Etta James
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Etta James
Une petite bio de cette chanteuse qui, si elle ne se cantonne pas uniquement au blues, mérite vraiment que vous veniez (si ce n'est pas encore fait) y jeter une oreille.
Lorsque Jamesetta Hawkins nait le 25 janvier 1938 à Los Angeles personne ne se doute que sous le nom de scène d’Etta James elle sera une des plus belles voix de la musique noire. Etta va mélanger les genres, passer du blues à la soul ou du rhythm’n’blues au rock avec une aisance déconcertante. Séduisant le public d’une voix à la fois chaleureuse et grave, Sa ballade “At Last”, sortie en 1961, la fera connaître mondialement et fera le bonheur des amoureux... et des publicitaires.
Bien qu’elle est abordé plusieurs genres, le blues fut une constante dans l'existence d'Etta James qui a toujours pu compter sur ses racines pour reprendre l'initiative à chaque fois que sa carrière menaçait de s'enliser.
Dès sa naissance, Jamesetta fut confrontée à la brutalité des rapports humains. Fille supposée d'un roi du billard qui a profité de la fragilité psychologique de sa mère Dorothy (une adolescente de 14 ans en mal d'affection), Jamesetta grandit en Californie entre une tante qui vend ses charmes aux marins en permission, une mère adoptive qui décède alors qu’elle n'a que douze ans, et un père adoptif porté sur la bouteille et rêvant de monnayer les dons vocaux que sa protégée manifeste déjà de façon éclatante dans la chorale du Révérend J. Earl Hines.
En 1950 elle échappe à cette ambiance pesante en retournant vivre avec sa vraie mère à San Francisco. La vie de la jeune fille va changer radicalement en 1954. Elle a formée, avec deux amies, un trio vocal “Les Creolettes,” et un soir à la chance d’auditionner pour Johnny Otis. Séduit par la prestation celui-ci propose à Jamesetta de venir à Los Angeles enregistrer un disque. A cette occasion elle va prouver sa force de caractère ; l’assentissement de sa mère est obligatoire, mais hélas Dorothy Hawkins est en prison ce soir là... Qu’à cela ne tienne, Jamesetta fait semblant de lui téléphoner et se présente le lendemain avec une fausse autorisation dont elle a falsifiée la signature. Après avoir rebaptisé “Les Crelolettes” en “Peaches” et que Jamesetta se soit choisie le nom de scène d’Etta James, Otis produit son premier enregistrement “Roll with me Henry” qui sort au début de 1955. Les paroles, assez tendancieuses, provoqueront quelques remoux et forceront la maison de disque à adopter un titre plus passe-partout “The Wallflower”. Cette chanson va lancer la carrière d’Etta et restera durant quatre semaines en tête des charts noirs. Les titres qui vont suivre comme “Good Rockin” Daddy”, “Baby, Baby” et “Tough Lover” vont révéler l’étendu de son talent.. Les tournées vont alors l’emporter dans un étourdissant tourbillon jusqu'à la fin de la décennie. Ses derniers pans de naïveté vont y disparaitre : après la drogue, elle découvre le visage la douleur de la trahison amoureuse lorsque son petit ami Harvey Fuqua, le leader des “Moonglows”, l'abandonne pour épouser l'une des soeurs de Berry Gordy à Detroit.A noter que lors de ces années James a voyagé avec Johnny "guitar" Watson et Otis Redding et citera Watson comme son influence la plus significative.
Néanmoins Fuqua aura le mérite de présenter Etta à Leonard Chess des disques Chess à Chicago en 1960. Chess se montre ravi de son arrivée qui permet à sa compagnie de mettre un pied dans l’univers soul. Le début de la nouvelle décennie est marqué par une toute une série de succès : “All I Could Do Was Cry” et “My Dearest Darling”, ainsi que deux duos avec Harvey Fuqua, “If I Can't Have You” et “Spoonfull “pour la seule année 1960, “At Last”, “Trust in Me” et “Don't Cry, Baby” en 1961, “Something's Got a Hold on Me”, “Stop the Wedding” et “Next Door to the Blues” en 1962, “Pushover” en 1963...
Mais peu à peu la ballade traditionnelle perd de son attrait dans les ghettos au profit d'un rhythm & blues plus contemporain, les disques d'Etta stagnent alors dans le bas des charts ; après une année 1965 assez médiocre, le duo “In the Basement - Part 1”, qu'elle enregistre avec son amie d'adolescence Sugar Pie De Santo, lui permet de retrouver le Top 40 R & B à la fin de l'été 1966. Elle comprend néanmoins qu’elle doit donner un nouveau tour à sa carrière si elle veut de nouveau tutoyer les sommets.
