CHET BAKER

Ce mec je le connaissais sans l'avoir vraiment écouté, sa vie, la dope, son look, et puis à force....
In New York de 1958. Première période, quelle claque quel feeling, quelle façon de lancer les notes, d'improviser, incroyable.........
Deuxième essai Chet Baker sings, là c'est cool, les classiques du jazz, je me dis que c'est beau, plus que beau
J'ai attendu tout ce temps pour écouter ce mec !
Après j'écoute avec Jerry Mulligan, puis la période européenne.
Et moi qui croyais ne pas aimer le son de la trompette !

ma connaissance du jazz étant plus que très limité aurais tu un disque à conseiller pour une première approche (je connais bien sûr de nom mais quasiment pas musicalement)

Je ne suis pas un gros amateur de Chet, mais j'ai celui-ci qui est bien et qu'on doit pouvoir trouver à prix abordable (au gré des rééditions).



Comme le titre l'indique, enregistré après un séjour en prison en Italie dans les années 60 je crois.

Sinon, vu que c'était l'anniv des 20 ans de sa mort récemment, tu dois pouvoir trouver moult rééditions et compilations facilement, donc en écoutant un peu...

PS : sinon, Jungle, tu connais qq un qui pourrait t'en conseiller 200 ou 300 des Chet, hein

je note ton indication, je vais fouiller un peu.

pg a écrit:

PS : sinon, Jungle, tu connais qq un qui pourrait t'en conseiller 200 ou 300 des Chet, hein

pas compris

Celui-là, entièrement instrumental, est superbe :

Jungleland a écrit:je note ton indication, je vais fouiller un peu.

pg a écrit:

PS : sinon, Jungle, tu connais qq un qui pourrait t'en conseiller 200 ou 300 des Chet, hein

pas compris

moi non plus

Et sinon vous auriez des titres du chet. Pour savoir quand on retourne entre ses doigts un disque a la fnac.

acid a écrit:Et sinon vous auriez des titres du chet. Pour savoir quand on retourne entre ses doigts un disque a la fnac.

Je peux te conseiller deux de ses galettes : "Embraceable You" et "Chet Baker in Tokyo".

En prime voici une petite bio sur le bonhomme :

Chesney Henry "Chet" Baker Jr, le jazzman blanc le plus dépressif de l'histoire est né le 23 décembre 1929 à Yale, Oklahoma. Son père, Chesney Sr, jouait de la guitare dans un groupe de country local. A 10 ans, Chet et sa famille déménagèrent vers la Californie du Sud, pendant l'âge d'or du bebop. Pour les 12 ans de Chet, Chesney Sr lui offrit un trombonne pour l'encourager à faire de la musique. Le garçon trouvant l'instrument trop difficile (et transi d'admiration pour le trompettiste Harry James), il l'échange pour une trompette. Il en jouera tout le long de sa scolarité. En 1946, il part à l'Armée, mais n'abandonne pas son instrument pour autant, il jouera d'ailleurs avec l'Army Band dans le Berlin conquis. A son retour en 1948, il poursuit son éducation musicale à la faculté d'El Camino, mais se réengage en 1950 à la suite d'une déception amoureuse. Muté dans un bataillon disciplinaire, il déserte, puis se fait réformer pour "raisons psychiatriques". Il passe avec succès une audition pour Charlie Parker et trouve le succès en 1952 au sein du Gerry Mulligan's pianoless quartet, qui joue régulièrement à Hollywood. Chet s'illustre par la force de son solo sur le morceau "My Funny Valentine", un morceau qu'il gardera comme fétiche tout au long de sa vie. Le Quartet se dissout bientôt, suite à l'arrestation de Mulligan pour possession de drogue. En 1953, Chet Baker forme son propre groupe, The Chet Baker Quartet, qui rencontre un grand succès sur scène et sur vynile. Il commence à voyager en Europe, et enregistre à la tête de diverses formations, surtout françaises. Il retourne aux Etats-Unis en 1956 et devient accro à l'héroïne et à la cocaïne. Les poursuites judiciaires commencent, ayant un effet chaotique sur sa carrière et sa vie. Il repart en Europe de 1959 à 1964 où il se fait arrêter, emprisonné ou expulsé à foison. Il s'arrête à Paris et s'initie au bugle (un instrument proche de la trompette, dont la conicité permet une réponse rapide et surtout un son très doux et très "rond"). Chet enregistre quelques albums magnifiques durant la première moitié des années 60 (comme les enregistrements Prestige de 1965), mais tombe dans la facilité et n'offre que de médiocres prestations durant le deuxième moitié de la décade. Après un concert à San Francisco en 1966, il se fait agresser par des dealers. Sa mâchoire est fracturée et beaucoup de ses dents (très fragilisées par des années de drogue) sont cassées. D'autres arguent que l'histoire est inventé et que les dents de Chet ont pourri toutes seules à cause de sa consommation narcotique. En tout cas, Chet ne peut plus jouer et travaille pour une station service, seize heures par jour, durant plus de trois ans. Il apprend à jouer avec un dentier (ce qui est très difficile pour un joueur de cuivre) et réapparaît petit à petit sur scène en 1973. Il recommence aussi à enregistrer, redevient toxicomane et repart en Europe, où il tourne et enregistre de plus en plus régulièrement, principalement à cause de ses besoins d'argent pour acheter sa drogue. Du coup sa discographie durant cette période est très inégale en qualité. Cependant, vers le début des années 80, son style s'améliore encore plus. Même si ses prestations sont imprévisibles (il jouait parfois parmi les meilleurs concerts de sa vie, d'autres fois des prestations pauvres, parfois même il ne venait pas), et malgré son âge, sa fausse dentition et sa toxicomanie, certains de ses enregistrements européens révèlent une musique plus mature, un talent brillant de simplicité et de profondeur que n'atteignaient pas ses précédents disques. Le 13 mai 1988 à Amsterdam, Chet Baker tombe de la fenêtre ouverte de sa chambre d'hotel. Sa carrière prend fin brutalement, alors que ses qualités musicales sont au plus haut. Une autopsie révèle qu'il n'était ni saoul ni drogué au moment des faits. Son corps sera enterré au Cimetière du Parc d'Inglewood, en Californie.

Sur ce site une approche discographique sympa

http://users.skynet.be/sky19290/baker.htm

En lisant la bio qui vient d'être traduite en français, (La longue nuit de Chet Baker) on voit que c'est un long chemin à travers la dope, les embrouilles, les trahisons...
Mais malgré cela et jusqu'au bout de son chemin, sa discographie est peuplée de grands disques (des merdes aussi mais vu le nombre...).

Ok merci.

C'est un super musicien !
Il inspire encore beaucoup de monde aujourd'hui....

Ayler a écrit:Celui-là, entièrement instrumental, est superbe :

enfin trouvé chez un vendeur de cd d'occasion à Mulhouse : magnifique album

Superbe en effet
J'en profite pour signaler la sortie en DVD du film Let's Get Lost qui va faire un excellent cadeau de Noël