Carl Martin
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Carl Martin
Tout en écoutant une compilation Document records des titres enregistrés par Carl Martin, je me suis aperçue qu'il n'avait de biographie ici.
Et c'est un peu dommage car, tout comme Bo Carter, Sam Chatmon, Walter Vinson ou Louie Bluie, Carl Martin est un artiste qui a perpétué la tradition de l'East coast blues. Il fut aussi l'un des derniers musiciens afro-américains de ces orchestres à cordes itinérants qui perdurèrent des années 20 jusqu'aux années 70/80.
Cliché verso de l'album 'The Chicago String Band' - Testament Records T-2220
Carl Martin
Carl Martin (Avril 1906- 10 Mai 1979) était un guitariste-chanteur, violoncelliste/contrebassiste, mandoliniste et violoniste de Piedmont blues.
Probablement pour partie d'origine Cherokee, Carl naquit à Big Stone Gap, en Virginie, où son père Frank, ancien esclave originaire de Spartanburg (Caroline du Sud), et géniteur de 13 autres enfants, exerçait le métier de tailleur de pierres.
Il était aussi violoniste, connu sous le pseudonyme de 'Fiddlin Martin'.
Lui et l'un de ses fils Rowland (que Carl appelait 'Roland'), ex-barbier devenu aveugle suite à un glaucome, avaient joué dans une formation à cordes locale.
L'enfance de Carl Martin a donc été bercée par la musique. Certains de ses autres frères étaient également musiciens.
Jeune garçon, il chantait déjà le gospel à la chorale de son église. Lorsqu'il eut douze ans, sa famille partit s'établir à Knoxville (Tennessee).
C'est là que peu après leur installation, il fit pour la première fois connaissance avec son demi-frère Roland, de 30 ans son aîné. Blind Roland Martin revenait de Caroline du Nord, où sa propre formation musicale venait juste de se séparer. Il savait jouer à la perfection de tous les instruments à cordes.
Ayant envie de reformer un autre orchestre, Roland apprit la guitare à Carl.
'John Henry' fut le premier morceau que Carl maîtrisa.
Il découvrit qu'il avait des facilités pour la musique, et fut très vite capable d'apprendre à jouer d'autres instruments.
Aussitôt qu'il fut prêt à se produire en public, son frère Roland recruta deux autres musiciens (dont le prime adolescent Howard Armstrong, mandoliniste et violoniste) et monta un quartet à cordes avec guitare, violon, mandoline et basse violon (une sorte de grand violoncelle).
Carl l'intégra en tant que guitariste et violoncelliste. Il ne maîtrisa le violon que plus tard, sous l'influence du jeu de son demi-frère Roland.
Au début des années 1920, le groupe travailla dans les rues de Knoxville, dans les magasins, et pour les ''Medecine shows''. Ils intervenaient aussi dans les camps de mineurs.
Cet orchestre jouait, aussi bien pour un public noir que blanc, un mélange de blues, de hillbilly, et de 'jigs' irlandais (mélodies celtiques composées pour la danse).
Pour subsister, cette formation sillonnait également des semaines durant d'autres états, comme la Pennsylvanie, le Kentucky, la Virginie Occidentale , poussant parfois même plus bas dans le sud du pays.
Vers la fin des années 20 (1928?), Carl, Howard et Roland montèrent un ensemble à cordes, les 'Tennessee Chocolate drops', avec Carl à la contrebasse, Howard au violon et Roland à la guitare, trio aux fonctions interchangeables puisque tous étaient multi-instrumentistes.
(C'est d'eux que l' US string band contemporain 'The Carolina Chocolate drops' s'est inspiré)
Les 'Tennessee chocolate drops' écumèrent la région, intégrant les ''Medecine shows'' itinérants.
Au cours de cette période, ils enregistrèrent aussi deux faces pour les ''Race series'' de la maison de disques Vocalion, au studio radio WNOX de Knoxville, sous leur appellation de 'Tennessee chocolate drops'.
Les titres gravés en Avril 1930 étaient 'Knox county stomp' et 'Vine Street rag', ce dernier reprenant la même mélodie que le 'Black dog blues'.
Vocalion sortit en même temps ces mêmes deux faces dans sa collection ''White country series'' en renommant le groupe 'Tennessee trio'.
Ils jouèrent encore un moment sur les ondes de WNOX, puis repartirent sur les routes avec un ''Medecine show''.
De retour au Tennessee, Carl et Howard firent la connaissance de Ted Bogan, guitariste-chanteur (né en 1910).
Ils quittèrent alors l'orchestre de Blind Roland Martin, pour former un nouveau trio avec Bogan, bien que la date de séparation des 'Tennessee chocolate drops' restât vague.
The Tennessee chocolate drops – Knox County stomp (1930)
avec Carl Martin/ banjo ; Howard Armstrong/Violon ; Roland Armstrong/ contrebasse
On ne sait pas non plus ce qu'il advint de Blind Roland Martin. Toutefois, son nom figurant dans la liste des musiciens mentionnés sur un pressage de Carl Martin (Vocalion n° 03003) de 1935, il semblerait que Roland Martin ait encore continué à enregistrer avec son jeune frère Carl jusqu'à cette période.