En 1967, alors qu’Otis Redding, Sam & Dave, Wilson Pickett et Aretha Franklin monopolisent toute l’attention, Leonard Chess décide d'envoyer celle qu'il appelle affectueusement “The Queen of Sou”l dans le studio Fame de Rick Hall à Muscle Shoals où sera enfanté l'album “Tell Mama”. À l'exception notable du 45 tours Cadet (une sous-marque de Chess) sur lequel on trouve “Tell Mama” et “I'd Rather Go Blind”, aucun des singles d'Etta n'accède au Top 10 Soul. Elle parviendra néanmoins à se maintenir ensuite grâce à une production des plus honorable comme “I Got You Babe” (1968), “Almost Persuaded” (1969), “Losers Weepers - Part I” (1970), “I Found a Love” (1972) et “All the Way Down” (1973).
Déçue par l’atmosphère régnant chez Chess depuis la disparition de son fondateur en 1969, James quitte la compagnie vers l’inconnu. Son “Deep in the Night” produit par Jerry Wexler chez Warner en 1978, au plus fort de l'ère disco, ne rencontre que l’indifférence générale. Etta rentre ensuite en studios à La Nouvelle-Orléans sous la direction avisée d'Allen Toussaint pour “Changes” sans plus de succès. Sa vie vire alors au cauchemar, les traitements pour désintoxication en milieu psychiatrique se succédant.
Le retour en grâce du blues au début des années 1980 va marquer sa renaissance. Elle est invitée à chanter à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984. S’ensuit l’enregistrement de deux excellents albums en compagnie du bluesman vétéran Eddie “Cleanhead” Vinson avant de retrouver les studios de Muscle Shoals pour les recueils “Seven Year Itch” produit par Barry Beckett en 1988 et “The Right Time”, produit par Jerry Wexler en 1992.
Etta James a finalement remporté le combat contre ses démons intérieurs et sa dépendance aux drogues. Partout où elle se produit elle ravi son public avec une soul aux fortes connotations blues, sans oublier le jazz qui se trouvait déjà au centre de son hommage à Billie Holiday en 1994 avec “Mystery Lady” et qu'elle a retrouvé avec grâce sur “Blue Gardenia” en 2001. Elle a reçue en 2003 un Grammy Award pour l’œuvre d’une vie. Etta James a également remporté trois Grammys : meilleure performance vocale jazz pour “Lady Mistery en 1994, meilleur album contemporain de blues pour “Let’s Roll” en 2003, et meilleur album traditionnel de blues pour “Blues to the Bone” en 2004.
Discographie sélective :
Etta James Rocks The House
Mystery Lady (Songs of Billie Holiday), RCA
Live from San Francisco, RCA
Life, Love & The Blues, RCA (si vous n'en prenez qu'un c'est celui la)
Heart of a Woman, RCA
Matriarch Of The Blues, RCA
Blue Gardenia, RCA
Burnin' Down The House : live at the House of Blues, RCA
Let's Roll, RCA
Blues to the Bone, RCA
All The Way, RCA
Lorsque Jamesetta Hawkins nait le 25 janvier 1938 à Los Angeles personne ne se doute que sous le nom de scène d’Etta James elle sera une des plus belles voix de la musique noire. Etta va mélanger les genres, passer du blues à la soul ou du rhythm’n’blues au rock avec une aisance déconcertante. Séduisant le public d’une voix à la fois chaleureuse et grave, Sa ballade “At Last”, sortie en 1961, la fera connaître mondialement et fera le bonheur des amoureux... et des publicitaires.
Bien qu’elle est abordé plusieurs genres, le blues fut une constante dans l'existence d'Etta James qui a toujours pu compter sur ses racines pour reprendre l'initiative à chaque fois que sa carrière menaçait de s'enliser.
Dès sa naissance, Jamesetta fut confrontée à la brutalité des rapports humains. Fille supposée d'un roi du billard qui a profité de la fragilité psychologique de sa mère Dorothy (une adolescente de 14 ans en mal d'affection), Jamesetta grandit en Californie entre une tante qui vend ses charmes aux marins en permission, une mère adoptive qui décède alors qu’elle n'a que douze ans, et un père adoptif porté sur la bouteille et rêvant de monnayer les dons vocaux que sa protégée manifeste déjà de façon éclatante dans la chorale du Révérend J. Earl Hines.
