MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
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MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Le jour d'après.
Personne n'a arrêté la pluie, sur le trajet pourtant court, un brouillard à couper au couteau au Pas de Morgins, il fait froid, ce coup ci, on décide de changer de tactique et, en arrivant un peu plus tôt, on trouve une place pas trop loin en continuant vers la sortie de la ville; en plus j'ai mis un bandage pour soutenir mon mollet toujours douloureux.
On tue le temps avant l'ouverture des portes, en dépensant quelques CHF dans le Sinatra's bar tout proche du Miles Davis Hall, avec vue sur le lac, ou plus exactement vu sur le rideau de pluie qui se déverse sur le lac, un mec joue du piano sur une bande enregistrée, genre Richard Clayderman, décor décadent, surprenant qu'une ville comme Montreux accueille un festival de jazz.
Mais il y a Claude Nobs ! Vêtu de vestes improbables, le petit bonhomme est toujours là, et à la fin du show, il enlèvera son tee shirt annonçant les shows de Prince du lendemain pour le lancer dans la foule.
Avant il présente, des jazzmen suédois The Swedish ACT Allstars réunis autour de Nils Landgren, qui "ouvrent" la soirée.
C'est du jazz classique, de bonne facture, mais moi je trouve cela un peu long, et toujours construit de la même façon, un musicien expose le thème, un ou deux solos et tout le monde reprend.
A noter Lars Danielsson assez fabuleux à la contrebasse.
Mais, à 22h30 en ce vendredi pluvieux d'été, arrive enfin l'homme qui fait danser les chamois, LE guitariste, celui qui est resté intègre, sans compromis, l'homme qui sort de sa guitare des sons merveilleux et pour tout dire, à mon avis, le plus inventif, le plus extraordinaire de tous.
Nous sommes bien placés, l'acoustique est toujours parfaite et pas de cerbères anti-photos, dommage car du coup on a pas emmené notre matériel.
Vinnie Colaiuta est aux drums, Tal Wilkenfeld petite australienne toute menue et mignonne, qui fête ses 22 ans à la basse, et Jason Rebello aux claviers (qui remplace donc David Sancious qui était avec Jeff au Japon cet hiver)
Le gars Jeff, a toujours sa coiffure de coq, un boléro blanc, un pantalon noir et des boots blanche, de la couleur de sa Fender Stratocaster, la seule qu'il utilisera ce soir.
Que dire?
E P O U S T O U F L A NT dira ma Belle à la fin et c'est le mot juste !
Un son fantastique, une maîtrise totale du vibrato, des improvisations à couper le souffle sur les thèmes connus de son répertoire au hasard Stratus, Goodbye Pork Pie Hat, Space Boogie, Led Boots, Scatterbrain, Angel pour finir avant le rappel sur sa fabuleuse reprise de A Day in the Life.
Pas de chant, comme par exemple au concert du 04/07/2009 au Royal Albert Hall, pas un mot pendant le show, mais une communion, intense, profonde, une inventivité de tous les instants, des espaces laissés aux autres musiciens, la petite bassiste est fantastique, quand elle prend un solo dans Cause We Ended as Lovers de Stevie Wonder ou quand avec Jeff ils jouent un solo de basse à quatre mains.
Pas facile de définir cette musique, mélange de rock, de blues, de jazz, le tout passé à la moulinette de Jeff, qui outre le vibrato, manie avec une incroyable dextérité ses pédales d'effets dont il fait toutefois un usage plus que modéré.
Quant à Vinnie Colaiuta, je dirais simplement qu'il fait des merveilles sur Stratus morceau tiré du premier album du fabuleux batteur Billy Cobham ce qui est la meilleure des références.
A minuit pétante, fin du show avant le rappel, 90 minutes qui sont passées comme dans un rêve, 90 minutes de bonheur absolu, d'intense émotion, plusieurs fois je suis parcouru de frissons dans tout le corps, Beck est vraiment fantastique, il joue sans médiator, la main quasiment scotché au vibrato, pas de jeu de scène dément, non une concentration maximum et une impression incroyable de facilité.
De temps en temps je me tords le coup pour regarder les écrans géants qui montrent en gros plan ses mains.
Ouh là là ! !
Fin du show, il pleut encore et toujours des cordes, dans la voiture on écoute le show du Royal Albert Hall avec Gilmour pendant les rappels.
Les chamois sont couchés, déjà ?
Cette année j'ai vu des pointures à la guitare, Clapton, Ry Cooder, Neil Young, Derek Trucks, Brayn Lee, Fogerty la veille, Mick Taylor... mais Jeff BECK c'est LE TOP .
