T-Bone Singleton
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T-Bone Singleton
T-Bone Singleton
(10 /09/1952 – 09/08/2005)
Né en 1952, à La Nouvelle Orléans, Terry R. Singleton, alias T-Bone Singleton, a passé sa vie à Bâton Rouge (LA). L'atmosphère du quartier où il a vécu, insupportablement chaud et humide une bonne moitié de l'année, a été le terreau propice à la création d'un blues ressenti au plus profond du cœur.
Presque chaque année, T-Bone disparaissait du circuit musical de la ville les mois d'hiver. Parce qu'il avait le bourdon, il se terrait dans son appartement, passant son temps à composer des blues introspectifs, reflets de sa morosité.
Plus jeune, T-Bone vint au blues par l'intermédiaire de la soul et du gospel. Adolescent, il écoutait, assis sur les marches de son porche un ami jouer le célèbre morceau 'Dock of the bay'. Il observait les doigts de ce dernier courir sur le manche de sa guitare, et l'entendait reproduire les mêmes sonorités que celles du disque. Et il savait que lui-même pouvait jouer et sonner aussi bien.
Ayant remarqué une guitare jouet dans la vitrine du drugstore local, il économisa chaque cents qu'il gagnait après l'école à aider un vétérinaire jusqu'au jour où il pût enfin se l'offrir. Il voulait absolument apprendre à jouer cette chanson et cette guitare d'enfant tint le coup suffisamment longtemps pour y parvenir. Elle dura en fait trois ou quatre mois car si le manche était en bois et les cordes en nylon, le corps de l'instrument était en carton.
Une autre des tâches de T-Bone consistait à prendre en soirée le relais de son père, David, menuisier. Terry et son frère construisaient donc des meubles de rangements. L'un des clients de son paternel possédait une guitare électrique et un ampli, et connaissant la passion de Terry pour la guitare et la musique en général, l'artisan finit par les lui acheter, au prix de leur labeur commun.
Au fil des mois qui suivirent, T-Bone joua aussi bien de la guitare et de la basse dans un groupe de gospel qu'il se mit à interpréter de la musique soul avec ses copains de lycée.
Par la suite, il débuta dans des clubs du nord de Bâton Rouge, jusqu'à ce que, au milieu des années 70 environ, il soit recruté par Bobby Powell pour faire partie des Condors en tant que guitariste.
Cette formation, dotée d'une section cuivre, tourna le long du golfe des années durant, avec un répertoire constitué des hits soul et blues en vogue.
Lorsque Bobby quitta le groupe pour prendre la direction musicale de l'église baptiste 'Gloryland', au début des années 80, T-Bone arrêta de jouer et prit un virage spirituel.
Trouvant son chemin dans la foi, il choisit de s'y consacrer. T-Bone fut ordonné ministre du culte et fit son premier sermon à l'église baptiste de la 40ème rue nord de sa ville, quelques années plus tard.
A l'opposition fondamentale entre la pratique du blues et celle du culte évangélique, T-Bone répondait : ''Personnellement, en tant que pasteur, je ne vois aucune raison de ne pas jouer le blues, en dehors de l'interdiction formelle de mon ordre religieux. Dans l'exercice de mon ministère, je ne puis désormais plus en interpréter mais il m'est encore possible de jouer du jazz, musique à propos de laquelle ma congrégation ne voit rien à redire. Elle assimile au blues la notion de péché, et pourtant ce style de musique n'en demeure pas moins le plus proche du gospel que l'on puisse trouver! ''.
Sur la plupart des compositions de T-Bone Singleton, cette étroite relation entre blues et gospel est évidente. Dans son répertoire, des titres comme 'Light in dark place' et 'Boogie train', avec leur rythmes soutenus et leurs paroles d'influence gospel, présentent de frappantes similitudes avec le ''Early Gospel'' .
Les lyrics de 'Don't ever go' et 'Walking the floor' , deux autres de ses blues puissants ayant pour thème l'amour de son prochain, s'y rattachent tout autant.
