Sonny Landreth – Blacktop run (2020)
Page 1 sur 1
07062020
Sonny Landreth – Blacktop run (2020)
Date de sortie : 21 Février 2020
Label: Provogue records/ Mascot label group
Genre : Folk-blues, guitare slidée, folk cajun, zydeco, blues-rock
Liste des titres :
01- Blacktop run (écrit et composé par Sonny Landreth)
02- Lover dance with me (Sonny Landreth)
03- Mule (Sonny Landreth)
04- Groovy goddess (Sonny Landreth)
05- Somebody gotta make a move (Steve Conn)
06- Beyond borders (Sonny Landreth)
07- Don't ask me (Steve Conn)
08- The wilds of wonder (Sonny Landreth)
09- Many worlds (Sonny Landreth)
10- Something grand (Sonny Landreth)
Personnel :
Sonny Landreth/ guitare, slide guitare, chant
David Ranson ? / basse
Brian Brignac/ batterie, percussions
Michael Burch/ batterie (titre n°6)
Steve Conn/ claviers, accordéon
Produit par Sonny Landreth, Tony Daigle & RS Field, et enregistré au Dockside Studio de Maurice (Louisiane) et à l' Electric Comoland de Lafayette (Louisiane)
'Blacktop run'
'Lover dance with me'
'Mule'
'Groovy goddess'
'Somebody gotta make a move'
'Beyond borders'
'Don't ask me'
'The wilds of wonder'
'Many worlds'
'Something grand'
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Sonny Landreth – Blacktop run (2020) :: Commentaires
Rien de vraiment neuf ou d'inattendu sous le soleil louisianais de Sonny. Hélas !
Mais d'ajouter en préambule qu'exprimer mon opinion au sujet de ses productions m'a toujours posé un sérieux cas de conscience, dans la mesure où, quelles que soient leur valeur, et comme tout épris de slide, j'imagine, mon affection pour Sonny Landreth reste indéfectible.
Ceci indiqué, en dépit d'une identité musicale sans pareil, l'architecture de ses mélodies n'évolue guère au fil de sa discographie. Et il s'en dégage invariablement la même monotonie. Vaporeuses, certes, celles-ci n'en donnent pas moins l'impression de vagabonder dans la moiteur des bayous sans échappée possible.
Portant attention depuis des lustres à cet attachant guitariste, j'attends toujours l'étincelle, celle qui embrasera enfin son répertoire et m'embarquera haut dans son sillage.
Pour l'heure, le décollage s'avère une nouvelle fois compromis, luminosité et relief faisant encore trop défaut dans ses compositions. Constat d'autant plus déchirant qu'un tel virtuose, si magistralement inspiré lorsqu'il épaule des artistes à forte personnalité, mériterait de ma part tout autant d'éloges en solo.
Malheureusement, ni le timbre vocal peu percutant de Sonny ni son phrasé placide, quoiqu'en relative osmose avec l'infinie délicatesse de son toucher guitariste, ne viennent radicalement changer la donne.
Aussi n'ai-je pas été davantage captivée par l'écoute de ce nouvel opus que par celle des précédents (la 1ere partie en acoustique du 'Recorded Live in Lafayette' de 2017, exceptée).
Et ce, malgré la présence de plages un soupçon plus relevées comme 'Don't ask me', un backporch blues à la mode cajun (signé Steve Conn) où Sonny s'exprime avec davantage de conviction, 'Mule' un titre zydeco plutôt entraînant, et peut-être encore des ballades comme 'Blacktop run' agrémenté d'une légère touche hindoustani, ou le mélancolique 'Something grand', joliment interprété en arpèges.
Mais d'ajouter en préambule qu'exprimer mon opinion au sujet de ses productions m'a toujours posé un sérieux cas de conscience, dans la mesure où, quelles que soient leur valeur, et comme tout épris de slide, j'imagine, mon affection pour Sonny Landreth reste indéfectible.
Ceci indiqué, en dépit d'une identité musicale sans pareil, l'architecture de ses mélodies n'évolue guère au fil de sa discographie. Et il s'en dégage invariablement la même monotonie. Vaporeuses, certes, celles-ci n'en donnent pas moins l'impression de vagabonder dans la moiteur des bayous sans échappée possible.
Portant attention depuis des lustres à cet attachant guitariste, j'attends toujours l'étincelle, celle qui embrasera enfin son répertoire et m'embarquera haut dans son sillage.
