Duke Robillard
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Re: Duke Robillard
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http://www.musicinbelgium.net/pl/modules.php?name=Reviews&rop=showcontent&id=5184
ROBILLARD, Duke - Low down & tore up
/ paru le 06-10-2011 /
Il semble que très peu de temps soit passé depuis la parution de l’album "Passport to the blues" de Duke Robillard mais à bien réfléchir, cela fait quand même un an. Le rythme de production du bluesman de Rhode Island est tel qu’on a l’impression qu’il sort les albums à la chaîne, en coulée continue. Cela n’est pas étonnant quand on sait que Duke Robillard est aujourd’hui une cheville ouvrière indispensable du blues américain contemporain. À 63 ans, le bonhomme n’a jamais été aussi actif. On le connaît depuis les années 60, depuis l’époque où il jouait avec les Roomful Of Blues et où il participait à des tas d’enregistrements pour des bluesmen confirmés (Eddie Vinson, Big Joe Turner, Robert Gordon). On le retrouve aussi au sein des mythiques Fabulous Thunderbirds puis, depuis une vingtaine d’années, il sort des albums solos à la cadence d’un atelier textile du Sin-Kiang.
Duke Robillard est aussi un invité recherché qui a joué sur quantités d’albums. On le trouve chez Jimmy Witherspoon, sur deux albums de Jay McShann (l’un des pianistes les plus en vue de Kansas City), des albums de Billy Boy Arnold et de Rosco Gordon, chez les Rockin’ Highliners et un projet en duo avec le légendaire jazzman Herb Ellis. Il est présent sur l’album "Time out of mind", le disque de Bob Dylan produit par Daniel Lanois. On trouve aussi sa trace dans des productions de Ruth Brown, Johnny Adams, John Hammond, Pinetop Perkins et Ronnie Earl. Bref, il serait plus facile de compter les albums de blues sur lesquels Duke Robillard n’a pas joué.
Avec son avant-dernier album "Passport to the blues", Duke Robillard nous avaient invités à parcourir le blues sous toutes ses formes. Dans "Low down & tore up", Duke Robillard choisit un concept particulier : revisiter des vieux titres des années 40 et 50 de la sphère rock ‘n’ roll/boogie/blues, écrits par des petits maîtres comme Eddie Jones, James Crawford Jr. ou Elmore James. Avec ses musiciens Bruce Bears (piano), Brad Hallen (basse) et Mark Teixeira (batterie), Duke Robillard tourne les boutons de la machine à remonter le temps et utilise pour ce faire du matériel d’époque : ampli Vega des années 50, guitare Epiphone de 1938, etc.
Le travail de sélection des morceaux sur cet album confine à la performance d’archiviste. Duke Robillard dépoussière ainsi des morceaux de bluesmen oubliés comme Eddie "Guitar Slim" Jones (1926-1959), Eddie Taylor (1923-1985), Pee Wee Crayton (1914-1985), Dave Bartholomew (né en 1920), Jimmy McCracklin (né en 1921), Sugar Boy Crawford (né en 1934) ou Mel London (1932-1975), sans parler de l’immense John Lee Hooker. C’est donc un plongeon dans le cœur absolu de la matière blues des années 50 qui est proposé ici, à une époque où on sent que les sonorités et les rythmiques du blues sont en train de prendre une légère coloration rock ‘n’ roll. La preuve est à nouveau apportée : ce sont les bluesmen noirs qui ont inventé le rock ‘n’ roll et ils n’ont fait que le laisser en pâture aux ploucs blancs qui pataugeaient dans la country. À la fois pour les titres rares repris ici et l’interprétation décapante qui en est faite, cet album de Duke Robillard est tout simplement excellent.
François Becquart
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ROBILLARD, Duke - Low down & tore up
/ paru le 06-10-2011 /
Il semble que très peu de temps soit passé depuis la parution de l’album "Passport to the blues" de Duke Robillard mais à bien réfléchir, cela fait quand même un an. Le rythme de production du bluesman de Rhode Island est tel qu’on a l’impression qu’il sort les albums à la chaîne, en coulée continue. Cela n’est pas étonnant quand on sait que Duke Robillard est aujourd’hui une cheville ouvrière indispensable du blues américain contemporain. À 63 ans, le bonhomme n’a jamais été aussi actif. On le connaît depuis les années 60, depuis l’époque où il jouait avec les Roomful Of Blues et où il participait à des tas d’enregistrements pour des bluesmen confirmés (Eddie Vinson, Big Joe Turner, Robert Gordon). On le retrouve aussi au sein des mythiques Fabulous Thunderbirds puis, depuis une vingtaine d’années, il sort des albums solos à la cadence d’un atelier textile du Sin-Kiang.
Duke Robillard est aussi un invité recherché qui a joué sur quantités d’albums. On le trouve chez Jimmy Witherspoon, sur deux albums de Jay McShann (l’un des pianistes les plus en vue de Kansas City), des albums de Billy Boy Arnold et de Rosco Gordon, chez les Rockin’ Highliners et un projet en duo avec le légendaire jazzman Herb Ellis. Il est présent sur l’album "Time out of mind", le disque de Bob Dylan produit par Daniel Lanois. On trouve aussi sa trace dans des productions de Ruth Brown, Johnny Adams, John Hammond, Pinetop Perkins et Ronnie Earl. Bref, il serait plus facile de compter les albums de blues sur lesquels Duke Robillard n’a pas joué.
Avec son avant-dernier album "Passport to the blues", Duke Robillard nous avaient invités à parcourir le blues sous toutes ses formes. Dans "Low down & tore up", Duke Robillard choisit un concept particulier : revisiter des vieux titres des années 40 et 50 de la sphère rock ‘n’ roll/boogie/blues, écrits par des petits maîtres comme Eddie Jones, James Crawford Jr. ou Elmore James. Avec ses musiciens Bruce Bears (piano), Brad Hallen (basse) et Mark Teixeira (batterie), Duke Robillard tourne les boutons de la machine à remonter le temps et utilise pour ce faire du matériel d’époque : ampli Vega des années 50, guitare Epiphone de 1938, etc.
Le travail de sélection des morceaux sur cet album confine à la performance d’archiviste. Duke Robillard dépoussière ainsi des morceaux de bluesmen oubliés comme Eddie "Guitar Slim" Jones (1926-1959), Eddie Taylor (1923-1985), Pee Wee Crayton (1914-1985), Dave Bartholomew (né en 1920), Jimmy McCracklin (né en 1921), Sugar Boy Crawford (né en 1934) ou Mel London (1932-1975), sans parler de l’immense John Lee Hooker. C’est donc un plongeon dans le cœur absolu de la matière blues des années 50 qui est proposé ici, à une époque où on sent que les sonorités et les rythmiques du blues sont en train de prendre une légère coloration rock ‘n’ roll. La preuve est à nouveau apportée : ce sont les bluesmen noirs qui ont inventé le rock ‘n’ roll et ils n’ont fait que le laisser en pâture aux ploucs blancs qui pataugeaient dans la country. À la fois pour les titres rares repris ici et l’interprétation décapante qui en est faite, cet album de Duke Robillard est tout simplement excellent.
François Becquart
Invité- Invité
Re: Duke Robillard
Les extraits en écoute ici ou là donnent furieusement envie en tout cas !
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Jack O' Diamonds- Fever In The Bayou
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