Robert Cray – That's what I heard (2020)
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Robert Cray – That's what I heard (2020)
Date de sortie : 28 Février 2020
Label : Nozzle records/ Thirty tigers records
Genre : Blues, blues-rock, r'n'b, funk, soul, boogaloo, gospel
Liste des titres :
01- Anything you want (signé Robert Cray)
02- Burying ground (Don Robey)
03- You're the one (Deadric Malone)
04- This man (Robert Cray)
05- You'll want me back (Curtis Mayfield)
06- Hot (Robert Cray)
07- Promises you can't keep (Kortchmar/Jordan/ Wilson)
08- To be with you (Robert Cray)
09- My baby likes to boogaloo (Don Gardner)
10- You can't make me change (Robert Cray)
11- A little less lonely (Richard Cousins/ Hendrix Ackle )
12- Do it (Jack Asford/ Lorraine Chandler)
Personnel :
Robert Cray / chant, guitare, chœurs
Ray Parker Jr/ seconde guitare (titre n° 12)
Richard Cousins/ basse
Dover Weinberg/ claviers
Terence F. Clark / batterie, percussion, chœurs
Steve Jordan / batterie (titres n° 7,9,12), percussion (titres n° 2,4,6,9,12), vocaux (titre n° 7)
Trevor Lawrence/ saxophone
Chuck Findley/ trompette, trombone à pistons
The Craylettes/ vocaux (titres n°2,4,5)
Steve Perry/ vocaux (titre n°7)
Produit et mixé par Steve Jordan, enregistré au studio Capitol de Los Angeles.
'This man'
'Hot'
'My baby likes to boogaloo'
'Do it'
'Promises you can't keep'
'Burying ground'
'A little less lonely'
'Anything you want'
'You can't make me change'
'You'll want me back'
'To be with you'
'You're the one'
Flovia- The voice of Bluesland
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Robert Cray – That's what I heard (2020) :: Commentaires
Un Robert Cray comme dopé aux amphet! Loin d'être une inconditionnelle de cet artiste, j'avoue que là, il me surprend.
Et puis, comment se lasser des ''Get him out'' répétés à l'envi dans 'This man'? Personnellement, j'applaudis et j'en redemande!
Et puis, comment se lasser des ''Get him out'' répétés à l'envi dans 'This man'? Personnellement, j'applaudis et j'en redemande!
Un de ses meilleur opus depuis longtemps même si j'avais bien aimé son double album live mais celui ci a une énergie que je n'avais pas entendu depuis longtemps
Il est très rare que j'arrive à écouter la totalité d'un album au casque (surtout une nouveauté), assis devant l'ordi ! Très souvent, je l'avoue, j'écoute en entier les 2 ou 3 premiers morceaux, puis ça commence à me lasser, et je finis en zappant de morceau en morceau au bout d'une ou deux minutes d'écoute de chaque. Et là ça n'a pas été le cas, j'ai avalé l'album d'une traite, c'est dire…
Contrairement à Flo, j'ai toujours aimé Robert Cray, son mélange étonnant de soul-blues "classieuse" moderne, et de soli de guitare heurtés, pour le coup très blues roots. Mais j'avoue que sa (nombreuse) production était devenue au fil des ans assez routinière et il manquait souvent la petite étincelle qui prend aux tripes et fait la différence.
Mais là… D'abord un vrai son d'ensemble compact, assez rare dans la production actuelle (on se croirait presque revenu au bon vieux temps des vinyles ) , qui sert parfaitement des arrangements simples mais très spécifiques et efficaces pour chaque morceau.
Et puis, je rejoins tout à fait Flo et Jipes, il y a une énergie et une urgence qui porte le CD tout entier. Même une ballade comme «Promises you can’t keep» est nerveuse et âpre à souhait, illuminée dans sa seconde partie par des traits de guitare torturés.
A propos du style de guitare de Robert Cray, s’il a toujours excellé en accompagnement (et ce même quand il chante, et tous les guitaristes savent combien c’est difficile), en solo ce n’est certes pas un virtuose des 6 cordes. Son jeu a parfois quelque chose d’un peu « foutraque », et ça accroche même de temps en temps au détour d’une note ou d’un bend. Ce n’est pas non plus le genre à s’éloigner des pentatoniques de base et à mélanger gammes et modes pour aligner les phrases les plus fluides et «jolies» possibles. Mais quel feeling !...
On dit souvent que sa principale source d’inspiration à la guitare est Albert Collins dont il fut l’ami, mais personnellement je vois plutôt dans son jeu quelque chose d’un autre guitariste moins connu, et dont il a aussi déclaré un jour être l’admirateur, il s’agit de Phil Guy, le petit frère de Buddy, aujourd’hui décédé.
Bref, vous l’avez compris, j’adore cet opus !...
Contrairement à Flo, j'ai toujours aimé Robert Cray, son mélange étonnant de soul-blues "classieuse" moderne, et de soli de guitare heurtés, pour le coup très blues roots. Mais j'avoue que sa (nombreuse) production était devenue au fil des ans assez routinière et il manquait souvent la petite étincelle qui prend aux tripes et fait la différence.
Mais là… D'abord un vrai son d'ensemble compact, assez rare dans la production actuelle (on se croirait presque revenu au bon vieux temps des vinyles ) , qui sert parfaitement des arrangements simples mais très spécifiques et efficaces pour chaque morceau.
Et puis, je rejoins tout à fait Flo et Jipes, il y a une énergie et une urgence qui porte le CD tout entier. Même une ballade comme «Promises you can’t keep» est nerveuse et âpre à souhait, illuminée dans sa seconde partie par des traits de guitare torturés.
A propos du style de guitare de Robert Cray, s’il a toujours excellé en accompagnement (et ce même quand il chante, et tous les guitaristes savent combien c’est difficile), en solo ce n’est certes pas un virtuose des 6 cordes. Son jeu a parfois quelque chose d’un peu « foutraque », et ça accroche même de temps en temps au détour d’une note ou d’un bend. Ce n’est pas non plus le genre à s’éloigner des pentatoniques de base et à mélanger gammes et modes pour aligner les phrases les plus fluides et «jolies» possibles. Mais quel feeling !...
On dit souvent que sa principale source d’inspiration à la guitare est Albert Collins dont il fut l’ami, mais personnellement je vois plutôt dans son jeu quelque chose d’un autre guitariste moins connu, et dont il a aussi déclaré un jour être l’admirateur, il s’agit de Phil Guy, le petit frère de Buddy, aujourd’hui décédé.
Bref, vous l’avez compris, j’adore cet opus !...
C'est sûr !...BAYOU a écrit:pas fan ! Dopé aux amphet certes mais il part de loin !
Production routinière, totalement d'accord avec toi, et j'ajouterais aussi, pour ma part, plutôt soporifique. Mais quel changement sur cet album! Là, il sort de sa zone de confort (la soul), et hausse délibérément le ton, ce qui coïncide avec davantage d'engagement dans les lyrics. Bref, il a fait fort, ce coup-ci!Phil cotton color a écrit:
Contrairement à Flo, j'ai toujours aimé Robert Cray, son mélange étonnant de soul-blues "classieuse" moderne, et de soli de guitare heurtés, pour le coup très blues roots. Mais j'avoue que sa (nombreuse) production était devenue au fil des ans assez routinière et il manquait souvent la petite étincelle qui prend aux tripes et fait la différence.
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