Walter Trout Survivor Blues
Page 1 sur 1
Walter Trout Survivor Blues :: Commentaires
Le titre de l’album n’est pas choisi au hasard, Walter Trout est quasiment un survivant, en 2014 il a subi une importante greffe du foie et beaucoup estimaient qu’il était perdu pour la musique.
Mais le gaillard est costaud, il a repris la route et continué sa carrière en sortant encore plus de nouveaux albums.
Ce nouveau CD a été enregistré à Los Angeles dans le studio de Robbie Krieger le guitariste des Doors et il choisit de jouer des morceaux de blues peu connus, évitant la facilité de reprendre des standards éculés, avec semble-t-il, comme fil conducteur de montrer une certaine filiation entre les reprises et certaines étapes de sa propre carrière. Ainsi « Me, My Guitar and the Blues” de Jimmy Dawkins, a certainement inspiré son morceau «For My Guitar».
Excepté un morceau ("Nature" Disappearing ") puisé chez son ancien boss John Mayall, il a puisé son répertoire dans le Chicago Blues et le gars Walter en connaît un sacré rayon ! « Be Careful How You Vote” de Sunnyland Slim, «Woman Don’t Lie» de Luther Johnson avec Sugaray Rayford, "Sadie" de Hound Dog Taylor, “Please Love Me’ de BB King, «Out Of Bad Luck» de Magic Sam, «Something Inside Of Me» d’Elmore James, “It Takes Time» d’Otis Rush
Et puis Robbie Krieger paie son écot à la guitare slide, sur le titre de Mississippi Fred McDowell, «Goin Down To the River».
Honnêtement, Walter Trout ne fait pas partie de mes guitaristes préférés, je trouve son jeu trop hard, mais cet album est une belle réussite.
Mais le gaillard est costaud, il a repris la route et continué sa carrière en sortant encore plus de nouveaux albums.
Ce nouveau CD a été enregistré à Los Angeles dans le studio de Robbie Krieger le guitariste des Doors et il choisit de jouer des morceaux de blues peu connus, évitant la facilité de reprendre des standards éculés, avec semble-t-il, comme fil conducteur de montrer une certaine filiation entre les reprises et certaines étapes de sa propre carrière. Ainsi « Me, My Guitar and the Blues” de Jimmy Dawkins, a certainement inspiré son morceau «For My Guitar».
Excepté un morceau ("Nature" Disappearing ") puisé chez son ancien boss John Mayall, il a puisé son répertoire dans le Chicago Blues et le gars Walter en connaît un sacré rayon ! « Be Careful How You Vote” de Sunnyland Slim, «Woman Don’t Lie» de Luther Johnson avec Sugaray Rayford, "Sadie" de Hound Dog Taylor, “Please Love Me’ de BB King, «Out Of Bad Luck» de Magic Sam, «Something Inside Of Me» d’Elmore James, “It Takes Time» d’Otis Rush
Et puis Robbie Krieger paie son écot à la guitare slide, sur le titre de Mississippi Fred McDowell, «Goin Down To the River».
Honnêtement, Walter Trout ne fait pas partie de mes guitaristes préférés, je trouve son jeu trop hard, mais cet album est une belle réussite.
Waouh, une reprise du Snake ?! Voilà de quoi piquer ma curiosité. Outre que Walter Trout fait, pour l'occasion, preuve d'un goût très sûr, la réinterprétation de 'Woman don't lie' (comme d'ailleurs la plupart des compo de Luther Snake boy Johnson) constitue une véritable gageure. D'où mon intérêt immédiat.
...Hélas, le résultat me laisse plus que perplexe, pour ne pas dire abasourdie. En vérité, je m'y attendais, mais quand même, Trout ne respecte ici ni le tempo, d'entrée trop rapide par rapport à l'original, ni l'orientation funky-blues, qui fait tout le charme du morceau, et qui passe quasi aux oubliettes. Je n'enfoncerai pas davantage le clou en évoquant les vocaux, ni le réel manque de concision dans le jeu de Walter (c'est un fleuve ininterrompu, comme toujours, chez lui...), autre caractéristique structurelle du titre initial, pourtant primordiale...
Quant à la reprise de 'Me, my guitar and the blues', empruntée à Jimmy Dawkins, autre figure de mon panthéon personnel, je préfère m'abstenir d'en parler, par égard envers ce courageux guitariste et l'enfer qu'il a récemment traversé.
Et j'en resterai là.
'Woman don't lie'
'Me, my guitar and the blues'
...Hélas, le résultat me laisse plus que perplexe, pour ne pas dire abasourdie. En vérité, je m'y attendais, mais quand même, Trout ne respecte ici ni le tempo, d'entrée trop rapide par rapport à l'original, ni l'orientation funky-blues, qui fait tout le charme du morceau, et qui passe quasi aux oubliettes. Je n'enfoncerai pas davantage le clou en évoquant les vocaux, ni le réel manque de concision dans le jeu de Walter (c'est un fleuve ininterrompu, comme toujours, chez lui...), autre caractéristique structurelle du titre initial, pourtant primordiale...
Quant à la reprise de 'Me, my guitar and the blues', empruntée à Jimmy Dawkins, autre figure de mon panthéon personnel, je préfère m'abstenir d'en parler, par égard envers ce courageux guitariste et l'enfer qu'il a récemment traversé.
Et j'en resterai là.
'Woman don't lie'
'Me, my guitar and the blues'
Sujets similaires
» Walter Trout - Blues Came Callin
» Walter TROUT - Blues From The Modern Daze (2012)
» Walter Trout - Alive in Amsterdam
» Walter Trout – We're all in this together (2017)
» Walter TROUT : Common Ground
» Walter TROUT - Blues From The Modern Daze (2012)
» Walter Trout - Alive in Amsterdam
» Walter Trout – We're all in this together (2017)
» Walter TROUT : Common Ground
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes
» Blousour les blouseux
Sam 19 Aoû 2023 - 14:41 par lolive_jazz