Arnaud Fradin & his roots combo – 'Steady rollin man'
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04122017
Arnaud Fradin & his roots combo – 'Steady rollin man'
Arnaud Fradin & his roots combo – 'Steady rollin man' (2017)
Date de sortie: 10 novembre 2017
Label: Mojo Hand records
Style: Mississippi blues, blues et folk-blues acoustiques
Titres:
01- Steady rollin' man
02- Two trains runnin
03- If I get lucky
04- I can't judge nobody
05- Illinois blues
06- Walk with your maker
07- Don't leave me
08- Big mama's door
09- Hard time killin' floor
10- Don't think twice it's alright
11- Don't let nobody drag your spirit down
12- Good morning love
Personnel:
Arnaud Fradin/ chant, guitare, dobro
Thomas Troussier/ harmonica
Igor Pichon/ contrebasse
Richard Housset/ percusions, batterie
Arnaud Fradin et son combo nous propose ici des reprises plus ou moins connues du répertoire blues, ou folk-blues.
La totalité de l'album est disponible à l'écoute, en mode connecté, là.
Date de sortie: 10 novembre 2017
Label: Mojo Hand records
Style: Mississippi blues, blues et folk-blues acoustiques
Titres:
01- Steady rollin' man
02- Two trains runnin
03- If I get lucky
04- I can't judge nobody
05- Illinois blues
06- Walk with your maker
07- Don't leave me
08- Big mama's door
09- Hard time killin' floor
10- Don't think twice it's alright
11- Don't let nobody drag your spirit down
12- Good morning love
Personnel:
Arnaud Fradin/ chant, guitare, dobro
Thomas Troussier/ harmonica
Igor Pichon/ contrebasse
Richard Housset/ percusions, batterie
Arnaud Fradin et son combo nous propose ici des reprises plus ou moins connues du répertoire blues, ou folk-blues.
La totalité de l'album est disponible à l'écoute, en mode connecté, là.
Flovia- The voice of Bluesland
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Arnaud Fradin & his roots combo – 'Steady rollin man' :: Commentaires
Arnaud FRADIN est le leader de Malted Milk et délaisse son « big band », ses cuivres et sa Soul pour aborder en quatuor un répertoire de reprises allant du folk au blues, des années 30 à aujourd’hui.
Excellent chanteur et guitariste (regardez le jouer en slide sur la vidéo) , il est soutenu par une section rythmique particulièrement efficace. Igor PICHON à la contrebasse et Richard ROUSSET aux percussions impriment avec souplesse un groove imparable. Le son de la contrebasse est à lui seul un régal, un son chaud, rond, bondissant. Les interventions de l’harmoniciste sont totalement en harmonie avec la voix et les traits de slide d’Arnaud FRADIN.
Le répertoire est constitué de chansons hyper connues (« Don’t think twice it’s allright), de standards du blues comme « two train’s running » (Muddy WATERS), « hard time killing floor » (Skip JAMES), « illinois blues » (J.B. LENOIR), de compositions connues de contemporains comme « Big mama’s door » d’Alvin YOUNGBLOOD HART, et de titres plus confidentiels comme « Walk with my maker » de Nathan JAMES (talentuex guitariste et chanteur qui n’a pas encore la notoriété des artistes sus-cités.
La réussite de cet album tient, pour moi, à la facilité avec laquelle Arnaud FRADIN s’approprie ces chansons.
• Soit en restant fidèle à l’esprit de l’original sans être dans la copie conforme. Sur « Hard time killing floor, il nous emplit de la tristesse et du désespoir que transmettait Skip James, notamment par un subtil lamento. Sur « Big mama’s door », le riff saturé de la version originale est ici en son (presque) clair, les notes sont détachées, distinctes, et c’est incroyablement énergique. A l’écoute de l’intro de « Don’t leave me», on est projetté dans le delta, et s’attend à voir débarquer Buddy GUY tant la rythmique est calée au fond du temps et la guitare est expressive (ce type maitrise à merveille les hammer’on et les pull off) mais le chant est original et n’imite personne.