Carl, Howard et Ted, ainsi reformés en trio, partirent pour Bristol (Virginie) où il se produisirent en direct sur les ondes de WOPI.
Cette radio bénéficiait d'un studio pouvant accueillir du public, ainsi qu'un standard téléphonique qui recueillait les souhaits des auditeurs en matière de titres. Le morceau le plus réclamé était 'Nobody knows when you're were down and out'.
Après cette étape à Bristol, ils jouèrent dans d'autres villes de Virginie, comme en Caroline du Nord, passant du blues à l'old-timey, dans le cadre de ''square dances'', pique-niques. Ils mettaient aussi de l'ambiance dans les tavernes et égayaient les mariages.
En 1931, il recrutèrent le contrebassiste William Ballinger, devenant ainsi 'The four keys strings band'.
Les 'Four keys' voyagèrent à travers la Virginie Occidentale, l'Ohio, et dans le Michigan jusqu'à Chicago.
Carl Martin, Ted Bogan et Howard 'Louie Bluie' Armstrong s'y installèrent en 1933. Ballinger partit de son côté.
Les trois musiciens restant continuèrent à jouer ensemble dans les rues, bars et clubs de Chicago.
Au fil des mois, ils furent bien connus des communautés polonaises, irlandaises, allemandes et italiennes au sein desquelles ils se produisaient. A leurs contacts, ils apprirent à savoir jouer la polka, comme d'autres musiques traditionnelles typiquement européennes. Le trio intervenait également au cours de messes catholiques.
En 1934, Howard Armstrong se maria et quitta la formation. Doué pour les langues étrangères, Howard, surnommé 'Louie Bluie' par son public vécut un bon moment de son art musical en solo, en faisant du porte à porte dans les quartiers d'immigrants. Nostalgiques des airs de leurs pays d'origine, ces derniers réservaient toujours bon accueil à ce violoniste qui chantait dans leurs propres langues.
Carl Martin fit connaissance du producteur de disque ''talent scout'' Lester Melrose, un jour qu'il s'exerçait dans un célèbre magasin de musique chicagoan.
A la suite de cette rencontre, Carl Martin participa ainsi en 1934 et 35 aux sessions ''Bluebird'' de Tampa Red , Amos Easton, Bumble Bee Slim, Freddie Spruell, en tant que deuxième guitariste, ainsi qu'aux sessions ''Okeh'' de Washboard Sam, et des 'State street boys', orchestre dont il faisait partie aux côtés de Jazz Gillum et de Big Bill Broonzy.
En 1934, 35 et 36, toujours chez Vocalion, Carl enregistra aussi sous son propre patronyme, (à la guitare ou au violon), ainsi qu'avec les 'States street boys'.
Carl Martin – Kid man blues (1934 – Bluebird records)
Carl continua à jouer professionnellement jusqu'en 1941, période où il fut mobilisé par l'armée américaine, pour servir à Hawaï et aux Philippines, durant la seconde guerre mondiale. Stationné la-bas jusqu'en 1945, il entretint le moral des troupes armées avec sa musique. Au terme de ce conflit, celles-ci lui exprimèrent leur reconnaissance par le don d'une mandoline avec laquelle Carl a ensuite longtemps joué.
A la fin des années 40, l'émergence du Postwar blues électrifié annonça le déclin de son propre style de blues en acoustique, l'obligeant à trouver une autre activité professionnelle.
Une fois reconverti, il jammait encore en privé avec des musiciens de sa génération, dont Ted Bogan avec lequel il resta en relation étroite durant de nombreuses années.
Ted, de son côté, garda lui-même contact avec Louie Bluie Armstrong, désormais installé à Detroit.
Ce n'est qu'au moment du Revival, en 1966, que Carl Martin regagna l'intérêt du public.
A cette époque, en effet, le musicologue Pete Welding lui proposa de reconstituer pour Testament records, à Chicago, un orchestre à cordes afin d'immortaliser ce style de Country blues, typique de la côte Est. Et c'est au violon et à la guitare qu'il rejoignit en enregistrement John Lee Granderson (à la guitare), Johnny Young (à la guitare & mandoline) et Big John Wrencher (à l'harmonica), pour l'occasion réunis sous le nom de 'The Chicago String band'. Ce LP's éponyme parut en 1970.
Martin, Wrencher, Young & Granderson en 1966 - Cliché Testament Records
The Chicago string band' – Railroad blues (1970 – Testament records)
enregistré en 1966 avec Carl Martin/ chant & violon; John Lee Granderson, guitare; Johnny Young, guitare
Issu pour partie des premières sessions d'enregistrement de Mai 66, l'album 'Carl martin – Crow Jane Blues' fut gravé beaucoup plus tard. Sorti chez Testament records en 1997, on y retrouve Carl (au chant, violon & guitare) et Johnny Young (à la guitare & mandoline).
Durant les années 70, Carl Martin, Ted Bogan et Howard Armstrong reformèrent leur trio et se produisirent dans différents festivals de folk et de blues américains, dont le ''University of Chicago folk festival'', et le ''Smithsonian festival of american folklife'' de Washington DC.