En 1950 elle échappe à cette ambiance pesante en retournant vivre avec sa vraie mère à San Francisco. La vie de la jeune fille va changer radicalement en 1954. Elle a formée, avec deux amies, un trio vocal “Les Creolettes,” et un soir à la chance d’auditionner pour Johnny Otis. Séduit par la prestation celui-ci propose à Jamesetta de venir à Los Angeles enregistrer un disque. A cette occasion elle va prouver sa force de caractère ; l’assentissement de sa mère est obligatoire, mais hélas Dorothy Hawkins est en prison ce soir là... Qu’à cela ne tienne, Jamesetta fait semblant de lui téléphoner et se présente le lendemain avec une fausse autorisation dont elle a falsifiée la signature. Après avoir rebaptisé “Les Crelolettes” en “Peaches” et que Jamesetta se soit choisie le nom de scène d’Etta James, Otis produit son premier enregistrement “Roll with me Henry” qui sort au début de 1955. Les paroles, assez tendancieuses, provoqueront quelques remoux et forceront la maison de disque à adopter un titre plus passe-partout “The Wallflower”. Cette chanson va lancer la carrière d’Etta et restera durant quatre semaines en tête des charts noirs. Les titres qui vont suivre comme “Good Rockin” Daddy”, “Baby, Baby” et “Tough Lover” vont révéler l’étendu de son talent.. Les tournées vont alors l’emporter dans un étourdissant tourbillon jusqu'à la fin de la décennie. Ses derniers pans de naïveté vont y disparaitre : après la drogue, elle découvre le visage la douleur de la trahison amoureuse lorsque son petit ami Harvey Fuqua, le leader des “Moonglows”, l'abandonne pour épouser l'une des soeurs de Berry Gordy à Detroit.A noter que lors de ces années James a voyagé avec Johnny "guitar" Watson et Otis Redding et citera Watson comme son influence la plus significative.
Néanmoins Fuqua aura le mérite de présenter Etta à Leonard Chess des disques Chess à Chicago en 1960. Chess se montre ravi de son arrivée qui permet à sa compagnie de mettre un pied dans l’univers soul. Le début de la nouvelle décennie est marqué par une toute une série de succès : “All I Could Do Was Cry” et “My Dearest Darling”, ainsi que deux duos avec Harvey Fuqua, “If I Can't Have You” et “Spoonfull “pour la seule année 1960, “At Last”, “Trust in Me” et “Don't Cry, Baby” en 1961, “Something's Got a Hold on Me”, “Stop the Wedding” et “Next Door to the Blues” en 1962, “Pushover” en 1963...
Mais peu à peu la ballade traditionnelle perd de son attrait dans les ghettos au profit d'un rhythm & blues plus contemporain, les disques d'Etta stagnent alors dans le bas des charts ; après une année 1965 assez médiocre, le duo “In the Basement - Part 1”, qu'elle enregistre avec son amie d'adolescence Sugar Pie De Santo, lui permet de retrouver le Top 40 R & B à la fin de l'été 1966. Elle comprend néanmoins qu’elle doit donner un nouveau tour à sa carrière si elle veut de nouveau tutoyer les sommets.
En 1967, alors qu’Otis Redding, Sam & Dave, Wilson Pickett et Aretha Franklin monopolisent toute l’attention, Leonard Chess décide d'envoyer celle qu'il appelle affectueusement “The Queen of Sou”l dans le studio Fame de Rick Hall à Muscle Shoals où sera enfanté l'album “Tell Mama”. À l'exception notable du 45 tours Cadet (une sous-marque de Chess) sur lequel on trouve “Tell Mama” et “I'd Rather Go Blind”, aucun des singles d'Etta n'accède au Top 10 Soul. Elle parviendra néanmoins à se maintenir ensuite grâce à une production des plus honorable comme “I Got You Babe” (1968), “Almost Persuaded” (1969), “Losers Weepers - Part I” (1970), “I Found a Love” (1972) et “All the Way Down” (1973).
Déçue par l’atmosphère régnant chez Chess depuis la disparition de son fondateur en 1969, James quitte la compagnie vers l’inconnu. Son “Deep in the Night” produit par Jerry Wexler chez Warner en 1978, au plus fort de l'ère disco, ne rencontre que l’indifférence générale. Etta rentre ensuite en studios à La Nouvelle-Orléans sous la direction avisée d'Allen Toussaint pour “Changes” sans plus de succès. Sa vie vire alors au cauchemar, les traitements pour désintoxication en milieu psychiatrique se succédant.
Le retour en grâce du blues au début des années 1980 va marquer sa renaissance. Elle est invitée à chanter à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984. S’ensuit l’enregistrement de deux excellents albums en compagnie du bluesman vétéran Eddie “Cleanhead” Vinson avant de retrouver les studios de Muscle Shoals pour les recueils “Seven Year Itch” produit par Barry Beckett en 1988 et “The Right Time”, produit par Jerry Wexler en 1992.