• Soit en transposant – avec réussite -la composition dans un tout autre univers musical. « Steady rollin man » part au Mali, et c’est bluffant. Et que dire de sa reprise du « Don’t let nobody drag your spirit down » d’Eric BIBB ? L’original est bâti sur un picking aérien, enlevé et nerveux, ici on est dans la moiteur d’un juke-joint.
Un très bon album, très bien enregistré qui plus est. Jettez-y vos deux oreilles !
Excellent chanteur et guitariste (regardez le jouer en slide sur la vidéo) , il est soutenu par une section rythmique particulièrement efficace. Igor PICHON à la contrebasse et Richard ROUSSET aux percussions impriment avec souplesse un groove imparable. Le son de la contrebasse est à lui seul un régal, un son chaud, rond, bondissant. Les interventions de l’harmoniciste sont totalement en harmonie avec la voix et les traits de slide d’Arnaud FRADIN.
Le répertoire est constitué de chansons hyper connues (« Don’t think twice it’s allright), de standards du blues comme « two train’s running » (Muddy WATERS), « hard time killing floor » (Skip JAMES), « illinois blues » (J.B. LENOIR), de compositions connues de contemporains comme « Big mama’s door » d’Alvin YOUNGBLOOD HART, et de titres plus confidentiels comme « Walk with my maker » de Nathan JAMES (talentuex guitariste et chanteur qui n’a pas encore la notoriété des artistes sus-cités.
La réussite de cet album tient, pour moi, à la facilité avec laquelle Arnaud FRADIN s’approprie ces chansons.
• Soit en restant fidèle à l’esprit de l’original sans être dans la copie conforme. Sur « Hard time killing floor, il nous emplit de la tristesse et du désespoir que transmettait Skip James, notamment par un subtil lamento. Sur « Big mama’s door », le riff saturé de la version originale est ici en son (presque) clair, les notes sont détachées, distinctes, et c’est incroyablement énergique. A l’écoute de l’intro de « Don’t leave me», on est projetté dans le delta, et s’attend à voir débarquer Buddy GUY tant la rythmique est calée au fond du temps et la guitare est expressive (ce type maitrise à merveille les hammer’on et les pull off) mais le chant est original et n’imite personne.
• Soit en transposant – avec réussite -la composition dans un tout autre univers musical. « Steady rollin man » part au Mali, et c’est bluffant. Et que dire de sa reprise du « Don’t let nobody drag your spirit down » d’Eric BIBB ? L’original est bâti sur un picking aérien, enlevé et nerveux, ici on est dans la moiteur d’un juke-joint.
Un très bon album, très bien enregistré qui plus est. Jettez-y vos deux oreilles !
Entièrement de ton avis, Tommy! J'ai moi-même beaucoup apprécié cet album, une fois écarté le désappointement de ne pas y découvrir de composition personnelle.
Pour autant, aucune de ces reprises, sélectionnées parmi les moins familières du répertoire, ne manque de caractère, ni de créativité.
Ainsi que le précise Tommy, il y a de l'énergie, et j'ajouterais aussi un gain de fraîcheur et de luminosité dans leurs réinterprétations, dont la facture générale est loin d'être aussi rudimentaire que le laisserait présumer l'appellation du combo.
Toutes se démarquent plus ou moins des originaux, certains arrangements leur offrant parfois même une seconde vie (je pense en particulier au 'Don't leave me' de Buddy Guy, d'une facture aujourd'hui un rien datée) sans leur ôter leur spécificité première, et c'est là toute l'intelligence de cette formation.