Dans cette tradition musicale afro-américaine East coast blues, ils constituaient le dernier orchestre à cordes encore en activité depuis les années 20.
1972 - Photos Rounder Records
En février 1972, Carl Martin et Ted Bogan reprirent le chemin des studios pour un enregistrement Rounders records intitulé 'The new Mississippi Sheiks', avec, bien entendu, Sam Chatmon à la guitare et Walter Vinson à la National steel (tous deux membres survivants du légendaire orchestre 'The Mississippi sheiks'), Carl se chargeant de la mandoline et du violon, tandis que Ted tenait la contrebasse.
The New Mississippi Sheiks 1972 - Clichés d'Arthur Pollack pour Rounder Records, avec en haut et à partir de la gauche: Carl Martin, Sam Chatmon; en bas à gauche: Walter Vinson; et à droite: Ted Bogan
The New Mississippi Sheiks - 'I'll be glad when you're dead' (1972 – Rounders records)
enregistré en 1972 à Chicago, avec Sam Chatmon/guitare & vocaux; Walter Vinson/vocaux & National steel guitare; Carl Martin/ mandoline & vocaux; Ted Bogan/ contrebasse .
En Mars 1972, Carl, Howard et Ted furent à nouveau réunis pour une autre session Rounders, 'The Banyards dance', un 30 cms sorti en 1972, avec L.C. Armstrong à la basse, Carl Martin à la mandoline, Howard Armstrong au violon, et Ted Bogan à la guitare, tous trois se partageant le chant.
Carl Martin, Ted Bogan et Howard Armstrong enregistrèrent encore un album éponyme pour le label 'Flying fish' en 1974.
Entre 1975 et 1977, tous trois participèrent de nouveau à plusieurs sessions pour Flying Fish, qui sortirent en 1978 sous l'appellation 'Martin, Bogan & the Armstrongs : That old gang of mine',
avec la participation de Tom Armstrong (le fils d'Howard à la contrebasse); Steve Goodman (accordéon, guitare électrique); Jeff Gutcheon (piano); High McDonald (contrebasse); Sheldon Plotkin (batterie); Jethro Burns (mandoline); Howard Levy (harmonica, vibraphone, piano); Jim Tulio (contrebasse).
Carl Martin décéda à Pontiac (Michigan), en 1979, à l'âge de 73 ans.
Discographie sélective :
* The Chicago String Band (1970 – Testament records)
enregistré en Juin 1966.
* Martin, Bogan & Armstrong – The Banyard dance (1972 - Rounder records)
* The New mississippi Sheiks ( 1972 – Rounder records)
* Martin Bogan & Armstrong (1974 – Flying Fish records/ Sonet records)
* Martin, Bogan & the Armstrongs : That old gang of mine (1978 - Flying Fish/ Sonet records)
(enregistré entre 1975 et 1977)
* Carl Martin – 1930-36 - Complete recordings in chronological order (1988 – Wolf records)
* Carl Martin – Crow Jane blues (1998 – Testament records)
(enregistrements de 1966)
Et c'est un peu dommage car, tout comme Bo Carter, Sam Chatmon, Walter Vinson ou Louie Bluie, Carl Martin est un artiste qui a perpétué la tradition de l'East coast blues. Il fut aussi l'un des derniers musiciens afro-américains de ces orchestres à cordes itinérants qui perdurèrent des années 20 jusqu'aux années 70/80.
Cliché verso de l'album 'The Chicago String Band' - Testament Records T-2220
Carl Martin
Carl Martin (Avril 1906- 10 Mai 1979) était un guitariste-chanteur, violoncelliste/contrebassiste, mandoliniste et violoniste de Piedmont blues.
Probablement pour partie d'origine Cherokee, Carl naquit à Big Stone Gap, en Virginie, où son père Frank, ancien esclave originaire de Spartanburg (Caroline du Sud), et géniteur de 13 autres enfants, exerçait le métier de tailleur de pierres.
Il était aussi violoniste, connu sous le pseudonyme de 'Fiddlin Martin'.
Lui et l'un de ses fils Rowland (que Carl appelait 'Roland'), ex-barbier devenu aveugle suite à un glaucome, avaient joué dans une formation à cordes locale.
L'enfance de Carl Martin a donc été bercée par la musique. Certains de ses autres frères étaient également musiciens.
Jeune garçon, il chantait déjà le gospel à la chorale de son église. Lorsqu'il eut douze ans, sa famille partit s'établir à Knoxville (Tennessee).
C'est là que peu après leur installation, il fit pour la première fois connaissance avec son demi-frère Roland, de 30 ans son aîné. Blind Roland Martin revenait de Caroline du Nord, où sa propre formation musicale venait juste de se séparer. Il savait jouer à la perfection de tous les instruments à cordes.
Ayant envie de reformer un autre orchestre, Roland apprit la guitare à Carl.
'John Henry' fut le premier morceau que Carl maîtrisa.
Il découvrit qu'il avait des facilités pour la musique, et fut très vite capable d'apprendre à jouer d'autres instruments.
