Howlin' Wolf
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Re: Howlin' Wolf
My People's Gone
PeJam- Texas Howler
- Nombre de messages : 291
Age : 40
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: Howlin' Wolf
Un investissement modique pour découvrir - via ce raccourci en 20 pistes pertinentes - un autre géant du blues dans tous les sens du terme !
1. Moanin' At Midnight
2. How Many More Years
3. Evil (Is Going On)
4. Forty Four
5. Smokestack Lightnin'
6. I Asked For Water (She Gave Me Gasoline)
7. Who's Been Talking ?
8. Sitting On Top Of The World
9. Howlin' For My Darlin'
10. Wang Dang Doodle
11. Back Door Man
12. Spoonful
13. Shake For Me
14. Little Red Rooster
15. I Ain't Superstitious
16. Goin' Down Slow
17. Hidden Charms
18. Three Hundred Pounds Of Joy
19. Built For Comfort
20. Killing Floor
1. Moanin' At Midnight
2. How Many More Years
3. Evil (Is Going On)
4. Forty Four
5. Smokestack Lightnin'
6. I Asked For Water (She Gave Me Gasoline)
7. Who's Been Talking ?
8. Sitting On Top Of The World
9. Howlin' For My Darlin'
10. Wang Dang Doodle
11. Back Door Man
12. Spoonful
13. Shake For Me
14. Little Red Rooster
15. I Ain't Superstitious
16. Goin' Down Slow
17. Hidden Charms
18. Three Hundred Pounds Of Joy
19. Built For Comfort
20. Killing Floor
Invité- Invité
Re: Howlin' Wolf
suite : croisement de guitares entre Hubert & Howlin'.... un pur plaisir !!
Invité- Invité
Re: Howlin' Wolf
Haha, il parait que parfois, il était déchaîné, sortait de scène en grimpant littéralement sur les rideaux... J'aimerai bien voir ça; j'ai du mal à l'imaginer faut le "Wolf". Pas mal de le voir arriver à quatre pattes, si il y en a d'autres comme ça... :-)
michael_bxl- Delta King
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Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Howlin' Wolf
A titre personnel, je recommande surtout celui-ci, qui est absolument excellent de bout en bout :
JackOfHearts- Mannish Boy
- Nombre de messages : 15
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Localisation : banlieue parisienne
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Howlin' Wolf
Loin des sentiers battus et des lieux communs, le blues du Wolf vous emporte comme une feuille morte portée par le vent, enregistré à Memphis au début de l'hiver 1951 (mon dieu, ça ne nous rajeunit pas. ) Howlin' chant et harmo, Willie Johnson à la guitare, Albert Williams au piano, Willie Steele à la batterie, on ignore qui tient la basse.
My Baby Walked Off
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Re: Howlin' Wolf
Old_Debris a écrit:Quand le loup n'était encore qu'un chiot.
Je crois que tu te trompes de sujet OD...
Ici on cause de Howlin' Wolf, pas de Howlin' Dog...
Dernière édition par gigi69 le Mar 30 Sep 2014 - 8:57, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Howlin' Wolf
gigi69 a écrit:Je crois que tu te trompes de sujet OD...
Ici on cause de Howlin' Wolf, pas de Howlin' Dog...
Et encore moins de Hound Wolf Taylor...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Age : 69
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Howlin' Wolf
Houlà !!
Pas le temps d'éditer mon message et déjà 2 réponses, ça fuse ce matin...
J'ai rajouté la vidéo de Message To The Young que je ne connaissais pas, super titre !!!
Pas le temps d'éditer mon message et déjà 2 réponses, ça fuse ce matin...
J'ai rajouté la vidéo de Message To The Young que je ne connaissais pas, super titre !!!
Invité- Invité
Re: Howlin' Wolf
Voilà un extrait des ''The London Howlin' Wolf Sessions''. Effectivement c'est ... géant.
Mirage3- Texas Howler
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Re: Howlin' Wolf
Et dire que c'est Ringo Starr aux fûts !
ZeDelta- At The Crossroad
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Age : 54
Date d'inscription : 28/10/2015
Re: Howlin' Wolf
Dès la fin des années 20, Howlin’Wolf joue du blues.
Dès les années 30, il vit de sa musique et tourne dans les Etats proches du Mississippi, jusqu’en Floride. De nombreux témoignages subsistent mais aucun enregistrement primitif et acoustique du loup hurlant n’existent.
Il faudra attendre 1951 (Il a alors 41 ans) pour que Sam Phillips enregistre les premières pistes d’un band déjà résolument électrique.
Chester Arthur Burnett, son vrai nom, naît le 10 juin 1910 dans une petite ville du Mississippi, à la frontière de l’Alabama. Son père est métayer. Sa mère, d’origine Choctaw, a 16 ans à sa naissance. Cette mère, «Gertrude», méprise la négritude prononcée de son mari et de son fils.
En 1911, son père s’installe avec une autre femme.
Gertrude part pour une plantation du nord du Mississippi pour subvenir à ses besoins et à ceux de son «nègre» de bébé.