L'humilité de T-Bone vis à vis de son talent musical était exceptionnelle : '' Je tire mon inspiration de '' l'homme d'en haut'' (le créateur de l'univers), auquel j'attache beaucoup d'importance. Je suis heureux qu'elle puisse ainsi couler en moi, parce que ça n'est pas si évident d'être dans la disposition adéquate. Vous devenez alors son propre instrument. Tout comme la guitare est un instrument, vous pouvez en devenir un en laissant ce flux pénétrer en vous.''.
Après plusieurs années passées éloigné des scènes musicales, T-Bone, reprit le chemin des clubs de Bâton Rouge, se sentant, éthiquement parlant, de moins en moins freiné à jouer le blues, probablement aussi du fait qu'il exerçait alors son ministère à temps partiel.
Il intervint aux côtés de formations de blues locales, en particulier le Cleveland Jefferson's band, et les Rockolas, groupe dans lequel officiait le guitariste Patrick Williams (cousin germain de Buddy Guy).
Durant cette période, T-Bone commença à écrire ses propres chansons, et trouva bientôt le courage d'en jouer quelques unes, à l'occasion d'une jam session du ''Tabby's Blues Box Heritage Hall'' (le club de Tabby Thomas).
Cette performance lui permit de signer un petit contrat d'enregistrement et de devenir ensuite l'une des figures les plus populaires des boites de nuit de Bâton Rouge ainsi que du festival annuel de cette ville, le ''River City Blues Fest''.
Éléments biographiques tirés des propos d'Alison Pringle figurant sur le livret de l'album T-Bone Singleton - 'Walkin' the floor' (JSP Records - 1996)
Dans son enfance, T-Bone se rappelait avoir entendu jouer, aux coins des rues et dans cafés locaux, le South Louisiana blues typique, par des vétérans du style comme Silas Hogan et Arthur Guitar Kelley. Les hits d'autres bluesmen originaires de la région comme Slim Harpo et Lightnin' Slim étaient également programmés sur les ondes de la radios locale durant les années 60.
Guitariste-chanteur de blues et de gospel, T-Bone Singleton s'est largement inspiré de cette tradition musicale, comme du plus récent Swamp blues, une variante toute spécifique de Bâton Rouge, qui encourage le public à danser.
T-Bone Singleton est décédé en Août 2005, à Bâton Rouge.
Quelques références discographiques:
* T-Bone Singleton – 'Walkin' the floor' (JSP Records – CD - 1996)
Un album en partie produit par Larry Garner et qui rassemble quelques uns des morceaux composés par T-Bone sur une décennie.
* T-Bone Singleton's mainline – 'Living with the blues' (Sidetrack Records – K7- 1991)
* Louisiana Swamp Blues Vol.3, featuring Larry Garner, Battlerack Scatter & T-Bone Singleton (Wolf Records - 1990)
* Chemical city shakedown – Vol.1 (Various Artists, featuring Clarence Edwards, Rudi Richard, T-Bone Singleton, Andrea Curbelo, Larry Garner) / (Sidetrack Records – LP - 1991)
Extraits musicaux:
'Gonna make me cry' – T-Bone Singleton
'Power up' – T-Bone Singleton
A voir, également, le documentaire télévisuel, 'Rainin' in my heart...Back to the blues' , une programmation de la Louisiana Public Broadcasting, filmé en 1985 et en 2002, qui évoque quelques unes des grandes figures du blues de Bâton Rouge. Émaillés de témoignages et d'extraits musicaux de vétérans natifs du lieu ou de ses environs, installés sur place, ou réinstallés après une longue carrière nationale/internationale (ou encore, y ayant fait leur premières armes), on y retrouve, en particulier, Moses Whisperin' Smith (avec T-Bone Singleton à la guitare, brièvement aperçu à ses côtés en début de film), Silas Hogan & Arthur “Guitar” Kelley, Henry Gray, Buddy Guy (filmé à Chicago), Tabby Thomas, Chris Thomas King, Kenny Acosta et Raful Neal.
'Rainin' in my heart...Back to the blues'
https://youtu.be/6sWpDqH5R1s
(10 /09/1952 – 09/08/2005)
Né en 1952, à La Nouvelle Orléans, Terry R. Singleton, alias T-Bone Singleton, a passé sa vie à Bâton Rouge (LA). L'atmosphère du quartier où il a vécu, insupportablement chaud et humide une bonne moitié de l'année, a été le terreau propice à la création d'un blues ressenti au plus profond du cœur.
Presque chaque année, T-Bone disparaissait du circuit musical de la ville les mois d'hiver. Parce qu'il avait le bourdon, il se terrait dans son appartement, passant son temps à composer des blues introspectifs, reflets de sa morosité.
Plus jeune, T-Bone vint au blues par l'intermédiaire de la soul et du gospel. Adolescent, il écoutait, assis sur les marches de son porche un ami jouer le célèbre morceau 'Dock of the bay'. Il observait les doigts de ce dernier courir sur le manche de sa guitare, et l'entendait reproduire les mêmes sonorités que celles du disque. Et il savait que lui-même pouvait jouer et sonner aussi bien.
Ayant remarqué une guitare jouet dans la vitrine du drugstore local, il économisa chaque cents qu'il gagnait après l'école à aider un vétérinaire jusqu'au jour où il pût enfin se l'offrir. Il voulait absolument apprendre à jouer cette chanson et cette guitare d'enfant tint le coup suffisamment longtemps pour y parvenir. Elle dura en fait trois ou quatre mois car si le manche était en bois et les cordes en nylon, le corps de l'instrument était en carton.
Une autre des tâches de T-Bone consistait à prendre en soirée le relais de son père, David, menuisier. Terry et son frère construisaient donc des meubles de rangements. L'un des clients de son paternel possédait une guitare électrique et un ampli, et connaissant la passion de Terry pour la guitare et la musique en général, l'artisan finit par les lui acheter, au prix de leur labeur commun.
Au fil des mois qui suivirent, T-Bone joua aussi bien de la guitare et de la basse dans un groupe de gospel qu'il se mit à interpréter de la musique soul avec ses copains de lycée.
Par la suite, il débuta dans des clubs du nord de Bâton Rouge, jusqu'à ce que, au milieu des années 70 environ, il soit recruté par Bobby Powell pour faire partie des Condors en tant que guitariste.
Cette formation, dotée d'une section cuivre, tourna le long du golfe des années durant, avec un répertoire constitué des hits soul et blues en vogue.
Lorsque Bobby quitta le groupe pour prendre la direction musicale de l'église baptiste 'Gloryland', au début des années 80, T-Bone arrêta de jouer et prit un virage spirituel.
Trouvant son chemin dans la foi, il choisit de s'y consacrer. T-Bone fut ordonné ministre du culte et fit son premier sermon à l'église baptiste de la 40ème rue nord de sa ville, quelques années plus tard.
A l'opposition fondamentale entre la pratique du blues et celle du culte évangélique, T-Bone répondait : ''Personnellement, en tant que pasteur, je ne vois aucune raison de ne pas jouer le blues, en dehors de l'interdiction formelle de mon ordre religieux. Dans l'exercice de mon ministère, je ne puis désormais plus en interpréter mais il m'est encore possible de jouer du jazz, musique à propos de laquelle ma congrégation ne voit rien à redire. Elle assimile au blues la notion de péché, et pourtant ce style de musique n'en demeure pas moins le plus proche du gospel que l'on puisse trouver! ''.
Sur la plupart des compositions de T-Bone Singleton, cette étroite relation entre blues et gospel est évidente. Dans son répertoire, des titres comme 'Light in dark place' et 'Boogie train', avec leur rythmes soutenus et leurs paroles d'influence gospel, présentent de frappantes similitudes avec le ''Early Gospel'' .
Les lyrics de 'Don't ever go' et 'Walking the floor' , deux autres de ses blues puissants ayant pour thème l'amour de son prochain, s'y rattachent tout autant.
L'humilité de T-Bone vis à vis de son talent musical était exceptionnelle : '' Je tire mon inspiration de '' l'homme d'en haut'' (le créateur de l'univers), auquel j'attache beaucoup d'importance. Je suis heureux qu'elle puisse ainsi couler en moi, parce que ça n'est pas si évident d'être dans la disposition adéquate. Vous devenez alors son propre instrument. Tout comme la guitare est un instrument, vous pouvez en devenir un en laissant ce flux pénétrer en vous.''.
Après plusieurs années passées éloigné des scènes musicales, T-Bone, reprit le chemin des clubs de Bâton Rouge, se sentant, éthiquement parlant, de moins en moins freiné à jouer le blues, probablement aussi du fait qu'il exerçait alors son ministère à temps partiel.
Il intervint aux côtés de formations de blues locales, en particulier le Cleveland Jefferson's band, et les Rockolas, groupe dans lequel officiait le guitariste Patrick Williams (cousin germain de Buddy Guy).
Durant cette période, T-Bone commença à écrire ses propres chansons, et trouva bientôt le courage d'en jouer quelques unes, à l'occasion d'une jam session du ''Tabby's Blues Box Heritage Hall'' (le club de Tabby Thomas).
Cette performance lui permit de signer un petit contrat d'enregistrement et de devenir ensuite l'une des figures les plus populaires des boites de nuit de Bâton Rouge ainsi que du festival annuel de cette ville, le ''River City Blues Fest''.
Éléments biographiques tirés des propos d'Alison Pringle figurant sur le livret de l'album T-Bone Singleton - 'Walkin' the floor' (JSP Records - 1996)
Dans son enfance, T-Bone se rappelait avoir entendu jouer, aux coins des rues et dans cafés locaux, le South Louisiana blues typique, par des vétérans du style comme Silas Hogan et Arthur Guitar Kelley. Les hits d'autres bluesmen originaires de la région comme Slim Harpo et Lightnin' Slim étaient également programmés sur les ondes de la radios locale durant les années 60.
Guitariste-chanteur de blues et de gospel, T-Bone Singleton s'est largement inspiré de cette tradition musicale, comme du plus récent Swamp blues, une variante toute spécifique de Bâton Rouge, qui encourage le public à danser.
T-Bone Singleton est décédé en Août 2005, à Bâton Rouge.
Quelques références discographiques:
* T-Bone Singleton – 'Walkin' the floor' (JSP Records – CD - 1996)
Un album en partie produit par Larry Garner et qui rassemble quelques uns des morceaux composés par T-Bone sur une décennie.
* T-Bone Singleton's mainline – 'Living with the blues' (Sidetrack Records – K7- 1991)
* Louisiana Swamp Blues Vol.3, featuring Larry Garner, Battlerack Scatter & T-Bone Singleton (Wolf Records - 1990)
* Chemical city shakedown – Vol.1 (Various Artists, featuring Clarence Edwards, Rudi Richard, T-Bone Singleton, Andrea Curbelo, Larry Garner) / (Sidetrack Records – LP - 1991)
Extraits musicaux:
'Gonna make me cry' – T-Bone Singleton
'Power up' – T-Bone Singleton
A voir, également, le documentaire télévisuel, 'Rainin' in my heart...Back to the blues' , une programmation de la Louisiana Public Broadcasting, filmé en 1985 et en 2002, qui évoque quelques unes des grandes figures du blues de Bâton Rouge. Émaillés de témoignages et d'extraits musicaux de vétérans natifs du lieu ou de ses environs, installés sur place, ou réinstallés après une longue carrière nationale/internationale (ou encore, y ayant fait leur premières armes), on y retrouve, en particulier, Moses Whisperin' Smith (avec T-Bone Singleton à la guitare, brièvement aperçu à ses côtés en début de film), Silas Hogan & Arthur “Guitar” Kelley, Henry Gray, Buddy Guy (filmé à Chicago), Tabby Thomas, Chris Thomas King, Kenny Acosta et Raful Neal.
'Rainin' in my heart...Back to the blues'
https://youtu.be/6sWpDqH5R1s
Flovia- The voice of Bluesland
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Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: T-Bone Singleton
Voilà encore une superbe chronique avec un chanteur à la voix attachante j'aime bien ce qu'il déclare sur le Blues et le Gospel c'est peu ou prou ce que disait également Son House.
L'album Walkin the floor sur JSP semble bien sympa en tous cas les deux extraits sonnent bien D'ailleurs l'album est produit par Larry Garner
L'album Walkin the floor sur JSP semble bien sympa en tous cas les deux extraits sonnent bien D'ailleurs l'album est produit par Larry Garner
Re: T-Bone Singleton
Il est extra, en effet!Jipes a écrit:
L'album Walkin the floor sur JSP semble bien sympa en tous cas les deux extraits sonnent bien D'ailleurs l'album est produit par Larry Garner
BAYOU a écrit:Tu as trouvé des CD du gaillard ?
Oui, le 'Walkin the floor', il y a de cela déjà un bon moment. (voir sur Mamazone)
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
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Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: T-Bone Singleton
Bon j'ai trouvé 'Living with the blues' et 'Walkin' the floor'
Tiens tant qu'on parle des anciens quelqu'un a des trucs de Henry "Son" Stuckey ?
Tiens tant qu'on parle des anciens quelqu'un a des trucs de Henry "Son" Stuckey ?
Re: T-Bone Singleton
Ah non, je n'en ai même jamais entendu parler, ni lu quoique ce soit à son sujet. As-tu récupéré du matériel aux states le concernant?BAYOU a écrit:Bon j'ai trouvé 'Living with the blues' et 'Walkin' the floor'
Tiens tant qu'on parle des anciens quelqu'un a des trucs de Henry "Son" Stuckey ?
Un adepte du Bentonia blues, à ce qu'il semble?...
Flovia- The voice of Bluesland
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Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: T-Bone Singleton
Alors, il est considéré comme "l'inventeur" du Bentonia Blues. J'ai lu deux articles le concernant sur Living' Blues (on est passé les voir à Oxford au fait) et je sais que Jimmy "Duck" Holmes connaît sa discographie qui est quasiment introuvable. Même Jimmy n' a pas énormément d'enregistrements et pas de CD.
Re: T-Bone Singleton
Super découverte. Merci Flovia.
Mirage3- Texas Howler
- Nombre de messages : 224
Age : 65
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 05/02/2012
Re: T-Bone Singleton
Ravie qu'il te plaise, Jean-Paul!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: T-Bone Singleton
Ah c'est hyper intéressant, ça! D'autant que d'après ce que j'ai pu glaner sur le web, Henry Stuckey n'aurait aucun disque à son actif.BAYOU a écrit:Alors, il est considéré comme "l'inventeur" du Bentonia Blues. J'ai lu deux articles le concernant sur Living' Blues (on est passé les voir à Oxford au fait) et je sais que Jimmy "Duck" Holmes connaît sa discographie qui est quasiment introuvable. Même Jimmy n' a pas énormément d'enregistrements et pas de CD.
Reste à trouver quand, où et pour quelle maison d'édition il a enregistré... Possible que l'on trouve trace de quelques faces parmi les race records et autres vieux labels tombés en désuétude?
Né à Bentonia en Avril 1897 et décédé à Jackson en Mars 1966, Stuckey aurait beaucoup influencé le jeune Skip James, suscitant son engouement pour la guitare. Ils auraient d'ailleurs joué localement ensemble de 1924 jusqu'à la fin des années 20. Henry 'Son' Tuckey aurait, paraît-il, également tenu un juke-joint dans les environs de Bentonia. Aussi, guère étonnant que, jeune homme, Jimmy Duck Holmes ait pu le connaître. Vous a-t-il fait écouter les bandes d'enregistrement qu'il possède?
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: T-Bone Singleton
Non tu sais Jimmy est un peu autiste....Il est sympa mais il est assez timide. Je vais lire attentivement les articles de Living" Blues mais je crois que ce sont surtout des vieilles K7
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