Aussitôt qu'il fut prêt à se produire en public, son frère Roland recruta deux autres musiciens (dont le prime adolescent Howard Armstrong, mandoliniste et violoniste) et monta un quartet à cordes avec guitare, violon, mandoline et basse violon (une sorte de grand violoncelle).
Carl l'intégra en tant que guitariste et violoncelliste. Il ne maîtrisa le violon que plus tard, sous l'influence du jeu de son demi-frère Roland.
Au début des années 1920, le groupe travailla dans les rues de Knoxville, dans les magasins, et pour les ''Medecine shows''. Ils intervenaient aussi dans les camps de mineurs.
Cet orchestre jouait, aussi bien pour un public noir que blanc, un mélange de blues, de hillbilly, et de 'jigs' irlandais (mélodies celtiques composées pour la danse).
Pour subsister, cette formation sillonnait également des semaines durant d'autres états, comme la Pennsylvanie, le Kentucky, la Virginie Occidentale , poussant parfois même plus bas dans le sud du pays.
Vers la fin des années 20 (1928?), Carl, Howard et Roland montèrent un ensemble à cordes, les 'Tennessee Chocolate drops', avec Carl à la contrebasse, Howard au violon et Roland à la guitare, trio aux fonctions interchangeables puisque tous étaient multi-instrumentistes.
(C'est d'eux que l' US string band contemporain 'The Carolina Chocolate drops' s'est inspiré)
Les 'Tennessee chocolate drops' écumèrent la région, intégrant les ''Medecine shows'' itinérants.
Au cours de cette période, ils enregistrèrent aussi deux faces pour les ''Race series'' de la maison de disques Vocalion, au studio radio WNOX de Knoxville, sous leur appellation de 'Tennessee chocolate drops'.
Les titres gravés en Avril 1930 étaient 'Knox county stomp' et 'Vine Street rag', ce dernier reprenant la même mélodie que le 'Black dog blues'.
Vocalion sortit en même temps ces mêmes deux faces dans sa collection ''White country series'' en renommant le groupe 'Tennessee trio'.
Ils jouèrent encore un moment sur les ondes de WNOX, puis repartirent sur les routes avec un ''Medecine show''.
De retour au Tennessee, Carl et Howard firent la connaissance de Ted Bogan, guitariste-chanteur (né en 1910).
Ils quittèrent alors l'orchestre de Blind Roland Martin, pour former un nouveau trio avec Bogan, bien que la date de séparation des 'Tennessee chocolate drops' restât vague.
The Tennessee chocolate drops – Knox County stomp (1930)
avec Carl Martin/ banjo ; Howard Armstrong/Violon ; Roland Armstrong/ contrebasse
On ne sait pas non plus ce qu'il advint de Blind Roland Martin. Toutefois, son nom figurant dans la liste des musiciens mentionnés sur un pressage de Carl Martin (Vocalion n° 03003) de 1935, il semblerait que Roland Martin ait encore continué à enregistrer avec son jeune frère Carl jusqu'à cette période.
Carl, Howard et Ted, ainsi reformés en trio, partirent pour Bristol (Virginie) où il se produisirent en direct sur les ondes de WOPI.
Cette radio bénéficiait d'un studio pouvant accueillir du public, ainsi qu'un standard téléphonique qui recueillait les souhaits des auditeurs en matière de titres. Le morceau le plus réclamé était 'Nobody knows when you're were down and out'.
Après cette étape à Bristol, ils jouèrent dans d'autres villes de Virginie, comme en Caroline du Nord, passant du blues à l'old-timey, dans le cadre de ''square dances'', pique-niques. Ils mettaient aussi de l'ambiance dans les tavernes et égayaient les mariages.
En 1931, il recrutèrent le contrebassiste William Ballinger, devenant ainsi 'The four keys strings band'.
Les 'Four keys' voyagèrent à travers la Virginie Occidentale, l'Ohio, et dans le Michigan jusqu'à Chicago.
Carl Martin, Ted Bogan et Howard 'Louie Bluie' Armstrong s'y installèrent en 1933. Ballinger partit de son côté.
Les trois musiciens restant continuèrent à jouer ensemble dans les rues, bars et clubs de Chicago.
Au fil des mois, ils furent bien connus des communautés polonaises, irlandaises, allemandes et italiennes au sein desquelles ils se produisaient. A leurs contacts, ils apprirent à savoir jouer la polka, comme d'autres musiques traditionnelles typiquement européennes. Le trio intervenait également au cours de messes catholiques.
En 1934, Howard Armstrong se maria et quitta la formation. Doué pour les langues étrangères, Howard, surnommé 'Louie Bluie' par son public vécut un bon moment de son art musical en solo, en faisant du porte à porte dans les quartiers d'immigrants. Nostalgiques des airs de leurs pays d'origine, ces derniers réservaient toujours bon accueil à ce violoniste qui chantait dans leurs propres langues.
Carl Martin fit connaissance du producteur de disque ''talent scout'' Lester Melrose, un jour qu'il s'exerçait dans un célèbre magasin de musique chicagoan.