Personne n'a arrêté la pluie, sur le trajet pourtant court, un brouillard à couper au couteau au Pas de Morgins, il fait froid, ce coup ci, on décide de changer de tactique et, en arrivant un peu plus tôt, on trouve une place pas trop loin en continuant vers la sortie de la ville; en plus j'ai mis un bandage pour soutenir mon mollet toujours douloureux.
On tue le temps avant l'ouverture des portes, en dépensant quelques CHF dans le Sinatra's bar tout proche du Miles Davis Hall, avec vue sur le lac, ou plus exactement vu sur le rideau de pluie qui se déverse sur le lac, un mec joue du piano sur une bande enregistrée, genre Richard Clayderman, décor décadent, surprenant qu'une ville comme Montreux accueille un festival de jazz.
Mais il y a Claude Nobs ! Vêtu de vestes improbables, le petit bonhomme est toujours là, et à la fin du show, il enlèvera son tee shirt annonçant les shows de Prince du lendemain pour le lancer dans la foule.
Avant il présente, des jazzmen suédois The Swedish ACT Allstars réunis autour de Nils Landgren, qui "ouvrent" la soirée.
C'est du jazz classique, de bonne facture, mais moi je trouve cela un peu long, et toujours construit de la même façon, un musicien expose le thème, un ou deux solos et tout le monde reprend.
A noter Lars Danielsson assez fabuleux à la contrebasse.
Mais, à 22h30 en ce vendredi pluvieux d'été, arrive enfin l'homme qui fait danser les chamois, LE guitariste, celui qui est resté intègre, sans compromis, l'homme qui sort de sa guitare des sons merveilleux et pour tout dire, à mon avis, le plus inventif, le plus extraordinaire de tous.
Nous sommes bien placés, l'acoustique est toujours parfaite et pas de cerbères anti-photos, dommage car du coup on a pas emmené notre matériel.
Vinnie Colaiuta est aux drums, Tal Wilkenfeld petite australienne toute menue et mignonne, qui fête ses 22 ans à la basse, et Jason Rebello aux claviers (qui remplace donc David Sancious qui était avec Jeff au Japon cet hiver)
Le gars Jeff, a toujours sa coiffure de coq, un boléro blanc, un pantalon noir et des boots blanche, de la couleur de sa Fender Stratocaster, la seule qu'il utilisera ce soir.
Que dire?
E P O U S T O U F L A NT dira ma Belle à la fin et c'est le mot juste !
Un son fantastique, une maîtrise totale du vibrato, des improvisations à couper le souffle sur les thèmes connus de son répertoire au hasard Stratus, Goodbye Pork Pie Hat, Space Boogie, Led Boots, Scatterbrain, Angel pour finir avant le rappel sur sa fabuleuse reprise de A Day in the Life.
Pas de chant, comme par exemple au concert du 04/07/2009 au Royal Albert Hall, pas un mot pendant le show, mais une communion, intense, profonde, une inventivité de tous les instants, des espaces laissés aux autres musiciens, la petite bassiste est fantastique, quand elle prend un solo dans Cause We Ended as Lovers de Stevie Wonder ou quand avec Jeff ils jouent un solo de basse à quatre mains.
Pas facile de définir cette musique, mélange de rock, de blues, de jazz, le tout passé à la moulinette de Jeff, qui outre le vibrato, manie avec une incroyable dextérité ses pédales d'effets dont il fait toutefois un usage plus que modéré.
Quant à Vinnie Colaiuta, je dirais simplement qu'il fait des merveilles sur Stratus morceau tiré du premier album du fabuleux batteur Billy Cobham ce qui est la meilleure des références.
A minuit pétante, fin du show avant le rappel, 90 minutes qui sont passées comme dans un rêve, 90 minutes de bonheur absolu, d'intense émotion, plusieurs fois je suis parcouru de frissons dans tout le corps, Beck est vraiment fantastique, il joue sans médiator, la main quasiment scotché au vibrato, pas de jeu de scène dément, non une concentration maximum et une impression incroyable de facilité.
De temps en temps je me tords le coup pour regarder les écrans géants qui montrent en gros plan ses mains.
Ouh là là ! !
Fin du show, il pleut encore et toujours des cordes, dans la voiture on écoute le show du Royal Albert Hall avec Gilmour pendant les rappels.
Les chamois sont couchés, déjà ?
