'est pas en reste - loin s'en faut - avec cette fois-ci une guitare toujours incisive & un clavier accompagnateur au même niveau avec quelques solis bien assénés. De plus, la voix se met au diapason en haussant judicieusement le chant. Bien vu !
Puis, arrive le "slidisant" par excellence, Race The Breeze , commençant par une batterie & une basse qui annonce le tempo rythmé, parallèlement le slide maîtrisé du Monsieur - avec un solo magnifique - prend la suite de manière remarquable, soutenu par un harmonica discret mais néanmoins efficace. La guitar/slide termine pertinemment ledit morceau en partant dans tous les sens du manche ; du plus bel effet ! Le morceau que je préfère, car au ton "chicaguesque" via le glissé diablement maîtrisé sur l'instrument fétiche.
En intro, Seventh Son Of The Seventh Son débute par une batterie en avant & une basse qui enchaîne. Un titre plus teinté rock que blues dans sa tonalité. Le morceau le plus long de Brueprint qui démontre l'éventail musical du leader, est aussi celui que j'aime le moins, pas assez bluesy dans sa tessiture malgré sa qualité musicale évidente.
Unmilitary Two-Step est un instrumental débranché joué seul à la guitare sèche qui équilibre bien l'album en le radoucissant. Instrumental suivi par une jolie ballade chantée en douceur If I Had A Reason , caressé par un piano léger ici. Ces 2 morceaux ont le mérite de montrer avec bonheur qu'il était non seulement un fin mélodiste mais également un très bon chanteur, outre sa vista guitaristique connue de tous les spécialistes.
L'antépénultième, Stompin' Ground est un blues/rock "slidé/shuffllelisé" qui démarre & file à toute vitesse, la voix de RG s'y fait aboyeuse en opposition d'un clavier qui défile les notes à la ligne en donnant un ton "booguesque" pour le coup. Bien joué !
Enfin, Treat Her Right qui n'est pas une compo de RG, clôture magistralement cette bien belle livraison (trop méconnue ?!), avec une guitare qui envoie toujours les notes à la volée, bien secondée par une section rythmique qui se met à la hauteur du talent du guitariste. Pas facile !
En résumé ? Un des opus de l'irlandais des plus blues mais aussi des plus éclectiques du bonhomme, (c'était sa démarche), ce qui en fait à juste titre - entre autres - son grand intérêt pour les aficionados du genre ; à ranger par exemple (sans dépareiller aucunement à mon sens !), à côté des greats studios que sont Deuce ou le premier éponyme !!
Invité- Invité
Re: Rory Gallagher - Blueprint - 1973
Superbe chronique !
On peut voir cet opus comme un prolongement de Deuce dans le style, agrémenté du clavier de Lou Martin. Ma seule critique vis à vis de cet album vient justement de ces derniers que je trouve encore pas assez bien intégré dans le groupe.
Contrairement à un album comme Calling Card où les claviers font partis intégrante de l'ossature des morceaux, je trouve qu'à certains moments sur Blueprint ils servent plus à combler l'espace sonore et sont prétexte à la jam.
Ceci dit point de vue composition c'est vrai qu'il recèle de chose vraiment intéressante, Rory avait une capacité de se renouveler d'albums en albums assez stupéfiante.
On peut voir cet opus comme un prolongement de Deuce dans le style, agrémenté du clavier de Lou Martin. Ma seule critique vis à vis de cet album vient justement de ces derniers que je trouve encore pas assez bien intégré dans le groupe.
Contrairement à un album comme Calling Card où les claviers font partis intégrante de l'ossature des morceaux, je trouve qu'à certains moments sur Blueprint ils servent plus à combler l'espace sonore et sont prétexte à la jam.
Ceci dit point de vue composition c'est vrai qu'il recèle de chose vraiment intéressante, Rory avait une capacité de se renouveler d'albums en albums assez stupéfiante.
Re: Rory Gallagher - Blueprint - 1973
Merci GM ! La tienne est superbe également d'argumentaires dont je partage en grande partie les propos, hormis le fait que les claviers sur Blueprint amènent - à mon sens - un son nouveau bienvenu, ce qui était la volonté de Gallagher.Garbage Man a écrit:Superbe chronique !
On peut voir cet opus comme un prolongement de Deuce dans le style, agrémenté du clavier de Lou Martin. Ma seule critique vis à vis de cet album vient justement de ces derniers que je trouve encore pas assez bien intégré dans le groupe.
Contrairement à un album comme Calling Card où les claviers font partis intégrante de l'ossature des morceaux, je trouve qu'à certains moments sur Blueprint ils servent plus à combler l'espace sonore et sont prétexte à la jam.
Ceci dit point de vue composition c'est vrai qu'il recèle de chose vraiment intéressante, Rory avait une capacité de se renouveler d'albums en albums assez stupéfiante.
C'est vrai que sur Calling Card, les claviers présents dès le début ici, apportent une réelle plus-value ! Superbe rythme qui part doucement pour ensuite démarrer au galop (une cavalerie de notes suit), le morceau que je préfère dudit opus car bien mélodique pour le coup avec, de plus, une voix à la hauteur... bien soutenue par les claviers qui accentuer le chant désormais parfaitement maîtrisé de RG.
Invité- Invité
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