A la suite de cette rencontre, Carl Martin participa ainsi en 1934 et 35 aux sessions ''Bluebird'' de Tampa Red , Amos Easton, Bumble Bee Slim, Freddie Spruell, en tant que deuxième guitariste, ainsi qu'aux sessions ''Okeh'' de Washboard Sam, et des 'State street boys', orchestre dont il faisait partie aux côtés de Jazz Gillum et de Big Bill Broonzy.
En 1934, 35 et 36, toujours chez Vocalion, Carl enregistra aussi sous son propre patronyme, (à la guitare ou au violon), ainsi qu'avec les 'States street boys'.
Carl Martin – Kid man blues (1934 – Bluebird records)
Carl continua à jouer professionnellement jusqu'en 1941, période où il fut mobilisé par l'armée américaine, pour servir à Hawaï et aux Philippines, durant la seconde guerre mondiale. Stationné la-bas jusqu'en 1945, il entretint le moral des troupes armées avec sa musique. Au terme de ce conflit, celles-ci lui exprimèrent leur reconnaissance par le don d'une mandoline avec laquelle Carl a ensuite longtemps joué.
A la fin des années 40, l'émergence du Postwar blues électrifié annonça le déclin de son propre style de blues en acoustique, l'obligeant à trouver une autre activité professionnelle.
Une fois reconverti, il jammait encore en privé avec des musiciens de sa génération, dont Ted Bogan avec lequel il resta en relation étroite durant de nombreuses années.
Ted, de son côté, garda lui-même contact avec Louie Bluie Armstrong, désormais installé à Detroit.
Ce n'est qu'au moment du Revival, en 1966, que Carl Martin regagna l'intérêt du public.
A cette époque, en effet, le musicologue Pete Welding lui proposa de reconstituer pour Testament records, à Chicago, un orchestre à cordes afin d'immortaliser ce style de Country blues, typique de la côte Est. Et c'est au violon et à la guitare qu'il rejoignit en enregistrement John Lee Granderson (à la guitare), Johnny Young (à la guitare & mandoline) et Big John Wrencher (à l'harmonica), pour l'occasion réunis sous le nom de 'The Chicago String band'. Ce LP's éponyme parut en 1970.
Martin, Wrencher, Young & Granderson en 1966 - Cliché Testament Records
The Chicago string band' – Railroad blues (1970 – Testament records)
enregistré en 1966 avec Carl Martin/ chant & violon; John Lee Granderson, guitare; Johnny Young, guitare
Issu pour partie des premières sessions d'enregistrement de Mai 66, l'album 'Carl martin – Crow Jane Blues' fut gravé beaucoup plus tard. Sorti chez Testament records en 1997, on y retrouve Carl (au chant, violon & guitare) et Johnny Young (à la guitare & mandoline).
Durant les années 70, Carl Martin, Ted Bogan et Howard Armstrong reformèrent leur trio et se produisirent dans différents festivals de folk et de blues américains, dont le ''University of Chicago folk festival'', et le ''Smithsonian festival of american folklife'' de Washington DC.
Dans cette tradition musicale afro-américaine East coast blues, ils constituaient le dernier orchestre à cordes encore en activité depuis les années 20.
1972 - Photos Rounder Records
En février 1972, Carl Martin et Ted Bogan reprirent le chemin des studios pour un enregistrement Rounders records intitulé 'The new Mississippi Sheiks', avec, bien entendu, Sam Chatmon à la guitare et Walter Vinson à la National steel (tous deux membres survivants du légendaire orchestre 'The Mississippi sheiks'), Carl se chargeant de la mandoline et du violon, tandis que Ted tenait la contrebasse.
The New Mississippi Sheiks 1972 - Clichés d'Arthur Pollack pour Rounder Records, avec en haut et à partir de la gauche: Carl Martin, Sam Chatmon; en bas à gauche: Walter Vinson; et à droite: Ted Bogan
The New Mississippi Sheiks - 'I'll be glad when you're dead' (1972 – Rounders records)
enregistré en 1972 à Chicago, avec Sam Chatmon/guitare & vocaux; Walter Vinson/vocaux & National steel guitare; Carl Martin/ mandoline & vocaux; Ted Bogan/ contrebasse .
En Mars 1972, Carl, Howard et Ted furent à nouveau réunis pour une autre session Rounders, 'The Banyards dance', un 30 cms sorti en 1972, avec L.C. Armstrong à la basse, Carl Martin à la mandoline, Howard Armstrong au violon, et Ted Bogan à la guitare, tous trois se partageant le chant.
Carl Martin, Ted Bogan et Howard Armstrong enregistrèrent encore un album éponyme pour le label 'Flying fish' en 1974.
Entre 1975 et 1977, tous trois participèrent de nouveau à plusieurs sessions pour Flying Fish, qui sortirent en 1978 sous l'appellation 'Martin, Bogan & the Armstrongs : That old gang of mine',
avec la participation de Tom Armstrong (le fils d'Howard à la contrebasse); Steve Goodman (accordéon, guitare électrique); Jeff Gutcheon (piano); High McDonald (contrebasse); Sheldon Plotkin (batterie); Jethro Burns (mandoline); Howard Levy (harmonica, vibraphone, piano); Jim Tulio (contrebasse).