En 1921, elle emménage avec un pasteur et chasse son fils du foyer. Chester a dix ans, n’a pas d’argent, pas de chaussures. Elle lui dit de ne jamais revenir.
Après plusieurs jours d’errance et de famine, il trouve un oncle métayer qui nourrit d’autres enfants moyennant main d’oeuvre aux champs. Will Young, cet oncle, est violent et interdit à Chester de dormir avec les hommes. Il dort avec le bétail. Il est battu avec des fouets et des planches à clous. Il travaille 12 à 16 heures par jour.
Seul espoir dans ce monde brutal et affamant, des voisins, qui se sont pris d’affection pour lui, insistent pour qu’il chante à l’église le dimanche, lui offrent un harmonica et des chaussures à Noël.
En 1923, Chester, qui a un physique de géant, et après un passage à tabac de trop, décide qu’il est assez âgé pour gagner sa vie lui-même.
Il saute dans un train pour le delta.
Il y retrouve par hasard son père, dont il n’avait aucun souvenir. Bien que ne travaillant pas dans la même plantation, ils se fréquentent à nouveau, lui, son père, la nouvelle femme de son père (extrêmement belle selon les témoignages) et sa demi-soeur Dorothy Mae d’où le titre enregistré «Dorothy Mae».
Il affirme rétrospectivement qu’il n’y avait du blues que dans le delta dans les années 20.
Là, il rencontre Charlie Patton qui vit sur la plantation Dockery. Patton draine déjà une foule de fidèles chaque fois qu’il se produit dans un Juke-Joint. Patton sera le déclic.
Patton, petit indien chétif, moche, emballait les foules. Et Chester Burnett retiendra l’importance de la théâtralisation, du sens du show.
Dock, son père retrouvé, lui achète une guitare en 1928. Depuis cette date, Chester suit Charlie Patton partout et Patton le prend en affection et lui apprend ses blues.
Il semble que le Titan (Chester, à peine âgé de 14 ans, 1,90m, avec des paluches légendaires) ai assisté Charlie (Patton, petit et gringalet) dans une sorte de duo comique et déganté.
Son surnom de l’époque: John D.
En 1929, il se choisit le nom de «Howlin’Wolf».
Ses yeux bleu/gris clairs, sa voix forgée d’angines répétées, sa stature, tout correspond.
Au début des années 30, le succès sera au rendez-vous, et de plus en plus croissant. Mais Howling’Wolf, jusqu’à ce que ces engagements ne lui permettent plus, reviendra quelques mois par an aider son père à la saison des labours et des récoltes.
Et puis, cette suite est bien connue, bien enregistrée.
Personnellement, je n’avais pas compris que ce géant avait été formé par Charlie Patton, jugé par Son House, qu’il avait des marques de corrections à la planche à clous.
Dommage de ne pas profiter de sa voix juvénile et en acoustique sur disque. Dommage que de telles performances n’aient pas traversé les décennies jusqu’à aujourd’hui. Le blues de cette époque, il nous en manque une bonne partie enregistrée.
Encore heureux qu’il reste ceux de Patton, malgré la friture technique.
Ce texte est un résumé extrêmement succinct de l’excellent article de Gérard Herzhaft issu de SoulBag n°205, Janvier/Fevrier/Mars 2012.
Dès les années 30, il vit de sa musique et tourne dans les Etats proches du Mississippi, jusqu’en Floride. De nombreux témoignages subsistent mais aucun enregistrement primitif et acoustique du loup hurlant n’existent.
Il faudra attendre 1951 (Il a alors 41 ans) pour que Sam Phillips enregistre les premières pistes d’un band déjà résolument électrique.
Chester Arthur Burnett, son vrai nom, naît le 10 juin 1910 dans une petite ville du Mississippi, à la frontière de l’Alabama. Son père est métayer. Sa mère, d’origine Choctaw, a 16 ans à sa naissance. Cette mère, «Gertrude», méprise la négritude prononcée de son mari et de son fils.
En 1911, son père s’installe avec une autre femme.
Gertrude part pour une plantation du nord du Mississippi pour subvenir à ses besoins et à ceux de son «nègre» de bébé.
En 1921, elle emménage avec un pasteur et chasse son fils du foyer. Chester a dix ans, n’a pas d’argent, pas de chaussures. Elle lui dit de ne jamais revenir.
Après plusieurs jours d’errance et de famine, il trouve un oncle métayer qui nourrit d’autres enfants moyennant main d’oeuvre aux champs. Will Young, cet oncle, est violent et interdit à Chester de dormir avec les hommes. Il dort avec le bétail. Il est battu avec des fouets et des planches à clous. Il travaille 12 à 16 heures par jour.
Seul espoir dans ce monde brutal et affamant, des voisins, qui se sont pris d’affection pour lui, insistent pour qu’il chante à l’église le dimanche, lui offrent un harmonica et des chaussures à Noël.
En 1923, Chester, qui a un physique de géant, et après un passage à tabac de trop, décide qu’il est assez âgé pour gagner sa vie lui-même.
Il saute dans un train pour le delta.
