Dernier album du guitariste espagnol Javier Vargas et de son combo blues, avec la participation du chanteur rock Paul Shortino (Quiet Riot, King Cobra...) sur 7 titres.


'Spannish road'


(Paul Shortino au chant)


'Hard time blues'


(Tim Mitchell au chant)

'Tobacco road'


(Tim Mitchell au chant)

Opus en écoute partielle ou totale ici : http://www.deezer.com/album/12369344

J'ai lâché l'affaire il y a quelques albums déjà. C'est bien joué mais ça sonne trop propre, trop édulcoré. Il manque le petit grain de folie qui ferait que. Dans le style blues-rock latino, je préfère un bon Tino Gonzales.

Chez les espagnols il y a Gaby Jogeix que j'aime beaucoup :







Avec Kirk Fletcher :

sergio88 a écrit:J'ai lâché l'affaire il y a quelques albums déjà. C'est bien joué mais ça sonne trop propre, trop édulcoré. Il manque le petit grain de folie qui ferait que.

Ressenti à peu près similaire, de mon côté (j'en étais restée à 'Mojo proteccion', pour ma part).

Ça n'est pas tant l'absence de fantaisie (ou de doux délire) qui me dérange sur cet album, c'est surtout qu'il ne respire pas.
Ce fleuve de notes, chez Vargas, m'entrave plus qu'il ne m'embarque dans son sillage, je m'y sens à l'étroit.
En dépit des deux premiers titres qui m'ont fait pensé à du Carlos Santana (et pas dans sa meilleure période), l'ensemble est en effet maîtrisé et bien ficelé, mais un peu trop serré, à mon goût.
Versant guitare, 'Burning shuffle' et  surtout 'Spanish road' ou 'Avenida de May' (deux ''blues'' lents) auraient facilement pu échapper à ce bridage, un autre souffle, moins régulier, eut suffi. A cet égard, 'Tobacco road' est encore la meilleure réussite de l'album. Malheureusement, technique et vivacité d'exécution prennent bien trop souvent le dessus sur le feeling et cet état de semi-apnée n'est décidément pas mon trip.


Quant à Gaby Jogeix, il me semble encore manquer de maîtrise malgré ses 10 ans d'existence artistique.
Dommage qu'il se laisse par moments emporter, comme un jeune chien fou, à jouer la note en trop, qui fiche tout en l'air.
Avec Kirk Fletcher en soutien, ça sonne déjà mieux. Et nonobstant quelques petites maladresses, je reconnais à Jogeix une certaine finesse de jeu  sur 'Stormy Monday'.