Etta James a finalement remporté le combat contre ses démons intérieurs et sa dépendance aux drogues. Partout où elle se produit elle ravi son public avec une soul aux fortes connotations blues, sans oublier le jazz qui se trouvait déjà au centre de son hommage à Billie Holiday en 1994 avec “Mystery Lady” et qu'elle a retrouvé avec grâce sur “Blue Gardenia” en 2001. Elle a reçue en 2003 un Grammy Award pour l’œuvre d’une vie. Etta James a également remporté trois Grammys : meilleure performance vocale jazz pour “Lady Mistery en 1994, meilleur album contemporain de blues pour “Let’s Roll” en 2003, et meilleur album traditionnel de blues pour “Blues to the Bone” en 2004.
Discographie sélective :
Etta James Rocks The House
Mystery Lady (Songs of Billie Holiday), RCA
Live from San Francisco, RCA
Life, Love & The Blues, RCA (si vous n'en prenez qu'un c'est celui la)
Heart of a Woman, RCA
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Blue Gardenia, RCA
Burnin' Down The House : live at the House of Blues, RCA
Let's Roll, RCA
Blues to the Bone, RCA
All The Way, RCA
Devil's Slide- Calembour ... bon
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Localisation : In the Deep South
Date d'inscription : 06/11/2007
Re: Etta James
Sais tu ce qu'elle fait ces derniers temps ? j'avoue n'avoir aucune information à ce sujet et je ne sais même pas si elle tourne encore un peu aux Etats Unis
Re: Etta James
Son dernier album "All the way" date de mars 2006. Pour ce qui est de tourner elle donne encore des concerts, essentiellement aux States.
Pour toi et ceux qui voudraient en savoir plus voici l'adresse de son site :
www.etta-james.com
Pour toi et ceux qui voudraient en savoir plus voici l'adresse de son site :
www.etta-james.com
Devil's Slide- Calembour ... bon
- Nombre de messages : 5284
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Localisation : In the Deep South
Date d'inscription : 06/11/2007
Re: Etta James
A la belle liste de Devil's, je rajouterai ceci qui démontre l'indéniable savoir faire vocal de la dame ; tantôt blues, tantôt soul, tantôt rock & même tantôt jazzy ! Un pur bonheur auditif en 20 pièces :
1. At Last
2. All I Could Do Is Cry
3. If I Can't Have You
4. A Sunday Kind Of Love
5. My Dearest Darling
6. Something's Got A Hold On Me
7. Trust In Me
8. Next Door To The Blues
9. Don't Cry Baby
10. Fool That I Am
11. Two Sides (To Every Story)
12. Pushover
13. Stop The Wedding
14. In The Basement, Part One
15. Baby What You Want Me To Do
16. I'd Rather Go Blind
17. Security
18. Losers Weepers
19. All The Way Down
20. Tell Mama
1. At Last
2. All I Could Do Is Cry
3. If I Can't Have You
4. A Sunday Kind Of Love
5. My Dearest Darling
6. Something's Got A Hold On Me
7. Trust In Me
8. Next Door To The Blues
9. Don't Cry Baby
10. Fool That I Am
11. Two Sides (To Every Story)
12. Pushover
13. Stop The Wedding
14. In The Basement, Part One
15. Baby What You Want Me To Do
16. I'd Rather Go Blind
17. Security
18. Losers Weepers
19. All The Way Down
20. Tell Mama
Invité- Invité
Re: Etta James
La chanteuse Etta James au plus mal !
La chanteuse de jazz, de blues et de soul Etta James a été hospitalisée le 21 décembre en Californie. "Elle avait du mal à respirer et a été placée sous assistance respiratoire", a annoncé son agent Lupe De Leon.
...
http://www.francetv.fr/culturebox/la-chanteuse-etta-james-au-plus-mal-73489
...
La semaine dernière, les proches de la chanteuse, âgée de 73 ans, avaient précisé qu'elle était atteinte d'une leucémie en phase terminale.
Elle est aussi atteinte de démence sénile et d'hépatite C.
La chanteuse de jazz, de blues et de soul Etta James a été hospitalisée le 21 décembre en Californie. "Elle avait du mal à respirer et a été placée sous assistance respiratoire", a annoncé son agent Lupe De Leon.
...
http://www.francetv.fr/culturebox/la-chanteuse-etta-james-au-plus-mal-73489
...
La semaine dernière, les proches de la chanteuse, âgée de 73 ans, avaient précisé qu'elle était atteinte d'une leucémie en phase terminale.