Carl Martin décéda à Pontiac (Michigan), en 1979, à l'âge de 73 ans.
Discographie sélective :
* The Chicago String Band (1970 – Testament records)
enregistré en Juin 1966.
* Martin, Bogan & Armstrong – The Banyard dance (1972 - Rounder records)
* The New mississippi Sheiks ( 1972 – Rounder records)
* Martin Bogan & Armstrong (1974 – Flying Fish records/ Sonet records)
* Martin, Bogan & the Armstrongs : That old gang of mine (1978 - Flying Fish/ Sonet records)
(enregistré entre 1975 et 1977)
* Carl Martin – 1930-36 - Complete recordings in chronological order (1988 – Wolf records)
* Carl Martin – Crow Jane blues (1998 – Testament records)
(enregistrements de 1966)
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Carl Martin
Références disco et bibliographiques:
Discographie de Carl Martin/ site web de Stefan Wirz : ''Wirz' American Music'' (une impressionnante et précieuse mine d'informations!).
Notes des musicologues figurant au verso des LP's.
Ouvrages littéraires consultés sur le web: 'Blacks in Appalachia' (de William H. Turner & Edward J.Cabbell); 'Blues fiddle' (de Julie Lyonn Lieberman); 'An encyclopedia of South Carolina jazz & blues musicians (de Benjamin FranklinV)
+ Wikipédia, Utube
Autres extraits musicaux:
Carl Martin – 'Old time blues' (1935 – Bluebird records)
Carl Martin - 'Crow Jane' (1935 – Bluebird records)
Carl Martin – 'High water flood blues' (1936 – Champion records)
enregistré à Chicago en avril 1936 avec Carl Martin/ chant et guitare ; Pianiste inconnu, ; saxophoniste inconnu
The Chicago string band – 'Trouble on your hands' (1966)
avec Carl Martin/chant, guitare; Big John Wrencher/ harmonica; John Lee Granderson/ guitare; Johnny Young/mandoline.
Martin, Bogan & Armstrong – 'Hoodoo blues' (1972/ Smithsonian Folkways - 2010)
enregistré live au ''Smithsonian Festival of American Folklife'' à Washington, DC en juillet 1972
Avec Carl Martin/ chant & mandoline; Howard Armstrong/ violon; Ted Bogan/ guitare; Tom Armstrong (le fils d'Howard)/contrebasse
Martin, Bogan & Armstrong – 'The Banyard dance' (1972 – Rounders records)
enregistré en mars 1972 à Chicago avec Carl Martin/ vocaux, mandoline; Howard Armstrong/vocaux & violon; Ted Bogan/vocaux& guitare; L.C. Armstrong (frère cadet d'Howard)/contrebasse
Martin, Bogan & Armstrong – 'Za za zoo' (1974 – Live ''North Carolina Folk Festival'' at Wolf Trap Farm Park in Vienna -Virginia )
avec Carl Martin/ mandoline & chant ; Ted Bogan/ guitare & chant ; Howard 'Louie Bluie' Armstrong/ violon ; et probablement Tom Armstrong à la Contrebasse.
Discographie de Carl Martin/ site web de Stefan Wirz : ''Wirz' American Music'' (une impressionnante et précieuse mine d'informations!).
Notes des musicologues figurant au verso des LP's.
Ouvrages littéraires consultés sur le web: 'Blacks in Appalachia' (de William H. Turner & Edward J.Cabbell); 'Blues fiddle' (de Julie Lyonn Lieberman); 'An encyclopedia of South Carolina jazz & blues musicians (de Benjamin FranklinV)
+ Wikipédia, Utube
Autres extraits musicaux:
Carl Martin – 'Old time blues' (1935 – Bluebird records)
Carl Martin - 'Crow Jane' (1935 – Bluebird records)
Carl Martin – 'High water flood blues' (1936 – Champion records)
enregistré à Chicago en avril 1936 avec Carl Martin/ chant et guitare ; Pianiste inconnu, ; saxophoniste inconnu
The Chicago string band – 'Trouble on your hands' (1966)
avec Carl Martin/chant, guitare; Big John Wrencher/ harmonica; John Lee Granderson/ guitare; Johnny Young/mandoline.
Martin, Bogan & Armstrong – 'Hoodoo blues' (1972/ Smithsonian Folkways - 2010)
enregistré live au ''Smithsonian Festival of American Folklife'' à Washington, DC en juillet 1972
Avec Carl Martin/ chant & mandoline; Howard Armstrong/ violon; Ted Bogan/ guitare; Tom Armstrong (le fils d'Howard)/contrebasse
Martin, Bogan & Armstrong – 'The Banyard dance' (1972 – Rounders records)
enregistré en mars 1972 à Chicago avec Carl Martin/ vocaux, mandoline; Howard Armstrong/vocaux & violon; Ted Bogan/vocaux& guitare; L.C. Armstrong (frère cadet d'Howard)/contrebasse
Martin, Bogan & Armstrong – 'Za za zoo' (1974 – Live ''North Carolina Folk Festival'' at Wolf Trap Farm Park in Vienna -Virginia )
avec Carl Martin/ mandoline & chant ; Ted Bogan/ guitare & chant ; Howard 'Louie Bluie' Armstrong/ violon ; et probablement Tom Armstrong à la Contrebasse.
