Lil son Jackson

Little Son Jackson (parfois Lil' Son Jackson) était un surnom employé par le bluesman Melvin Jackson. Un survivant du blues qui a enregistré jusque dans les années 1960. Les disques de Jackson sont sortit sous le nom de Melvin "Lil' Son" Jackson.

En 1948, un mécanicien de trente-deux ans Melvin Jackson bluesman amateur de Dallas et sort un disque dans une salle de jeu de son quartier. Ses amis lui conseille de l'envoyer à Bill Quinn de Houston’s Gold Star Recording, qui avait lancé une série de "Race records" l'année précédente. À la surprise de Jackson, Quinn l'invite à Houston pour enregistrer. Ses disques Gold Star se vendent bien assez au Texas, en Oklahoma et en Louisiane, suffisamment pour attirer l'attention de Lew Chudd de Imperial Records. Maintenant musicien à plein temps, Jackson enregistre plus de cinquante titres pour Impérial à Los Angeles et au Texas entre 1950 et 1954.


Jackson a suivi un sentier semblable à Smokey Hogg, Frankie Lee Sims et Lightnin' Hopkins bluesmen typique du Texas qui ont enregistré dans une veine de blues rustique sèche et réservée plutôt que dans le style plus moderne, Jazzy des guitaristes texans comme Gatemouth Brown et T-Bone Walker.
Sur Impérial, il a enregistré tant en solo qu'en groupe. Sa meilleure chanson est "Rockin' et Rollin'" (1951), aussi connue comme "Rock Me" (Muddy Waters) ou "Rock Me Baby" (B.B. King). (Malgré un chevauchement lyrique, la chanson de Jackson n'est pas la même que celle d'Arthur Crudup en 1944 "Rock Me Mamma").
Ses derniers essais de serrer son style dans un petit format de bande (son idée, apparemment) ont eu tendance à accentuer ses excentricités de choix du moment.
Homme réservé et religieux dont la personnalité n'a pas convenu au monde du spectacle, il a quitté le blues après un accident d'automobile en 1956. cependant Chris Strachwitz d'Arhoolie a réussit à le sortir de sa retraite assez longtemps pour enregistrer un album en 1960.


Melvin "Lil Son" Jackson était le dernier d'une longue lignée de joueurs de country blues du Texas et de beaucoup de façons qu'il était le plus raffiné, en jouant de la guitare plus régulièrement que Lightnin' Hopkins, le bluesman Texas auquel il ressemble le plus et ses chants frais et clairs ont porté ses histoires de promeneur romantique blessé du royaume du cliché dans le territoire de l'histoire réelle, ce qui est probablement la seule chose vraiment moderne des premiers enregistrements de Jackson.
Son père aimait le blues et sa mère jouait de la guitare gospel. L'expérience initiale de leur fils est venue avec une agrégation spirituelle appelée "the Blue Eagle Four". Il a servi dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale avant d'avoir tout d'un coup l'idée de devenir un musicien de blues professionnel.
Il a travaillé les vieilles formes de country blues et ses thèmes, mais dans le but de les actualiser et de les adapter à ses propres besoins, il les a personnalisés juste assez pour leur donner la singularité.

C’est à son retour de la guerre et de la France, en 1946, que le jeune Melvin Jackson se concentre sur la guitare et le Blues, traduisant dans ses chansons tout ce qu’il a vécu pendant son adolescence, à Smith County, dans le Nord-Est du Texas, dans l’une des 6.000 fermes de cette région : le travail exténuant, la sueur, la joie de se retrouver le soir, les chants des esclaves, l’amour des femmes. Gone With The Wind (Parti avec le vent), No Money, No Love (Pas d’argent, pas d’amour), Bad Whiskey, Bad Women (Mauvais whiskey, mauvaises femmes) vous feront découvrir ce que ressentait Melvin Jackson, et comment il le traduisait en chansons, dans la droite ligne de ce que lui-même avait appelé le ‘rural blues’. Freedom Blues et Roberta Blues font partie des quatre premiers titres que Bill Quinn, propriétaire du label Gold Star, lui fit enregistrer, et qui furent ensuite repris par nombre de bluesmen.
Jackson est mort le 30 mai 1976, à Dallas, TX, du cancer, son décès s'est révélé une perte incalculable dans la communauté du blues. Il était né en 1916

Discographie




Vol 1 et 2

merci pour la découverte mister old!
j'aime beaucoup le son de sa guitare!

Ha oui, t'as raison, tout perturbé que je suis, j'avais oublié un extrait musical.

Bien belle découverte effectivement, thanks OD.

C'est épatant ...en écoutant derriére les notes, on se demande sur-quéque-c'était comme guitare qui jouait, entre les basses et les aigues, l'équilibre est étonnant...

Old_Debris , je ne connaissais que le nom merci :d

Ah oui, excellente présentation de ce magnifique artiste, donc je pensais qu'on avait déjà fait un sujet.
Je possède le "Complete Imperial Recordings", un must de 55 chansons (et chouette livret aussi) que je ressors aussitôt de leur retraite...

Sur la platine dès que la soirée "world" de France Musique est terminée (bon cru aussi ce soir avec le Maghreb).

Je pensais aussi qu'on avait déjà fait un sujet, mais j'ai fouillé tout la partie blues et l'index, rien trouvé. Peut être la chronique d'un disque.

Je viens juste de réécouter le "Complete Imperial recordings", un "petit" bijou vraiment (enfin, pas si petit que ça, 138 minutes de musique tout de même ).

Ce qui est très intéressant ici, c'est qu'on y suit toute l'évolution de l'instrumentation entre 1950 et 1954, notamment le passage de acoustique à électrique en passant par toutes sortes de formations avec piano et saxophone.
Un vrai raccourci de l'histoire du Blues "post war" entre Texas et Californie.
Passionnant !

Et cette voix désenchantée (!) si émouvante

O.D, vraiment excellent ce Texan , merci

Mouimouimoui certes, mais ça ne vaut pas un bon lightnin'.

A ne pas confondre avec Melvin Jackson, saxophoniste dans le groupe de BB King, comme a pu le faire allmusic.com dans ses crédits

bien jolie biographie qui met en valeur cet artiste avec les notes qui vont avec pour se faire une idée

Ah ça, les homonymies...

Saviez-vous par exemple que Albert King est aussi un contrebassiste canadien qui a accompagné Oscar Peterson à ses débuts ?

Faut dire quelle idée de s'appeler Albert King. Pourquoi pas John Smith ou Robert Johnson tant qu'on y est? (C'est fou Robert Johnson j'ai voulu l'inventer en tant que nom pas original, et voila).
J'ai très souvent le probleme avec les noms que je ne connais qu'un peu. Pour un des plus grands pays au monde il doivent avoir 50 noms à tout casser.

Mrs Pitiful a écrit:Faut dire quelle idée de s'appeler Albert King. Pourquoi pas John Smith ou Robert Johnson tant qu'on y est? (C'est fou Robert Johnson j'ai voulu l'inventer en tant que nom pas original, et voila).
J'ai très souvent le probleme avec les noms que je ne connais qu'un peu. Pour un des plus grands pays au monde il doivent avoir 50 noms à tout casser.

50 noms??!!, Ptete pas quand meme.

Mais c'ets vrai que quand on s'appelle Young, on a une marge d'avance aus USA.

Cairo Blues - Lil' Son Jackson avec de belles images.