Elle est aussi atteinte de démence sénile et d'hépatite C.
Invité- Invité
Re: Etta James
on pense bien à elle n'est-ce pas les bluesmens du pays bleu ?
mud- Chicago Hero
- Nombre de messages : 3504
Localisation : var
Date d'inscription : 10/04/2009
Re: Etta James
Une très grande chanteuse qui arrive malheureusement au bout du chemin après une vie archétype de ce que l'on peut imaginer d'une blueswoman...
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Etta James
dernières news :
http://www.francesoir.fr/loisirs/musique/etta-james-at-last-171213.html
La chanteuse américaine de jazz, de blues et de soul Etta James, 73 ans, atteinte d'une leucémie, vient de sortir de l'hôpital et son état est stable, a déclaré son agent, jeudi à l'AFP. De son vrai nom Jamesetta Hawkins, elle a remporté quatre Grammy Awards, 17 Blues Music Awards et son hit "At last" a connu un succès mondial dans les années 60.
http://www.francesoir.fr/loisirs/musique/etta-james-at-last-171213.html
La chanteuse américaine de jazz, de blues et de soul Etta James, 73 ans, atteinte d'une leucémie, vient de sortir de l'hôpital et son état est stable, a déclaré son agent, jeudi à l'AFP. De son vrai nom Jamesetta Hawkins, elle a remporté quatre Grammy Awards, 17 Blues Music Awards et son hit "At last" a connu un succès mondial dans les années 60.
Invité- Invité
Re: Etta James
on savait que ce n'était plus qu'une question de jours : Etta James vient de décéder aujourd'hui
Re: Etta James
une grande voix du Blues disparaît R.I.P
jb28- Chicago Hero
- Nombre de messages : 4375
Age : 68
Localisation : eure & loir
Date d'inscription : 04/07/2008
Re: Etta James
RIP Etta... Et merci pour tout..
Dernière édition par mosquito69 le Ven 20 Jan 2012 - 18:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Etta James
Une grande voix, une vraie légende, un monument et un personnage...
Etta James c'est sans doute tout ça à la fois, elle va nous manquer.
C'est très triste.
RIP
Etta James c'est sans doute tout ça à la fois, elle va nous manquer.
C'est très triste.
RIP
Loic- Fever In The Bayou
- Nombre de messages : 715
Age : 48
Localisation : Alençon
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Etta James
R.I.P miss James !
mud- Chicago Hero
- Nombre de messages : 3504
Localisation : var
Date d'inscription : 10/04/2009
Re: Etta James
Grande tristesse, je suis très ému à cette nouvelle, même si cela était plus que prévisible...
PS : peut être le décès récent de Johnny Otis aura-t-il précipité cette échéance ?
Puisse ce dénouement contribuer à mieux faire connaître sa merveilleuse musique au plus grand nombre !
PS : peut être le décès récent de Johnny Otis aura-t-il précipité cette échéance ?
Puisse ce dénouement contribuer à mieux faire connaître sa merveilleuse musique au plus grand nombre !
Dernière édition par pg le Ven 20 Jan 2012 - 21:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Etta James
Voilà... ce n'est pas une grande surprise.... on n'entendra plus sa grosse (et grande) voix et on ne verra plus son déhanchement et ses "coups de fesses" coquins et ça va nous manquer !...
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Etta James
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/01/20/la-chanteuse-americaine-de-jazz-etta-james-est-morte_1632637_3246.html#xtor=RSS-3208
le 1ere video est énorme
le 1ere video est énorme
badlieut2002- Chicago Hero
- Nombre de messages : 2188
Age : 56
Localisation : Rillettes land (72)
Date d'inscription : 12/03/2006
Re: Etta James
Une sacrée perte pour la musique.
RJDio- Mississippi Singer
- Nombre de messages : 827
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Etta James
elle va me manquer cette vois dont j'etait un grand fan.repose en paix etta et la haut tape le boeuf avec robert johnson et les autres .
bluesy1968- Delta King
- Nombre de messages : 486
Age : 55
Localisation : ici mais pas la bas
Date d'inscription : 17/05/2010
Re: Etta James
Bye bye sister, tu vas retrouver la-haut Johnny Otis, Muddy Waters, Leonard Chess et pas mal d'amis...
Re: Etta James
si je me souviens bien c'était d'ailleurs Johnny Otis qui vient de nous quitter lui aussi qui avait lancé Etta James
Re: Etta James
Oui, au début des années 50 alors qu'elle n'avait que 16 ans !Jungleland a écrit:si je me souviens bien c'était d'ailleurs Johnny Otis qui vient de nous quitter lui aussi qui avait lancé Etta James
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
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