Il y retrouve par hasard son père, dont il n’avait aucun souvenir. Bien que ne travaillant pas dans la même plantation, ils se fréquentent à nouveau, lui, son père, la nouvelle femme de son père (extrêmement belle selon les témoignages) et sa demi-soeur Dorothy Mae d’où le titre enregistré «Dorothy Mae».
Il affirme rétrospectivement qu’il n’y avait du blues que dans le delta dans les années 20.
Là, il rencontre Charlie Patton qui vit sur la plantation Dockery. Patton draine déjà une foule de fidèles chaque fois qu’il se produit dans un Juke-Joint. Patton sera le déclic.
Patton, petit indien chétif, moche, emballait les foules. Et Chester Burnett retiendra l’importance de la théâtralisation, du sens du show.
Dock, son père retrouvé, lui achète une guitare en 1928. Depuis cette date, Chester suit Charlie Patton partout et Patton le prend en affection et lui apprend ses blues.
Il semble que le Titan (Chester, à peine âgé de 14 ans, 1,90m, avec des paluches légendaires) ai assisté Charlie (Patton, petit et gringalet) dans une sorte de duo comique et déganté.
Son surnom de l’époque: John D.
En 1929, il se choisit le nom de «Howlin’Wolf».
Ses yeux bleu/gris clairs, sa voix forgée d’angines répétées, sa stature, tout correspond.
Au début des années 30, le succès sera au rendez-vous, et de plus en plus croissant. Mais Howling’Wolf, jusqu’à ce que ces engagements ne lui permettent plus, reviendra quelques mois par an aider son père à la saison des labours et des récoltes.
Et puis, cette suite est bien connue, bien enregistrée.
Personnellement, je n’avais pas compris que ce géant avait été formé par Charlie Patton, jugé par Son House, qu’il avait des marques de corrections à la planche à clous.
Dommage de ne pas profiter de sa voix juvénile et en acoustique sur disque. Dommage que de telles performances n’aient pas traversé les décennies jusqu’à aujourd’hui. Le blues de cette époque, il nous en manque une bonne partie enregistrée.
Encore heureux qu’il reste ceux de Patton, malgré la friture technique.
Ce texte est un résumé extrêmement succinct de l’excellent article de Gérard Herzhaft issu de SoulBag n°205, Janvier/Fevrier/Mars 2012.
Gut bucket- Chicago Hero
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Age : 43
Localisation : Le Havre
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Howlin' Wolf
Oui, la vie des premiers bluesmen ce n'était pas seulement l'alcool et les femmes faciles !
Louisiana Red, Willie Dixon et bien d'autres ont raconté des choses tout aussi trash. Mais c'est vrai qu'être rejeté par sa mère, exploité et battu par son oncle, sur la route à 13 ans, en plus du simple fait d'être noir dans le sud des Etats Unis des années 20... Sacré départ dans la vie !
Tout le monde peut être sensible à la musique d'Howlin' wolf, mais comprend-on vraiment ce qu'elle veut dire ?
J'ai bien peur que non... et quelque part heureusement.
Louisiana Red, Willie Dixon et bien d'autres ont raconté des choses tout aussi trash. Mais c'est vrai qu'être rejeté par sa mère, exploité et battu par son oncle, sur la route à 13 ans, en plus du simple fait d'être noir dans le sud des Etats Unis des années 20... Sacré départ dans la vie !
Tout le monde peut être sensible à la musique d'Howlin' wolf, mais comprend-on vraiment ce qu'elle veut dire ?
J'ai bien peur que non... et quelque part heureusement.
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Howlin' Wolf
... il y avait aussi les femmes et l'alcool facile...Phil cotton color a écrit:Oui, la vie des premiers bluesmen ce n'était pas seulement l'alcool et les femmes faciles !
Re: Howlin' Wolf
L'alcool pas facile du tonton et la mama comme femme, pas facile non plus...
Gut bucket- Chicago Hero
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Re: Howlin' Wolf
Excellent documentaire et puis voir Howlin Wolf en live c'est passionant, Hubert Sumlin quel incroyable talent
Re: Howlin' Wolf
je mettais jamais trop penché sur cette version préférant celle de mon héros un certain jimi ………
ben j'avais tord …………. terrible le wolf
fred-51- Mississippi Singer
- Nombre de messages : 975
Date d'inscription : 01/01/2009
Re: Howlin' Wolf
Old_Debris a écrit:Loin des sentiers battus et des lieux communs, le blues du Wolf vous emporte comme une feuille morte portée par le vent, enregistré à Memphis au début de l'hiver 1951 (mon dieu, ça ne nous rajeunit pas. ) Howlin' chant et harmo, Willie Johnson à la guitare, Albert Williams au piano, Willie Steele à la batterie, on ignore qui tient la basse.
My Baby Walked Off
on en aurait presque les larmes au yeux tellement c'est puissant
fred-51- Mississippi Singer
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Date d'inscription : 01/01/2009
Re: Howlin' Wolf
Authentique et qui vous prend par les tripes ...
Mirage3- Texas Howler
- Nombre de messages : 224
Age : 65
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 05/02/2012
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