Cette année j'ai vu des pointures à la guitare, Clapton, Ry Cooder, Neil Young, Derek Trucks, Brayn Lee, Fogerty la veille, Mick Taylor... mais Jeff BECK c'est LE TOP .
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Bryan Lee c'était comment, t'as fait une chronique ? c'est un plaisir de les lire.
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Elle doit être sur le forum mais j'ai pas retrouvé
Voilà c'était à Beauvais en mars 2009 festival Blues sur le Zinc
Une légende de Bourbon Street est dans les locaux de la République, même si d'après l’évangile selon
Saint Ballamou, le région picarde doit disparaître.
Chez les notables, se produit gratuitement et en ouverture du festival Blues surle Zinc, l’homme qui quatorze années durant, a illuminé cinq soirs par semaine l’Old Absinthe House, en plein cœur du quartier français de The
Big Easy. Au 340 Bourbon Street là où ont été gravés en 1997 deux live formidables.
Et c’est à deux pas de ce club, aujourd’hui transformé en bar à cocktail, que je découvris, un beau jour de 2005 notre homme.
Son CD Live & Dangerous venait de sortir et trônait dans la boutique de Music Factory www.louisianamusicfactory.com). Je demande au vendeur, un vrai gars du Sud avec une voix à la Bill Gibbons, si
c’est du blues rock, il se marre et me répond un gros YYEEAAHH avec un bon sourire de yankee fier de sa ville.
Je l’écoutais, pour la première fois au dessus de l’Atlantique et depuis j’ai rattrapé mon inculture avec quelques bonnes galettes dont :
Memphis Bound (1993)
Braille Blues Daddy (1995)
Live at the Old Absinthe House Bar (1997)
Crawfish Lady (2000).
Six String Therapy (2003)
Live & Dangerous, donc
Katrina Was Her Name (produit par Duke Robillard. 2007)
J’étais donc plutôt impatient de le voir sur scène, enfin si le nom de scène peut être retenue pour la Salle de l’Hôtel de département de l’Oise.
C’est jour de liesse, c’est un concert gratuit, un bébé pleure pendant tout le show de Jean Chartron, le public est particulièrement bruyant, des mamies permanentées de frais squattent les premiers rangs.
Nous parvenons à nous approcher de la scène.
Bryan Lee arrive, sorte de Popa Chubby en plus petit, il se déplace péniblement avec sa canne blanche, essaie son siège, sa guitare, puisson bassiste l’emmène en coulisse.
On l’aperçoit assis dans un canapé, attendant, et on est un peu inquiet…
Mais c’est un Américain, le show doit commencer à 20 heures, il attend simplement l’heure prévue, peinard..
Et dès la première note, c’est la métamorphose, le gars qui se déplace avec peine, aveugle, fatigué retrouve la pêche, un son de guitare qui dresse les poils, fout la chair de poule. Pas de doute le pacte avec le diable et tout et tout des bluesmem cela existe vraiment !
Un feeling incroyable, comme Buddy Whittington, Bryan Lee a de gros doigts mais alors les sons qui sortent de sa guitare sont merveilleux.
Et cette voix, américaine en diable, cette façon de parler, ce talk over, le groupe qui l’accompagne est bon, sans plus.
Le show est un mélange de classiques et de morceaux tirés des différentes productions de notre homme et un final avec Six String Therapy et une version superbe de Key to the Higway le même morceau joué en rappel par Jean Chartron cherchez qui est le meilleur.
Concert relativement court, pas surprenant vu le contexte, mais grand moment de blues, comme il a dit le Bryan, I eat the blues, I live the blues every day.
Voilà c'était à Beauvais en mars 2009 festival Blues sur le Zinc
Une légende de Bourbon Street est dans les locaux de la République, même si d'après l’évangile selon
Saint Ballamou, le région picarde doit disparaître.
Chez les notables, se produit gratuitement et en ouverture du festival Blues surle Zinc, l’homme qui quatorze années durant, a illuminé cinq soirs par semaine l’Old Absinthe House, en plein cœur du quartier français de The
Big Easy. Au 340 Bourbon Street là où ont été gravés en 1997 deux live formidables.
Et c’est à deux pas de ce club, aujourd’hui transformé en bar à cocktail, que je découvris, un beau jour de 2005 notre homme.
Son CD Live & Dangerous venait de sortir et trônait dans la boutique de Music Factory www.louisianamusicfactory.com). Je demande au vendeur, un vrai gars du Sud avec une voix à la Bill Gibbons, si
c’est du blues rock, il se marre et me répond un gros YYEEAAHH avec un bon sourire de yankee fier de sa ville.