Les principales innovations passent par une rehausse rythmique contrebasse-batterie-percussions ('If I get Lucky' ; 'Illinois blues' ; 'Good morning love') et l'addition d'harmonica , là où initialement il n'y en avait pas ('If I get lucky' ; 'Illinois blues'; 'Don't leave me'; ou encore 'I can't judge nobody', un vieux morceau d'Otis 'Big Smokey' Smothers que j'ai eu plaisir à réentendre ici).
D'autres nuances se discernent ensuite: de légères variations de tempo, un subtil changement d'atmosphère (ouest africain, swamp, andalous-indoustani, celtisant), la conversion en son clair de titres à l'origine électrifiés ('I can't judge nobody'; 'Don't leave me'), l'adjonction de slide et de chœurs.
Vocaux et instruments sont dosés avec soin. Le picking d'Arnaud Fradin, délié, parfois presque trop élégant, ressort magnifiquement et il a su adapter son chant aux différents contextes, s'exprimant d'une manière à la fois personnelle et convaincante, l'ensemble sublimé par une sonorisation et un mixage remarquables.
En conséquences, ne boudons pas notre plaisir à l'écoute de blues acoustiques de cette qualité, dont l'exercice, téméraire, s'annonçait comme un défi lancé par l'un des fondateurs du Malted Milk, formation à ses débuts acoustique, ayant ensuite évolué vers le funk-blues électrique.
Et l'on comprend dès lors mieux pourquoi le tandem Fradin - Troussier a pris la précaution de tester la formule sur scène avant de s'y (ré)engager de plain-pied.
Pour autant, aucune de ces reprises, sélectionnées parmi les moins familières du répertoire, ne manque de caractère, ni de créativité.
Ainsi que le précise Tommy, il y a de l'énergie, et j'ajouterais aussi un gain de fraîcheur et de luminosité dans leurs réinterprétations, dont la facture générale est loin d'être aussi rudimentaire que le laisserait présumer l'appellation du combo.
Toutes se démarquent plus ou moins des originaux, certains arrangements leur offrant parfois même une seconde vie (je pense en particulier au 'Don't leave me' de Buddy Guy, d'une facture aujourd'hui un rien datée) sans leur ôter leur spécificité première, et c'est là toute l'intelligence de cette formation.
Les principales innovations passent par une rehausse rythmique contrebasse-batterie-percussions ('If I get Lucky' ; 'Illinois blues' ; 'Good morning love') et l'addition d'harmonica , là où initialement il n'y en avait pas ('If I get lucky' ; 'Illinois blues'; 'Don't leave me'; ou encore 'I can't judge nobody', un vieux morceau d'Otis 'Big Smokey' Smothers que j'ai eu plaisir à réentendre ici).
D'autres nuances se discernent ensuite: de légères variations de tempo, un subtil changement d'atmosphère (ouest africain, swamp, andalous-indoustani, celtisant), la conversion en son clair de titres à l'origine électrifiés ('I can't judge nobody'; 'Don't leave me'), l'adjonction de slide et de chœurs.
Vocaux et instruments sont dosés avec soin. Le picking d'Arnaud Fradin, délié, parfois presque trop élégant, ressort magnifiquement et il a su adapter son chant aux différents contextes, s'exprimant d'une manière à la fois personnelle et convaincante, l'ensemble sublimé par une sonorisation et un mixage remarquables.
En conséquences, ne boudons pas notre plaisir à l'écoute de blues acoustiques de cette qualité, dont l'exercice, téméraire, s'annonçait comme un défi lancé par l'un des fondateurs du Malted Milk, formation à ses débuts acoustique, ayant ensuite évolué vers le funk-blues électrique.
Et l'on comprend dès lors mieux pourquoi le tandem Fradin - Troussier a pris la précaution de tester la formule sur scène avant de s'y (ré)engager de plain-pied.
Je trouve cet aharmoniciste de très bon goût et Arnaud Fradin lui fait la part belle totu au long de l'album Belle marque de confiance
Merci pour les chroniques....Je vais y jeter une oreille attentive
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