Jonny Lang – Signs (2017)
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Jonny Lang – Signs (2017)
Jonny Lang – Signs (2017)
Date de sortie: 8 septembre 2017
Label: Provogue records; Concord/Mascot label group
Genre: blues & gospel, delta blues électrique, rock, blues-rock, pop-rock, soul, r'n'b-funk, reggae
Liste des titres:
01- Make it love
02- Snakes
03- Last man standing
04- Signs
05- What you're made of
06- Bitter hand
07- Stronger together
08- Into the light
09- Bring me back home
10- Wisdom
11- Singing songs
Personnel:
Jonny Lang / chant, guitare électrique et acoustiques, basse, batterie, tapements de pied rythmiques
Court Clement/ guitare
Barry Alexander, Dan Needham & Walter Earl/ batterie
Jim Anton/ basse ; Drew Ramsey/ basse, guitare, vocaux, ''clapping''
Dwan Hill/ claviers, piano électrique ; Shannon Sanders/ claviers, vocaux
David Davidson/ viole, violon ; Carole Rabinowitz/ violoncelle
Nickie Conley, Jason Eskridge, Josh Kelley & Debi Selby/ choeurs
Date de sortie: 8 septembre 2017
Label: Provogue records; Concord/Mascot label group
Genre: blues & gospel, delta blues électrique, rock, blues-rock, pop-rock, soul, r'n'b-funk, reggae
Liste des titres:
01- Make it love
02- Snakes
03- Last man standing
04- Signs
05- What you're made of
06- Bitter hand
07- Stronger together
08- Into the light
09- Bring me back home
10- Wisdom
11- Singing songs
Personnel:
Jonny Lang / chant, guitare électrique et acoustiques, basse, batterie, tapements de pied rythmiques
Court Clement/ guitare
Barry Alexander, Dan Needham & Walter Earl/ batterie
Jim Anton/ basse ; Drew Ramsey/ basse, guitare, vocaux, ''clapping''
Dwan Hill/ claviers, piano électrique ; Shannon Sanders/ claviers, vocaux
David Davidson/ viole, violon ; Carole Rabinowitz/ violoncelle
Nickie Conley, Jason Eskridge, Josh Kelley & Debi Selby/ choeurs
Flovia- The voice of Bluesland
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Date d'inscription : 19/03/2009
Jonny Lang – Signs (2017) :: Commentaires
Le concernant, je reprends déjà ici ce que j'en disais sur le topic de Mud, relatif à la future tournée de Jonny Lang :
''Autant la voix de Jonny me fascine chaque fois que je la réentends, autant passés les trois premiers morceaux, elle me lasse vite à présent.
Trop typée sans doute ? Et trop aux taquets, aussi, peut-être.
C'est encore le cas sur 'Signs', sorti voici peu.
Pourtant il débute plutôt bien, ce nouvel album, avec 'Make it move' et 'Snakes'.
Mais, dès 'Last man standing' où Jonny module pourtant sa voix, ça ne passe déjà plus aussi bien, parce qu'à toujours se perdre ainsi dans des crescendo incessants de ''shouter'', mon ouïe finit par saturer.
Je mettrais bien ce curieux phénomène sur le compte de plusieurs facteurs.
D'abord l'espèce de fièvre qui anime ce chanteur, voire l'urgence dans laquelle il s'exprime (position plutôt paradoxale chez moi, puisque c'est également-là l'apanage d'un bon nombre de bluesmen traditionnels pour lesquels mon attirance reste indéfectible, à commencer par quelqu'un comme Son House).
Et puis, en dépit d'un timbre vocal fort intéressant, il pousse quasi systématiquement son registre trop haut. Dans les aigus, son manque de souffle ressort de manière presque insupportable, l'éraillement de sa voix atteignant des sommets qui me feraient volontiers grincer des dents.
Lang y donne l'impression de s'épuiser et il m'épuise par la même occasion. Je crois d'ailleurs qu'il gagnerait à privilégier les graves où sa voix me paraît beaucoup plus harmonieuse (comme par exemple sur 'Stronger together' ou le début des couplets de 'Wisdom' – deux bons morceaux, au demeurant).
Et également à laisser encore davantage respirer sa musique.''
D'ajouter que l'album en question sonne en effet déjà plus intimiste que certaines de ses précédentes parutions (pour ma part, j'avais ressenti le besoin de faire un break après le 'Live at the Ryman' – 2010, zappant son 'Fight for my soul' de 2013).
Sur cette nouvelle production, le côté flamboyant du guitariste s'estompe au profit d'une orchestration beaucoup plus sobre, parfois même feutrée.
Pour autant, la caractériser de véritable ''retour aux sources'' me semble néanmoins un brin exagéré, deux morceaux livrés dans une mouvance de delta blues électrique, et un blues gospelisant partiellement joué en acoustique, n'y suffisant à mon avis pas vraiment.
En revanche, l'on ne peut guère nier l'émotion avec laquelle s'exprime Jonny Lang, aujourd'hui largement trentenaire, et devenu très pieux depuis un bon moment déjà.
Ce n'est pas d'ailleurs pas sans raison que ce guitariste-chanteur fut qualifié, une vingtaine d'années en amont, de jeune prodige de la soul et du blues. A l'époque, son deuxième album 'Lie to me' (1997) avait réellement fait sensation!
Et j'ai longtemps partagé cet enthousiasme. Mais voilà, avec le temps, tout passe, tout lasse...
''Autant la voix de Jonny me fascine chaque fois que je la réentends, autant passés les trois premiers morceaux, elle me lasse vite à présent.
Trop typée sans doute ? Et trop aux taquets, aussi, peut-être.
