Johnie Lewis

Juste un petit copié-collé (légèrement ré-aménagé pour l'occasion) de la bio sommaire précédemment ajoutée au topic "J'écoute un disque de blues...et c'est d'la balle bébé", et ce, afin que les traces de ce bluesman peu connu ne se perdent pas dans les profondeurs du forum...

Johnie Lewis



Johnie Lewis était (en effet, l'on peut supposer que, né en 1910 comme l'indiquait Odé, il ne soit hélas plus de ce monde...) originaire de l'Alabama, même s'il grandit plutôt en Géorgie.
Plus tard, dans les 30's, il gagna la Windy City où il passa la majeure partie de sa vie, en tant que peintre en bâtiments.
Mais il semble également qu'il se soit produit dans divers petits club chicagoans durant ses heures libres.
Et pourtant, c'est à la faveur du documentaire 'Chicago blues' (1970) qu'il fut remarqué et eut ainsi l'opportunité d'enregistrer qq sessions (18 en tout) - très mouvance Southern country blues- vers la fin 70 & le début 71, pour le label Arhoolie.

Il fut influencé par le style de Blind Lemon Jefferson, Tampa Red & Barbecue Bob, ses références favorites, semble-t-il.


* Disco:

Une unique réédition solo, le concernant, et comprenant cette fois la totalité des prises enregistrées sur cette même période 1970 - 71:


Johnie Lewis - Alabama Slide Guitar

Alors amateurs de blues acoustique, et friands de slide, cet album-là vous est particulièrement destiné!

Une voix pleine de conviction chez Johnie, lequel s'avère excellent guitariste, et surtout slidiste confirmé!!!


Les titres de l'album:



dont les 6 derniers sont inédits.


Dans sa manière de chanter, l'une de ses particularités était de souvent laisser en suspens la fin de ses phrasés vocaux, en utilisant sa guitare pour les terminer et ainsi les mettre en relief.

Personnel:
Johnie Lewis/ chant, guitare, harmonica, kazoo
Charlie Musselwhite/ harmonica (titre n°5, notamment)

* Extraits vidéo où l'on peut le voir jouer, ou encore l'y entendre:





(ici vers 1'54)

...Enfin voilà, tout ça pour dire que personnellement j' cet artiste!

Oui j'aime beaucoup, bien que ne je sois pas un grand amateur de slide. Je ne savais pas qu'il avait enregistré un disque. Je me souviens que la première fois que j'ai vu le film, j'étais étonné que même les peintres en bâtiment anonymes jouaient si bien...
Concernant le film "Chicago Blues", je pense que tout le monde a du le voir, si ce n'est pas le cas : si il faut en avoir vu qu'un seul sur le Blues, c'est celui-là, à mon avis. Je l'ai en VHS, mais il existe en DVD Zone 1 et doit pouvoir être téléchargé par ci par là . Youtube en présente plein d'extraits.

Parlant de bluesman tombant dans l'oubli, il y a dans le film, une très rare séquence de Floyd Jones interprétant seul dans son salon "Stockyard Blues". Pour moi, cet extrait a été longtemps la quintessence de tout ce que j'aime dans cette musique. Et dire que l'on ne trouve même plus les enregistrements des années 50 de Floyd Jones en CD et seulement quelques titres en téléchargement, c'est triste...

une question que je me posais hier en réécoutant ce disque : quelqu'un sait sit "I'm gonna quit my baby" a un quelconque rapport avec le titre éponyme de BB King ?

Aucune idée, à vrai dire...

A part le titre, et l'allusion commune au sky, tu trouves une ressemblance, toi?

je retrouve plus le titre de BB King dans mon foutoir

Hi hi hi...

blues bibliophilia a écrit:Oui j'aime beaucoup, bien que ne je sois pas un grand amateur de slide. Je ne savais pas qu'il avait enregistré un disque. Je me souviens que la première fois que j'ai vu le film, j'étais étonné que même les peintres en bâtiment anonymes jouaient si bien...

A la lumière de ce que j'ai cru comprendre (revu le documentaire dans son intégralité, tantôt... ), il semblerait que tous avaient un job à leurs débuts sur Chicago - Muddy dit d'ailleurs avoir travaillé dans une fabrique de papier- les cachets du samedi venant arrondir qq peu leurs fins de mois difficiles! On peut y voir aussi JB Hutto trifouillant dans des casiers à pièces détachées mécaniques durant son interview, j'imagine que le plan devait avoir un rapport avec son emploi, non?

blues bibliophilia a écrit:Concernant le film "Chicago Blues", je pense que tout le monde a du le voir, si ce n'est pas le cas : si il faut en avoir vu qu'un seul sur le Blues, c'est celui-là, à mon avis. Je l'ai en VHS, mais il existe en DVD Zone 1 et doit pouvoir être téléchargé par ci par là . Youtube en présente plein d'extraits.

Effectivement, c'est un documentaire intéressant, quoique bien trop court à mon goût. Disons qu'il a surtout le mérite d'expliquer le passage de l'acoustique à l'électrique: soit une nécessité conjoncturelle que seule l'opportunité de faire porter le son plus loin ne justifiait pas dans sa totalité. De fait, il semble que la dure réalité de la vie en métropole se soit très vite chargée de l'autre aspect!...

blues bibliophilia a écrit:Parlant de bluesman tombant dans l'oubli, il y a dans le film, une très rare séquence de Floyd Jones interprétant seul dans son salon "Stockyard Blues". Pour moi, cet extrait a été longtemps la quintessence de tout ce que j'aime dans cette musique. Et dire que l'on ne trouve même plus les enregistrements des années 50 de Floyd Jones en CD et seulement quelques titres en téléchargement, c'est triste...

Il y a tout même 'The Chronological Floyd Jones - 1948/53 ' (Blues & Rythms series Classics) qui couvre en partie cette période, avec un 'Stockyard blues' certes un peu moins dépouillé, mais néanmoins fort agréable...

Sinon, un bonheur intégral d'entendre Willie Dixon entamer un field holler a capella, JB Hutto (sans couvre-chef!) hurler dans son micro, Muddy, Junior... Et surtout, surtout, Buddy Guy interpréter cette sublime version live de 'First time I met the blues' , à mille lieux de l'enregistrement studio sur 'I was walking through the woods' ! Un pur délice !!!