Flovia- The voice of Bluesland
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Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Carl Martin
Alors là Flo, c'est du lourd !
Un grand merci pour ce remarquable travail sur Carl Martin qui m'aura permis (ainsi qu'à beaucoup d'autres, je pense) de (presque) découvrir cet artiste que je ne connaissais que très peu, et avait vite "rangé" dans une case beaucoup moins valorisante que son talent ne méritait.
Il faut dire que je ne suis guère fan des string band et de leur répertoire souvent très éclectique et désuet, ni surtout de leur son. J'avoue que le violon (pourtant très présent dans le blues ancien), ne m'a jamais paru un instrument très blues, et que, à peu près dans le même rôle, je préfère très largement l'harmonica ou même le saxophone. Quant à la mandoline, j'en trouve le son bien sec et aigrelet et également peu adapté à cette musique. Bon, question de goûts hein...
J'avais donc laissé Carl Martin avec cette étiquette un peu trop vite et sommairement collée de "string band", et je me rends compte avec ton sujet si bien documenté que suis passé à côté d'un musicien accompli et éclectique, et à la carrière fort bien remplie jusqu'à sa mort. Beaucoup de ses enregistrements me paraissent d'un très bon niveau, même si évidemment je le préfère à la guitare et dans un cadre blues.
Un grand merci pour ce remarquable travail sur Carl Martin qui m'aura permis (ainsi qu'à beaucoup d'autres, je pense) de (presque) découvrir cet artiste que je ne connaissais que très peu, et avait vite "rangé" dans une case beaucoup moins valorisante que son talent ne méritait.
Il faut dire que je ne suis guère fan des string band et de leur répertoire souvent très éclectique et désuet, ni surtout de leur son. J'avoue que le violon (pourtant très présent dans le blues ancien), ne m'a jamais paru un instrument très blues, et que, à peu près dans le même rôle, je préfère très largement l'harmonica ou même le saxophone. Quant à la mandoline, j'en trouve le son bien sec et aigrelet et également peu adapté à cette musique. Bon, question de goûts hein...
J'avais donc laissé Carl Martin avec cette étiquette un peu trop vite et sommairement collée de "string band", et je me rends compte avec ton sujet si bien documenté que suis passé à côté d'un musicien accompli et éclectique, et à la carrière fort bien remplie jusqu'à sa mort. Beaucoup de ses enregistrements me paraissent d'un très bon niveau, même si évidemment je le préfère à la guitare et dans un cadre blues.
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Re: Carl Martin
Merci plutôt à toi, Phil, d'avoir laissé un aussi long commentaire.
En ce qui me concerne, monter ce genre de résumés biographiques, surtout s'agissant de vétérans du blues, me captive toujours autant. Outre leurs discographies, je porte beaucoup d'intérêt à la généalogie de ces familles de musiciens, leurs origines, leurs parcours géographiques dans un contexte à la fois historique, social et musical.
Celui-ci m'a donné du fil à retordre, mais à parcourir les documentations j'ai énormément appris.
En ce qui me concerne, monter ce genre de résumés biographiques, surtout s'agissant de vétérans du blues, me captive toujours autant. Outre leurs discographies, je porte beaucoup d'intérêt à la généalogie de ces familles de musiciens, leurs origines, leurs parcours géographiques dans un contexte à la fois historique, social et musical.
Celui-ci m'a donné du fil à retordre, mais à parcourir les documentations j'ai énormément appris.
Flovia- The voice of Bluesland
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JJ Cale 54- I've got my guitar
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Re: Carl Martin
J'en suis ravie, JJC 54.
Et merci pour ton commentaire, toujours plaisant à lire, ainsi que pour ton ajout de photo.
Je connaissais cette image pour avoir moi-même écumé le web à la recherche de clichés. Celle-ci est probablement tirée d'une revue musicale ou d'un livre sur le Piedmont blues, mais lequel ?
Sans source authentifiée, ni signature photographique, je préfère pour ma part m'abstenir d'en poster.
Aussi, si tu en connais l'origine et/ou le photographe qui l'a prise, peut-être devrais-tu les mentionner, ce forum ayant eu par le passé quelques petits soucis de copyright, pour usage illicite de clichés.
Et merci pour ton commentaire, toujours plaisant à lire, ainsi que pour ton ajout de photo.
Je connaissais cette image pour avoir moi-même écumé le web à la recherche de clichés. Celle-ci est probablement tirée d'une revue musicale ou d'un livre sur le Piedmont blues, mais lequel ?
Sans source authentifiée, ni signature photographique, je préfère pour ma part m'abstenir d'en poster.
Aussi, si tu en connais l'origine et/ou le photographe qui l'a prise, peut-être devrais-tu les mentionner, ce forum ayant eu par le passé quelques petits soucis de copyright, pour usage illicite de clichés.