C'est encore le cas sur 'Signs', sorti voici peu.
Pourtant il débute plutôt bien, ce nouvel album, avec 'Make it move' et 'Snakes'.
Mais, dès 'Last man standing' où Jonny module pourtant sa voix, ça ne passe déjà plus aussi bien, parce qu'à toujours se perdre ainsi dans des crescendo incessants de ''shouter'', mon ouïe finit par saturer.
Je mettrais bien ce curieux phénomène sur le compte de plusieurs facteurs.
D'abord l'espèce de fièvre qui anime ce chanteur, voire l'urgence dans laquelle il s'exprime (position plutôt paradoxale chez moi, puisque c'est également-là l'apanage d'un bon nombre de bluesmen traditionnels pour lesquels mon attirance reste indéfectible, à commencer par quelqu'un comme Son House).
Et puis, en dépit d'un timbre vocal fort intéressant, il pousse quasi systématiquement son registre trop haut. Dans les aigus, son manque de souffle ressort de manière presque insupportable, l'éraillement de sa voix atteignant des sommets qui me feraient volontiers grincer des dents.
Lang y donne l'impression de s'épuiser et il m'épuise par la même occasion. Je crois d'ailleurs qu'il gagnerait à privilégier les graves où sa voix me paraît beaucoup plus harmonieuse (comme par exemple sur 'Stronger together' ou le début des couplets de 'Wisdom' – deux bons morceaux, au demeurant).
Et également à laisser encore davantage respirer sa musique.''
D'ajouter que l'album en question sonne en effet déjà plus intimiste que certaines de ses précédentes parutions (pour ma part, j'avais ressenti le besoin de faire un break après le 'Live at the Ryman' – 2010, zappant son 'Fight for my soul' de 2013).
Sur cette nouvelle production, le côté flamboyant du guitariste s'estompe au profit d'une orchestration beaucoup plus sobre, parfois même feutrée.
Pour autant, la caractériser de véritable ''retour aux sources'' me semble néanmoins un brin exagéré, deux morceaux livrés dans une mouvance de delta blues électrique, et un blues gospelisant partiellement joué en acoustique, n'y suffisant à mon avis pas vraiment.
En revanche, l'on ne peut guère nier l'émotion avec laquelle s'exprime Jonny Lang, aujourd'hui largement trentenaire, et devenu très pieux depuis un bon moment déjà.
Ce n'est pas d'ailleurs pas sans raison que ce guitariste-chanteur fut qualifié, une vingtaine d'années en amont, de jeune prodige de la soul et du blues. A l'époque, son deuxième album 'Lie to me' (1997) avait réellement fait sensation!
Et j'ai longtemps partagé cet enthousiasme. Mais voilà, avec le temps, tout passe, tout lasse...
Je partage totalement l'avis de Flovia concernant Jonny Lang. Il y a vingt ans de cela, j'ai vraiment cru qu'avec ce jeune adolescent blondinet prodige de la guitare, on tenait un successeur à Stevie Ray Vaughan (lourd fardeau qu'on aura fait porté à de nombreux jeunes bluesmen). J'ai vraiment été concquis par ses premiers albums 'Lie to Me' et 'Wander this World', avant de découvrir 'Smokin', qu'il enregistra alors qu'il n'avait que quinze ans !
Jonny avait tout pour devenir un très grand bluesman, son jeu de guitare ainsi qu'une voix étonnamment mature pour son jeune âge. Sa voix était d'ailleurs selon moi, le principal avantage qu'il avait par rapport à son rival (jeune adolescent blondinet également prodige du Blues) Kenny Wayne Shepherd.
Et puis, il y eu la tournure pop/fm très décevante de 'Long Time Coming', avant le gospel/pop chrétienne de 'Turn Around'. A partir de là, j'ai décroché. Par principe, je pose toujours une oreille sur ses nouvelles réalisations, mais son grand enthousiasme, comme ce fut le cas pour ce 'Signs'.
J'ai écouté ce dernier opus en même temps que le dernier Kenny Wayne Shepherd, en me disant que je pencherais pour le meilleur des deux. Kenny l'a donc emporté sur son ancien rival.
Cela dit, je réécoute toujours avec plaisir les trois premiers albums de Jonny, sans me lasser d'écouter sa voix.
Jonny avait tout pour devenir un très grand bluesman, son jeu de guitare ainsi qu'une voix étonnamment mature pour son jeune âge. Sa voix était d'ailleurs selon moi, le principal avantage qu'il avait par rapport à son rival (jeune adolescent blondinet également prodige du Blues) Kenny Wayne Shepherd.
Et puis, il y eu la tournure pop/fm très décevante de 'Long Time Coming', avant le gospel/pop chrétienne de 'Turn Around'. A partir de là, j'ai décroché. Par principe, je pose toujours une oreille sur ses nouvelles réalisations, mais son grand enthousiasme, comme ce fut le cas pour ce 'Signs'.
J'ai écouté ce dernier opus en même temps que le dernier Kenny Wayne Shepherd, en me disant que je pencherais pour le meilleur des deux. Kenny l'a donc emporté sur son ancien rival.
Cela dit, je réécoute toujours avec plaisir les trois premiers albums de Jonny, sans me lasser d'écouter sa voix.
Pas mieux, je rejoins vos avis sur l'artiste. Il me reste à écouter ce nouvel opus.
moi aussi je me régale avec les trois premiers disques
dire qu'il est pâsser à 300 mètres de chez moi mais làje suis content de ne pas avoir dépenser d'argent pour cette bouse
dire qu'il est pâsser à 300 mètres de chez moi mais làje suis content de ne pas avoir dépenser d'argent pour cette bouse
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