BUDDY GUY

PHILIPP a écrit:

Loic a écrit:

PHILIPP a écrit:Je viens de voir l'interview (30mns environ superbe !!), de Buddy par Tavernier dans le bonus de la Brume Electrique : 2 DVD à 6 euros neuf

Buddy raconte que pendant son enfance il n'avait qu'une paire de chaussures pour aller à l'école : 2heures de marche !! Pour les économiser il les enlevait & les mettait sur l'épaule. Pour se laver les pieds il les frottait dans l'herbe mouillée car il n'avait pas l'eau courante.

Ce deuxième dvd est vraiment très intéressant, on ne le dira jamais assez, et montre enfin Buddy Guy sous un bon jour...

il raconte également que lors de sa montée à Chicago pour faire sa première démo avec sa gratte, chez Chess Studios, il s'en ira dépité car un gratteux (qui n'avait pas sa guitare) & qui auditionnait avec son groupe lui prit la sienne, ce qui l'ulcérat profondément.

Le deuxième essai fut le bon avec l'appui d'Otis Rush. Muddy Waters qui l'entendit, intrigué vint le soir & lui donna à manger car il jeûnait depuis 3 jours. Buddy leur sera éternellement reconnaissant.

Il parle aussi de Lonnie Johnson avec lequel il joua & dont la photo siège chez lui.

Il accepta de faire ce film car il vit une fois Tommy Lee Jones avec un t-shirt qui représentait son club de blues.

L'interview se finit trop tôt car Buddy continue de parler de Ligthnin' Hopkins entre autres... dommage !!!

Phil cotton color a écrit:
Et tout ça laisse aisément comprendre pourquoi il a envie de profiter au maximum aujourd'hui de la petite reconnaissance mondiale dont il jouit et de la relative aisance financière qui va avec ! Personnellement, je ne vois pas de quel droit j'oserais le lui reprocher, même si cela va de pair avec certaines concessions musicales.

Catfish a écrit:

Phil cotton color a écrit:
Et tout ça laisse aisément comprendre pourquoi il a envie de profiter au maximum aujourd'hui de la petite reconnaissance mondiale dont il jouit et de la relative aisance financière qui va avec ! Personnellement, je ne vois pas de quel droit j'oserais le lui reprocher, même si cela va de pair avec certaines concessions musicales.

Même si on peut comprendre qu'il ait envie de profiter de cette onde porteuse et de retombées financières par quelques concessions commerciales, et en aucun cas le lui reprocher, ce n'est pas une raison pour se dire: "bon il a connu la misère donc ce qu'il fait est bien".
Indépendamment des personnalités, des histoires de vie, on accroche ou pas à une oeuvre.

Iceman a écrit:Le dernier numéro de Soulbag consacre son dossier principal à Buddy Guy et c'est tout simplement excellent. L'interview est plus anecdotique car E. Doidy et J. Lacava n'osent, je pense, pas aller au fond des choses. On reste dans l'interview bateau que n'importe quel artiste accorde à l'occasion de la sortie de son dernier album. C'est un peu dommage, mais le dossier rattrape largement la sauce.
D'ailleurs ce numéro est très blues, ça change un peu des numéros précédents fortement accès Soul.

Iceman a écrit:Ce matin, au pied du sapin il y avait "DJ play my blues" (réédition chez JSP). Je rejoins ce qui a été dit précédemment, cet album est tout simplement magnifique et fait indiscutablement partie des must have de Buddy Guy. On est assez loin de "A man and the blues", plus proche du très déroutant "Stone Crazy", mais c'est largement supérieur à tout ce qu'il a pu produire pour Silvertone.

In 1969, guitarist Buddy Guy got together with his old Chicago blues buddy Junior Wells, added in jazz pianist Junior Mance, and cut a loose, "unplugged" session for Blue Thumb Records that became the now-legendary album Buddy And The Juniors. Now, on the occasion of Buddy Guy's 75th birthday, the album makes its first-ever domestic CD release on the Verve label via Hip-oSelect.com, digitally remastered from the original analog master tape reels. Michael Cuscuna, the album's original producer, supervised the reissue and wrote new liner notes detailing the album's genesis.

Buddy And The Juniors only happened because Buddy Guy was out of options with Vanguard (his previous label) and he trusted Cuscuna, a 20-year-old student he'd befriended, to help him. At the guitarist's request Cuscuna had co-produced the final Vanguard album, but the label refused to pay travel costs for Buddy to supervise the mixing in New York. So Cuscuna turned to a friend at Blue Thumb, which was a bit more daring, and a budget to record - for just one day and without a full band - was okayed.

"Buddy's charm and laid-back manner turned the studio into a back porch atmosphere," Cuscuna, now a three-time Grammy® winner, writes in the package's liner notes. "Junior Mance was... clearly enjoying this back-to-the-roots experience and loved watching the two blues masters interact. Junior Wells was not a particularly social creature and certainly not a master of small talk... so Mance was deferential, Wells was reticent, I was in over my head and Buddy was in control. He was breaking more ice than a bartender at an Irish wedding."

Buddy and the two Juniors were relaxed, cutting familiar tunes like Willie Dixon's "Hoochie Coochie Man" and their own off-the-cuff originals, including "Buddy's Blues" and two improvised tracks recorded in a single burst of creative energy: "Talkin' 'Bout Women Obviously" and "Riffin'." It made for a fresh, inviting album that has finally received a proper CD reissue.