J. Geils Band

Le J. Geils Band se forme en 1967 à Worcester, Massachusetts. A l’origine il pratique un R & B mâtiné de blues-rock, persistant dans cette (excellente) voie durant toutes les années 70. Les sirènes commerciales (et de MTV) le feront ensuite verser dans une musique plus orientée pop durant les années 80.

Le groupe débute d’abord en tant que trio acoustique de blues au milieu des années 60. Il est alors composé du chanteur et guitariste John Geils, du bassiste Danny Klein (Dr Funk de son nom de scène) et de Richard Salwitz à l’harmonica (dit Magic Dick).

Ils se produisent en ce temps là sous le nom de “Snoopy and the Sopwith Camels”, alors que Geils fréquente l'institut polytechnique de Worcester pendant deux ou trois semestres. En 1967 le groupe se met à l’électricité et recrute le batteur Stepen Jo Bladd ainsi que le chanteur Peter Wolf (de son vrai nom Peter Blankenfeld) originaire de Boston. Changement dans la musique donc, mais aussi changement de nom le groupe devenant le J. Geils Blues Band (avant de devenir J. Geils Band tout court). L’année suivante voit l’arrivée de Seth Justman en tant qu’organiste. Le label Atlantic Records les remarque et, en 1970, leur fait signer un contrat d’enregistrement.

Bien que résidant à Boston, le groupe considère Detroit comme leur résidence secondaire en raison de leur énorme popularité là bas. Trois de leurs albums live seront d’ailleurs enregistrés lors de prestations à Detroit.

Le J. Geils Band passe pour la première fois sur les ondes avec le single "First I Look at the Purse". Beaucoup d’autres suivront dans les seventies comme "Ain't Nothin' But a Houseparty" (1973) ou "Musta Got Lost" (1974). Vers la fin de la décennie ils passent chez le label EMI America Records.

Le 17 août 1971, lors d’un show à Boston, The Allman Brothers Band cite le J. Geils Band comme leur groupe local favori. Ils joueront d’ailleurs ensemble lors du dernier concert au Filmore East avant sa fermeture.

Pourtant, après leurs succès commerciaux initiaux, le groupe stagne et semble n’être destiné qu’à assurer les premières parties. Nouveau redémarrage en 1977 avec le single “Island”, suivi en 1978 de “Sanctuary”.

Au début des années 80 les choses semblent bien s’améliorer avec la sortie de l’humoristique “Love Stinks” d'abord, puis avec leur succès avec l'album “Freeze Frame” qui inclus le titre “Centerfold".

A la suite de désaccords artistiques Wolf quitte le groupe en 1983. Il n’est pas remplacé et c’est Seth Justman qui se charge à présent des parties vocales sur le nouvel album “You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd”. Le succès n’est pas vraiment au rendez-vous.

En 1999 Wolf réintègre le groupe pour une tournée de 13 dates sur la côte Est et le Midwest Supérieur.

Le groupe plonge ensuite dans une semi-retraite. Geils restaure des voitures de sport dans le Massachusetts et ouvre le légendaire magasin légendaire KTR European Motorsports à Ayer. En 1992 il rejoint son vieux pote Richard "Magic Dick" Salwitz pour former le groupe “Bluestime” qui sortira deux disques, “Bluestime” (1994) and “Little Car Blues” (1996) sur le label Rounder Records.

En 2004, Geils produit l’album “Nail It !” pour le groupe de blues-rock du Massachusetts The Installers. A l’occasion il apparaît avec eux sur scène.

Le 22 mai 2006 les six membres originaux font une reformation surprise lors de la célébration du soixantième anniversaire du bassiste Danny Klein au Scullers Jazz Club à Boston.

Le 19 février 2009 le groupe sera réunit une nouvelle fois à l’occasion de l'ouverture du House Of Blues sur Lansdowne Sreet à Boston, autrefois emplacement de l’Avalon, L’Axis, l’Embassy et le Modern.

Discographie :

The J. Geils Band (1970)
The Morning After (1971)
"Live" Full House (1972)
Bloodshot (1973)
Ladies Invited (1973)
Nightmares... and Other Tales from the Vinyl Jungle (1974)
Hotline (1975)
Blow Your Face Out (1976)
Monkey Island (1977)
Sanctuary (1978)
Best of the J. Geils Band (1979)
Love Stinks (1980)
Freeze Frame (1981)
Showtime! (1982)
You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd (1984)
Flashback (1986)
Flamethrower (1986)
Anthology : Houseparty (1993)
Looking for a Love (1997)

Disques conseillés :

The Morning After


"Live" Full House


Love Stinks


Site internet : www.jgeils.com

Ah le J Geils Band ça c'est un groupe qui roxxe son poney

ça a bercé mon adolescence avec notamment ce superbe harmonica.

j'ai toujours eu un faible pour cet excellent live :

Bonne pioche Jungle, c'est en effet loin d'être leur plus mauvaise production De toute façon à ceux qui voudraient les découvrir je conseille plutôt, si possible, de commencer par un live.

il y en avait un aussi que j'aimais beaucoup mais je ne l'ai qu'en vynil quelque part à la cave : le titre phare était centerfold (qui est comme chacun sait la page centrale dépliable de play-boy ) et justement quand on ouvrait le vynil on avait une pin-up en double page

Dans ce cas là c'est l'album "Freeze Frame" (comme je l'ai d'ailleurs précisé dans la bio).

Oui, "Freeze Frame" fut un grand succès de mon temps de lycéen...
Il y avait plusieurs "tubes" dedans, en fait.
Faudrait que je ressorte ça, je dois l'avoir en K7 c'est sûr !

Freeze Frame est excellent ùmais le spuristes l'ont treouvé trop commercial, trop FM.

Mais le Live fukk house il déchire !
Love Stonks est excellent aussi