Je l’écoutais, pour la première fois au dessus de l’Atlantique et depuis j’ai rattrapé mon inculture avec quelques bonnes galettes dont :
Memphis Bound (1993)
Braille Blues Daddy (1995)
Live at the Old Absinthe House Bar (1997)
Crawfish Lady (2000).
Six String Therapy (2003)
Live & Dangerous, donc
Katrina Was Her Name (produit par Duke Robillard. 2007)
J’étais donc plutôt impatient de le voir sur scène, enfin si le nom de scène peut être retenue pour la Salle de l’Hôtel de département de l’Oise.
C’est jour de liesse, c’est un concert gratuit, un bébé pleure pendant tout le show de Jean Chartron, le public est particulièrement bruyant, des mamies permanentées de frais squattent les premiers rangs.
Nous parvenons à nous approcher de la scène.
Bryan Lee arrive, sorte de Popa Chubby en plus petit, il se déplace péniblement avec sa canne blanche, essaie son siège, sa guitare, puisson bassiste l’emmène en coulisse.
On l’aperçoit assis dans un canapé, attendant, et on est un peu inquiet…
Mais c’est un Américain, le show doit commencer à 20 heures, il attend simplement l’heure prévue, peinard..
Et dès la première note, c’est la métamorphose, le gars qui se déplace avec peine, aveugle, fatigué retrouve la pêche, un son de guitare qui dresse les poils, fout la chair de poule. Pas de doute le pacte avec le diable et tout et tout des bluesmem cela existe vraiment !
Un feeling incroyable, comme Buddy Whittington, Bryan Lee a de gros doigts mais alors les sons qui sortent de sa guitare sont merveilleux.
Et cette voix, américaine en diable, cette façon de parler, ce talk over, le groupe qui l’accompagne est bon, sans plus.
Le show est un mélange de classiques et de morceaux tirés des différentes productions de notre homme et un final avec Six String Therapy et une version superbe de Key to the Higway le même morceau joué en rappel par Jean Chartron cherchez qui est le meilleur.
Concert relativement court, pas surprenant vu le contexte, mais grand moment de blues, comme il a dit le Bryan, I eat the blues, I live the blues every day.
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Sancious joue avec Beck maintenant ?
waouw je serais curieux de voir ça parce que le père Sancious c'est du très grand
waouw je serais curieux de voir ça parce que le père Sancious c'est du très grand
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Enfin c'était juste un remplacement, cet hiver dernier, pour la tournée de Jeff BECK au Japon et aux Antipodes, son clavier Jason Rebello, n’a
pu le suivre parce qu’il avait des engagements avec Sting.
C’est donc David Sancious qui a accompagné Beck en tournée.
Sancious qui, depuis, a remplacé Rebello auprès de Sting, Rebello revenant jouer avec Jeff pour la tournée estivale en Europe.
Un peu compliqué quand même !
pu le suivre parce qu’il avait des engagements avec Sting.
C’est donc David Sancious qui a accompagné Beck en tournée.
Sancious qui, depuis, a remplacé Rebello auprès de Sting, Rebello revenant jouer avec Jeff pour la tournée estivale en Europe.
Un peu compliqué quand même !
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Joli compte-rendu Bayou, on s'y croirait. Merci à toi.
Alors elle, que dire, quel talent. Vu la maîtrise qu'elle a à son âge je n'ose imaginer ce que ça pourra donner d'ici quelques années à cotoyer des maîtres de la classe de Beck.
J'ai justement passé mon samedi soir à regarder des vidéos sur youtube du concert de Jeff Beck "Live at Ronnie Scott's", sans doute le prochain DVD dont je ferai l'acquisition.
@+
BAYOU a écrit:Tal Wilkenfeld petite australienne toute menue et mignonne, qui fête ses 22 ans à la basse.
Alors elle, que dire, quel talent. Vu la maîtrise qu'elle a à son âge je n'ose imaginer ce que ça pourra donner d'ici quelques années à cotoyer des maîtres de la classe de Beck.
J'ai justement passé mon samedi soir à regarder des vidéos sur youtube du concert de Jeff Beck "Live at Ronnie Scott's", sans doute le prochain DVD dont je ferai l'acquisition.
@+
sergio88- Admin
- Nombre de messages : 11279
Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: MONTREUX JAZZ FESTIVAL JEFF BECK
Rhaaa, Jeff Beck, quel talent!!!! Ben ça va pas trop mal Bayou, en ce moment, je suppose, malgré ton problème de jambe! Lolll! Très plaisante chronique, comme d'hab!
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
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