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Carl Martin
Encore un super sujet que j'ai manqué superbe travail de comiplation et de biographie, voilà un artiste assez incroyable je crois bien qu'il y a quand même peu de multi instrumentistes de ce tonneau Waouh la claque
J'ai adoré son "Crow Jane" qui me semble différent de celui que je conaissais par l'excellente Jo ann Kelly sur le disque Yazoo. Un sacré guitariste !
Le "Rascal you" des Mississippi Sheiks c'est quelque chose même avec un accordage assez limite mais l'intensité et le groove de la Basse bassine quel régal !
Une grande et belle découverte merci qui ? Merci Flovia
J'ai adoré son "Crow Jane" qui me semble différent de celui que je conaissais par l'excellente Jo ann Kelly sur le disque Yazoo. Un sacré guitariste !
Le "Rascal you" des Mississippi Sheiks c'est quelque chose même avec un accordage assez limite mais l'intensité et le groove de la Basse bassine quel régal !
Une grande et belle découverte merci qui ? Merci Flovia
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Jipes Blues
Re: Carl Martin
non je ne connais pas l'origine de ma photo et bien entendu je ne possède pas de copyright
le plus souvent c'est de google images
si l'administrateur juge qu'il vaut mieux la retirer qu'il le fasse
Salutation d'un grand fan de blues (entre autre) de 73 ans qui à été scotché a la salle pleyel de paris
par Big Joe Williams lors de l'american folk blues festival le 20/10/1968
le plus souvent c'est de google images
si l'administrateur juge qu'il vaut mieux la retirer qu'il le fasse
Salutation d'un grand fan de blues (entre autre) de 73 ans qui à été scotché a la salle pleyel de paris
par Big Joe Williams lors de l'american folk blues festival le 20/10/1968
JJ Cale 54- I've got my guitar
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Re: Carl Martin
Jipes a écrit:Encore un super sujet que j'ai manqué superbe travail de comiplation et de biographie, voilà un artiste assez incroyable je crois bien qu'il y a quand même peu de multi instrumentistes de ce tonneau Waouh la claque
J'ai adoré son "Crow Jane" qui me semble différent de celui que je conaissais par l'excellente Jo ann Kelly sur le disque Yazoo. Un sacré guitariste !
Le "Rascal you" des Mississippi Sheiks c'est quelque chose même avec un accordage assez limite mais l'intensité et le groove de la Basse bassine quel régal !
Une grande et belle découverte merci qui ? Merci Flovia
Contente que ça t'ait plu, JP.
Je comprends mal que ce sujet ait pu échapper à tant de monde, il est pourtant resté bien visible en page de garde depuis la fin Juin, puisque jamais recouvert pas un autre depuis cette période (pas très étonnant en même temps, ça ne se bouscule pas vraiment au portillon, côté blues rural) mais comme l'on dit ''Mieux vaut tard que jamais''. Hi hi...
Oui, on va les laisser en juger.JJ Cale 54 a écrit:non je ne connais pas l'origine de ma photo et bien entendu je ne possède pas de copyright
le plus souvent c'est de google images
si l'administrateur juge qu'il vaut mieux la retirer qu'il le fasse
Ce cliché a plus de quarante ans, mais sait-on jamais?
Messieurs les admin, qu'en pensez-vous
oh oui, j'imagine!!!...JJ Cale 54 a écrit:Salutation d'un grand fan de blues (entre autre) de 73 ans qui à été scotché a la salle pleyel de paris
par Big Joe Williams lors de l'american folk blues festival le 20/10/1968
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Carl Martin
Franchement je ne pense pas qu'une photo perdue au milieu de milliers de sujets puisse t'être un véritable problème en cas de réclamation on la supprimera de suite voilà tout
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Re: Carl Martin
Flovia a écrit:Oui, on va les laisser en juger.JJ Cale 54 a écrit:non je ne connais pas l'origine de ma photo et bien entendu je ne possède pas de copyright
le plus souvent c'est de google images
si l'administrateur juge qu'il vaut mieux la retirer qu'il le fasse
Ce cliché a plus de quarante ans, mais sait-on jamais?
Messieurs les admin, qu'en pensez-vous
.
Il suffit d'indiquer la mention "DR" (droits réservés), ce qui signifie que la personne qui publie la photo a effectué des recherches afin de trouver l'auteur mais sans succès, sous réserve que la photo soit conforme à l'originale, qu'elle n'a pas été bidouillée ou retaillée afin de supprimer la mention du droit d'auteur, signature, etc. C'est la spécialité de certains journaux notamment par chez nous le Républicain Lorrain et autres canards du groupe qui virent systématiquement la signature de l'auteur s'il ne s'agit pas de l'un de leurs photographes. Le journal l'Alsace est plus respectueux, j'ai pu le constater personnellement récemment. Normalement il faut l'autorisation formelle de l'auteur pour pouvoir publier, mais à partir du moment où son nom est spécifié, ça passe mieux.
Sinon pour revenir au sujet initial, bien souvent je passe en vitesse en me disant que je repasserai en prenant le temps de lire attentivement et de commenter, et puis malheureusement j'oublie de le faire.
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Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
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