Pour l'heure, le décollage s'avère une nouvelle fois compromis, luminosité et relief faisant encore trop défaut dans ses compositions. Constat d'autant plus déchirant qu'un tel virtuose, si magistralement inspiré lorsqu'il épaule des artistes à forte personnalité, mériterait de ma part tout autant d'éloges en solo.
Malheureusement, ni le timbre vocal peu percutant de Sonny ni son phrasé placide, quoiqu'en relative osmose avec l'infinie délicatesse de son toucher guitariste, ne viennent radicalement changer la donne.
Aussi n'ai-je pas été davantage captivée par l'écoute de ce nouvel opus que par celle des précédents (la 1ere partie en acoustique du 'Recorded Live in Lafayette' de 2017, exceptée).
Et ce, malgré la présence de plages un soupçon plus relevées comme 'Don't ask me', un backporch blues à la mode cajun (signé Steve Conn) où Sonny s'exprime avec davantage de conviction, 'Mule' un titre zydeco plutôt entraînant, et peut-être encore des ballades comme 'Blacktop run' agrémenté d'une légère touche hindoustani, ou le mélancolique 'Something grand', joliment interprété en arpèges.
A chaque nouvel album de Sonny Landreth, la même question revient. Pourquoi un guitariste aussi doué, avec un jeu de slide aussi magistral n’est pas reconnu ? Certes Eric Clapton l’invite toujours à participer à ses Crossroads et crie haut et fort qu’il est injustement sous-estimé.
Alors pour entendre en live son fabuleux jeu de guitare on est souvent obligé de se contenter de l’écouter en « guest » avec Jimmy Buffet ou John Hiatt. Et ce nouvel album, Blacktop Run, qui sort à nouveau chez Provogue ne modifiera pas hélas sa popularité vis-à-vis du grand public.
Notre Sonny, pour les pochettes, ne fait pas dans l’original, on pourrait presque confondre la nouvelle avec celle de Bound by Blues. L’album mélange les morceaux instrumentaux et ceux chantés, ce qui renforce son dynamisme et sa variété.
« Blacktop Run » qui ouvre le CD est une sorte d’hymne à la route qui nous plonge immédiatement dans l’univers et les sonorités de Sonny, soutenu uniquement et sobrement par Brian Brignac à la batterie, et David Ranson à la basse. Puis Steve Conn vient poser son accordéon sur « Mule »qui nous plonge dans les bayous et la musique cajun, composante essentielle de la personnalité et du style du guitariste. Rappelons qu’il habite à Breaux Bridge un superbe village de Louisiane proche de Lafayette et entouré de bayous. « Somebody Gotta Make A Move » sent la chaleur tropicale et les brumes du bayou, « The Wilds Of Wonder » est dédié aux défenseurs de l’environnement qui ont du boulot dans le coin avec les raffineries et le pétrole qui s’incruste partout.
La slide est omniprésente dans « Groovy Goddess » puis délicate « Many Worlds » avant que l’album ne se clôture par un superbe « Something Grand ». Trente-cinq minutes trop courtes de bonheur, avec un musicien particulièrement attachant (pour l’avoir interviewé, je peux témoigner que Sonny est passionnant à écouter et modeste)
Ce n’est pas à presque 70 ans que Sonny va connaître le succès, d’ailleurs, j’imagine qu’il est déjà heureux de pouvoir nous régaler avec de superbes albums et de jouer dans son Etat.
L’année dernière il devait jouer à Jazz Sous les Pommiers mais la date a été malheureusement annulée. Sonny tu viens quand tu veux illuminer notre cœur avec ta slide magique !
Alors pour entendre en live son fabuleux jeu de guitare on est souvent obligé de se contenter de l’écouter en « guest » avec Jimmy Buffet ou John Hiatt. Et ce nouvel album, Blacktop Run, qui sort à nouveau chez Provogue ne modifiera pas hélas sa popularité vis-à-vis du grand public.
Notre Sonny, pour les pochettes, ne fait pas dans l’original, on pourrait presque confondre la nouvelle avec celle de Bound by Blues. L’album mélange les morceaux instrumentaux et ceux chantés, ce qui renforce son dynamisme et sa variété.
« Blacktop Run » qui ouvre le CD est une sorte d’hymne à la route qui nous plonge immédiatement dans l’univers et les sonorités de Sonny, soutenu uniquement et sobrement par Brian Brignac à la batterie, et David Ranson à la basse. Puis Steve Conn vient poser son accordéon sur « Mule »qui nous plonge dans les bayous et la musique cajun, composante essentielle de la personnalité et du style du guitariste. Rappelons qu’il habite à Breaux Bridge un superbe village de Louisiane proche de Lafayette et entouré de bayous. « Somebody Gotta Make A Move » sent la chaleur tropicale et les brumes du bayou, « The Wilds Of Wonder » est dédié aux défenseurs de l’environnement qui ont du boulot dans le coin avec les raffineries et le pétrole qui s’incruste partout.
