Ronnie Earl & The Broadcasters -The Luckiest Man
Page 1 sur 1
15122017
Ronnie Earl & The Broadcasters -The Luckiest Man
01. Ain't That Loving You 05:38
02. Southside Stomp 04:13
03. Death Don't Have No Mercy 06:00
04. Jim's Song 03:00
05. Heartbreak (It's Hurtin' Me) 06:43
06. Howlin' Blues 04:11
07. Never Gonna Break My Faith 05:25
08. Long Lost Conversation 10:15
09. Sweet Miss Vee 04:16
10. Blues for Magic Sam 05:24
11. So Many Roads 10:52
12. You Don't Know What Love Is 04:04
Sortie Novembre 2017
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Ronnie Earl & The Broadcasters -The Luckiest Man :: Commentaires
Il m'avait un peu déçu à Chicago en juin 2016, où il semblait pas vraiment en forme.
Par contre ce nouvel album est excellent avec Diane Blue, une superbe chanteuse qui délivre une version fabuleuse de « Death Don’t Have No Mercy » à faire dresser tous les poils des bras ! ! !
Par contre ce nouvel album est excellent avec Diane Blue, une superbe chanteuse qui délivre une version fabuleuse de « Death Don’t Have No Mercy » à faire dresser tous les poils des bras ! ! !
Oh alors, dans ce cas, il me tarde encore plus de l'écouter, les albums de Ronnie Earl ne m'ayant jamais déçue!
A l'évidence, l'univers musical de Ronnie Earl n'a une fois encore rien perdu de son attirance.
Ses évocations délicates, presque évanescentes, tantôt enjouées, tantôt mélancoliques selon l'environnement, l'heure et l'humeur du moment qu'il a choisi de partager avec nous, sont autant d'invitations informelles au gré desquelles nos pensées musardent.
Et ces précieux instants de communion contemplative me plaisent, tout comme j'aime ses vagabondages musicaux, souvent nimbés de mystère, qui dérivent aussi légèrement dans l'air qu'une plumule soulevée par le vent.
C'est peut-être la raison pour laquelle sa signature si particulière, entre jazz et blues, plus spirituelle que viscérale (ou immédiatement percutante), perd une part de son attrait, sitôt noyée dans le brouhaha ambiant des festivals, a fortiori américains.
Probablement sa musique se savoure-t-elle davantage en petits comités attentifs, clubs, réunions restreintes d'aficionados, ou même en solitaire?
A l'instar de Michel, je trouve les vocaux de Diane Blue (dont c'est ici la troisième participation studio) en parfaite cohésion avec l'esprit donné aux reprises 'Ain't that loving you', 'Heartbreak', 'Never gonna break my faith' (superbe performance), 'So many road' (épatant, lui-aussi) et 'You don't know what love is'.
Et j'apprécie tout autant ceux de Sugar Ray Norcia, d'une sobriété exemplaire, dans 'Long lost conversation', une composition du chanteur-harmoniciste, que 'Monster' Mike Welch vient soutenir à la guitare.
En revanche, l'arrangement très spécial de 'Death don't have mercy' m'a beaucoup moins plu.
Diane n'en est nullement fautive, s'y exprimant, bien au contraire, avec une justesse d'autant plus méritoire que l'accompagnement en acoustique de Ronnie sonne singulièrement faux.
Du reste, ses deux prestations (puisqu'il assure également ici la piste de guitare électrique) se superposent parfois même de façon dissonante, sans réelle harmonie.
A ces surprenantes discordances de jeu s'ajoute une accentuation de la résonance métallique des cordes, trop prononcée pour mon goût personnel.
Par le biais de ces différents effets, évidemment intentionnels, sans doute le guitariste a-t-il voulu mettre en relief la soudaine disparition de son ancien bassiste? *
Et je verrais pour ma part assez bien ces accords grinçants symboliser l'impitoyable et arbitraire fauche des vies (ou éventuellement l'arythmie cardiaque chaotique de son coéquipier), de même que les riffs électrifiés, traduire l'errance des âmes défuntes (voire l'impuissance et l'infinie tristesse des proches confrontés à drames aussi inattendus).
Néanmoins que d'emphase dans cette évocation!
Son caractère exagérément sinistre pourrait bien troubler le repos de notre cher Révérend Gary Davis, comme celui du regretté Jim Mouradian.
'Jim's song', titre spécialement composé en hommage à l'ami disparu, me semble autrement mieux approprié. Une réussite, à l'égal des quatre autres instrumentaux de cet opus, où l'on retrouve Ronnie Earl aussi joliment inspiré qu'à l'accoutumée.
'So many roads'
'Death don't have mercy'
'You don't know what love is'
*Jim Mouradian, bassiste et ami de Ronnie Earl depuis 16 années, s'est en effet éteint dans la nuit du 14 janvier dernier, foudroyé par un infarctus, au sortir de son concert avec Ronnie Earl & the Broadcasters, au ''Kate'' de Old Saybrook - Connecticut.
Ses évocations délicates, presque évanescentes, tantôt enjouées, tantôt mélancoliques selon l'environnement, l'heure et l'humeur du moment qu'il a choisi de partager avec nous, sont autant d'invitations informelles au gré desquelles nos pensées musardent.
