The Doors

The Doors est né de la rencontre entre deux amis Jim Morrison (chant) et Ray' Manzarek(clavier) rejoint plus tard par John Desmore(percussion) puis Robbie Krieger(guitare) à Los Angeles en 1965.
Le groupe est influencé par le blues d'abord et le fait que le piano tient la place dominante de la partie instrumentale donne un groupe un son inconnu alors. Le groupe n'a pas de bassiste, c'est la pianiste qui possède un clavier de basse en plus de son orgue qui joue les parties basses en plus de la mélodie. Le chanteur mérite aussi notre attention, il fait partie des poètes maudits. C'est lui qui va instauré dans le groupe une atmosphère sinistre.


Leur premier effort The Doors annonce tout de suite les thèmes: Alors que la jeunesse s'étendait sur les jardins en chantant la paix et l'amour, Morrison chante la fin , il donne la vision d'un futur sombre à l'aide de textes poétiques et décrit tel un Chaman son monde.
Leur premier single Break On Through(to the other side) meurt en radio au moment ou une version court de Light My Fire (oeuvre du guitariste) va amener le groupe dans les sommets. Le single va faire le tour des radios.Si le single touche la population en générale, The End qui termine le disque contribura beaucoup à la légende du poète.


Le second disque Strange Days est un concept album qui a connu un immense succès. De la même manière que The Doors finissait avec un long poème épique The End, Strange Days se termine avec When The Music's Over.


Waiting For the sun devait accueillir en seconde face le célèbre poème du chanteur The Lezard King. Mais finalement on y trouvera qu'une partie. Le groupe est dans une mauvaise passe. En effet le recueil de poème de Morrison est épuisé et le goupe doit livré dans des délais trop court un nouvel album. Celui-ci prends finalement vie en 1968 avec le single du guitariste Hello I Love You qui ouvre le disque.


The Soft Parade ne rencontre pas le même succès que les précédents et l'introduction de cuivres et de cordes fait hausser les sourcils. De plus, ce n'est plus le groupe qui signe les chansons, mais le créateur. On découvre donc beaucoup de contribution du guitariste notemment le single Touch Me.


Absolutely Live renferme le célèbre poème de Morrison, The Lezard King. Il a été enregistré pendant les concerts du groupe de 1969 à 1970.


En 1970 sort Morrison Hotel, on retrouve une signature du groupe pour la chanson. The Doors après le manque de succès de Soft Parade a décidé de revenir aux racines, c'est à dire le blues que l'on retrouve dès la première chanson et à la dernière. Le célèbre joueur d'harmonica John Sebastian joue les parties d'harmonica dans Roadhouse Blues.


En 1971 sort L.A. Woman le denier disque des Doors avec Morrison. C'est une ode à une prostitué métaphore de Los Angeles. Le Blues est plus que présent et le groupe reprendra même Crawling King Snake de John Lee Hooker. Le disque se termine sur Riders On The Storm. Mais le poète ne terminera pas l'enregistrement, prévenu que l'on cherche à se débarrasser de lui(!), il partira en France où il meurt en juillet 1971.


Après le décès du chanteur:

La mort du chanteur se passe lors d'une époque troublée, dissolution des Beatles, mort d'Hendrix, de Joplin, de Martin Luther King et agravation du conflit au Viêt-Nam. Personne ne saura exactement comment est mort le chanteur, celui-ci est enterré à Paris au côté des poètes.
Le groupe malgré l'absence du chanteur vont continuer leur aventure. Mais Other Voices (1971) et Full Circles(1972) ne connaissent aucun succès et le groupe éclate.
An American Prayer sort lors d'une brève reformation du groupe en 1978, il est écrit sur la pochette qu'il s'agit des poèmes de Morrison chanté par Morrison avant sa mort et que la musique est de The Doors.

Aujourd'hui, une formation comprenant la pianiste et le guitariste originaires des Doors tourne sous le nom de Riders On The Storm.


C'était il y a quarante que les Doors ont sortis leur premier album.

Excellent résumé de la (trop) courte carrière des Doors, acid !!!
Allez, j'ose un 19/20

J'avoue ne pas avoir Waiting For the sun, ni The Soft Parade, ni le Live (sauf qqs morceaux par compil interposée), mais je ressors régulièrement les autres avec plaisir

Tiens, tu pourrais faire un sondage "quel est votre album préféré des Doors" !
Moi j'hésiterais un moment

A ma grande honte je l'avoue, je n'ai que le best of(je rougis) et strange days, c'est mon père qui a wiating or the sun, L.A. Woman et surtout Morrison Hotel.

Je connais à peu près le Live parce que mon père à une cassette avec une partie du Live.

Qu'est-ce que je ferais sans mon papa????

Mais comme je ne les ai pas entendu tous, je ne pourrais pas voter.


PS: Je n'est pas rajouté les albums des Doors après la mort de Morrison, parce que sans le chanteur, c'était plus vraiment the Doors.

pg a écrit:

Tiens, tu pourrais faire un sondage "quel est votre album préféré des Doors" !
Moi j'hésiterais un moment

Pas moi, le L.A Woman et de très loin

luther a écrit:

pg a écrit:

Tiens, tu pourrais faire un sondage "quel est votre album préféré des Doors" !
Moi j'hésiterais un moment

Pas moi, le L.A Woman et de très loin

C'est vrai que L.A. Woman est le bluesique des albums, mais je préfère Morrison Hotel pour ses partis de guitare, il y a un son, c'est LE son, vrombissant comme les guêpes, qui arrive puis repart.

Puis Morrison n'avait pas la barbe. Tres important.

pg a écrit:Tiens, tu pourrais faire un sondage "quel est votre album préféré des Doors" !
Moi j'hésiterais un moment

Le premier album en ce qui me concerne, juste derrière L.A. Woman, et juste juste derrière Morisson Hotel...

Ouais t'as oublié de parler des Doors Of The 21st Century avec Ian Astubry, une occasion loupée passer ses nerfs sur ce forum!!

Restons sérieux, ici on parle des Dors et pas de machine à fric sous aspect de commémoration à la mémoire d'héros.^^

acid a écrit: Le chanteur mérite aussi notre attention, il fait partie des poètes maudits. C'est lui qui va instauré dans le groupe une atmosphère sinistre.


Leur premier effort The Doors annonce tout de suite les thèmes: Alors que la jeunesse s'étendait sur les jardins en chantant la paix et l'amour, Morrison chante la fin , il donne la vision d'un futur sinistre.
Leur premier single Break On Through(to the other side) meurt en radio au moment ou une version court de Light My Fire (oeuvre du guitariste) va amener le groupe dans les sommets. Le single va faire le tour des radios.Si le single touche la population en générale, The End qui termine le disque contribura beaucoup à la légende du poète.

Voici un bon résumé discographique de ce groupe mythique, toutefois je ne suis pas tout à fait d'accord lorsque tu parles d'atmosphère sinistre. Les Doors et les poëmes de Morrison (cf Arden Lointain) sont, pour moi, hallucinés, chamaniques parfois visionnaires et prophétiques mais pas sinistres. On les sent parfois désabusés certes mais Morrison est un sorcier, fortement influencé par la culture indigène (Navajo et Yaqui), et nous invite à parcourir son monde. "The end" est un voyage initiatique du fils qui tue son père et règle ses comptes avec son oedipe, cette chanson fit d'ailleurs grand bruit lors de sa création au Whisky à gogo, l'annonce de ce voyage est faite par "Breack on through(to the other side)". Les chansons et thèmes de Robbie Krieger sont "d'inspiration" morrison mais n'ont en aucun le souffle poétique de ce dernier. Ce souffle on peut l'entendre dans le dernier disque de Morrison et des Doors, celui que tu n'as pas cité mon ami, "An american prayer". Il est vrai ce n'est pas un album de chansons mais c'est bien le dernier que James Douglas enregistra et cela se fit à... Paris, où repose désormais le seul poëte américain qui souffre la comparaison avec Rimbaud.

" The killer awoke before the dawn..."

les Doors c'est génial surtout les deux premiers albums, y'a un paquet de chansons super du début a la fin du disque, waow !

Ce qui est dingue, c'est de se dire que leur plus grand succes commercial, c'est un morceau qui n'a pas été ecrit par Morrison, mais par Krieger , c'est a dire "Light my fire".
ça fait des années que les Doors font parti de ma vie musicale, et de ma vie tout court, et j'ecoute toujours avec autant de plaisir un album de temps en temps....le plus souvent Morrison Hotel, ou bien L.A.woman.... allez savoir pourquoi...

axsir a écrit:
Ouais t'as oublié de parler des Doors Of The 21st Century avec Ian Astubry, une occasion loupée passer ses nerfs sur ce forum!!

Dans les "nanars", alors !


Edit: Pour le coup du "sinistre", en effet, je suis pas sûr. Je dirais plutôt "onirique" ou "déjantique"

John Marcus Broady a écrit:

acid a écrit: Le chanteur mérite aussi notre attention, il fait partie des poètes maudits. C'est lui qui va instauré dans le groupe une atmosphère sinistre.


