Avant d’évoquer le superbe concert de Samantha FISH, un coup de gueule.
Imaginez un lieu superbe La Maladrerie Saint-Lazare à Beauvais, une attente dans le froid picard, une fouille digne des aéroports, puis on tente de récupérer notre pass-photos. La dame nous dit qu’elle n’a rien, je sors le mail reçu de On the Road Again, lui dit que certainement quelqu’un de l’équipe est sur place, pas du tout me répond la dame déjà offusquée par tant d’insolence, et je connais mon métier !
Bon elle me donne quand même le pass, sans cordon pour l’attacher. Ben non on n’en a plus de cordon (Au fait Marie de ORDA était là bien sûr).
Super pratique, donc je mets le pass dans ma poche. Dans la salle un bruit infernal est produit par un couple de disc-jockey (plus fort que le son du concert). Et le must, le bar situé à une trentaine de mètres de la scène reste ouvert pendant le show. Comme partout me direz-vous. Certes sauf qu’ici, le bruit des buveurs couvrent le son du groupe pendant les morceaux acoustiques. Beaucoup de spectateurs, qui bêtement certes, sont venus écouter la musique se plaignent mais nous dit un des organisateurs on n’y peut rien, d’ailleurs aux USA c’est toujours ainsi et si vous voulez je vous rembourse.
Alors quelques propositions :
*Organiser une fête de la choucroute en février, avec les recettes couvrez les pertes du bar pendant le show
*Changer le nom du festival « Autour du Zinc » serait mieux adapté.
*On se moque d’être remboursé, on souhaite seulement écouter la musique pour laquelle on a payé l’entrée sans être obligé de supporter une bande de bourrins alcoolisés qui n’ont rien à cirer de la musique.
*On peut servir de l’eau en petite bouteille en gardant le bouchon par exemple
*Les USA ont élu Trump, on est obligé d’être aussi con ?






Allez maintenant on parle du concert « Samantha Chez les Ploucs »
La première partie était ennuyeuse, passons, heureusement que Samantha et ses deux musiciens Chris Alexander, basse et Kenny Tudrick batterie. Le show démarre avec « Tunr It Up » joué sur une cigar-guitar par une Samantha redevenu blonde, en pantalon rouge serré, tee-shirt léopard court. Le son est excellent, le groupe bien en place et la petite blonde du Kansas maîtrise son sujet. Elle a incontestablement progressé tant au niveau de sa voix que de son jeu de guitare.
Très peu de morceaux de son nouveau CD (« Crow Jane », « Chills & Fever » peut être un troisième, elle explique qu’en formule trio il est plus difficile de restituer les morceaux de son dernier opus. Personne ne comprend ce qu’elle dit. Elle n’insiste pas et continue une heure trente de blues rock costaud, dans la veine d’un Devon Allman la formule power-trio n’est pas un obstacle tant l’énergie déployée est forte.
Samantha est parvenue royalement à nous faire oublier le contexte du concert, en donnant une superbe performance, jouant principalement des extraits de ces albums « Wild Heart » et Black Wind Howlin’.
A moins de trente ans (elle est née en 1989) elle a une superbe carrière devant elle avec un potentiel encore à développer.