La slide est omniprésente dans « Groovy Goddess » puis délicate « Many Worlds » avant que l’album ne se clôture par un superbe « Something Grand ». Trente-cinq minutes trop courtes de bonheur, avec un musicien particulièrement attachant (pour l’avoir interviewé, je peux témoigner que Sonny est passionnant à écouter et modeste)
Ce n’est pas à presque 70 ans que Sonny va connaître le succès, d’ailleurs, j’imagine qu’il est déjà heureux de pouvoir nous régaler avec de superbes albums et de jouer dans son Etat.
L’année dernière il devait jouer à Jazz Sous les Pommiers mais la date a été malheureusement annulée. Sonny tu viens quand tu veux illuminer notre cœur avec ta slide magique !
Personellement j'ai bien aimé cet album mais je ne suis pas forcément objectif car tout ce qui vient de la Louisiane a déjà plus ou moins ma sympathie et de plus un tel talent à la slide ça me remue. Ensuite l'avoir vu en live me permet de mieux réaliser son potentiel parce que sur scène il captive son auditoire et la dynamique est énorme.
Alors reproduire ça sur disque voilà bien le dilemne de ces artistes c'est très compliqué surtout que son attention aux détails quasi maniaque qui lui font produite une musique léchée qui manque probablement de spontanéité et de folie par moments.
Alors reproduire ça sur disque voilà bien le dilemne de ces artistes c'est très compliqué surtout que son attention aux détails quasi maniaque qui lui font produite une musique léchée qui manque probablement de spontanéité et de folie par moments.
Je n'ai pas eu ta chance de l'entendre sur scène, mais toutes les vidéos live que j'aie pu écouter confirment tes impressions. Et c'est aussi pour cette raison que je lui garde autant d'attachement.Jipes a écrit:Personellement j'ai bien aimé cet album mais je ne suis pas forcément objectif car tout ce qui vient de la Louisiane a déjà plus ou moins ma sympathie et de plus un tel talent à la slide ça me remue. Ensuite l'avoir vu en live me permet de mieux réaliser son potentiel parce que sur scène il captive son auditoire et la dynamique est énorme.
Eh oui, je pense que le problème vient en grande partie de cette volonté de trop vouloir peaufiner ses productions. Mais il y a probablement aussi une question de personnalité qui joue, Landreth ne semble pas vraiment avoir non plus un caractère hyper expansif.Jipes a écrit:Alors reproduire ça sur disque voilà bien le dilemne de ces artistes c'est très compliqué surtout que son attention aux détails quasi maniaque qui lui font produite une musique léchée qui manque probablement de spontanéité et de folie par moments.
Je vais être bref, tellement je me sens proche du commentaire de Flo. Inutile donc de la paraphraser…
j'ajouterai simplement que j'aimerais tant être transporté par ce superbe musicien, slider hors pair, et que malheureusement je ne peux que l'admirer. Et ça me coûte de dire ça car en plus, comme le souligne Bayou, c'est certainement un gars humble et très sympa. Mais voilà…
Cela dit, je ne l'ai jamais vu sur scène, et je veux bien croire que l'impact de sa musique y est tout autre.
j'ajouterai simplement que j'aimerais tant être transporté par ce superbe musicien, slider hors pair, et que malheureusement je ne peux que l'admirer. Et ça me coûte de dire ça car en plus, comme le souligne Bayou, c'est certainement un gars humble et très sympa. Mais voilà…
Cela dit, je ne l'ai jamais vu sur scène, et je veux bien croire que l'impact de sa musique y est tout autre.
Sujets similaires
» Sonny Landreth
» SONNY LANDRETH FROM THE REACH (2008)
» Sonny Landreth Bound by Blues
» SONNY LANDRETH Live in Lafayette
» SONNY LANDRETH ELEMENTAL JOURNEY 2012
» SONNY LANDRETH FROM THE REACH (2008)
» Sonny Landreth Bound by Blues
» SONNY LANDRETH Live in Lafayette
» SONNY LANDRETH ELEMENTAL JOURNEY 2012
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes
» Blousour les blouseux
Sam 19 Aoû 2023 - 14:41 par lolive_jazz