Leur premier effort The Doors annonce tout de suite les thèmes: Alors que la jeunesse s'étendait sur les jardins en chantant la paix et l'amour, Morrison chante la fin , il donne la vision d'un futur sinistre.
Leur premier single Break On Through(to the other side) meurt en radio au moment ou une version court de Light My Fire (oeuvre du guitariste) va amener le groupe dans les sommets. Le single va faire le tour des radios.Si le single touche la population en générale, The End qui termine le disque contribura beaucoup à la légende du poète.

Voici un bon résumé discographique de ce groupe mythique, toutefois je ne suis pas tout à fait d'accord lorsque tu parles d'atmosphère sinistre. Les Doors et les poëmes de Morrison (cf Arden Lointain) sont, pour moi, hallucinés, chamaniques parfois visionnaires et prophétiques mais pas sinistres. On les sent parfois désabusés certes mais Morrison est un sorcier, fortement influencé par la culture indigène (Navajo et Yaqui), et nous invite à parcourir son monde. "The end" est un voyage initiatique du fils qui tue son père et règle ses comptes avec son oedipe, cette chanson fit d'ailleurs grand bruit lors de sa création au Whisky à gogo, l'annonce de ce voyage est faite par "Breack on through(to the other side)". Les chansons et thèmes de Robbie Krieger sont "d'inspiration" morrison mais n'ont en aucun le souffle poétique de ce dernier. Ce souffle on peut l'entendre dans le dernier disque de Morrison et des Doors, celui que tu n'as pas cité mon ami, "An american prayer". Il est vrai ce n'est pas un album de chansons mais c'est bien le dernier que James Douglas enregistra et cela se fit à... Paris, où repose désormais le seul poëte américain qui souffre la comparaison avec Rimbaud.

" The killer awoke before the dawn..."

Tout à fait d'accord, mais j'ai quelques problèmes de voc' quelque fois, je n'arrive plus à me rappeler d'un mot, et comme j'étais presser par ma bonne mère, j'ai mis celui sur lequel je retombais le plsu souvant.
Le moins qu'on puisse c'est qu'en tout cas, les poèmes ne sont pas tout le temps très joyeux( voir Strange Days, 5eme piste).

Mais je vais changer ça.

Et tant que j'y suis, je rajoute une bref épilogue.

Edit: La conclusion va me faire pleurer. Aller, il faut se remettre et ne pas vivre sur le passé.

pg a écrit:

axsir a écrit:
Ouais t'as oublié de parler des Doors Of The 21st Century avec Ian Astubry, une occasion loupée passer ses nerfs sur ce forum!!

Dans les "nanars", alors !

Ne me tente pas pg!

pg a écrit:Tiens, tu pourrais faire un sondage "quel est votre album préféré des Doors" !
Moi j'hésiterais un moment

Sur le Hendrix & co, les résultats sont les suivants (24 votes) :

17% The Doors
21% Strange Days
0% Waiting For The Sun
0% The soft Parade
17% Morrison Hotel
46% LA Woman

Je trouve qu'ils reflètent plutôt bien la qualité des divers albums du groupe non ?

Je suis pas sur, l'album des Doors le plus connus est L.A. Woman, donc il se peut que l'on est voté que par rapport à celui que l'on connaissait.

Il est possible que je me trompe.

"LA Woman" album le plus connu ?
Sans doute pas. Je pencherais plutôt pour le premier : avec "The End" et surtout "Light My Fire", c'est un des albums les plus connus des 60's !

He bien je pense que si light my fire est très connu the end aussi(un peu moins parce que moins facilement avalable pourle grand publique), L.A. Woaman représente comme même beaucoup pour les fans, c'est l'album de la mort de Morrison, il symbolise son départ. Et Riders on the Storm peut être perçu comme un poème qui annoncait la fin de Lezard King.

De plus, les problemes juridiques de Morrison vont "aider" à la pub de l'album.

Si dans le premrier, c'était Light My Fire etThe End, dans le dernier, on retrouve Riders On the Storm, L.A. Woman et le single (du guiatriste comme tout les sinle sauf dans Morrison Hotel) Love Her Madly.

Riders of the strom.... voilà vraiment un morceau que je pourrais ecouter en BOUCLE toute la nuit.....l'orage du debut....la voix de Jim.... l'orgue de Ray..... le beat ( !) de John.....les accords de Robby.........INTEMPOREL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J'ADORE

The crystal ship est un de mes morceaux préféré, la guitare à réellement un son cristallin, c'est que du bonheur.