Et ces précieux instants de communion contemplative me plaisent, tout comme j'aime ses vagabondages musicaux, souvent nimbés de mystère, qui dérivent aussi légèrement dans l'air qu'une plumule soulevée par le vent.
C'est peut-être la raison pour laquelle sa signature si particulière, entre jazz et blues, plus spirituelle que viscérale (ou immédiatement percutante), perd une part de son attrait, sitôt noyée dans le brouhaha ambiant des festivals, a fortiori américains.
Probablement sa musique se savoure-t-elle davantage en petits comités attentifs, clubs, réunions restreintes d'aficionados, ou même en solitaire?
A l'instar de Michel, je trouve les vocaux de Diane Blue (dont c'est ici la troisième participation studio) en parfaite cohésion avec l'esprit donné aux reprises 'Ain't that loving you', 'Heartbreak', 'Never gonna break my faith' (superbe performance), 'So many road' (épatant, lui-aussi) et 'You don't know what love is'.
Et j'apprécie tout autant ceux de Sugar Ray Norcia, d'une sobriété exemplaire, dans 'Long lost conversation', une composition du chanteur-harmoniciste, que 'Monster' Mike Welch vient soutenir à la guitare.
En revanche, l'arrangement très spécial de 'Death don't have mercy' m'a beaucoup moins plu.
Diane n'en est nullement fautive, s'y exprimant, bien au contraire, avec une justesse d'autant plus méritoire que l'accompagnement en acoustique de Ronnie sonne singulièrement faux.
Du reste, ses deux prestations (puisqu'il assure également ici la piste de guitare électrique) se superposent parfois même de façon dissonante, sans réelle harmonie.
A ces surprenantes discordances de jeu s'ajoute une accentuation de la résonance métallique des cordes, trop prononcée pour mon goût personnel.
Par le biais de ces différents effets, évidemment intentionnels, sans doute le guitariste a-t-il voulu mettre en relief la soudaine disparition de son ancien bassiste? *
Et je verrais pour ma part assez bien ces accords grinçants symboliser l'impitoyable et arbitraire fauche des vies (ou éventuellement l'arythmie cardiaque chaotique de son coéquipier), de même que les riffs électrifiés, traduire l'errance des âmes défuntes (voire l'impuissance et l'infinie tristesse des proches confrontés à drames aussi inattendus).
Néanmoins que d'emphase dans cette évocation!
Son caractère exagérément sinistre pourrait bien troubler le repos de notre cher Révérend Gary Davis, comme celui du regretté Jim Mouradian.
'Jim's song', titre spécialement composé en hommage à l'ami disparu, me semble autrement mieux approprié. Une réussite, à l'égal des quatre autres instrumentaux de cet opus, où l'on retrouve Ronnie Earl aussi joliment inspiré qu'à l'accoutumée.
'So many roads'
'Death don't have mercy'
'You don't know what love is'
*Jim Mouradian, bassiste et ami de Ronnie Earl depuis 16 années, s'est en effet éteint dans la nuit du 14 janvier dernier, foudroyé par un infarctus, au sortir de son concert avec Ronnie Earl & the Broadcasters, au ''Kate'' de Old Saybrook - Connecticut.
Oui, d'accord avec Flo sur le traitement de "Death don't have no mercy". Il y a un truc qui ne va pas et qui s'entend tout de suite. La superposition des guitares n'est vraiment pas heureuse, et à mon avis inutile. Le problème est surtout que cette superposition se remarque immédiatement et sonne "artificiel", au point que l'on a vraiment l'impression que le morceau n'est pas en place.
Pour le reste, Ronnie Earl est toujours un sacré bon guitariste de Blues dont la démarche toute en sobriété et le feeling me font souvent penser à Lurrie Bell, bien que leurs styles ne soient pas exactement comparables.
Pour le reste, Ronnie Earl est toujours un sacré bon guitariste de Blues dont la démarche toute en sobriété et le feeling me font souvent penser à Lurrie Bell, bien que leurs styles ne soient pas exactement comparables.
Pour les 3 titres que j'ai écoutés ici je trouve que c'est bien en dessous des autres albums de Ronnie Earl que je possède, je dois confesser que je n'aime pas trop la voix e cette chanteuse (notamment dont "You don't know" ou elle presse le chant). La gratte sonne presque mécanique par moments et ne comporte plus le lustre d'antan
Je confirme que la version de "Death don't have mercy" est une des plus mauvaises que j'ai entendu, bien triste mais bon ce n'est que mon ressenti
Je confirme que la version de "Death don't have mercy" est une des plus mauvaises que j'ai entendu, bien triste mais bon ce n'est que mon ressenti
Sujets similaires
» Ronnie Earl & Broadcasters - Just for Today
» Ronnie Earl & The Broadcasters - Good News
» Ronnie Earl & The Broadcasters – Maxwell Street
» Ronnie Earl & the Broadcasters – Rise up (2020)
» Ronnie Earl
» Ronnie Earl & The Broadcasters - Good News
» Ronnie Earl & The Broadcasters – Maxwell Street
» Ronnie Earl & the Broadcasters – Rise up (2020)
» Ronnie Earl
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 9 Mai 2024 - 19:38 par Mirage3
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes