A propos d'Albert Collins.
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blues jammer
Amgoun
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A propos d'Albert Collins.
Reprise des cours, hier. Fred, me cite Albert Collins au beau milieu du cours et en rapport avec ce dernier qu'il me donne... Du coup, à la fraiche, ce matin, j'empoigne ma souris, pour découvrir le bonhomme en question, dont je ne connaissais que le nom. Je suis prévenu, Télécaster, capodastre ambulant, étou étou.... Bon, le mec est Brut et brutal. Il envoie ! Je vois que le mec a creusé son concept mieux que tout autre. Bizarrement, même si c'est toujours sur les même barreaux de l'échelle qu'il monte, il me donne une "sensation" de diversité dans son jeu. Curieux ! Du coup, je vais écouter le gaillard un peu plus. Pour..... m'imprégner ! Belle découverte pour moi.
Ha oui, le mec ENVOIE !
Ha oui, le mec ENVOIE !
Amgoun- Deep South
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Re: A propos d'Albert Collins.
the iceman master of the telecaster!! super blues
blues jammer- Mannish Boy
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Re: A propos d'Albert Collins.
Son album Ice Pickin est un incontournable, mais le reste de sa discographie est également excellent, notamment Frosbite, Don't lose your cool ou Cold Snap. A noter que le bonhomme était une bête de scène.
Sur l'album Shodown, enregistré avec Robert Cray et Johnny Copeland, pourtant loin d'être des manchots, il éclipse tout le monde avec ce petit côté à la fois funky et incisif. The master on Telecaster, tout simplement !
Sur l'album Shodown, enregistré avec Robert Cray et Johnny Copeland, pourtant loin d'être des manchots, il éclipse tout le monde avec ce petit côté à la fois funky et incisif. The master on Telecaster, tout simplement !
Re: A propos d'Albert Collins.
Origijnal, drôle et puissant, les premiers enregistrements montrent déjà un talent certain j'en ai passé quelques titres lors d'une émission de radio
Re: A propos d'Albert Collins.
Oui Albert Collins était vraiment un sacré bluesman.
Alors c'est vrai que son jeu de guitare très agressif, et son penchant affirmé pour les rythmes funky ne plaisent pas forcément à tout le monde.
Certains lui trouvent un style un peu trop "en force" et manquant de finesse (on a pu parfois le reprocher aussi à quelqu'un comme Freddie King...). A l'écoute de tout ce qu'il a pu produire, c'est à mon avis très exagéré.
Question de goûts bien sûr, mais si le propre du grand bluesman est de se forger un style très personnel et immédiatement reconnaissable, alors là l'Albert il avait tout bon !
Une façon bien à lui de sonner (le capodastre très haut placé et le jeu "aux doigts" étaient sans doute aussi pour beaucoup dans le grain du son), de frapper plus que pincer les cordes, d'enchaîner les phrases comme des riff, le tout sur une guitare (la télécaster) qui était vraiment pour lui l'instrument idéal pour produire ce type de son.
De plus les années lui avaient donné une maîtrise absolue de ce style hautement original et finalement plutôt casse gueule qui demande beaucoup de précision. Evidemment difficile de jammer avec un gars comme lui qui emporte tout sur son passage...
Alors c'est vrai que son jeu de guitare très agressif, et son penchant affirmé pour les rythmes funky ne plaisent pas forcément à tout le monde.
Certains lui trouvent un style un peu trop "en force" et manquant de finesse (on a pu parfois le reprocher aussi à quelqu'un comme Freddie King...). A l'écoute de tout ce qu'il a pu produire, c'est à mon avis très exagéré.
Question de goûts bien sûr, mais si le propre du grand bluesman est de se forger un style très personnel et immédiatement reconnaissable, alors là l'Albert il avait tout bon !
Une façon bien à lui de sonner (le capodastre très haut placé et le jeu "aux doigts" étaient sans doute aussi pour beaucoup dans le grain du son), de frapper plus que pincer les cordes, d'enchaîner les phrases comme des riff, le tout sur une guitare (la télécaster) qui était vraiment pour lui l'instrument idéal pour produire ce type de son.
De plus les années lui avaient donné une maîtrise absolue de ce style hautement original et finalement plutôt casse gueule qui demande beaucoup de précision. Evidemment difficile de jammer avec un gars comme lui qui emporte tout sur son passage...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: A propos d'Albert Collins.
j'adore ce BLEUSMAN !!! j'ai quelques disques de lui et je m'en remet une douche de temps en temps son jeu n'était agressif je dirait insssicif c'est le bluesman par excellence il a une patte et son reconnaissable dès les premières notes je l'aime beaucoup
mud- Chicago Hero
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Re: A propos d'Albert Collins.
Jipes a raison de souligner que ses textes sont souvent très drôles. Honey hush est franchement un très bon exemple de cet humour mi-figue mi-raisin, qui moi sincèrement m'amuse beaucoup (les grincheux diront que c'est sexiste, oubliant qu'il y a dans tout cela beaucoup de second degré). Je crois qu'il s'agit d'une reprise de Lowell Fulson, mais je ne suis plus très sûr.
Oh honey hush, yes you talk too much
Oh honey hush, yes you talk too much
Listenin' to your conversation is just about to separate us
You start talkin' in the morning, you're talkin' all day long
I'm tryin' to figure out what I did wrong
Oh honey hush, yes you talk too much
Listenin' to your conversation is just about to separate us
I stay out all day long, you know I hate to come home
Everything I do, seems to be wrong
Oh honey hush, yes you talk too much
Listenin' to your conversation is just about to separate us
I can't eat, I can't sleep, I can't rest in peace
I'll be better off, you know, walkin' the streets
Oh honey hush, yes you talk too much
Listenin' to your conversation is just about to separate us
I come for lunch or dinner, it happens all the time
That little gal just drives me out of my mind
Oh honey hush, yes you talk too much
Listenin' to your conversation is just about to separate us
Master charge est également un texte bien piquant et l'interprétation de Collins est absolument géniale, moi je me marre à chaque fois. Et là pour le coup, c'est un texte signé de Collins.
Rhaaa, et puis son interprétation de If trouble was money, c'est pas beau ça ,
Oh honey hush, yes you talk too much
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Listenin' to your conversation is just about to separate us
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I'm tryin' to figure out what I did wrong
Oh honey hush, yes you talk too much
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I stay out all day long, you know I hate to come home
Everything I do, seems to be wrong
Oh honey hush, yes you talk too much
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Oh honey hush, yes you talk too much
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Master charge est également un texte bien piquant et l'interprétation de Collins est absolument géniale, moi je me marre à chaque fois. Et là pour le coup, c'est un texte signé de Collins.
Rhaaa, et puis son interprétation de If trouble was money, c'est pas beau ça ,
Re: A propos d'Albert Collins.
J'en rajoute une couche puisque plus haut j'évoquais ses qualités scéniques. Sur le DVD du Live à Montreux, enregistré en 1992 si je ne me trompe pas, on retrouve en bonus un extrait assez généreux de sa prestation à Montreux de 1979, la différence est d'ailleurs assez saisissante. Alors qu'en 1992 Collins apparaît quelque peu diminué et pas franchement au top de sa forme, la prestation de 1979 laisse apparaître toute l'étendue du talent du bonhomme, sa présence incroyable et la puissance de son jeu de scène.
On retrouve facilement cet extrait sur Youtube :
On retrouve facilement cet extrait sur Youtube :
Re: A propos d'Albert Collins.
si albert jam avec le autre il menne le jeu !!!
blues jammer- Mannish Boy
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Re: A propos d'Albert Collins.
blues jammer a écrit: si albert jam avec le autre il menne le jeu !!!
Je trouve que SRV est tout aussi excité, mais avec un jeu plus...propre. Bébert bouffe pas mal de notes je trouve !
Amgoun- Deep South
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Re: A propos d'Albert Collins.
Plus propre c'est indéniable, mais avec un peu moins de relief aussi. ça vient peut être aussi du son de chacun, pas la même gratte, pas la même façon d'attaquer les cordes etc...Amgoun a écrit:Je trouve que SRV est tout aussi excité, mais avec un jeu plus...propre. Bébert bouffe pas mal de notes je trouve !
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: A propos d'Albert Collins.
Disons que le style de Collins est moins conventionnel, si on fait un blindtest, il est impossible de le pas reconnaître son jeu au milieu d'autres guitaristes. Il impose tout de suite sa marque. Ce n'est pas le plus grand technicien du blues, ni même un vocaliste hors pair, mais il s'est forgé un style absolument inimitable, c'est le son Albert Collins, reconnaissable entre mille. C'est cette manière de jouer si différente des autres qui lui a permis de sortir du rang et de se faire un nom. On trouvera toujours des mecs qui ont un jeu plus varié, plus rapide, plus puissant.... et pourtant personne ne sonne comme lui.
Re: A propos d'Albert Collins.
bin oui le jeu de albert est unique come tout les autre on peut avoir le guitar +ampli de albert mais !!sa sonera jamais pareille!!
blues jammer- Mannish Boy
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Re: A propos d'Albert Collins.
je suis pas trop fan du funky mais albert jou magiquement
blues jammer- Mannish Boy
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Re: A propos d'Albert Collins.
Oui c'est le propre des grands bluesmen que d'avoir un style très personnel. Quand on a un peu d'oreille et de connaissance du Blues, impossible de confondre, et même de ne pas reconnaître au bout de 5 secondes, un solo d'Albert Collins, de BB King, d'Albert King, Otis Rush, Jimmy Dawkins et d'autres encore.Iceman a écrit:Disons que le style de Collins est moins conventionnel, si on fait un blindtest, il est impossible de le pas reconnaître son jeu au milieu d'autres guitaristes. Il impose tout de suite sa marque. Ce n'est pas le plus grand technicien du blues, ni même un vocaliste hors pair, mais il s'est forgé un style absolument inimitable, c'est le son Albert Collins, reconnaissable entre mille. C'est cette manière de jouer si différente des autres qui lui a permis de sortir du rang et de se faire un nom. On trouvera toujours des mecs qui ont un jeu plus varié, plus rapide, plus puissant.... et pourtant personne ne sonne comme lui.
Après grand technicien ou pas, tout est relatif. Grand technicien ne veut pas dire forcément être capable de jouer très vite. En tout cas ce n'est sûrement pas que ça, la précision compte aussi beaucoup. Et en plus la technique n'a jamais été le critère majeur d'excellence dans le Blues.
Disons que la démarche me semble souvent différente entre les meilleurs bluesmen noirs (enfin au moins les "historiques" de la grande époque) et leurs collègues blancs, souvent teintés de rock, qui se sont inspiré d'eux. Le bluesman noir "traditionnel", à partir de ses influences (personne ne nait de la dernière pluie...), n'avait de cesse de se forger un style personnel qu'il peaufinait à l'extrême par petites touches, mais sans forcément chercher à aller beaucoup plus loin. Le bluesman blanc était (est) le plus souvent soit dans l'imitation scrupuleuse, soit dans l'extension musicale de styles existant, avec, par exemple, l'emploi de gammes plus sophistiquées. Et finalement peu, comme Roy Buchanan ou Duane Allman en slide, ont réussi à développer un style et un son vraiment personnels.
Phil cotton color- Chicago Hero
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