Pour tous les fans de ce groupe superbe, je vous conseille le livre de John Densmore "The Doors, The Crystal Ship" chez Camion Blanc, un temoignage vecu de l'interieur et qui tord le cou à bon nombres de "legendes" sur Jim Morrison et le groupe.
Effectivement, le mot sinistre n'est absolument pas approprié pour ce groupe, qui conscient de ses qualités, cherchait à pratiquer un" art "ou musique et paroles devaient porter haut leur ambition (d'ou une attitude parfois meprisante à l'egard d'autres groupes et artistes avec lesquels ils partageaient l'affiche), parce que on l'oublie souvent, les Doors etaient d'excellents musiciens.
Alcools et drogues viendront peu à peu ronger ce vaisseau, Morrison etant le plus sensible aux excès.
Ce livre est magnifique parce que remettant Jim Morrison à l'echelle humaine, expliquant les relations entre les membres du groupe, amicales et conflictuelles, les debuts foudroyants et les derives, surtout celle de Morrison, au fil des années entouré par une "cour" qu'il laissera l'exploiter jusqu'à l'ultime sursaut de "LA Woman".
Ce temoignage est touchant, humain, fraternel, loin de l'exploitation outrancière à laquelle se sont livrés (hélas) Manzarek et Krieger sur le dos de Morrison, inutile de revenir la dessus ( les doors du 21eme siecle, les interviews ou livres "temoignant" des apparitions de l'esprit de Morrison en studio etc etc, bon pour les gogos).
A lire de toute urgence, réhabilitant le groupe pour toutes ses qualités d'ecriture et de talent, symbiose exceptionnelle de musicos d'horizons classique, jazz, rock, blues au service d'un groupe de potes portés par un reve qui les a dépassés, au coeur d'une amérique en pleine chasse contre ces artistes qui réveillait les consciences ( l'affaire bidon de Miami).
Et surtout, il explique les concerts, bon et moins bons, les catastrophes, les joies, les doutes, les compos, les albums, un par un, resitués dans leur contexte, le role de chacun ( paul Rotschild notamment, véritable 5 eme doors en studio qui jettera l'eponge avant "LA Woman" )

C'est toujours sympa quelqu'un qui propose une "autre" vision des choses, c'est clair que l'avis de Jonh Densmore n'est pas celui qui est le plus ecouté , et en tous cas le moins entendu...Dont acte, et de saines lectures en perspective....

C'est aussi un livre qui s'adresse aux musicos, ils sont nombreux sur ce forums, expliquant certains choix , les tatonnements , bref le travail sur les titres .

Pour en revenir à ce que tu disais , Pilgrim, Je ne peux moi ou quiconque prétendre que Densmore à forcément raison ( les acterus d'evenements ne pas toujours les meilleurs juges on le sait), mais ce qui m'a frappé, c'est la totale absence de frime, de baratin, de "legendes croustillantes", bref c'est le temoignage d'un musicien passionné.
Des histoires sur Morrison , il y en a bien sur, mais exprimées pour ce qu'elles sont : petage de plombs dus aux cocktails drogues et alcools : rien de genial la dedans.
Evidemment, cela ne va pas dans le sens du business : on préfère parler de l'archange Morrison, des fantomes, du mystère de sa mort, de sa tombe, de ses aventures sexuelles...au detriment de l'excellent auteur qu'il etait, ce en quoi il s'etait rendu compte de son vivant, le plongeant encore plus dans ses demons.

On est bien d'accord ! on n'entends que celui qui fait du bruit....je ne dit pas non plus que John a plus raison que Robby et Ray, mais qu'il est bien d'avoir les 2 visions du phenomene Jim...de meme qu'on ne peut pas se faire une réèlle opinion du chanteur/poete/ecrivain en regardant le film de Oliver Stone... pour ma part c'etait un bon film sur un groupe de Rock.... pas forcement une biographie filmée sur la vie de Jim Morrison...Quand a savoir avec qui a baiser (ou non d'ailleurs) Jim..... je m'en fout un peu beaucoup ou si son fantome aparait dans les studios en presence de Ray et Robby.... Vivement Halloween...! non, ce qui m'interesse c'est la musique QU'ILS ont créée, ls textes que Jim a ecrit (en dehors des chansons) , le reste n'est que litterature comme on dit.

je n'ai aucun doute la dessus Pilgrim ! Heureusement je sais bien que ce site est loin de toute frime pipeau et tout le reste.

Perso j'en ai un peu assez de lire toutes les c......sur Hendrix, Morrison, Joy division etc etc....incroyable comment des sites et mags colportent les memes betises sur des artistes sans verifier, et ou du simple bon sens parfois rend caduque des affirmations bidons.
Bizness bizness

Je n'avais pas lu la biographie de Desmore, mais j'ai lu celle de Manzarek.

J'ai bien aimé au premier coup mais après, on se rend compte que si au début, il s'agissait de manzarek, finalement, c'est morrison qui emporte la fin ;le livre finit sur la mort de Morrison.

C'est dommage.

J'aimerais bien lire celle de Desmore. Faudrait que je la rajoute dans ma liste de bac.